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    «Iris Hollandais»

    Bonjour

    Ce matin débute un mois très important pour les jardiniers. Il peut être calamiteux. Il peut être merveilleux. La plupart des arbres fruitiers se couvrent de fleurs durant cette période. Devant ce spectacle tous les espoirs sont permis. Pourvu que le mois d'avril se conforme aux meilleurs dictons, souvent formulés à l'occasion de cette saison. En avril ne te découvre pas d'un fil. Bien évidemment tout le monde sait pourquoi!

    «Iris Hollandais»

    La saison des tulipes est entamée. Des petits bulbes peu connus du public viennent rehausser leur spectacle. Ce sont les iris Hollandais qui ne se contentent pas d'être de couleur blanche. Ils apportent avec eux, dans une moindre mesure, toute la magie que les grands iris Germains de réputation, peuvent nous offrir chaque printemps.

    Allons voir ce qu'en pense Wikipédia «L'Iris de Hollande (Iris x Hollandica) est une plante bulbeuse vivace faisant partie de la vaste famille des Iridacées. Facile de culture, il ne demande qu'une plantation précoce en automne pour donner le meilleur de lui-même dès le mois d'avril.»

    Depuis quelques années on ne les voyait plus. Ils ont été plantés en 2006 . Beaucoup étaient disparus depuis; mais quelques-uns réapparaissaient chaque année. Cette année le climat doux et la pluie leur ont été très favorables . Des petits iris qui ne prennent pas beaucoup de place, contrairement à leurs cousins, les iris Germanica à la floraison spectaculaire..

    La couleur bleu  est toujours très enrichissante, quand la palette des rouges et des jaunes submergent toutes nos plates bandes au cours de ce début de printemps. La couleur bleue, pourtant froide de réputation, apporte aussi tout son charme, surtout si elle est associée  avec des plantations aux nuances immaculées et blanches.
    «Iris Hollandais»

    Que ceux qui ont envie d'une fricassée de joubarbes lèvent la main! « La joubarbe, une plante succulente des montagnes Les joubarbes (Sempervivum) sont des plantes vivaces succulentes appartenant à la famille des Crassulacées. Elles sont présentes dans les montagnes d'Europe, et leurs petites rosettes collées les unes aux autres évoquent souvent les capitules des artichauts» nous souffle l'ami Wikipédia. Poussez pas derrière! Il y en aura pour tout le monde!

    «Iris Hollandais»
    Dans la serre une barquette de 10 godets ronge son frein en attendant de pouvoir rejoindre son lieu de prédilection. Plus prosaïquement j'ai préparé cette barquette, afin de pouvoir planter des succulentes qui pourront être une bouée de sauvetage en cas de naufrage l'été prochain. L'été dernier en fut un, non pas noyé sous les cataractes célestes, mais terrassé par ces chaleurs caniculaires. Ces petits artichauts qui n'ont rien de Breton, ont fait merveille au mois de juillet et d'août de l'année dernière. A chaque arrosage, ils ont souvent déclinés l'offre, car en cas d'excès de boisson, ils ne risquent pas l'ébriété, mais peuvent être atteints par la pourriture. Si le climat poursuit son idéal de canicule et de sécheresse, il va falloir que l'on apprennent à cultiver les plantes grasses et les cactus. Viva Mexico! 
    «Iris Hollandais»

    Une autre barquette conservée dans la serre sous un matelas d'invasives que j'aurais du servir aux volailles en guise de verdure. Ces petites boutures de géraniums réalisées l'été dernier, ont très bien résisté aux morsures de l'hiver. Elles ont été oubliées en septembre , dans le potager, sous une importante couverture de paille. Les grands géraniums que j'avais tenté de conserver en serre froide pendant l'hiver dernier, ont été attaqués par le gel. Et le gel c'est un truc que les géraniums n'aiment pas du tout. Une épaisse couverture de paille bien sèche se révèle une très bonne isolation contre les agressions hivernales.

    «Iris Hollandais»
    Voici ce qui arrive aux choux soumis à la canicule de 2022. L'hiver dernier, très doux de réputation, leur a permis de développer de grandes tiges qui seront certainement porteuses de fleurs et de graines par la suite. Mais ceci n'est pas la meilleure méthode pour récolter de belles pommes bien rouges que l'on rappe finement pour constituer un excellent plat de chou rouge en salade.
    «Iris Hollandais»

    Une vivace qui produit de grosses fleurs jaunes a déjà développé un feuillage abondant. Facile de culture cette astéracée prend l'allure d'un gros pissenlit. Sa floraison est attendue dans les premiers jours de juillet. La centaurée à grosse fleur est une énorme  boule dorée qui engendrera une grosse fleur ébouriffée aux couleurs du soleil. Si vous repassez en juillet, elle vour ravira très certainement.   

