• Bonjour

  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Les Enfants Du Jardin VII»

    Bonjour

    Gelée blanche hier matin. On avait raison de se méfier de cette perfidie. Un hiver qui s'était habillé avec les oripeaux du printemps, pour mieux nous tromper. Cette diablerie est tout simplement destinée à nous priver de desserts dans les prochains mois. Mes arbres fruitiers sont en fleur. Ce sont le grand cerisier, les cinq poiriers et les nombreux pommiers que compte mon jardin. J'ai remarqué qu'un de mes pommiers était mort. Dommage, car c'était un scion que j'avais patiemment taillé en forme de candélabre à deux branches. Cet arbre fruitier n'a pas supporté les nombreuses canicules de ces dernières années. Hier dans la journée le soleil est revenu réchauffer la terre, mais insuffisamment pour espérer passer le râteau. La terre colle encore aux outils. En serre de nombreux plants de fèves ont déjà plusieurs feuilles et  piaffent d'impatience pour aller s'égayer dans le potager quand ce climat déréglé aura mis un terme à ses atermoiements. Avant le réchauffement climatique, on pouvait semer directement dans une terre réchauffée et bien travaillée. Mais ce n'est plus le cas aujourd'hui à cause de l'invasion des invasives. Les malheureuses petites graines confiées à la terre nourricière sont impitoyablement submergées par toutes ces invasives qui viennent de passer une saison au chaud sous l'emprise de ces hivers doux; création de ce dérèglement climatique. La seule parade que j'ai trouvé contre cet inconvénient, c'est le paillage des parcelles du potager. En ce moment je passe la Biofourche sur les dernières planches débarrassées de leurs légumes. Ce sont principalement les planches de mâche. La culture de cette doucette ne peut pas être recouverte de paille, car avec les nombreuses pluies diluviennes, sous un couvert pailleux, ces adorables petites salades auraient fini par pourrir. Les parcelles couvertes par la paille sont infiniment plus faciles à bêcher. En outre pas de mauvaises herbes ni de vivaces indésirables. Mais une grande population de lombrics, si utiles au travail et à la prospérité du sol. Sur les parcelles qui comportaient des cultures de mâche, une couche épaisse d'invasives a conquis la place. Avec ces nombreuses pluie la terre mise à nue est beaucoup plus dure à travailler. Ce phénomène s'appelle la battance que le manuel définie ainsi «C'est la croûte superficielle compacte formée par l'action des gouttes de pluie et le fractionnement des agrégats à la surface du sol. La formation de croûtes entraîne une baisse de l'infiltration de l'eau dans le sol et ainsi une augmentation du ruissellement.». Il faut donc biner soigneusement la parcelle avant de pouvoir entreprendre de la bêcher et de l'aérer. Le manteau de  paille qui recouvrait toutes les parcelles du potager est allé enrichir le parcourt des volailles. Ce qui leur permet de picorer au sec et de prendre leur bain de soleil quand celui ci consent à se montrer. Toute l'herbe grattée sur le potager leur procure une excellente nourriture composée de verdure dont elles ont grand besoin. La saison des mâches est terminée, car elles ont entamé leur montée à graine. Ce sont les laitues «Val d'Orge» qui ont pris le relais. Et bientôt ce seront les différentes laitues cultivées en serre, depuis deux mois, qui vont prendre la suite.
    Il se passe toujours quelque chose dans le jardin!

     

    Belle journée aux Enfants du Jardin!

     

    Image

     

     

     

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Les Enfants Du Jardin VI»

