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     «Ne m'oubliez pas»

     Bonjour

     Elle a soufflé, soufflé, toute la journée. On profite qu'elle s'est assoupie pour rédiger ce petit texte, car elle va revenir de plus belle la tempête «Diego». Avec son cortège de fureur et de bourrasques. Les météorologistes vont pouvoir l'inscrire dans leur collection. Voila que l'on personnifie les tempêtes à c't'heure! Comme l'on dit dans notre région Picarde de réputation. La tempête «Poutine», tout le monde connait. Surtout les Ukrainiens! Mais la tempête «Diego», même si l'on est prévenu, on ne sait pas vraiment à quelle structure ou à quelle autre construction, elle va s'en prendre et encore tenter de tout saccager et de tout démolir. Surtout que depuis quelques années quelques «Twisters» ou tornades, façon Oklahoma viennent se nicher au sein de ces tempêtes qualifiées d'hivernales. Plus vraiment hivernale la tempête «Diego». Nous sommes le 8 avril 2022 et le printemps nous bombarde depuis plus d'une quinzaine, de ses senteurs et de ses couleurs toujours de plus en plus charmantes. Le temps des jonquilles et des narcisses s'estompent à petits pas. Ce sont les tulipes qui prennent la suite dans ce défilé de mode printanier. Toutes ces fleurs rivalisent de couleur et de forme. En coulisse, on peut déjà distinguer les doronics qui se pressent pour venir repeindre les plate-bandes de leur frimousse de pâquerette toute jaune. Quelques plants de myosotis qui ne nous ont pas oublié et qui s'évertuent à nous rappeler le désastre que fut le semis de  cette borraginacée l'été dernier. J'ai toujours trouvé assez cocasse cette fleur bleue qui rechigne souvent à paraître à l'occasion d'un semis en pépinière, mais qui se propage d'elle-même, sauvagement, au gré des vents. Le jardin se trouve alors  passé au bleu de cette indisciplinée, pour notre bon plaisir. C'est le même constat pour les doronics qui se sont propagées dans tout le jardin. Il faut, à l'automne, restreindre l'expansion de cette Caucasienne dévergondée; encore une habitante de chez «Poutine»... De chez Pouchkine préférais-je dire. Du coté des arbustes, les ribes et les forsythias colorent les haies devenues champêtres. Le cerisier Burlat a revêtu sa plus belle parure immaculée et semble avoir échappé à la dernière offensive de cet hiver traite et félon qui démolit pour la deuxième fois le verger Français. L'année dernière, ce fut les 7 et 8 avril 2021, avec une tempête de nord ouest, que les espoirs de belles et savoureuses récoltes fruitières furent mises à bas. Mais cette année, ce n'est pas encore gagné pour notre cerisier, demi-tige de son état. Le mois de mai recèle de ces chausse-trappes climatiques dont il a le secret. Une belle journée ensoleillée sous un ciel d'azur et hop! La nuit toutes les calories se sont fait, subrepticement, la valise, direction les étoiles, et au petit matin on se retrouve avec de petites drupes toutes noires et toutes racornies en guise de fruits. Quelle guigne! 

    Au temps des cerises, autant en emporte le vent! 

      

    Bon week end

     

     

         

     

     

     

     
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     «Le sacre du printemps»