    Sous ce ciel sombre et tourmenté, je vous souhaite une bonne journée

         

     

     

     

     
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    «Fan de tulipes»

    Bonjour

    Elle souffle! Hé oui elle a soufflé toute la nuit et va encore souffler ce matin. La météo avait prévenu: 130 Kmh en Manche. La pluie était aussi au rendez-vous. Le bilan pluviométrique du mois de mars est plus que favorable. Le pluviomètre a déjà englouti 75 mm d'eau tombée du ciel. Dans notre région la moyenne est de 700mm/an de précipitation. Ce qui nous fait 58mm/mois. Déjà 17mm de plus que prévu, et le mois n'est pas fini. Les nappes phréatiques ne se plaignent pas. Du moins, je ne les ai pas entendu hurler.

    La saison des tulipes est commencée. Ces bulbes ont tendance à dégénérer ou à disparaitre. L'automne dernier, j'avais fait un effort particulier sur le renouvellement de ces bulbes dont j'avais constaté la disparition progressive durant ces dernières années.

    Difficile de se faire une place au soleil pour ces petites tulipes botaniques. Pourtant si fidèles chaque année dans mon jardin. Le réchauffement climatique a largement favorisé tous les végétaux qui peuplent mon jardin. Ah oui! J'entends quelqu'un qui demande: C'est quoi vos tulipes, comment dites vous, botaniques? Ce sont des tulipes vivaces et rustiques, qui  une fois plantées  resteront en place toute l'année, se multipliant et créant de belles touffes au fil du temps. On va aller demander à Wikipédia ce qu'il sait sur la question. «Tulipes botaniques : Ce sont les tulipes qui ne dégénèrent pas. Somptueuses sont les grandes tulipes horticoles l'année qui suit leur plantation. Malheureusement,  pour les tulipes botaniques, très généralement, les fleurs deviennent minuscules voire disparaissent totalement par la suite» Dans mon jardin elles n'ont pas toutes disparues. Il faut simplement se souvenir de l'endroit où elles se cachent, pour aller mettre sur la pellicule leurs timides frimousses souvent colorées en rouge comme celle de la tulipe «Chaperon Rouge» dont j'ai fait un usage immodéré dans le passé. Cette petite tulipe botanique est souvent offerte en cadeau dans les catalogues ou dans les jardineries.
    Présomptueuse, celle-ci a voulu pousser plus vite que ses voisines plus âgées. C'était sans compter avec le vent. Les dernières tempêtes viennent corriger ces petites effrontées.

    C'est sur! Il est bien parti! Semble nous dire cette charmante tulipe de type grande Darwin. Rassurez vous ma chère! L'hiver est bien fini! Vous pouvez maintenant fleurir sans crainte.

    On retrouve ici notre Darwin qui a élu domicile dans un vase Médicis en terre cuite. Ne serait ce pas une folle entreprise en cas de gel prononcé? Non! Car on a utlisé un subterfuge pour tromper le courroux de l'hiver. Après avoir vidé le contenu du vase, il suffit de déposer sur le vase une coupe en plastique remplie de terreau et de bulbes de tulipes. Le plastique se dilate sans difficulté face aux attaques scélérates de l'hiver. Le plastique ne comporte pas que des inconvénients dans son usage dans la nature.
    «Fan de tulipes»

    Que cette couronne peut être lourde à porter, semble songer cette tulipe pourtant Reine du printemps. Les tiges sont souvent un peu frêles et peuvent envoyer cette liliacée, méditer, non pas au raz des pâquerettes, mais sur les pavés sous lesquels la plage n'apparait plus.

    «Fan de tulipes»
    Y a pas de soucis! Hé bien justement si! Y a des soucis! Celui-ci a réussi à berner l'hiver et a survécu à toutes les offensives du froid. Il a décidé de fleurir en même temps que les tulipes. Normalement il ne doit fleurir qu'à partir de juin. Je viens seulement de semer en serre dans des godets les graines de ce calendula de la famille des astéracées.
    «Fan de tulipes»

    Bigre! On les avait oublié ceux-là! Ils sont tellement présents dans le jardin que l'on passe près d'eux sans les voir. Ils ont déjà entamé leur floraison depuis plusieurs mois. «Le bergenia fait partie de ces plantes que l'on croise dans de nombreux jardins sans pouvoir forcément mettre un nom dessus. Il mérite pourtant que l'on s'y attarde : une forte valeur ornementale, une facilité de culture exemplaire et une rusticité à toute épreuve sont autant d'atouts qui font de cette plante un incontournable au jardin.» Voila ce que l'on nous chuchote sur Internet à propos de ce ressortissant de la famille des saxifrages. Il est souvent planté, comme les Iris, là où l'on dépose d'ordinaire  les poubelles, au bord des routes. Franchement! Cette plante du savetier mérite mieux comme situation. 