    Bonjour

    Renata a continué de nous importuner avec ses nombreuses giboulées souvent accompagnées de grêle. J'avais cru comprendre que les giboulées, c'était l'affaire du mois de mars. Cette année en mars ce fut les nombreuses pluies diluviennes qui se jetèrent sur notre région. 91mm de pluie dans le pluviomètre; les nappes phréatiques débordent; la citerne aussi. Rigolez pas! Pour ce mois ci, ce sont déjà 51 mm; et on n'est qu'à la moitié du mois. Trois tempêtes très sévères sont venues nous assaillir, le mois dernier. Pour ce mois d'avril ce sont déjà trois tempêtes assez carabinées que nous venons de subir. Pratiquement tous les jours ce sont des images de toitures soufflées et dispersées aux quatre coins de l'horizon; de véhicules écrasés sous des troncs séculaires; de villages transformés en piscines. Des images que l'on reçoit sous forme de flash dans les longs programmes de publicités que nous régurgitent nos petits écrans. Ce ne sont plus «Les Enfants de la Télé», mais «Les Enfants de la Réclame» qu'on nous balance sous forme de programmes soit disant récréatifs et instructifs. C'est du bonheur pour les médias qui peuvent ainsi ne pas trop s'étendre sur les évènements internationaux très graves qui deviennent notre quotidien. Des évènements dramatiques, auxquels ils n'ont pas l'air de comprendre grand chose, ces beaux Messieurs du Journal Télévisé. Comme notre ciel n'est pas encore envahi par les missiles, nous allons retourner à des préoccupations plus terre à terre.
    En serre j'ai semé sur des gros cubes, des courgettes, des pâtissons, des potirons et des courges spaghettis. Il devrait y avoir des courgettes jaunes parmi ces semis. j'ai semé trois barquettes de laitues; des barquettes garnies de 100 mini cubes. Bravo! Vous êtes forts en mathématiques! Cela fait bien 300 plants de salades à repiquer prochainement. En matière de jardinage, il faut prévoir large et beaucoup, si l'on veut manger de la laitue après le passage des oiseaux. Ce sont les moineaux qui sont responsables de ces larcins. Pas difficile de les identifier; tous les autres passereaux  étant disparus de la circulation. Les plants de laitues que j'ai replanté en godets, il y a quelques semaines, sont couverts avec les plaques de polycarbonate que les tempêtes ont réussi à chiper à mes serres. Les moineaux ont pris la délicate habitude de découper les feuilles de mes salades, qui n'en compte que quatre. Ces malheureux plants privés de leurs attributs finissent par mourir. Même technique pour les fèves semées en godets à raison d'une graine par godets. Un semis très facile à réaliser, tant la graine est volumineuse. Il faut couvrir tous ces semis en serre et en godets avec des plaques en verre. Pourquoi des plaques en verre? Afin que les campagnols ne puissent les soulever, pour s'empiffrer avec ces grosses graines de fabacées. Les fèves ont déjà plusieurs feuilles et le stade critique parait dépassé. Dans quelques jours, je vais pouvoir les replanter dans le potager. Il y a, cette année, trois variétés de fèves qui comptent environ 150 graines  par boite de 250 grammes.
    Chardonnerets,  mésanges,  gais pinsons et rouge gorges, qu'avez vous fait de vos printemps?  

     
    Bonne journée aux Enfants du Jardin!

     

     Un jeune oiseau prisonnier dans la serre 
    Ce serait plutôt un rouge-gorge jeune

     

     

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Les Enfants Du Jardin V »

    Bonjour

    Renata a soufflé bien fort sur les Hauts de France. Dans la serre j'ai suspendu les travaux de réparation. En serre j'ai semé les cornichons et les concombres, Les courgettes et les courges spaghettis. Ainsi que du maïs coloré, qui avait produit de beaux épis multicolores, l'été dernier. Encore quelques pieds de tomates à transplanter. Des plants de poivrons ont été transplantés. Les Pusztagold ont bien germé; cette variété de couleur jaune, d'origine Hongroise, va nous faire danser tout l'été à la manière de Brahms. Les plants de céleri ont inauguré leur nouveau logis. Ce n'est pas encore aujourd'hui que je ratisserai les parcelles destinées à être ensemencées. Pour cela un râteau est nécessaire. Le râteau est utilisé depuis très longtemps dans les jardins. Il sert à ramasser les feuilles en automne. Après le passage du croc, il permet de collecter les multiples brindilles, les petits cailloux et toutes les sortes de déchets divers qui se rencontrent souvent dans la terre de nos potagers. Des petits cailloux, il y en aura toujours, me direz vous! Mais ce travail est nécessaire avant chaque semis. Surtout pour bien égaliser la surface de la terre. Quand on créé une nouvelle pelouse, ce travail devient très vite fastidieux, tant on ramasse de  petits cailloux qu'il faut éliminer inlassablement. Ces résidus de gravier ont aussi leur utilité. Ils pourront servir à combler un trou dans une allée. Ce serait dommage de les mettre à la poubelle. Seuls les déchets de plastique, de verre ou de métal seront à reléguer dans la poubelle. Particulièrement, les clous rouillés que l'on rencontre souvent dans la terre, qui se planquent par mimétisme, leur couleur prenant la même teinte que la terre fraîchement cultivée. L'usage du râteau est très important et doit être exécuté avec la plus grande  attention. Sans précipitation, car la réussite du semis dépendra beaucoup du soin apporté lors de cette opération de ratissage. Les petites graines de nos légumes ne pourraient se satisfaire d'un sol rempli d'ornières et de cailloux. Le sol doit être planifié et pacifié pour pouvoir entreprendre la délicate opération des semailles.
    Belle journée aux Enfants du Jardin!

     

      Semis du 22 juin 2015 de 24 mini cubes . Des jeunes plants qui supporteront très bien la mise en terre en ce début juillet.