     Bonjour

     Il est là! Il vient de débarquer avec tous ses bagages de couleurs, de senteurs et de bonheur. Il s'est fait annoncer depuis quelques jours par un ciel bleu qui était devenu rare; par un chaud soleil qui fut  trop souvent absent de notre ciel  Picard. Hier le thermomètre affichait sa meilleure température de l'année, malgré un vent assez fort. Certains, nous dit-on, auraient aperçu un vieil hiver qui se carapaterait doucement et sans bruit, les godasses à la main, vers des contrées plus conformes aux frimas et à la glace. On dit même qu'il aurait demandé asile et hospitalité à un certain «Poutine» dictateur présumé, assassin de son peuple. Quand à notre région, c'est l'explosion des bulbes en tout genre dans tous les jardins. Les narcisses sont encore plus beaux et plus fournis qu'à l'accoutumée. Comme le vent est assez fort depuis quelques jours, ils ont tendance, tel le roseau de la fable, à plier sans rompre de leur charme. Cette fin d'hiver assez douce, a largement favorisé leur développement; ce qui entraîne la faiblesse de leurs tiges. Quelques vieilles tulipes, botaniques de réputation, viennent se faire l'avant-garde des grandes «Darwin» qui vont venir réhausser le spectacle de tous ces bulbes printaniers. Les arbustes et les arbres fruitiers arborent de nombreux bourgeons gorgés de sèves et d'espoir. Les rosiers ne sont pas en reste et développent déjà ce qui sera leur parure dans les prochaines semaines. Les pelouses qui n'ont pas souffert de cet hiver plus souvent trés doux, sont déjà très hautes et bien vertes. Le bourdonnement des tondeuses se fait  entendre parmi le bruissement des premiers butineurs et autres insectes, qui se chargent de provoquer la fécondation de toutes ces splendeurs. Coté potager, il va falloir étaler tout le fumier des poules qui a été transporté durant cet hiver. Dans les serres, de nombreux plants sont déjà transplantés en godets plastiques, afin d'attendre douillettement et au chaud, l'arrivée du mois de mai. Les tomates semées depuis le début de ce mois sont déjà en surnombre sur les étagères. Dans le potager les emplacements des spécialités légumières sont déjà délimitées. Les planches qui accueilleront oignons, ails et échalotes, se voient privées de ce fumier beaucoup trop riche en azote. Sur la planche des pommes de terre, un engrais généreux et biologique a été déposé au court de l'automne dernier. Cet engrais composé de matières naturelles, comme la nature, prend tout son temps pour minéraliser sa substance. Ce sont les nappes phréatiques qui vont être privées de ce sirop organique. Quand à nous ne nous privons pas de cette époque de joie, de félicité et de bonheur. 

      

    Bon dimanche

     

     

         

     

     

     

     
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     «Anémone (blenda)»

     Bonjour

    Moins 10! Non! Ce n'est pas une brutale chute du thermomètre, mais le nombre de jour qu'il faut encore attendre pour célébrer le printemps. Allez! Vous pouvez sortir de votre tanière; pas de virus malsain à l'horizon ni de «Poutine» assassin en embuscade. Effectivement depuis de nombreuses semaines nous sommes bombardés de floraisons en tout genre et de toutes couleurs. On n'en prend plein les yeux. Le vieil hiver 2022 semble décontenancé par l'offensive des troupes enthousiastes du printemps prochain. Malgré les 14 degrés offerts par le thermomètre, dans la journée d'hier, il ne faut pas baisser la garde et raison garder. Le vieux personnage peut très bien revenir de l'est en chevauchant un fougueux destrier chargé de glace, de frimas et de neige. En attendant on peut toujours admirer les floraisons de crocus et de narcisses. Les perce-neiges offrent encore par endroit leurs petites clochettes blanches. Les roses de Noël sont en pleine forme et chargées de nombreuses fleurs. Les primevères envahissent en hordes sauvages, pelouses et massifs. Même les anémones (blenda) se répandent en multiples petites fleurs bleues. Elle furent introduites dans le jardin, il y a quelques années. Quelques griffes plantées ici ou là et c'est la contagion, façon virus, dans les gazons, les massifs et les plate-bandes. Les adventices, n'en doutez pas, participent elles aussi aux réjouissances. Les «pieds de veaux» se signalent par leur feuillage caractéristique. Du coté des arbres et des arbustes les bourgeons se gonflent d'espoir de belles récoltes et de somptueuses cueillettes. Chez les oiseaux, c'est le concert matinal et quotidien. Certains migrateurs revenus prématurément de quelques contrées lointaines, viennent déjà se joindre aux accents de cet orchestre dirigé par un printemps très en avance. La montée de sève est intense. Un bouleau récemment abattu nous laisse une souche qui pleure une sève que certains consomment avec délice. Navré d'adopter cette attitude martiale pour décrire l'arrivée prochaine du printemps, mais en Europe, c'est la guerre! Madame! C'est la guerre!!       

     

     

     

    Bonne journée

     

     

         

     

     

     

     
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     «Scorsonères »