    Région | DIRECT. Emmanuel Macron pour une "tarification progressive" de  l'eau "généralisée en France" | La Provence
    Petite incursion dans la vie politique: Notre bon Roi Président Emmanuel Premier se penche enfin sur une de nos grandes préoccupations pour les prochaines années, pour nous les jardiniers. L'été dernier ayant laissé un gout amer à tous les adeptes du jardinage, c'est avec bienveillance que l'on accueille ces propos sur l'eau et tous ses problèmes. Nous ne sommes pas dupes non plus, c'est aussi l'occasion de donner le change face à ce naufrage; face à cette réforme qui est littéralement tombée à la flotte. Gare à celui que je surprends à jeter un pavé dans.....La flotte!
    Treize mètres de moins que la normale : dans les Alpes, le lac de Serre- Ponçon tente de s'adapter à la sécheresse

    Voici l'état d'un lac que je connais bien. En 1957, on a encore circulé avec mes parents, dans cette vallée pour se rendre de Marseille à Briançon. Attelé derrière 2 locomotives à vapeur, le train devait continuellement s'arrêter ou ralentir ,sous un soleil torride de juillet, pour permettre aux équipes de cheminots de remédier aux dégâts causés par toutes ces crues. C'était l'une des dernières années où la rivière sauvage communément nommée «La Durance» était sortie de son lit, lisait on dans les journaux. Ce cours d'eau incontrôlé et impétueux se livrait à cette occupation chaque année en dévastant tous les territoires occupés par ses rives. Les autorités politiques, encore eux, décidèrent de mettre fin à cette galéjade, cette plaisanterie, ce carnaval, cette catastrophe si funeste à ces malheureux riverains. Il fut décidé de créer la plus grande retenue d'eau de l'Europe. Déjà, comme on peut s'en rendre compte, d'innombrables soucis avec l'eau. Comme dans certaines banques du monde déclarées en faillite il manque beaucoup  de sous, dans le lac de Serre-Ponçon, il manque aussi 13 mètres de flotte. La nature de cette région pourrait très bien faire banqueroute l'été prochain.

    Amis jardiniers et buveurs d'eau, je vous souhaite un bon week end.

         

     

     

     

     
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    «Chemin de la gare»

    Bonjour

    Enfin le soleil s'est manifesté dans la journée d'hier. Certes, il est venu sur la pointe des pieds et à dose homéopathique. La température a failli rejoindre les vingt degrés. On a profité de ce répit pour débarrasser les planches du potager de son manteau de paille. Ce paillis a été expédié chez les poules, car les dernières pluies avaient transformé leur parcourt en pataugeoire.

     

    Chaque année le chemin de la plaine déploie une grande plate bande composée de nombreux plants de narcisses.
    «Chemin de la gare»
    Cette plate bande de 50 mètres de long nous sépare de la plaine avec une haie dite «champêtre». Cette haie n'a jamais été conçue avec des arbustes de type thuyas Atrovirens; toujours verts selon les catalogues d'arbustes.
    «Chemin de la gare»
    Une haie composée de noisetiers, de charmes, de hêtres, de troènes et de houx. Sur cette photo un charme tarde encore à se débarrasser, avec nostalgie, de ses feuilles de l'année dernière.
    «Chemin de la gare»

    Voici les principales variétés de narcisses présentes dans notre jardin. Visiblement la trompette en or caractéristique de la jonquille d'origine, s'est bien diversifiée. Les différentes variétés introduites au fil des années, n'ont pas dégénérées, contrairement à leurs copines, les tulipes. Les variétés de tulipes les plus extravagantes, les plus sophistiquées et les plus ébouriffées, retournent bien souvent à l'état de Grande Darwin, jaune ou rouge. Souvent, en déplantant les bulbes de tulipe après la floraison et le dessèchement du feuillage, on espère conserver la variété intacte, dans les années suivantes. Malheureusement cette entreprise n'est pas toujours couronnée de succès.

    «Chemin de la gare»
    Les narcisses n'ont pas besoin d'être déplantées, car ils peuvent survivre aux hivers les plus rigoureux. Au printemps, non content de nous fournir des fleurs variées et magnifiques, les narcisses vont produire plusieurs petits bulbes agrippés au bulbe principal. C'est l'occasion pour déplanter le bulbe, si l'on veut récupérer ces nourrissons, afin de propager la variété en d'autres endroits du jardin. Sinon le bulbe originel va agrandir sa couronne et donner ainsi ce spectacle de plus en plus enrichi chaque année.
    «Chemin de la gare»

    Des trompettes toujours très charmantes chaque printemps, mais il ne faut pas oublier que le narcisse est toxique. Se balader avec une jonquille à la bouche serait très néfaste pour la santé. «Les rongeurs connaissent la toxicité des narcisses et ne s'en approchent donc pas. C'est pour cette raison que certains jardiniers plantent parfois des narcisses autour des plantes susceptibles d'être attaquées par les rongeurs.» C'est ce que nous indique Wikipédia.