     

     

     

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Les Enfants Du Jardin IV »

    Bonjour

    Un dimanche calme sans vent. Repiquage des derniers plants de tomates. Visite dans le jardin. Les narcisses c'est fini pour cette année. Déjà  beaucoup de tulipes qui ont terminé leur floraison. Bye! Bye! A l'année prochaine. La doronic est en fleur un peu partout dans le jardin. Elle arrive même à surmonter les invasives et les mauvaises herbes. Le cerisier est en pleine floraison. Pourvu que l'hiver ne revienne pas contrarier les opérations des insectes bourdonnants en plein travail depuis de nombreuses semaines. Maintenant que les fumiers et les engrais ont été enfouis pendant le bêchage, il va falloir choisir les outils pour travailler cette terre. Auparavant, il a fallu retirer la couche de paillage pour pouvoir aérer la terre. Ensuite on a du utiliser un croc pour briser les grosses mottes. Cette opération est facilitée si le soleil s'est mis de la partie. Le croc est un des outils les plus importants utilisé au jardin. A trois , quatre ou cinq branches, c'est une sorte de fourche dont on aurait recourbé les bran et je frappe avec le rvers de l'outilches. Utiliser le croc demande une certaine technique. On le laisse tomber au sol sans brutalité, puis on le tire vers soi. Si la terre est bien égouttée, les grosses mottes vont se casser facilement. Pour briser les plus récalcitrantes, je retourne le croc et frappe vigoureusement avec le revers de l'outil. Je laisse souvent passer une journée, pour travailler la terre une fois de plus avec cet outil. Profitant ainsi du beau temps qui permet alors d'assécher un peu plus la parcelle à cultiver. Le croc permet aussi de déraciner les invasives les plus récalcitrantes Après avoir fortement secoué ces grosses invasives, pour ne pas emmener trop de terre vers le tas de compost, le croc me sert à récupérer toutes ces mauvaises herbes pour les diriger dans la brouette. Un travail qui s'exécute sans avoir besoin de mettre les mains dans la terre. Il ne faut pas planter le croc avec trop de vigueur, car avec ses branches effilées, il s'enfoncera trop profondément dans la terre. Il deviendra alors difficile de travailler avec cet outil. Le croc est un outil très ancien utilisé au jardin. Depuis, on a inventé le cultivateur et diverses griffes. Bien que possédant un cultivateur, je préfère utiliser le croc; qui est un outil plus léger. Le croc peut se révéler un outil dangereux lorsqu'il est mal stocké. Appuyé contre un mur, le vent peut le bousculer et le croc montre alors l'envers de ses griffes tournées vers le ciel. Malheur à celui qui marche dessus! Après ce travail un deuxième outil va entrer en scène. C'est le râteau que nous étudierons prochainement. 

    Bonne semaine

     

      Le cerisier est en pleine floraison. Pourvu que l'hiver ne revienne pas contrarier les opérations des insectes bourdonnants en plein travail depuis de nombreuses semaines.

     

     

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Les Enfants Du Jardin III »

    Bonjour

    Pas de vent en matinée, mais il a fallu stopper les travaux de réparation des serres, durant l'après midi. Un vent même modéré est très néfaste durant les manipulations des plaques de polycarbonate. On alors profité de transplanter les jeunes plants de tomates qui ont germé tardivement. Les fèves semées en godet sont toutes en train de germer. Il faut quand même les couvrir pour la nuit. Les campagnols pourraient bien s'attabler dans un festin nocturne. Depuis le début de l'année, j'ai attrapé cinq de ces rongeurs intrépides et voraces. On devrait être tranquille pour quelques temps. Je continue de bêcher à la Biofourche, une parcelle qui n'a pas encore été aérée. Car c'est de cela qu'il s'agit dans cette pratique de bêchage. Une pratique que certains anciens pratiquaient, il y a très très longtemps. Maintenant que le sol est aéré et débarrassé des déchets végétaux, il va falloir se préoccuper des amendements et des engrais à fournir à notre terre. En ce qui concerne les engrais biologiques durant le mois de novembre il devient nécessaire de déposer ces engrais  sur les parcelles désertées de leurs légumes. Il faudra ensuite pailler ces parcelles. Pourquoi faut-il déposer ce type d'engrais avant l'hiver? Parce que ces engrais mettent plusieurs mois pour se minéraliser et venir ainsi nourrir plantes et légumes au début du printemps. L'azote, la potasse et le phosphate contenus dans ce type d'engrais sont encore sous formes de déjections de volailles, de sang et de corne, de résidus de l'industrie agricole comme les pulpes de betterave. Il sera ensuite nécessaire de remettre ce type d'engrais au printemps afin qu'il devienne opérationnel en été. le gros avantage des engrais chimiques minéraux, c'est qu'ils entrent immédiatement en action. Mais il viennent rapidement nourrir les nappes aquifères et entrainent tous ces désordres bien connus du public. C'est un peu comme si nous devions avaler en un seul repas, toutes les nourritures nécessaires pour un trimestre. Les engrais bio grâce à leur décomposition lente nourrissent lentement plantes et légumes sans empoisonner les nappes phréatiques. Il y a 50 ans, on mettait beaucoup plus de fumiers décomposés (Lapins, poules et bovins) et de compost. Il y avait beaucoup plus de fumier à la disposition des jardiniers. A la campagne les nombreuses fermes pratiquaient toutes l'élevage et la culture des céréales. Les déchets produits par les animaux assuraient la fertilité des champs de céréales. Dans pratiquement  toutes les maisons de mon village il y avait un potager associé à un petit élevage. Elevage de lapins et basse cour amplement garnie de pondeuses. comme les viandes bovines coûtaient très chers, ces deux élevages représentaient une économie certaine. Souvent en vue du repas dominical, un ou deux de ces petits animaux se retrouvaient au four ou à la casserole. Mais ce temps là a disparu. Plus de basse-cour, ni de cuniculture, il allait falloir se tourner vers les engrais chimiques. Le fumier de lapin était le premier fumier utilisé dans les potagers. Si l'on manquait de ce merveilleux fertilisant, on pouvait facilement se procurer du fumier de bovin dans la ferme voisine. Mais l'arrivée du tracteur dans les exploitations agricoles, a provoqué la  disparition des petites unités. Les fermes qui ont survécu à cette révolution agricole, on du se rationaliser, en privilégiant, le plus souvent, la culture des céréales. Donc plus de fumier à notre disposition dans les campagnes. Et un engrais universel et chimique tel que le15-15-15. Et c'était tout. On ne voyait pas toutes ces sortes d'engrais dans le commerce. On achetait un sac de 50 kg de 15-15-15 pour un terrain de 1500m². Au syndicat agricole de la région, qui ne vendait qu'en grosses quantités. On voyait de très beaux fruits et de très beaux légumes dans les jardins. Le fumier y était pour beaucoup. Pour notre jardin, on faisait rentrer 2 tombereaux de fumier de bovin, par an (plusieurs tonnes). On mettait un peu d'engrais au début du printemps pour donner un coup de fouet à la végétation. Mais l'usage de ces engrais chimiques devenait néfaste pour la nature. Le jardinage a du s'adapter et réformer ses pratiques. En attendant, bon dimanche à tous les enfants du jardin.