     Bonjour

    Encore une page à mettre aux archives. Le mois de février 2022 se termine dans une ambiance très printanière. L'hiver n'ose plus sortir de son antre. Serait-il devenu farouche? Craintif même? Oh! Que non! C'est un sournois! Comme Poutine! Il peut très bien resurgir férocement, là où on ne l'attendait plus. Il lui faudra alors des victimes expiatoires, immolées à cause de notre imprudence. Gardez bien au chaud les dernières plantations acquises amoureusement dans votre jardinerie préférée. Même si les hivers ont perdu de leur superbe et que les printemps commencent de plus en plus tôt, il faut s'en tenir aux dates traditionnelles, observées par nos anciens, pour installer définitivement les plantations délicates dans le jardin. Attendre, impérativement, le mois de mai pour planter toutes ces plantes gélives. Et là encore, on n'est plus sûr de rien. Souvenez-vous du printemps 2021, si dommageable pour les professionnels. Hier, j'ai reçu un colis de graines et de plantations. Ces plants en pots de deux litres vont attendre sagement en serre l'arrivée du mois de mai, à coté des jardinières de géraniums, qui jusqu'à présent n'ont pas trop subi les morsures de l'hiver. En refermant le dossier «Février 2022», j'ai retrouvé la fiche de deux légumes oubliés. Je les avais complètement sorti de mes souvenirs, alors que j'en avais moi-même pratiqué la culture. Soucieux de restaurer la réputation des «légumes oubliés», j'avais publié, il y a longtemps, un article relatif  aux salsifis et aux scorsonères. Ceux-ci ne figurent pas au catalogue officiel des «légumes oubliés». Mais ils ne se remarquent plus beaucoup dans les jardins des particuliers. Ces deux légumes ne sont pas présents sur les étals, mais s'offrent au rayon des conserves. Ils sont produits par les maraîchers et vendus par la suite en boites de conserve, ou en surgelés. Ce qui a contribué à leur discrédit dans les jardins familiaux, c'est leur mode de culture, d'une part, leur préparation en cuisine, d'autre part. Dans les potagers, la culture de la scorsonère occupe 2 saisons; semis en mars, début de récolte vers octobre, jusqu'au printemps suivant. La surface des potagers se réduisant au fil des ans, cette culture a souvent été abandonnée. De plus l'épluchage de ce légume est fastidieux et laisse des tâches très tenaces sur les mains. Enfin ce légume de gout si délicat, ne supporte pas la concurrence de la pomme de terre dans les recettes de cuisine. Encore une fois, son usage trop répété sur nos tables, a conduit à sa disgrâce. Le salsifis, quant à lui, peut être cultivé sur l'année. Mais cela n'a pas empêché son oubli. Il faut rappeler que ces deux légumes, ainsi que les topinambours, peuvent être récoltés en hiver. Ce qui était une qualité non négligeable, à l'époque où réfrigérateurs et congélateurs n'avaient pas encore fait leur apparition dans les foyers. L'oubli de certains légumes tient à peu de chose finalement. J'ai cultivé ces deux légumes et j'ai aussi abandonné leur culture. Certainement, du fait que l'on en consommait trop peu dans la saison. D'où la tentation de se fournir chez l'épicier. Avez-vous déjà cultivé ces deux légumes à racine blanche pour l'un, et à racine noire pour l'autre?     

     

     

    Bonne journée

     

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 28 février 2022 : Minima  0° - Maxima 10° - Temps variable - Vent nul Mon site de musique 
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     «Alkékenge»

     Bonjour

    Alkékenge! Rassurez-vous, les amis! Je ne vous insulte pas! Ce mot étrange, comme c'est bizarre,  contient deux «K» . Ce gros mot nous vient tout droit de l'arabe «al-kakanj» qui désigne cette lanterne chinoise . Une lanterne chinoise que j'ai introduit dans mon jardin il y a une quinzaine d'années. Cet «amour en cage» s'est transformé tout au long de l'hiver. Nous avions confié à Sa Sainteté Messire Grand Hiver, à la fin de l'automne dernier, des quantités de petits lampions rouges; nous venons de récupérer de succulentes baies oranges protégées par une fine dentelle. À l'aspect semblable aux lampions confectionnés en fin papier translucides et de couleurs très vives. Des lampions que nous avons souvent promené par Monts et par Vaux, dans notre petit village, le soir du treize juillet dans la nuit. Il arrivait souvent que le lampion porté par un quidam un peu turbulent, s'enflammât soudainement et terminât précipitamment sa courte carrière dans un fossé, sous le regard amusé des vers luisants encore très présents à l'époque. Des lampyres, c'est le nom que l'on donne scientifiquement à ces vers luisants grands amis des jardiniers. Non contents de briller en société toute la nuit, ils font des festins d'escargots et de limaces. Ces mollusques à l'aspect sympathique étant devenus rares en nos jardins, ont entraîné la raréfaction de ce petit coléoptère dont seules les femelles portent sur leur arrière-train non pas une pile «Vonder» mais des cellules atteintes de « bioluminescence » selon les spécialistes. Ce sont surtout les pesticides et la destruction des coins un peu sauvages, qui ont entraîné la disparition de ce sympathique animateur des chaudes soirées d'été. Donc pour en revenir à nos lampions (moutons), le physalis, en lieu et place de la bougie, porte une magnifique petite cerise de couleur orange, au gout indéfinissable, mais sucré. Attention, comme il fut rappelé dans un article précédent, cette petite tomate est toxique, tant qu'elle n'a pas atteint sa maturité.  Certains font des confitures ou des desserts avec ces faux-fruits. Actuellement ces baies oranges, dans mon jardin, ont survécu à toute cette longue période d'intempéries. Les oiseaux ne semblent pas intéressés par ces grosses réserves de nourriture, pourtant comestibles. Peut-être répugnent-ils à déchirer cette fine dentelle qui sert de prison à ce «Coqueret Alkékenge»?