    «Chemin de la gare»
    Il n'y a pas que des narcisses dans le jardin. Ce plant de rhubarbe développe à toute vitesse ces grandes feuilles à caractère toxique, elles aussi. Ce sont les tiges qui garniront les pots de confitures dans les prochains mois.
    «Chemin de la gare»

    Ces jeunes feuilles «vert fluo» vont bientôt constituer un plant d'acanthes qui sera capable de produire une fleur à l'allure gigantesque.

    «Chemin de la gare»
    Un petit détour par la serre pour contrôler si les graines de fèves sont bien entrées en germination. Cette graine est la plus grosse qui soit semée dans le jardin potager. Et pourtant elle peut se révéler fragile. Si le milieu de croissance est trop humide, des moisissures blanches abrègeront le développement de ces plants. La graine de cette fabacée figure au menu des mulots, qui sont particulièrement affamés en ce début de printemps. C'est pourquoi je sème en godets et en serre. Ce qui constitue une technique plus longue et plus fastidieuse. Cette année il y a plus de 200 godets qui ont développé une feuille et qui ont déjà réservé leur place su sein du potager. 
    «Chemin de la gare»

    Les tulipes commencent, elles aussi à se manifester sous ce ciel gris qui roule de lourds nuages.

     je vous souhaite une bonne journée.

         

     

     

     

     
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    «La force du forsythia»

    Bonjour

    Sous ce temps couvert et frais il est plus facile de faire des photos. Dans les serres, il y a déjà de nombreux godets entreposés sur les étagères provisoires. Les trois serres sont équipées avec des planches de 2 mètres à 2 mètres cinquante, qu'il suffit de poser sur des équerres fixées sur les montants des serres. On dispose ainsi provisoirement de 30 mètres d'étagères sur lesquelles on peut disposer les paniers de 10 godets. Ces étagères peuvent recevoir des bacs de propagation chauffés, installés provisoirement. Cette année, à cause du manque de soleil, le chauffage de ces bacs fonctionnent en permanence. Les années précédentes les câbles chauffants ne sont mis en service que pendant les nuits, à partir du 15 mars. Au cours du mois de mai tout ce matériel sera démonté. Car les tomates ont besoin de beaucoup de place et de beaucoup de lumière. Les annuelles iront rejoindre leur plates bandes respectives. Comme il y a pratiquement; chaque jour, des nouveaux plants à repiquer en godet, il arrivera un moment où il n'y aura plus assez de place sur les étagères. Ces plants en godets seront stockés au sol entre les rangées de laitues.

    Chaque année la haie située sur la rue, s'embrase et se teinte en jaune en divers endroits. Les responsables de ce prodige sont les forsythias.
    Ce petit arbuste est  issu d'une bouture mise en terre dans les années 70. Il est très facile à bouturer et à cultiver.
    Un compagnon fidèle de nos haies souvent qualifié de «Mimosa de Paris». Pour éviter un effet bloc .qui aurait pour conséquence un certain ennui, je n'ai planté que quelques exemplaires dans cette haie reconstituée en 2008

    Cet exemplaire s'est déjà bien développé. Sa taille est très facile. Elle intervient en mai/juin lorsque toutes les floraisons de ces  haies seront achevées.

    Le forsythia s'entend très bien avec ses voisins. Ici c'est un groseiller à fleur qui se distingue par ses petites grappes teintées de rose, aux senteurs du cassissier. La haie comporte  aussi du charme, du houx et quelques plants de sureaux qui y ont été introduits frauduleusement par les oiseaux.

     Là c'est un charme qui refuse encore de se dépouiller de son feuillage pourtant complètement fané. Dans quelques jours, il le jettera sur la pelouse, en ouvrant tout grand ses nouveaux bourgeons. Il déploiera ses nouvelles feuilles qui justifient largement son appellation. Absolument charmant! 

    Dans les massifs sous le grand sapin, c'est un sujet isolé de forsythia qui est entré en guerre aves un rosier arbuste particulièrement agressif. Prochainement le sécateur mettra un terme à ce conflit.

    Le forsythia n'a pas toujours vécu sous nos latitudes. Sa région d'origine se situe en Chine et au Japon.

    Dans la serre une bouture arbore quelques fleurs pour saluer chaleureusement ce nouveau printemps récemment invité en nos jardins.

    Dans le pied de cette haie et dans tous les massifs une petite invasive recouvre intégralement tous les sols non pourvus de plantation. Comme elle offre de petites et minuscules fleurs jaunes, on la tolère provisoirement. Les chaudes journées de mai/juin se chargeront de la décourager à poursuivre cette entreprise.

    C'est déjà la fin de cette petite promenade et je vous souhaite une belle journée à tous.