     

      Le milieu agricole, Marina Postic le connaît bien. Fille d'agriculteurs, elle a grandi dans la ferme familiale. Et ce n'est pas surprenant que la vie au grand air a eu raison de son métier d'aide soignante. A 27 ans, Marina s'est installée comme maraîchère à Coet-Menan où elle a créé Biostic.

     

     

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Les Enfants Du Jardin II »

    Bonjour

    Pas de vent; pas de pluie; mais retour du soleil qui s'est caché si souvent ces derniers mois. Travail quotidien dans les serres. Je continue les réparations dans les serres. Je bêche à la Biofourche, une parcelle qui n'a pas été traitée. Hier après avoir recensé tout ce que l'on risquait de trouver dans le sol au moment du bêchage, nous avons décidé de discuter sur tout ce que l'on allait mettre dans la terre. Mais avant, il serait bon d'étudier les différents outils à adopter ou qui furent utilisés dans des temps plus anciens. La bêche est constituée d'un morceau de fer rectangulaire emmanché sur un manche en bois. Mais je préfère la fourche-bêche, afin de préserver ce qui vit dans le sol. Je trouve toujours désolant le spectacle de ces lombrics découpés en différents tronçons qui s'agitent nerveusement. La fourche bêche avec ses quatre dents permet le plus souvent d'éviter ce massacre. Autrefois on nous rassurait en nous racontant que ces vers de terre découpés façon tranches de sauciflard, assuraient la reproduction de l'espèce. Mais cela est une erreur corrigée par les scientifiques qui étudient toute cette biodiversité. Ces lombrics sont blessés à mort et finiront comme amuse gueule pour les taupes qui ne sont jamais très loin. Les anciennes fourches bêche comportaient seulement trois dents. Dans certaines régions, on a longtemps préféré la houe pour travailler la terre afin de pouvoir la cultiver. Jusqu'à une époque récente, on se contentait de retourner la terre. Ainsi on peut résumer le bêchage comme ce qui suit :
     Le bêchage est indispensable avant tout semis ou plantation. Il permet de décompacter et d'aérer la terre et de favoriser un bon départ pour les végétaux et une meilleure levée pour les semis. Il permet en même temps, d'enfouir dans le sol le fumier, le compost, les engrais verts, les  engrais naturels et biologiques ..Et aussi autrefois les engrais chimiques.......Mais c'était autrefois! Il permet du même coup d'éliminer les mauvaises herbes et surtout de capturer les racines du liseron et du chiendent.. Il donne aussi aux parcelles du jardin un bel aspect de netteté et de propreté, indispensable à l'organisation des futures cultures. Gommant ainsi l'aspect broussailleux et désordonnés que l'on a donné volontairement au potager pendant une grande partie de l'hiver, afin de sauvegarder la vie microbienne de celui-ci, en laissant à même le sol, les débris et les déchets de nos précédentes récoltes. Débris qu'ils faudra, bien entendu, enfouir que s'ils sont parfaitement décomposés. Et qui dans le cas contraire rejoindrons le tas de compost, afin d'y terminer leur lente décomposition.
     Pour ceux qui ne connaissent pas encore, il existe maintenant la grelinette....Une alternative au bêchage traditionnel. Plus respectueuse de la terre du jardin, de sa composition et de ses hôtes. Avec la grelinette, la terre n'est pas retournée, mais plutôt fouillée, secouée et finalement aérée. L'humus de surface n'est pas enseveli sous les 15cm de la terre du fond souvent plus argileuse et un peu moins fertile. Micro-organismes, Insectes utiles, vers de terre peuvent continuer à vaquer à leurs occupations, si bénéfiques pour notre potager et ses légumes. Sinon tous ces pensionnaires sont fortement perturbés dans leurs habitudes et pour longtemps par le labour traditionnel. Quand ils ne sont pas purement et simplement détruits. Mais la grelinette ne peut pas tout; surtout dans des terres lourdes ou des terrains neufs; il faut alors recourir au bêchage traditionnel et parfois même au motoculteur. Autre avantage : Un grand confort d'utilisation; une moindre dépense physique; mal de dos et courbatures souvent évités. Ce sont les bras et les jambes qui travaillent alternativement; pas le dos qui doit d'ordinaire, soulever la totalité de la terre déplacée. En bêchage traditionnel, on fini par soulever des tonnes. Une seule petite réserve pour l'usage de la grelinette : Son prix, souvent un peu cher. Mais cela devrait s'arranger dans l'avenir...Quand les grands fabricants proposeront ces nouveaux outils.