     

    Bonne journée

     

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 23 février 2022 : Minima  4° - Maxima 10° - Temps variable - Vent nul Mon site de musique 
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     «Fritillaire»

     Bonjour 

    Chut! Pas de bruit! La tempête se serait-elle assoupie? N'allez pas nous la réveiller. Ce matin on a ouvert les volets avec précaution, en catimini même. On va pouvoir poursuivre les travaux d'élagage entamés, il y a une semaine. Hé oui! La tempête a soufflé pendant sept jours consécutifs. Il y a cinquante ans c'était deux jours et ces tempêtes d'hiver étaient moins nombreuses et surtout moins puissantes. On va pouvoir aller récupérer ce qui s'est envolé et changer sur les serres, les plaques de plastique qui ont été détériorées.  Au catalogue des bulbes de printemps il est un bulbe qui n'aurait pas du tout apprécié toutes ces turbulences. Un bulbe juché sur une longue tige offrant une grande prise au vent. Un bulbe  assez connu, mais très peu employé; c'est la fritillaire impériale. Cette liliacée est aussi appelée «Couronne Impériale». Du fait de sa grande hauteur et de sa magnifique floraison, elle fut couronnée impératrice des bulbes du printemps, par l'assentiment unanime des jardiniers. Sa couronne est composée d'un grand nombre de clochettes qui se déclinent du rouge vif au jaune le plus pur, en passant par toutes les nuances de l'orange. Cet arrangement floral s'appelle un verticille. Ce qui caractérise le plus ce bulbe, c'est son odeur. Une odeur très forte qui ferait fuir taupes et rongeurs. Une réputation non vérifiée scientifiquement, mais que les catalogues de fleurs lui attribuent largement, dans le seul souci de nous faire acheter cette couronne impériale. Impériale par son prix, qui ne laisse pas indifférent. On se contente souvent de l'acquisition d'un bulbe ou deux, en prenant le risque que sitôt fleurie, cette couronne impériale, ne reparaisse plus le printemps suivant. Dépité par ce demi-échec, on ne renouvelle que rarement l'emploi de cette magnifique inflorescence. Ce bulbe qui est très gros et aussi très fragile, craint beaucoup les terres lourdes et humides. Ce qui fait qu'il disparaît souvent au bout d'un an ou deux. J'en ai planté trois ou quatre fois, des jaunes et des rouges, qui ont fini par disparaître  au bout de deux ou trois ans. J'en ai même un qui reparaît une fois tous les deux ou trois ans. Cette année au printemps, il s'est manifesté au milieu de mes tulipes et de mes narcisses. Mais son allure n'a plus rien d'impériale. Lui qui peut facilement atteindre plus d'un mètre, arrive à peine à surmonter les tulipes, ses voisines. Un empereur déchu, en quelque sorte. Un retour à la démocratie. Son odeur très caractéristique, embaume, pour ceux qui les ont connus, tous ces petits magasins de fleurs comme Clause, par exemple, où je me fournissais encore dans les années 70, les grandes surfaces du jardinage, n'ayant pas encore fait leur apparition dans notre voisinage. Des grandes surfaces qui n'offrent plus, aujourd'hui, que les parfums les plus envoûtants des nombreux végétaux qu'elles proposent. J'apprécie toujours les effluves les plus délicates des petits magasins fleuristes, pour ceux qui ont survécu évidemment, et aussi la fraîcheur de ces petites échoppes, ainsi que le doux gazouillement de l'eau qui s'écoule, si nécessaire à l'épanouissement de toutes ces fleurs, incomparablement plus belles les unes que les autres. Une fois de plus, il faut rappeler que ce bulbe est toxique. C'est peut être ce qui encourage nos rongeurs à changer de crèmerie. Va savoir!    