         

     

     

     

     
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    «Semis en godets»

    Bonjour

    Il n'y a pas que le gouvernement qui se soit mis en pause. Dans les Hauts De France, les perturbations l'on imité. Plus de rage, plus de carnage, la tempête est morte hier soir.

    Un narcisse qui a une couronne très originale et très sophistiquée. Cette couronne appelée aussi paracorolle en coupe ou en trompette, est formée par les pétales soudés entre eux . 
    Le jardin mis en bouteille. En attendant les prochaines floraisons, un artifice qui permet de propager un peu de couleur bleue, trop souvent rare dans les jardins. Cela s'agite doucement dans le vent, quand celui-ci est raisonnable. A consommer avec modération.
    Un support pour plante, improvisé et très solide. Il fut un marchepied pour une charrette dans un temps où tout se faisait grâce au cheval. Un article en fer forgé de structure massive.

    Ces deux potées se sentent en sécurité, accrochées à ce sapin venu tout droit des Amériques.

    Serre N°2 : Une soixantaine de laitues poursuivent leur développement. Si le soleil se montre généreux, on ne devrait plus attendre longtemps pour croquer une de ces salades si croquantes. A gauche, sous la plaque de polycarbonate, une cinquantaine de minuscules plants de pétunias récemment repiqués. Il faut absolument que certains passereaux à la robe et au bec jaune, ne viennent farfouiller dans ce terreau stérile, pourtant exempt de tout vermisseaux

    Deux jeunes laitues qui n'ont pas échappé aux coups de bec des moineaux qui parviennent encore à s'infiltrer dans les serres. 

    Des plants de roses d'Inde qui ont bien progressé depuis le début du mois de février, date de leur semis. Leur seul moyen de chauffage, c'est le soleil. Et il n'est pas très généreux le soleil, depuis quelques semaines. Il va falloir débarrasser ces godets de tous ces semis inopportuns et concurrents de nos plants. Je remarque des semis d'orties et de mouron blanc. Les godets sont remplis avec de la terre tamisée et mélangée à de la tourbe. Ce substrat n'est pas stérilisé. Pour les semis j'emploie un terreau débarrassé de toutes ces graines parasites. Il faut surveiller que ces plants ne soient pas la proie de quelques mollusques au sillage brillant et baveux.

    Dans la serre N°2 des semis pratiqués directement dans des godets de terre ordinaires. Comme ce sont des grosses graines de fleurs annuelles, ces plantules arrivent déjà à surmonter la concurrence des invasives en dormance au sein de ces godets. Normalement ces semis doivent être exécutés directement en place et en pleine terre. Mais avec le réchauffement, le semis en place se heurte trop souvent aux invasives de plus en plus rapides à coloniser la plantation. Dans ces barquettes il y a des cosmos, des lavatères et des zinnias.

     

    A droite, dans ces godets, des semis d'Amarante Queue de Renard se singularisent par leur couleur déjà bien rouge. Il y a quelques années des plants d'Amarante que j'avais importé dans le jardin, ont éjecté leurs graines tous azimuts. L'année d'après, ce fut un véritable incendie à travers tout le jardin. Et l'année suivante plus une seule plantule de cette plantes aux épis rouges. Certaines amarantes sont capables de faire la nique au glyphosate. Une substance chimique entrée en disgrâce depuis peu.

    Ces petits raisins bleus se font appeler Muscaris dans les catalogues de jardinage. On les trouve aussi en blanc. 

    Bonne journée à tous

         

     

     

     

     
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    «Géranium & Pelargonium»

    Bonjour

    Ce mois de mars a fait le plein en matière de pluies et de tempêtes. On vient de gagner une heure de plus à consacrer à notre jardin. Hier encore des repiquages en serre. Les germinations chez les semis avancent de plus en plus vite.

    Une image traditionnelle des bords de fenêtre. Une jardinière en terre cuite. Une jardinière garnie de géraniums zonals . 

    Les géraniums offrent actuellement un nombre important de variétés qui comportent eux-mêmes de nombreux cultivars.

    Une image souvent considérée comme désuète. Dans notre imaginaire les géraniums étaient souvent cultivés par les plus anciens d'entre nous. Le développement des nouvelles techniques de culture des  plantes et des fleurs, ont ringardisé ces potées si fréquentes sur les balcons.

    Dans cette petite potée détournée de son emploi en cuisine, ce sont des pétunias qui sont venus se réfugier dans cette terre cuite. Terracotta est un terme très à la mode pour désigner tous les contenants en terre cuite.

    Un fraisier en terre cuite rescapé d'un hiver un peu plus vigoureux. Cette potée était plus fragile que les autres fraisiers que je possède. Ce fraisier vendu en promotion, a commencé à s'écailler après deux ou trois hivers. Ensuite ce sont deux encorbellements qui ont fini par se détacher. Il a fallu se résoudre à une amputation de la partie haute de ce contenant. Cette année encore, il a bien supporté l'hiver. Naturellement  chaque automne ces poteries sont soulagees de leur terreau.
    Géranium

    Le terme générique de géranium a été détourné. En réalité on doit parler de pélargonium. Le roi des balcon comme il est souvent vanté en jardinerie.