    Voici donc comment on doit traiter notre terre trop souvent gavée par la pollution, qui risque de devenir stérile. Et maintenant, il va falloir s'entretenir sur ce que nous allons lui confier et lui donner à manger. Ce sera l'objet d'une prochaine réflexion dans les jours prochains.
    Enfants du Jardin! A bientôt!

     

     

     Les enfants du club nature de Goasven se sont réunis pour la deuxième fois l

    Au programme : reconnaissance d'arbres et plantation de fruitiers.

     

     

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Les Enfants Du Jardin»

    Bonjour

    Le climat semble revenu à de meilleurs sentiments; Fleuves et rivières ont regagné leur lit. En ce moment à 6h00 du matin, l'ordinateur indique déjà 11°C. Hier j'ai profité que le vent était en Stand By, pour manipuler les grandes plaques qui recouvrent mes serres. j'ai pu entreprendre la restauration de mes serres. Dans les serres, il y a tout un petit monde qui se développe, bien installé au sein de son godet respectif. Il suffit de distribuer un peu d'eau à chacun de ces jeunes plants. De jardinier, je suis devenu Barman. A chaque fois que je vais dans mes serres, ces jeunes plantes me hèlent et me commande une boisson à servir sans tarder. Il y a plusieurs manières de délivrer ces consommations. Certains plants ont déjà reçu leur ration et ne doivent pas être inondés par un arrosoir trop expéditif. Pour arroser les plants encore fragiles je dispose de deux petits arrosoirs qui ne contiennent que trois ou quatre litres. D'abord, c'est beaucoup moins lourd qu'un grand arrosoir et le petit bec de ces petits matériels permet juste de distribuer la bonne dose de liquide. Il ne faut pas noyer le nid de ces jeunes plants encore fragiles. Pour les semis et pour les plantules à deux feuilles, j'utilise un vaporisateur de sept litres. Ce type d'appareil, habituellement utilisé pour disperser des substances dangereuses et toxiques, est détourné de son usage primitif, pour devenir un brumisateur qui pulvérise un aérosol bienfaisant  sur mes plantations les plus fragiles. Je me rends compte que je viens de décrire une pratique de jardinage. Le jardinage comporte un nombre incalculable de procédés, de méthodes, de processus et de techniques mis au point par les jardiniers au fil des siècles. Amis jardiniers! Nous sommes tous «Les Enfants Du Jardin». Nous avons beaucoup à trouver et à puiser dans cet héritage du passé. Il y a pleins de pratiques qui nous viennent de nos ancêtres jardiniers. Ce sont souvent des techniques qui ont été améliorées par l'expérience des générations suivantes. Ainsi commençons par étudier les techniques de bêchage qui ont beaucoup évolué ces dernières années. Avant de semer ou de planter, il est nécessaire de bêcher la parcelle qui va héberger nos prochains semis. Durant cette opération, il sera aisé de débarrasser la terre de ses vivaces les plus encombrantes. Souvent on devra retirer quelques gros cailloux qui seront remontés des profondeurs de notre potager, par je ne sais quel prodige. C'est fou ce que les siècles on pu laisser déposer sur la parcelle que nous avons hérité. Ce qui était un déchet ou une ordure, il y a plusieurs siècles, est devenu un fossile emprunt de la mémoire du temps. Faut pas rêver; point de poteries anciennes dans notre terrain, mais souvent quelques débris de matières plastiques jalousement conservés par notre terre qui en sait plus qu'elle ne veut nous le confier. Ces menus fragments sont souvent la mémoire d'un jouet massacré par de petites mains encore malhabiles et inexpérimentés. Il faudra s'entourer de précaution en cas de découverte d'un vieil objet en verre. Les anciens, ne disposant pas du ramassage des ordures, confiait au coin le plus déshérité du jardin, le soin de les débarrasser des éclats d'un objet en verre qui s'était trouvé brisé, par mégarde, en mille morceaux. Il est toujours plus prudent d'être équipé de gants spéciaux pour jardiniers amateurs. Ces matières pourront rejoindre un conteneur de création récente; à savoir: La poubelle à verre. Les déchets de papier et de bois auront été phagocytés et absorbés par notre terre qui est gloutonne de ces éléments souvent naturels. Les contenants métalliques ( les boites de conserves en fer) sont souvent retrouvés dans un état de décomposition avancé et finiront leur périple dans la poubelle qui leur est réservée. Ce sont des objets qui peuvent blesser des mains mal protégées. J'allais oublier! Une mauvaise pratique à laquelle j'ai souvent sacrifié; C'est la mise de coté des vers de terre rencontrés au cours de ces travaux; des lombrics destinés à servir de repas à mes volailles. Mon expérience me conseille maintenant de bannir cette pratique funeste pour le petit monde souterrain qui se charge d'entretenir la prospérité de notre potager. Les poules trouvent facilement sur leur territoire, de quoi enrichir leur quotidien, en protéines et en viandes fraîches. La poubelle de la cuisine y suffit largement, elle aussi. Voici donc ce que notre terre trop souvent gavée par la pollution, risque de nous restituer. Et maintenant, il va falloir s'entretenir sur ce que nous allons lui confier et lui donner à manger. Ce sera l'objet d'une prochaine réflexion dans les jours prochains.
    Enfants du Jardin! Si vous le voulez bien!