     

     

    Bonne journée

     

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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     «Botanique»

     Bonjour

    Les tulipes botaniques sont déjà sorties de terre et partent en reconnaissance pour essayer de dénicher ce foutu printemps, qui se fait désirer depuis le début de l'hiver. Comme elles sortent de leur cachette chaque année à cette époque, j'ai décidé de les suivre; de leur emboîter le pas, si l'on peut dire cela comme çà. Elles doivent bien savoir où se trouve la tanière de ce printemps qui hiberne chaque année à date fixe. Je ne sais pas si cet énergumène est sorti de son sommeil hivernal, mais il a semé un peu partout des petits trésors, façon «Petit Poucet». Comme la tempête, à bout de force, est repartie chez elle, du coté de l'Atlantique, on a profité de ce répit pour visiter le jardin. Celui-ci n'a pas perdu de temps et a mis à profit les températures anormalement douces de ce deuxième mois d'hiver pour nous dévoiler en avant-première, le scénario que le printemps prochain devrait nous offrir. Parmi ces petits trésors, on trouve déjà des jacinthes qui ont commencé leur construction florale. Juché sur un pédicelle de près de vingt cinq centimètres, cette floraison à l'allure de chevelure féminine le plus souvent repeinte en diverses nuances de bleu, commence à nous charmer par des senteurs et des effluves toutes féminines, elles aussi. Je n'ai plus planté de ces gros bulbes depuis de nombreuses années, mais à chaque printemps ces liliacées reparaissent fidèlement, répondant certainement à l'appel des jacinthes des bois. Leur pédicelle est très clairsemé, mais leur allure demeure toute aussi charmante depuis toutes ces années. Les liliacées ont la propriété après chaque floraison de récupérer les nutriments investis dans la construction de leurs feuilles. C'est pourquoi, il est conseillé de leur laisser leurs feuilles jusqu'à leur dessèchement complet. Ce sont leurs fleurs, qui ont fini de nous enchanter, qu'il faut supprimer. Comme la plupart des végétaux, ces jacinthes vont s'épuiser pour produire des graines qui ne pourront redonner de nouvelles jacinthes que dans quelques années. Pour multiplier ces jacinthes, il faut extraire délicatement le bulbe lorsque le feuillage est totalement sec et replanter les quelques bulbilles agrippés au  bulbe nourricier. Le bulbe principal étant mis de coté après séchage complet; dans un filet à pommes de terre, suspendu au plafond du local de conservation, afin d'échapper à la convoitise des nombreux rongeurs, que les hivers doux encouragent à proliférer. Pour hâter le dessèchement du feuillage, certains préconisent de nouer le feuillage comme le font de nombreux jardiniers pour les tiges de l'ail dans leur potager. Sous nos latitudes Picardes et Normandes, les étés ne sont pas toujours éternellement chauds et secs. IL est impératif  que la planche d'ail ne perde pas de temps en juillet où une ondée toute passagère retarderait de plusieurs jours l'espoir de récolter des caïeux très propres et très secs sur eux. Sinon il sera difficile d'emmener cette récolte condimentaire loin en saison, dans de bonne conditions de conservation. Une plantation d'ail est souvent suivie d'une deuxième culture; c'est pour cela qu'il ne faut pas perdre de temps. Des laitues ou des chicorées, de la mâche ou des haricots, des plantes d'arrière saison en quelques sorte, seront les bienvenues derrière ces cultures d'ails d'échalotes ou d'oignons. Il faudra éviter de repiquer des poireaux sur ces planches qui sont de la même famille botanique. Quand au derniers semis de haricots verts, la dernière semaine de juillet étant le dernier «carat» pour les deux mois que va durer la nouvelle culture de ces phaseolus. Et à condition que les mois d'août de septembre ne partent pas en guenilles. Donc on va continuer, dans les jours prochains, notre enquête sur tous ces bijoux printaniers éparpillés dans notre jardin.     

        

    Bonne journée

     

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
    Bonjour Bonjour    
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     «Un dimanche à la Campagne»