    Une fleur opulente et généreuse qui refleurie continuellement, pourvu qu'on la débarrasse des fleurs fanées. Quand on caresse ses feuilles le pelargonium délivre un parfum bien connu et une fragrance bien ronde selon les parfumeurs. 

    Un des deux autres fraisiers qui supporte les hivers depuis plusieurs décennies. A l'approche de l'hiver Il n'est pas débarrassé de la terre qu'il contient, mais stocké à l'abri de la pluie et non du gel . C'est l'eau de pluie qui venant imbiber son substrat, constitue un puissant explosif en cas de gel. En montagne le gel peut fendre sans vergogne pierres et rochers. Alors il n'est pas difficile d'imaginer le sort d'un pot de fleur en terre cuite, dans de telles circonstances..

    Une corbeille plantée de deux plants d'une variété parfumée.

    Les fragments de ces poteries fracassées par l'hiver, constituent une barrière au pied des arbustes en s'opposant à la pousse des mauvaises herbes.

    Bonne semaine à tous

         

     

     

     

     
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         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Installation du printemps»

    Bonjour

    Malgré toutes ces tempêtes et toutes ces perturbations, le printemps installe vaillamment avec opiniâtreté, ses petites affaires dans notre jardin.

    Une coupe fleurie suspendue dans une plate bande du jardin. Ceci grâce à un artifice très simple. Un solide fer à béton recourbé de manière adéquate et planté dans le sol. Ces trois bulbes de tulipe se sont bien conservés dans ce système à 50cm du sol. 
    «Installation du printemps»
    Un muret de pierre recouvert de mousse, qui témoigne de la période humide que nous vivons. En été cette plate bande bénéficie de l'ombre protectrice des bouleaux. Là aussi les primevères arrivent à surmonter les mauvaises herbes et les invasives que cet hiver, encore qualifié de doux, a laissé proliférer en tout sens. Une poignée de narcisses semble encore surprise de se retrouver ici.
    «Installation du printemps»
    Un style de jardin qui doit être bénéfique à la biodiversité. Dans cet enchevêtrement de branchages un ribe arbore quelques petites grappes rouges et roses très visitées par les abeilles. Il serait plus honnête de décrire le travail de ces bourdons ventrus et bourdonnants qui assurent la fécondation des espèces. Les abeilles étant dorénavant inscrites au catalogue des espèces en voie de disparition.
    «Installation du printemps»

    Des bulbes de jacinthes oubliés durant les années précédentes. Ces Asparagacées refleurissent malgré tout.

    «Installation du printemps»
    Les narcisses et les jonquilles ne rechignent pas à se parer de blanc. Sur cet emplacement un seul bulbe a réussi à donner naissance à toute une famille. Mais cela s'accomplie sur plusieurs années.
    «Installation du printemps»

    L'euphorbe de Corse se plait sur cet emplacement. Elle a déjà produit de la descendance à travers tout le jardin. Elle est en fleur en ce moment. Si l'on casse une de ses branches, on peut observer un écoulement laiteux et blanc. Il faut se garder de toucher à ce liquide visqueux très dommageable pour la peau et surtout pour les yeux.

    «Installation du printemps»
    Même la cuve a droit à son bouquet printanier de narcisses et de jonquilles. Elle a revêtu pour ce printemps, son plus beau manteau immaculé. Il faut avouer que le technicien chargé de sa toilette est passé récemment pour lui faire un champoing très énergique. Il en a profité pour ausculter le cœur de cette vieille dame de plus de quarante ans. On ne badine pas avec la sécurité. 
    «Installation du printemps»

    Ces trompettes jaunes  me rappelle qu'il faudrait aller en reconnaissance dans le chemin pour  observer si la haie de narcisses  est aussi étoffée qu'à l'habitude. Mais les intempéries particulièrement coriaces depuis le début de ce mois me dissuadent d'entreprendre ce type d'expédition. 

    «Installation du printemps»
    Un éléphant en bois échappé de ma collection semble tout étonné de devoir déambuler dans cette savane improvisée et fleurie. Trop volumineux pour siéger dans la vitrine, il a été prié de se trouver un abri dans le jardin. Son bois d'origine exotique devrait lui permettre de subir les outrages du temps avec tout le bonheur souhaité.
    «Installation du printemps»

    Cette vue sur le potager me rappelle que dans quelques jours, il va falloir commencer à planter échalotes, ails, oignons et autres tubercules. En attendant je vous souhaite un bon dimanche.

         

     

     

     

     
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    «Le chant du printemps»

    Bonjour

    Elles arrivent sous un ciel tourmenté et orageux, ces jacinthes avec leurs grosses grappes de fleurs et leur sublime parfum. Ce mois de mars respecte la tradition : Pluies, giboulées et tempêtes. Le pluviomètre ne chôme pas.

    .

    Ces bordures formées d'alvéoles constituent un logement merveilleux pour loger tout ce petit peuple de bulbes. Le printemps est vraiment jours de fête pour les bulbes. Un vieil arrosoir déchu de son usage, continue de parader au milieu des fleurs, ses voisines.
    Dans cet autre massif les jacinthes doivent partager avec les narcisses. Des trompettes qui ont sonné l'arrivée du printemps et la destitution de l'hiver. Les alvéoles qui n'hébergent pas de jacinthes sont plantées de plants de myosotis, qui vont fleurir plus tard. 
    C'est une belle légende que nous rapporte la mythologie Grecque: Hyacinthe fut tué accidentellement par le dieu Apollon, celui-ci transforma alors les gouttes de sang en fleurs.

    Un jour d'orage, un jeune houx vint frapper à la porte du jardin et demanda asile pour son merveilleux feuillage pourtant hérissé d'épines. Il pu s'installer dans ce coin de jardin après avoir promis d'offrir d'incomparables et nombreuses petites boules rouges pour décorer les tables de fêtes à Noël et au Jour de l'An. Malheureusement, c'était sans compter avec les oiseaux qui en ont fait, chaque année, des amuse-gueules. J'entends bien les petits malins qui me soufflent : Des amuse-becs. 

     

    Un aucuba et quelques buissons de buis qui se congratulent et se félicitent du départ de cet hiver harassant et glacial. C'est vrai, ils l'ont eu sur les reins, pendant plus de trois mois, cet hiver pourvoyeur de frimas et de tempêtes. Les bulbes, quant à eux, étaient bien planqués dans le terreau, sous les feuilles, pendant toutes ces intempéries .
    Décidemment! On ne peut faire un pas dans ce jardin, sans se cogner sur un narcisse. Chaque printemps c'est la même rengaine. Et pourtant on ne s'en lasse pas. On peut remarquer que les acanthes ont bien résisté aux gelées. 
    Une malheureuse petite jardinière se retrouve cernée de toute part par ces insolents et obséquieux narcisses et ces impertinentes petites jonquilles. Modestement plantée d'une pensée, cette petite coupe florale doit supporter la fanfare tonitruante de toutes ces trompettes qui l'assaillent depuis plusieurs jours.
    Elles ont l'air de jacasser et de bavarder ces trompettes toutes de jaune vêtues. Ami! Si tu veux savourer leurs mélopées et leurs discours. Ecoute leur chanson! Ecoute dans le vent! 
    En voila qui ont revêtu une tenue d'apparat. Peut-être se rendent ils à quelques réceptions. Mieux vaut surveiller cette petite troupe quelque peu dissipée. Des fois, qu'elle ne reparaitrait pas! Ça s'est déjà vu!

    Faisons silence, car la Couronne impériale est en train de développer ces multiples têtes. En attendant de pouvoir admirer la floraison de cette Fritillaire Impériale, je vous souhaite une bonne journée et un bon week end.

         

     

     

     

     
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    «Semis et semailles»

    Bonjour

    C'est dans les serres que se prépare l'été prochain.

    Dans ce bac quarante godets peuvent y séjourner. Ce bac de propagation n'est pas chauffé. Ce sont des plants de rose d'Inde qui se développent grâce au soleil. 
    Le petit bac du milieu est semé de graines d'amarantes Tricolor. Les feuilles se colorent rapidement de rouge, jaune et vert, d'après le fournisseur de ces graines. Dans ce bac quelques semences ont commencé à germer. Il faudra prévoir un nouveau semis. Car il faut beaucoup de ces plants pour obtenir un beau spectacle dans les plates bandes. 
    Ce bac chauffé peut accueillir une quarantaine de plants de tomate. Chaque plant doit être identifié au moyen d'une étiquette. Un travail fastidieux mais nécessaire. Comment conserver des graines d'un sujet dont on ne connait même pas l'identité?
    Ici c'est une barquette de récupération en polystyrène qui peut accueillir plus de 100 petites mottes de 17 mm. C'est un semis récent de rose d'Inde de la variété «Sugar & Spice». C'est un mélange de grosses fleurs jaune d'or et citron, orange clair et foncé, et aussi de couleur crème. Hauteur 40 cm.
    Encore un semis de rose d'Inde. «Variété spéciale pour la production de xanthophylle, colorant naturel pour renforcer la couleur jaune des œufs, beurre et différentes préparations culinaires. Grandes fleurs doubles orange, 90 cm ». Celle-ci se nomme «Mandarin». C'est déjà le deuxième semis pour cette année. Le pouvoir germinatif de ces graines semble faible.
    C'est au tour des laitues d'être semées pour assurer des salades dans le potager vers la fin avril si tout va bien. Ces semis ont été réalisés sans aucun chauffage. 
    Variété Lollo Rossa. Une italienne toute dentelée qui supporte très bien ce nouveau climat. Il y a encore quelques exemplaires enfouis sous la paille dans le potager. Hier on a pu manger un de ces exemplaires. Les moins sept degrés de l'hiver dernier n'ont eu aucune action sur cette laitue. «Belle pomme décorative et bonne à déguster, feuillage vert brun finement frisé rouge vif, semis de février à août»
    LCe ne sont plus des laitues qui composent ce semis, mais des chicorées de la variété «Fine de Louviers». Une frisée que Baumaux décrit ainsi: «  Belle pomme à feuilles très divisées, cœur plein blanchissant, pour récoltes de printemps et d'été» Cette variété s'est très bien comportée, l'année dernière, durant la canicule.
    Un nouveau semis de pétunia. Les précédents semis ont déjà été transportés dans des godets de 7cm. Cela s'apparente à du micro jardinage. La graine est extrêmement fine. Difficile de déposer une seule graine par cube. Il ne faut pas recouvrir le semis. La transplantation des plants est tout aussi délicate. Une fois toutes ces difficultés surmontées on pourra garnir les jardinières de pétunias «Picotee»
    Ces nouveaux plants de pétunias devraient ressembler à ceux-ci, l'été prochain. En attendant je vous souhaite une belle journée et Vive le Printemps!
         

     

     

     

     
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    «Vue d'ensemble»

    Bonjour

    C'est vraiment la fête chez les narcisses. Ils réapparaissent encore plus nombreux chaque année.

    Dans le pied des bouleaux de nombreux bulbes de narcisses se sont acclimatés pour de nombreuses années. Seule la doronic va succéder, le mois prochain, à cette floraison. 
    La haie qui sépare le jardin de la plaine toute proche a encore besoin de s'étoffer. Les charmes et les hêtres qui la composent doivent maintenant rejeter leurs vieilles feuilles de l'automne, avant d'éclater leurs nouveaux bourgeons. Cela s'appelle la marcescence. 
    Cet  ilot qui héberge en son centre un prunier depuis l'année 1983, est planté avec des grandes acanthes qui ont survécu à l'hiver. Cet ilot est établi sur une butte de terre composée avec les déblais, lors de l'agrandissement de la maison.
    Cette grosse plate bande est constituée massivement avec des buis de petite taille, taillés très court chaque année. Un laurier sauce tient compagnie au prunier depuis de nombreuses années. Il faut être sévère au moment de la taille, car ce type d'arbuste est capable de partir dans tous les sens.
    Coté potager, c'est encore l'apathie dans les parcelles. Complètement recouvertes de paille qu'il faudra retirer dans quelques jours. Une seule parcelle comporte encore une culture qui se termine. De la mâche semée à l'automne. Une petite salade qu'il faut récolter maintenant, car au mois d'avril elle va fleurir et devenir immangeable.
    D'ici quelques jours ce sera la floraison de ce cerisier Burlat, conduit en demi tige depuis 2006. L'année dernière, il fut particulièrement prodigue. Les oiseaux qui habituellement se servent à grands coup de bec de ces drupes bien rouges et si délicieuses, nous ont laissé de quoi nous régaler. 
    Vue d'ensemble sur la plus grande partie du potager. Deux parcelles séparées par l'allée fruitière. Et une vue sur la plaine toute proche. Quel sera le type de céréale cultivé sur ce champ?
    Les trois serres qu'il a fallu de nouveau réparer. Car le mois de mars de cette année se singularise par un nombre important de tempêtes. Mes serres n'aime pas çà! Mais alors pas du tout! Toutefois ce mois de mars nous apporte l'humidité nécessaire pour affronter sereinement cette nouvelle saison.
    Sur cette parcelle furent cultivées les pommes de terre durant la saison dernière. Il ne sera évidemment pas question de cultiver de nouveau ces tubercules sur cet emplacement. Dans les jours à venir des décisions s'imposeront quant au choix des emplacements de certains légumes.
    Sera-t-il plus judicieux de planter nos tubercules sur cette surface encore protégée par un paillis? Ou alors cet emplacement serait-il profitable aux bulbes comme l'ail, l'oignon et les échalotes?
    L'emplacement des tomates est identique chaque année. A cause du mildiou, il faut cultiver les tomates à l'abri des pluies, mais pas de la lumière. Les serres n'ont par pour habitude de se déplacer et il faut se contenter d'apporter les nutriments adéquats à la culture de ces solanacées.
    Ce narcisse ne répondra pas pour l'instant à nos légitimes préoccupations de jardiniers, mais il m'autorise à vous souhaiter une bonne journée.
         

     

     

     

     
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