     

    Bonne journée

    Image

     

     

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Pierrick »

    Bonjour

    La tempête Pierrick est sortie des frontières que les prévisions de la Météo Nationale avait envisagé. La Seine Maritime, c'est notre voisin immédiat. Ce département faisait parti des territoires qui devaient dérouiller... Une fois de plus. Mais la nature se fiche des découpages administratifs et souffle là où elle en a décidé et selon son bon vouloir. Hier cela a encore soufflé fort et les pluies ne se contentent plus de se déverser sous forme de petites giboulées comme ce fut le cas en des temps, somme toute, pas si lointains. Des temps que nous avons bien connu. Tout ce remu ménage s'est accompagné d'une chute brutale des températures. Malheur à ceux qui avaient sorti leurs jeunes pieds de tomates ou leurs géraniums encore fraîchement sorti de l'hiver qui vient de nous quitter. Il ne gèle pas encore, mais ces vents violents plaquent au sol tous ces jeunes plants imprudemment exposés aux dérèglements de «Dame Nature». Donc hier j'ai travaillé dans les serres. Repiquage des nouveaux et derniers plants de tomates qui se sont enfin décidés à germer, il y a quelques semaines. Comme dans toutes les communautés, il y a toujours des retardataires. Par exemple, si je sème 5 graines d'une variété de tomate ancienne et rare, il y en a souvent une qui ne germe pas, ou qui se décide à sortir de sa coquille, deux ou trois semaines plus tard. Ce sont celles ci que je mets en godets de 7cm sous un ciel en colère. J'ai aussi repiqué  des dizaines d'annuelles qui attendent maintenant parmi la centaine de laitues déjà bien développées. Ces plantations, tel des parachutistes, sont prêtent à sauter dans le printemps. Mais il va falloir encore attendre quelques semaines pour aller se frotter à toutes ces vivaces aguerries par des années de développement. Un rapide coup d'œil permet de mesurer le manque de place pour  stocker tous ces nouveaux plants. Au vu du déferlement de toutes ces tempêtes, je n'ai pas encore commencé la réparation des serres qui ont été endommagées par les premières tempêtes d'automne. Pour exécuter ces travaux, il est  indispensable que le vent reste sagement couché dans sa niche. Mais depuis de longs mois, nous vivons dans un flux continu venu de sud ouest. Tout cela est provoqué par le réchauffement de l'océan tout proche. Ce n'est pas moi qui l'invente, mais ce sont les résultats des observations de la Météo Nationale. Une sorte de phénomène Cévenol, pourrait on dire. Donc dans les serres, on trouve des graines de fèves mises à germer dans des godets de 7cm. A raison d'une de ces très grosses graines par godet, cela fait plus de 350 godets à ranger en prenant soin de les recouvrir d'une plaque de verre, afin de les soustraire à la convoitise et à l'appétit du rat des champs. Ces rongeurs ont déjà, au cours de cet hiver, boulotté la centaine de gros bulbes de tulipes que j'avais confié à mes jardinières. Seules les tulipes les plus anciennes fleurissent le jardin depuis le début du printemps. Ces bulbes se sont prudemment enterrés au fil des années. La nature et sa biodiversité se comportent en personnages très avisés. Dans les serres il y a aussi les futures laitues du mois de mai prochain. Ces plantules élevées en godets, ont déjà 4 feuilles. Dans le potager ce sont les laitues «Val d'Orge» qui sont entrées en production. La planche des mâches se trouve délaissée car ces adorables petites salades se couvrent de fleurs. Ainsi va la vie dans le jardin; malgré toutes ces tempêtes et toutes ces agressions. Fluctuat Nec Mergitur. 