     Bonjour 

    Un dimanche à la Campagne. Tout le monde se souvient très bien du très beau film de Bertrand Tavernier et de la divine Sabine Azéma. Même s'il ne s'y passe rien, la campagne reste tout de même un havre de paix. Même si la motoculture de plaisance qui a révolutionné les pratiques et les procédés du jardinage, a débarqué avec tous ses arpèges et ses accords de nuisances sonores. Le dimanche ce ne sont plus les cloches qui appellent à l'office les pratiquants de la religion, mais le lancinant concert de la tondeuse toute proche. Fi de grasse matinée, le propriétaire de la dite tondeuse fort de son bon droit (la commune autorise cette symphonie dominicale jusqu'à midi), a décidé de rafraîchir la taille de sa pelouse. Un peu comme le coiffeur qui nous offrait ses bons services le dimanche matin. Mais le cliquetis de ses ciseaux, le doux ronronnement de sa tondeuse et le crissement de son rasoir sur notre peau de lézard, façon toile émeri, étaient bien plus supportables pour le voisinage. Mais ce concert dominical n'est souvent pas de courte durée, comme la superficie apparente de la pelouse aurait pu le laisser supposer. Non, très vite le concert va s'accorder une pause, car le scarificateur de notre repos dominical n'avait pas vérifié le niveau du carburant dans le réservoir de la machine. Une machine qui essayait par quelques toussotements, pourtant si caractéristiques, de prévenir le pousseur de la tondeuse encore à moitié embrumé des vapeurs soporifiques, du barbecue entre copains de la veille au soir. Une tendre petite machine qui tente de faire comprendre que son petit réservoir est à sec de toute gazoline. Quelques jurons plus tard, le joyeux possesseur de la bruyante machine, se lance à la recherche du bidon salvateur aux effluves pétrolières. Seulement le précieux flacon est au plus bas de son niveau. Bref pas une goutte de ce précieux liquide destiné à se vaporiser dans les entrailles de la machine qui sert à raccourcir les gazons. C'est là qu'une autre machine va intervenir. Beaucoup plus grosse et tout aussi polluante. L’assassin de notre silence réparateur, va tenter la mise en marche de son véhicule préféré. Parfois celui-ci, fort de ses nombreux aller-et-retours de la semaine passée, s'accorde un légitime repos dominical. Il s'ensuit de nouveau, quelques jurons et claquements de portières et de capots. Un certain nombre de dizaines de minutes plus tard, réapparition du véhicule, avec à son bord, le bidon nauséabond, car notre tondeur du dimanche a raté avec le pistolet à un coup de la station qui vous rend service, l'embouchure du jerrycan en plastique. Le «Glouglou» caractéristique nous indique que la brave petite machine est en train de satisfaire sa grande soif de carburant. Nouveaux jurons, car notre jardinier d'occasion, dans sa grande précipitation, a fait déborder le réservoir; regard courroucé de la petite tondeuse à la robe toute tachée de cette essence si précieuse, je vous raconte pas! Après toutes ces péripéties, notre jardinier tire de nouveau et de toutes les forces qui lui restent sur la cordelette destinée à relancer, piston, bielle et vilebrequin de la petite machine. Seulement voilà! Tout le monde a pu le constater, ce type de petit moteur, ne repart qu'une fois sur deux, et encore, les jours de chance. Car le petit circuit compliqué de son carburateur étant complètement désamorcé, la pauvre petite machine tire une langue de dromadaire assoiffé. Il va falloir de nombreux jurons et de tractions de plus en plus désordonnées sur la minuscule cordelette en charge du démarrage de l'engin. Au risque de sectionner la minuscule cordelette, souvent arrivée à la fin de sa carrière. Enfin la symphonie dominicale reprend pendant quelques minutes encore, pour s'arrêter définitivement et nous rappeler qu'il est l'heure de l'apéro.
    Comme cela aurait été plus simple, si notre jardinier du dimanche, avait opté pour une tondeuse électrique, car la plupart des petites pelouses actuelles le permettent. Â l'heure où la voiture électrique s'impose à tous, la tondeuse électrique n’apparaît pas encore, pour tous, comme une solution efficace, à condition d'avoir une pelouse de taille modeste et dépourvue de plantations gênantes pour le déplacement de l'engin. Aujourd'hui la plupart des petites pelouses sont de ce type.

     Bonne semaine   

      

         

     

     

     

     
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         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

     «Nains de jardin»

     Bonjour 

    Mais où sont donc passés les nains de jardin? La tempête les aurait-elle emportés. Les jardins évoluent; la déco aussi. Les nains de jardin auraient-ils capitulés en rase campagne. On n'en voit plus guère sur les pelouses. Ou, alors, la végétation les aurait soustraits à notre regard. En prenant sa revanche sur le mauvais gout. J'avais remarqué, il y a quelques années, dans le catalogue «Baumaux», des vaches et des moutons en résine. Des vaches accompagnées de leurs petits veaux; tous deux de la taille des vrais ruminants. Leur prix étant à la hauteur de leur taille; dépassant largement les milles euros. D'autres habitants de nos campagnes y étaient scandaleusement représentés dans des couleurs à faire vomir le plus paisible de ces ruminants. depuis quelques années, plus aucune de ces originalités au catalogue; transhumance, nous sommes-nous demandés ? Ou manque criard de commandes, avons-nous plus justement pensé. Les jardiniers mettent beaucoup moins de sous dans le clinquant, le vulgaire, le futile, le dérisoire et le mauvais gout. Il semblerait que la crise ait coupé les vivres à cette débauche de couleurs «fluos» et offensantes pour l'esthétique de nos pelouses. Le jardinier d'aujourd'hui, semble apporter une réflexion plus mure, avant d'introduire dans son jardin, un objet incongru, qui pourrait détruire l'image que ce brave jardinier tente, par son labeur et son talent, d'offrir aux spectateurs que nous sommes. Car un jardin d'ornement est avant tout un spectacle; un spectacle que chacun de nous a construit dans sa tête, avant de le concrétiser dans le végétal et le minéral. À notre petit niveau de jardinier, nous sommes des metteurs en scène, des compositeurs, des peintres, même. Alors si toute cette entreprise doit être gâchée par l'arrivée d'un petit barbu en plastique et en costume de Père Noël, autant rester couché et continuer d'arroser ses fleurs en plastique dans son Living-room en aggloméré de substances sylvestres . Noël c'est un jour par an; qu'on se le dise et le répète. Sur certaines pelouses, c'est Noël tous les jours; avec en plus de forts accents de chez Disney. On a connu dans le passé, un gang qui venait judicieusement enlever «Blanche Neige» et tout ses nains, et, ainsi, rendre aux pelouses toute leur dignité. Demain on essaiera de décrire ces éléments de déco à base d'objets usuels récupérés et souvent détournés de leur usage d'origine. C'est dimanche, la matinée s'avance et la tempête est toujours là. On va pouvoir continuer cette petite conversation au sujet de la déco dans les jardins, car il sera difficile en cette matinée de pratiquer notre passion. La déco dans le jardin a tout d'abord commencé avec le style des différents contenants, dans lesquels on désirait apprivoiser et cultiver le meilleur des plantes que nous chérissons le plus. Taillés dans la pierre, tournés dans les argiles les plus fins, on trouve aussi des contenants en bois, en métal, aujourd'hui en résine. Et à l'origine, n'oublions surtout pas les statues de marbre, d'albâtre ou d'autres minéraux des plus prestigieux, qui se sont invités dans les plus nobles de nos jardins, en des temps des plus antiques. Tout cela a permis, donc, de donner un style au jardin en fonction de nos goûts les plus affirmés. Ensuite ce sont différents objets qui sont venus petit à petit rehausser le décor que nous souhaitions donner à l'espace de notre passion et de notre labeur. Souvent, un outil périmé et usé, oublié contre un mur, s'est mis à participer à cette œuvre de décoration. Un vieux râteau en bois pour les fenaisons, devenu obsolète pour le soin de nos pelouses, s'est vu souvent accroché le long d'un vieux mur, afin de finir paisiblement une vie mise entièrement au service de ces faneurs et de ces moissonneurs, quand ce n'était pas dans les mains de ces faucardeurs. Ensuite on a vu apparaître des objets en métal et aussi des créations artistiques métalliques, comme on peut en apercevoir aujourd'hui. Ces objets ont souvent l'aspect de la rouille afin de se fondre dans le paysage, et de ne pas assassiner le spectacle de toutes ces fleurs qui agrémentent si merveilleusement l'espace de notre passion. Déjà beaucoup de pluie aujourd'hui. Cette humidité nous amène à évoquer tous ces contenants en zinc ou en fer que l'on trouve dans les brocantes ou chez les brocanteurs. Cela semble être la nouvelle mode. Quand ils sont en bonne état, ils peuvent continuer leur vocation première. Par exemple on remarque des jardins avec des collections de vieux arrosoirs. Ces antiquités en métal, continuent de remplir leur rôle et supplantent les arrosoirs en plastique; des arrosoirs à la vie trop courte. Les miens ayant cédé leur étanchéité, sont plantés de diverses fleurs et éparpillés un peu partout dans le jardin. Voici donc un exemple type de déco qui ne détruit pas l'esthétique de nos pelouses. La vue de ces arrosoirs ne suscite aucune critique. On ne peut dire s'ils sont là pour la déco ou pour remplir leur mission première. Des bassines en zinc ou des lessiveuses en fer étamé, qui ont bien traversé le temps et qui sont encore étanches peuvent accueillir des mini-jardins aquatiques. Certains y glissent même un ou deux poissons rouges; à condition d'y adjoindre une mini-pompe solaire, afin de garder un niveau de salubrité acceptable pour ces petites carpettes aux écailles rouges. Chez moi, ce type de contenant me sert surtout à conserver hors de portée de la voracité des campagnols et autres rats des champs, la nourriture destinée au poulailler. Ces rongeurs arrivent à grignoter les contenants en plastique et font leurs choux gras des produits céréaliers de l'agriculture locale.  Tous ces ustensiles proviennent de ma famille. Certains détournent aussi de leur usage de vieilles gouttières en zinc. Sur un mètre de longueurs, quelques annuelles ou diverses minis vivaces ou même un lot de plantes grasses, vont offrir leurs floraisons magnifiques, à condition de leur fournir l'indispensable boisson. Car il ne faut pas compter sur le climat actuel pour assurer la survie de toutes ces plantes.   

    Le mauvais gout n'est jamais très ragoutant ( White Tendance)

     

    Bon Dimanche

     

     

         

     

     

     

     
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     «Autant en emporte le vent!»

     Bonjour 



    Grosse tempête sur le Nord ouest de la France. Ce sont surtout nos amis Anglais qui viennent de «dérouiller». Beaucoup de dégâts chez eux. Avec le Covid, les méfaits du Brexit, les péripéties de sa monarchie, les gamineries de son premier ministre et le démantèlement du Royaume Uni, ce peuple subit, en plus, une tempête digne de celle de 99, chez nous. Et ces anglais ont l'air de prendre ces événements accablants avec philosophie et humour. Le peuple accablé, déprimé et démoralisé, c'est nous. La France, un si beau pays où tout va bien et pourtant dans lequel les Français s'y sentent si mal. C'est à peu de chose près la pensée qui a été  formulée, il y a peu, par je ne sais plus quel chroniqueur. Déjà le Général De Gaulle fustigeait  l'attitude des Français dans un pays pourtant si beau. Coté tempête, c'est devenu une tradition, mes serres doivent payer un tribut au Dieu Éolien des vents et des tempêtes. Un Dieu complice des méfaits de l'hiver toujours présent sur notre région. Ce tribut se compte en plaques de polyesters éparpillées aux quatre coins de mon jardin, façon puzzle. Heureusement, j'ai en réserve des plaques de rechange. Trois plaques se sont envolées et une porte s'est déportée de la serre qu'elle était censée protéger. Il faut attendre que le courroux divin se soit apaisé pour entreprendre de remplacer ce matériel. Sinon ces plaques ultra légères se transforment en voiles façon spinnaker. Et comme plusieurs tempêtes sont prévues au menu des météorologistes, il vaut mieux attendre la fin des hostilités. Pour l'instant c'est l'hiver qui marque des points. Coté jardin, ils ont enfin montré leurs petites frimousses violettes . Ce sont les crocus qui viennent de fleurir sous ce ciel de tempêtes et de pluies. Difficile de profiter de leur spectacle, tant le vent et la pluie omniprésents dissuadent de tout séjour prolongé au sein de notre jardin. Plusieurs branches sont tombées des bouleaux et nous indiquent qu'il va falloir se déguiser en bûcheron quand ces temps effroyablement perturbés manifesteront une accalmie. Dans la recherche des signes de renouveau, c'est la découverte des crocus qui pourrait occuper notre quête de printemps. Ceux-ci manifestent leurs floraisons aux nuances multiples aux alentours du début du mois de février. Mais comme les températures sont particulièrement douces depuis plusieurs mois, ils  se montrent très précoces. Les cormes dissimulés, il y a quelques années, sous les touffes de gazon ou semés au pied des grandes vivaces, nous rejouent chaque année ce scénario printanier. Dans le potager ce sont les pousses de rhubarbe qui manifestent déjà leurs nouvelles pousses d'une manière ostensiblement et outrageusement imprudentes. Très imprudentes, si des gelées nocturnes se manifestaient dans les prochains mois. Leurs feuilles toxiques ont été pulvérisées par de petites gelées blanches à la fin de l'automne dernier. C'est dire leur sensibilité  au froid, malgré que la rhubarbe soit une plante très  vivace. Ce sont ses racines qui sont implantées profondément dans le sol. Cette  Polygonacée  agrémente les desserts au début  du printemps si tout s'est bien passé pour elle. Elle se transforme  aussi en excellente confiture au gout d'enfance toujours renouvelé. 

    Bon Week End

     

     

         

     

     

     

     
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