    Belle journée

     

     

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    « Ô rage ! »

    Bonjour

    Ô rage ! ô désespoir ! ô vieillesse ennemie ! La terre demeure encore humide pour quelques temps encore. Hier en soirée, un orage débarque avec grand fracas à l'heure de l'apéro. Je profite de la venue de ce phénomène climatique naturel pour dissiper une idée fausse que se fait souvent le public au moment de l'arrivée d'un orage. «C'est l'orage qui a détraqué le temps» Entend-t-on souvent dans les chaumières après que l'orage soit parti manifester son courroux dans la région d'à coté. La Météo Nationale nous rappelle souvent comment se forme un orage. C'est le mauvais temps annoncé qui provoque la formation des orages. Et non son contraire. Très souvent, après une chaude et belle journée, un orage vient nous rappeler qu'un front froid rampant par monts et par vaux; s'avance de manière pernicieuse sur notre région. Quand le beau temps persiste pendant plusieurs jours, on a tendance à moins se préoccuper des prévisions de la Météo; à moins consulter le baromètre qui vient de s'effondrer sur ses millimètres de mercure. En physique, normalement, c'est l'air chaud qui s'élève et l'air froid tout penaud qui va se cacher sous le radiateur. Donc si vous avez bien suivi, l'air chaud s'envole vers les 12000 mètres, là où les avions se sentent en sécurité. 20000 pieds comme disent les anglais ( Ah! Ce qu'ils sont casse-pieds ces Chers Anglosaxons avec leurs mesures en miles, pouces et pieds). Reprenons le cours de cette histoire qui nous explique que les nuages qui se rapprochent du soleil, sont chargés de milliards de fines gouttelettes d'eau. Ces fines gouttelettes d'eau qui profitant de ce voyage imprévu pour s'aventurer dans les hautes strates de l'atmosphère, auraient pu rester tranquillement pelotonnées et installées au sein de leur gros cumulonimbus. Seulement voilà! On ne saura jamais pourquoi, mais l'animosité se développe au sein de ces gros nuages noirs. Ces milliards de petites gouttes d'eau s'empoignent et se frottent les unes aux autres avec véhémence. L'atmosphère devient donc très électrique et par représailles les gros cumulus se chargent d'électricité comme des gros condensateurs, bien connus de ceux qui sévissent dans les milieux de l'électronique. Et finalement ce qui devait arriver, finit par arriver. Cette inimitié et cette malveillance se développe parmi les nuages eux mêmes et se traduit par une violente décharge électrique, immédiatement suivit par un tonnerre de rugissements qui a souvent alimenté toutes sortes de superstitions et de suspicions au sein de la communauté du genre humain. Les petites gouttelettes honteuses de leur attitude irresponsable, se transforment en grosses gouttes ou pire en gros grêlons assassins des cultures fragiles. Ensuite tout ce matériel devenu beaucoup trop lourd, rejoint avec fracas le plancher des vaches, qui prudentes, se sont mises à l'abri depuis longtemps. La discorde au sein de ces cieux si turbulents, ne les concerne pas. Nous! Elle nous concerne, en terme d'inondations et de vents tempétueux. Seuls les marins, les aviateurs, les agriculteurs et les jardiniers attachent une importance toute particulière aux prévisions météorologiques. Au milieu de la semaine dernière, il a été prévu un refroidissement des températures. Cette prévision s'est réalisée! Ce n'est pas la Météo qui provoque le bon ou le mauvais temps, mais c'est la forte influence que notre étoile exerce sur notre planète, qui est responsable des vicissitudes de notre climat. En douteriez vous encore?  

      

    Bonne journée

    Nous sommes le 1er mai 2008
    Il a pourtant fait beau...
    Mais l'après-midi, un orage descend du nord....

     

    On n'y échappera pas 

     

     Une chaude journée de juillet
    Tout est encore calme
    Mais l'orage est déjà en train de réunir ses troupes au dessus de nos têtes
    Ce magnifique champ de céréales pourrait  bien être la victime de ces éléments déchainés

     

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire
  •  

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    « Oignons »

    Bonjour

    La terre qui va accueillir les bulbes d'échalote, d'ail et d'oignon a déjà été travaillée. Mais le climat persiste dans sa brouille avec les jardiniers. Y aurait-il un impudent qui aurait eu des propos irrévérencieux et blasphématoires envers sa majesté le soleil. Si tel est le cas, notre étoile n'est pas près de reparaître dans nos cieux. Hier la voute céleste était lourdement chargée de gros et menaçants nuages noirs, gorgés de pluies et d'ondées. Comme le vent n'était pas , lui non plus, de la fête à la grenouille, cette couverture nuageuse a persisté tout au long de la journée. De temps en temps quelques minuscules gouttes de pluie arrivaient à suinter et à s'échapper de cette grosse citerne céleste. Les autorités d'en haut nous ont rappelé qu'il fallait prendre le temps comme il venait, sans rechigner ni vitupérer contre ce climat. Tout cela est fort bucolique, mais n'arrange pas mes affaires. Il va falloir planter les échalotes, façon rizières de l'extrême Sud Est Asiatique. C'est justement ce qu'oignons et échalotes détestent le plus. Le terrain prévu pour cette culture est gorgé de flotte depuis des mois.  Avant-hier j'ai entrepris de planter les pommes de terre. Entreprise que j'ai pu mener jusqu'à son terme. Peut-être n'avais je pas offensé les puissances célestes par quelques gestes inconsidérés et cependant très explicites? Il va falloir plusieurs jours de temps sec pour arriver à planter tous ces bulbes. Espérons que le potager sera plein de gratitude en juillet prochain et nous rendra au centuple ce que nous lui avons prêté pour une saison. Cela me parait une conclusion furieusement optimiste. Si nous récoltons six à sept cuisses d'échalote pour un bulbe mis dans le sol, ce sera un succès. Les années trop humides peuvent se révéler catastrophiques pour la culture de ces bulbes. Au fait! Avez vous vérifié votre stock d'oignons et d'échalotes, récoltés l'été dernier?  Ces gros bulbes à la chair rosée commencent à développer de grosses tiges vert fluo. Une manière de nous dire adieu; car ces bulbes n'ont plus que la pelure pour enrichir nos plats. Cela aussi est dommageable pour conserver de la semence pour le printemps suivant. La culture de l'échalote est très rentable sur le plant financier. Un bulbe planté pouvant redonner dix nouveaux bulbes. Sur les étals, l'échalote est un condiment assez onéreux. Souvent la qualité de ces légumes cultivés aux antipodes, laisse à désirer. L'échalote ne demande pas vraiment de fumure, mais se contente des restes d'engrais des autres légumes .Si l'année est trop humide comme cette année, on la cultive sur une petite butte. Mais comme les printemps sont frappés régulièrement de sécheresses et de canicules, j'enterre assez profondément les bulbes à la plantation. Le sommet du bulbe étant dissimulé, cela évite que certains ravageurs viennent retourner la plantation. Cela se passant le plus souvent pendant la nuit, les merles et les vers de terre sont soupçonnés de ces travaux de terrassement; ainsi que certains mulots et autres souriceaux. Je sais que les merles sont capables de retourner un semis en barquette dans les serres, avec l'espoir de déterrer quelques vers de terre. Mais cette année la sécheresse ne fera pas recette dans les milieux médiatiques. Pour cette année,  On essaiera de planter plus de bulbes qu'il ne faut pour les besoins en cuisine. L'échalote ordinaire, contrairement à la grise, peut se conserver jusqu'en juin de l'année suivante. On peut replanter cet excédent en avril, sans avoir besoin de racheter de nouveaux bulbes en jardinerie. Cela c'était il y a longtemps, car il devient difficile de pouvoir conserver ce genre de bulbes au delà de l'hiver. Une nouvelles fois il a fallu faire appel au négoce pour planter ail, échalote et oignon. Un rapide coup d'œil vers l'extérieur m'indique qu'il va falloir travailler en serre où de nombreux plants de tomates et de roses d'Inde, attendent mon bon vouloir pour changer de contenant.
     

     

     

    Bonne semaine

    Notre plaine n'est pas la meilleure région pour récolter de grosses têtes d'ail. Les régions plus ensoleillées sont plus appropriées pour ce type de culture.

     

    Un bon séchage est primordial pour les échalotes. Cette année là, Il allait falloir les conserver jusqu'en 2016; et si possible disposer, en mars 2016, de suffisamment de bulbes pour la nouvelle plantation. Mais on peut espérer en avoir, encore, en juin 2016 pour notre consommation.

     

     

     

     

     

     

    Yahoo! Pin It

    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique