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     «Gaura»

    Bonjour 

    Elle vient d'Amérique, elle est vivace, elle fleurit de juin à octobre. Elle, c'est la Gaura. Une onagracée qui nous enchante tout au long de l'été. Un petit buisson rose de près d'un mètre. Elle aime beaucoup le plein soleil. Elle peut résister à des froids de prés de moins dix degrés. Elle se divise facilement au début du printemps. On la taille aussi à cette époque. Malheureusement, pour une fleur à la réputation vivace, elle ne vit pas très longtemps. C'est pourquoi il est conseillé de la multiplier. Elle a vécu trois ou quatre ans dans notre jardin. Dans ce jardin je continue de nettoyer les plate-bandes et les massifs. Ils en ont bien besoin. L'humidité très importante du printemps a favorisé l'installation de nombreuses invasives. Beaucoup de vivaces sont à diviser, sinon elles risquent de dégénérer et sont souvent infestées de chiendent et de liseron. La division des touffes est une manière de couvrir ses plate-bandes à bon compte. Le tarif d'une menue vivace en petit pot, est souvent prohibitif. Elle mettra des années à s'établir durablement. Il y en a qui se propagent d'elles mêmes, sans demander notre avis. C'est le cas pour la lysimaque et la doronic. Cette dernière est déjà bien visible, prête à colorer en jaune la plupart de nos massifs. Lorsque j'acquière une nouvelle vivace, je la garde en observation un an ou deux avant de la confier à un de mes massifs. Ses voisines, certainement très jalouses de sa jeunesse, la recouvrent rapidement de leurs ramures de géantes. Même les invasives s'y mettent à lui rendre la vie difficile, et dans certains cas se sont les gastéropodes baveux qui se régalent de leur appétissant et tendre feuillage. Ces plants achetés en jardinerie n'ont connu que l'atmosphère des serres. Il va falloir les habituer à supporter les inconvénients de la vie au naturel. S'ils  ont survécu au bout d'un an, on peut les considérer comme tirés d'affaire. Les premières années, je les cultive en pot, afin de bien surveiller leur développement. En été, il faut surveiller l'arrosage de ces jeunes plants, car leur univers en pot est très restreint. Si par hasard, lors de vos visites en jardinerie, vous rencontrer une Gaura, laissez vous séduire par ses nombreuses petites fleurs si charmantes.  

      

    Bon week end

     

     

         

     

     

     

     
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     «Sédum à feuilles épaisses»

    Bonjour 

    Zéro! Zéro degré que le thermomètre n'avait pas encore réussi à atteindre. Ce fut très pénible ces jours derniers pour ce petit tube de verre abreuvé au mercure. Alerte! Gelée blanche sur le potager! Mais le thermomètre affiche encore quatre degrés au dessus de zéro. Debout tout le monde! Les pare-brises sont gelés! Il va falloir gratter! Mais le thermomètre nous affiche avec détermination ses trois degrés au dessus de la barre des zéros. Cet instrument de mesure est installé dehors, plein nord, à l'ombre d'une avancée de la toiture d'un bâtiment et surtout totalement dispensé des rayons du soleil. Il enregistre le mini et le maxi des températures de la veille. Point de machine sophistiquée ou compliquée, mais deux tubes de verre disposés en parallèle et nourris au vif-argent. Chaque tube surmonté d'un petit index qui ne redescend pas lorsqu'il a atteint sa valeur maximum. Ces deux index attendent tranquillement que l'on viennent consulter les  valeurs de température de la veille. Ils attendent surtout que l'on agite vigoureusement l'instrument de mesure pour qu'ils puissent rejoindre leur nappe de métal liquide préférée. Devant de telles mesures on devient vite soupçonneux et on contrôle le thermomètre avec un autre thermomètre de bonne réputation. Non! Le verdict est sans appel! Notre mini/Maxi est en pleine forme. On pourrait croire que les valeurs atteintes par les canicules lui aient dérangé le ciboulot, mais non, rien de suspect de ce coté. Surtout ne l'ébruitez pas! Mais mes thermomètres sont prohibés. Farcis au mercure, qu'ils sont; cet enfant du cinabre a été déclaré illicite et dangereux par les milieux sanitaires. Les nouveaux thermomètres sont arrivés et sont shootés à l'alcool rouge. Peut-on faire vraiment confiance à un organisme gorgé d'alcool? Cette température tout a fait normale pour un mois de novembre, va faire chuter les dernières feuilles qui avaient la folle intention de passer l'hiver sur leur arbre favori. Elles sont toutes au sol, les malheureuses. Du coté de mes vivaces, je pense plus particulièrement aux plants de sédums à feuilles épaisses qui sont logés en pot de terre cuite et exposés à ce froid. Mais rien à craindre pour l'instant. Cette  crassulacée, très propre sur elle, ne craint pas le froid. Petite et rampante, pas plus de 10 cm, garnies de petites fleurs blanches, cette plante aux feuilles charnues, qui descend de nos montagnes et qui est chargée de garnir nos rocailles et nos dallages, se prélasse depuis des lustres dans divers contenants en terre cuite. Elle est aussi connue sous le nom d'orpin. C'est ainsi qu'on la nomme lorsqu'elle est encore en villégiature dans nos massifs alpins. Je lance un avis de recherche sur une autre plante qui  est apparue dans le jardin, il y a quelques années. Sa fleur rose toute simple, reste quand même assez discrète. Evidemment on n'en connait pas le nom. Elle est vivace et ses feuilles, elles aussi, semblent très caractéristiques. Donc, si quelqu'un connait; il est invité à s'entretenir avec nous, au sujet de cette inconnue, au bas de cet article.
    Merci 

     

      

    Belle journée

     

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 23 novembre 2021 : Minima  0° - Maxima 6° - Temps variable - Vent fort et glacial du nord Mon site de musique 
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     «Lin»

    Bonjour 

    Filer un mauvais coton est une expression que l'on peut souvent remarquer, mais filer un mauvais lin ne figure pas dans le langage courant. La qualité du textile fourni par le lin semble supérieure au coton. En été, c'est toujours avec émotion que l'on peut admirer un champ de lin. D'abord, cette culture est rare comparée aux diverses céréales qui couvrent notre plaine du Pays de Thelle. Ensuite, les milliards de petites fleurs bleues qui composent ce tableau estival ne sont-elles pas le reflet du ciel bleu de l'été ? La fleur de lin est éphémère. Elle ne vit que quelques heures. C'est pourquoi le spectacle des champs de lin est si fugace. La fleur de lin peut s'établir dans le jardin d'ornement. J'ai cultivé divers plants de lin vivace pendant quelques années. Mais là aussi les canicules ont eu raison de cette entreprise. Haut de 40 cm, linacée, persistant et plante de plein soleil, le lin supporte assez bien la sécheresse. Mais sa durée de vie n'est pas très longue. S'il se plait dans votre jardin, il peut se propager par ses propres graines. Le lin cultivé en agriculture est bien connu par son huile et par ses fibres, mais il a aussi ses lettres de créances dans la pharmacopée.
     Louis Aragon écrivait :
     « Un grand champ de lin bleu dont c’est l’étonnement 
    Toujours à découvrir une eau pure et profonde
    De son manteau couvrant miraculeusement
    Est-ce un lac ou la mer les épaules du monde,
    Devine… » 
    Dès le printemps prochain n'hésitez pas à laisser entrer cette petite fleur bleue, dans votre jardin. 

      

    Belle journée

     

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 22 novembre 2021 : Minima  3° - Maxima 5° - Temps variable - Vent fort du nord Mon site de musique 
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    Lin vivace «Saphyr»
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     «Marne»

    Bonjour 

    Sur la plaine en ce moment on peut remarquer de petites montagnes qui se constituent au fil des jours. Ces petits monticules sont formés par l'arrachage des betteraves à sucre. Mais en dehors de la période de récolte, on peut aussi remarquer de grands tas immaculés. Ce sont des amendements calcaires le plus souvent livrés par camion. En Normandie, on appelle ces amoncellements de carbonates de calcium sous le nom de marnière. La marne, cette roche sédimentaire, s'appelle aussi de la craie. Les sols cultivés principalement en céréales s'épuisent et les agriculteurs doivent chaque année fournir des amendements sous forme d'engrais chimiques ou organiques. Mais ces divers apports ne suffisent pas, car les céréales ont aussi besoin de calcaire. L'usage intensif des engrais chimiques forts en nitrates provoque l'abaissement du PH des sols cultivés et entraîne le lessivage de ces sols et l'apparition de certaines invasives. Le PH permet de mesurer l'acidité ou la basicité sur une échelle allant de 1 à 14. Le PH neutre étant égal à 7. On parle aussi de potentiel hydrogène pour définir le PH. Dans le cas qui nous intéresse, Le PH peut être inférieur à 7 et entraîner l'acidification des sols. Les apports traditionnels de fumiers, de déchets végétaux ont toujours retardé le chaulage des sols qui varient beaucoup en fonction de la nature de ceux-ci. L'agriculture biologique qui utilise des engrais organiques permet aussi de maintenir le PH le plus prés possible de 7. J'entends ici les jardiniers qui rigolent, mais cette petite démonstration à caractère chimique nous concernent aussi. Les potagers peuvent aussi s'acidifier, mais comme les jardiniers sérieux fument leurs parcelles avec toutes sortes de déchets végétaux ou de déjections d'animaux, ils ne font pratiquement plus jamais appel aux engrais chimiques. Du moins, je l'espère. Dans nos petits domaines, en revanche, une baisse du PH se manifeste spectaculairement au niveau des gazons. La formation de mousses, le dégarnissage de certaines portions de pelouses et l'arrivée de nouvelles mauvaises herbes, doivent nous alerter sur la bonne santé de nos moquettes bien vertes constituées principalement de divers types de fétuques. Les spécialistes recommandent un chaulage annuel à l'aide de granulés calcaires. L'acidité des pelouses est principalement provoquée par les pluies acides. Un type de précipitations plus fréquentes occasionné par la pollution. Nos terres de culture se trouvant sur un sous-sol sédimentaire composé de marne et de silex, il a fallu, jadis, creuser des puits de marne au plus près des champs. Dans notre commune, il y a au moins deux grandes marnières qui sont des exploitations à ciel ouvert d'amendements de nature calcaire. L’industrialisation de ces productions a permis de se passer de ces puits de marne encore en très grand nombre dans nos campagnes. Malheureusement ces puits ont été rebouchés sans être véritablement comblés. Et régulièrement ces puits se manifestent par un éboulement spectaculaire. C'est un trou de ce type qui s'est  formé dans le champ voisin à quelque mètres du chemin; pouvant mettre en danger les engins agricoles. Une autre fois c'est de l'autre coté de la route, qu'une excavation s'est formée. Trois à quatre mètres de diamètre. Trois mètres de profondeur. Ce trou continue de s'agrandir. Étrange! Une météorite, peut-être? C'est la réflexion que tout un chacun pouvait se demander, en contemplant le ciel bleu de ce début de printemps. Mais, non! C'est un ancien puits de marne. En l’absence de marnière, les agriculteurs foraient un grand trou pour exploiter la marne qui se trouvait en sous-sol. Il y a aussi, en certains endroits, des maisons qui sont construites sur ces puits oubliés. Ceci est fort dramatique, mais heureusement beaucoup plus rare.

       

    Bonne semaine

     

     

         

     

     

     

     
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     «Lamier»

    Bonjour 

    Baromètre haut perché et thermomètre au point mort. On est, toute la journée, sous le couvercle des hautes pressions. Aucun souffle du moindre zéphyr qui pourrait nous débarrasser de cette gangue blanchâtre et humide. Le brouillard règne en maître depuis une semaine noyant les contours du paysage dans une espèce de soierie à l'aspect cotonneux. Ce temps stable m'a permis de bien avancer dans la restauration des plate-bandes. Sept brouettes bien pleines de mauvaises et indésirables herbes ont figuré au menu des poules. Plantation d'une quinzaine de rejets d'arum et réorganisation des pieds de doronics qui ont été sacrifiés durant le nettoyage du massif. Élimination de quelques vieux rosiers.  Repiquage de plants d'Herbe aux Goutteux destinés à recouvrir le sol de cette plate-bande exposé à toutes les invasives de la région. Cette Herbe aux Goutteux voisine avec un autre couvre-sol, le lamier. Dans mon jardin, j'ai introduit ce lamier en divers endroits, car il sert de couvre sol au pieds des clématites qui aiment bien avoir la tête au soleil, mais garder les pieds au frais. Le lamier est présent dans tous les jardins sous la forme d'une invasive qui suscite la méfiance quand ce n'est pas la répulsion. Cette variété de lamier c'est le lamier blanc, plus connu sous le nom de d'ortie blanche. Cette ortie est dépourvue des cellules urticantes qui couvrent toutes les feuilles de la grande ortie. Lorsque l'on veut se séparer de ce lamier blanc, il est parfois difficile d'extraire complètement toutes les parties de la plante, car elle se reproduit à la manière des fraisiers et des boutons d'or. Il reste souvent un petit bout de stolon qui se planque à l'abri de nos plantes favorites. Le lamier que j'ai planté au pied de mes clématites a une allure plus sympathique. Sa carte d'identité porte la mention de lamier maculé de la variété «Red Nancy». Pourquoi donc cette appellation de Nancy la rouge? Je ne peut guère me prononcer. Mais en cette époque de grande méfiance envers tout ce qui émigre ou immigre, je l'ai accrédité pour figurer en bonne place dans mon jardin. Ses feuilles sont vert clair et très découpées, ses fleurs violettes ajoutent du charme à cette plante couvre-sol. Ce ressortissant de la famille des lamiacées est comme la grande ortie, très comestible. C'est le cas de tous les autres variétés de lamier. Faites, s'il vous plait, un bon accueil à cette plante à l'allure si insignifiante mais néanmoins très utile.     

     

     

    Bon Dimanche

     

     

         

     

     

     

     
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     «Gâchis»

    Bonjour 

    Qu'il était bon le temps des cerises. Une époque chantée et glorifiée qui évoque la joie de vivre et le bon temps. Et si cette production de drupes diverses et variées n'était pas qu'un énorme gâchis. S'il fallait quantifier le volume de fruits abandonné et heureusement récupéré par les oiseaux, on serait très impressionné par la quantité produite par nos arbres fruitiers. Beaucoup plus que les milliers de tonnes détruits par les producteurs afin de soutenir les cours. Par exemple, la plupart des grands cerisiers de plein vent peuvent produire annuellement plus de 100 kg de cerises. Bien souvent on n'en recueille que quelques kilos. Un peu par paresse, mais surtout parce que se promener dans ces grands arbres comporte quelques risques de chute. Les arbres à noyaux comme les cerisiers et les pruniers ont un bois plus fragile que les pommiers et les poiriers, par exemple. Une branche de cerisier peut très bien casser net, et sans prévenir. Certaines années nous avons fait plus de 100 bocaux de cerises avec notre grand bigarreau blanc. Même chose pour notre Mirabelle qui peut produire des dizaines de kilos, le plus souvent consommés par les poules qui habitent sous ce grand prunier. Ceci, répété chaque année, dans pratiquement toutes les propriétés de France, permet de nous faire une petite idée de ce qui n'est pas forcément du gâchis, car récupéré et consommé par tous les hôtes de la nature. Mais tous ces fruits seraient quand même mieux dans notre assiette. Car même avec de tels arbres, on doit quand même acheter des fruits. Car le temps des cerises n'est pas éternel. Les anciens qui disposaient de propriétés plus importantes que les petits jardins  qui enserrent les habitations actuelles, plantaient le plus souvent de grands arbres de plein vent. Et  nos anciens  faisaient de belles cueillettes de fruits au bout de trois ans. Actuellement on ne plante, le plus souvent , par manque de place, que des variétés basses telles que des  scions, des quenouilles, des fuseaux, des gobelets ou des demi-tiges. Ces formes fruitières actuelles peuvent donner des fruits au bout de deux ou trois ans, mais en quantité moindre que les haute-tiges. Ces petits arbres, plus bas que les haute-tiges sont plus sensibles au gelées printanières. Au printemps, en cas de gelée, le froid, très sournois, se traîne au raz du sol et détruit les tendres et faibles bourgeons pourvoyeur, en principe, de fruits parfumés et sucrés. L'année 2021 fera date en cette matière. Le verger français a été mis à mal dans la plupart des régions. En ce qui concerne les cerises, il est toujours désolant de voir le nombre de convives attablés sur l'unique et petit cerisier installé dans le jardin. Si l'on ne se dépêche pas de se servir, merles, sansonnets et autres chapardeurs ne vous laisseront que des queues de cerise, en guise de dessert. Tandis que pour dévorer tous les fruits fournis par un grand fruitier, il faudra beaucoup plus de temps. Comme l'habitat des oiseaux a été fortement réduit par l'agriculture actuelle, ces derniers viennent en grand nombre se servir sur votre petit fruitier isolé et tout seul au beau milieu de votre pelouse. Au début notre jardin comptait deux grands cerisiers conduits en haute-tige et nous fournissaient de très grosses quantités de fruits, mais la limite d'age et la maladie ont eu raison de ces grands fruitiers. J'avais, il y a quelques années pris la précaution de planter un cerisier Burlat en demi-tige, qui même cette année nous a encore fourni une belle récolte de cerises bien rouges mais peu sucrées, il faut le reconnaître. Mais il a fallu surveiller et cueillir régulièrement toutes ces drupes très appétissantes pour tous ces volatiles dont la réputation baisse quelque peu dans notre estime, durant cette époque. Les fruits sont nécessaires à notre bien être et à notre alimentation. Mais les pratiques de culture dans les  vergers, développées face aux dérèglements climatiques, viennent d'atteindre leurs limites. De deux choses l'une; ou on réduit les conséquences funestes de nos modes de vie face au réchauffement climatique; ou, alors, on réforme les techniques actuelles pratiquées dans les vergers. Mais là, c'est pas gagné! 

     

    Bon week end 

     

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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     «La Farigoule»

    Bonjour 

    Qu'avez-vous dit? La Farigoule? Mais ça sent la Provence ce machin là. Un truc qui sent aussi le thym, le basilic et le serpolet. Un bidule qui fleure bon les vacances et le beau temps. Ecoutez! Allons! Ecoutez bien! J'entends même les cigales. Ne m'en veuillez pas de vous avoir entraîné sur les terres qui inspirèrent tant Alphonse Daudet, Giono et Pagnol. Revenons en Picardie, si vous le voulez bien, pour dénoncer que sous ce nom de farigoule se cache une des épices les plus importantes au jardin et en cuisine. Je ne vais pas vous escagasser plus longtemps en vous indiquant que c'est le thym que nous allons évoquer. Rassurez-vous, Bien que natif de Provence, je ne connais absolument aucun  mot de Provençal. Le thym est pratiquement présent dans tous les jardins. Il est de culture très facile et il survit aux hivers les plus rudes. Très chargé de substances aromatiques et parfumées, ces essences doivent lui servir d'antigel. On peut le reproduire par semis, par division des touffes ou par bouture. Il est traditionnellement cultivé en bordure. Sa petite taille lui permet de se prêter facilement à cet arrangement célèbre dans tous les jardins. Il demande à être taillé régulièrement. Il demande aussi à être visité régulièrement, car ce digne représentant des lamiacées héberge trop souvent et généreusement des invasives qui risquent de lui porter préjudice. La beauté des bordures de thym bien soignées, pourrait être altérée par l'intrusion de quelques herbes indésirables et décidément pas du tout à la bonne place. J'ai semé en juillet 2015 ce thymus sur mini cube, pour ensuite le repiquer en godet et finalement procéder à la mise en place de cette bordure au printemps suivant. Les bordures de thym sont souvent à refaire à cause d'un mauvais entretien. La confection quasi journalière des bouquets garnis ne lui assure pas une taille suffisante pour garantir sa bonne santé. Le thym a  tout une panoplie de propriétés médicinales. C'est un anti-infectieux très efficace. Il sert aussi, en Provence, à confectionner une liqueur qui constitue un très bon digestif. Je ne vais pas vous rappeler pour la énième fois, les précautions d'usage qu'il faut observer lors de la consommation de ce spiritueux. 

        

    Bon week end 

     

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 18 novembre 2021 : Minima  5° - Maxima 10° - Brouillard et temps variable - Vent nul Mon site de musique 
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     «Pelage d'été»

    Bonjour 

    Il fait encore nuit et la campagne est éclairée. Pas de brouillard en vue pour l'instant, mais il peut très bien nous tomber dessus dans les prochaines heures. C'est la pleine lune et ce ciel dégagé peut très bien laisser s'envoler les précieuses calories dispensées, dans la journée d'hier, par un soleil de novembre un peu blafard qui fait ce qu'il peut. Pour raisonner en langage météo, on risque la gelée blanche. La gelée active la chute des feuilles. La nature est en train de se séparer de son pelage d'été. Il reste encore des arbres qui n'ont pas rendu leur costume d'été. Difficile de se séparer de ces oripeaux qui vous ont accompagné au cours du printemps et de l'été. Mon cerisier fait de la résistance. Il garde encore, contre vents et marées, ses feuilles devenues toutes jaunes. Ce doit être un sentimental, pour s'attarder ainsi à se défaire des tendres souvenirs de la belle saison. Les érables, très disciplinés, ont déposé leurs feuilles méthodiquement et consciencieusement sur le pavé de la cour d'entrée. Il est facile de repousser cette garniture automnale à grand coup de balais dans un coin de la haie, pour capturer ces larges feuilles déchues et répudiées par ces grands arbres. Balayer de tels volumes de feuilles étant une tache pénible et ardue, il peut être intéressant de souffler sur cette frondaison qui s'est séparée de son arbre protecteur. Mais il faut pouvoir disposer d'un engin qui est capable de souffler et d'aspirer. Je préfère souffler sur cette encombrante accumulation végétale, plutôt que d'aspirer toutes ces feuilles éparpillées par la volonté de l'automne. Comme le sac de l'appareil est bien trop restreint, il est ennuyeux de démonter cette espèce de baudruche et d'en vider le contenu dans la brouette. On perd beaucoup de temps avec toutes ces manipulations toujours fastidieuses. Je préfère, tel Grand Loup exercer mon souffle sur cet amoncellement  inesthétique et de le parquer dans un coin de la cour, avant de l'envoyer rejoindre le logis des pondeuses qui vont s'affairer au fil de l'hiver à nous confectionner un compost de bonne facture. L'automne est l'occasion pour les humoristes de rappeler que c'est la saison de la chute des feuilles auréolées des couleurs de la République. Feuilles d'impôts sur le revenu, pour ceux qui en disposent. Feuilles de la taxe foncière pour ceux qui ont une maison bien à eux. Taxe qui, en partie, va servir à rémunérer les employés municipaux chargés de débarrasser la voirie de cette gangue brunâtre et jaunâtre, qui peut devenir glissante, une fois la pluie venue. Cela peut provoquer, à la manière du verglas, de graves accidents. Dans le chemin de fer, on redoute cette saison qui voit les feuilles s'accumuler sur un rail luisant d'humidité. Même par beau temps et en toute saison, le contact roue/rail des locomotives est entretenu par une fine aspersion de sable. Le TGV lui-même emporte, discrètement, une réserve de sable, pour être certain de pouvoir redémarrer à la prochaine gare. Quel affront pour cette star ferroviaire de rester en rade devant les voyageurs hilares sur sa manière de patiner et de pratiquer le surplace. Pour notre compagnie ferroviaire adorée, il est nullement question d'engager des bataillons de chemineaux pour se livrer à cette activité de nettoyage. L'entreprise Nationale à mis en service des wagons spécialisés dans l'entretien du ballast  et l'élimination des feuilles. C'est cela, aussi, la nécessité pour tous, et chaque année, de devoir composer  avec notre grande amie «Dame Nature».    

     

    Bonne journée 

     

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

     «Jardin Blanc»

    Bonjour 

    Journée de deuil pour le climat. Le brouillard colle littéralement à la plaine. La visibilité est devenue très faible. La nuit est tombée avec une heure d'avance. Malgré  des températures douces pour la saison, on est complètement glacé par les minuscules gouttelettes qui imprègnent les vêtements. Ce froid incite fortement à se remuer. J'ai entamé le nettoyage de la grande plate-bande située le long de la voie principale qui nous relie au chef-lieu de Canton. Comme à l'origine le terrain était frappé d'alignement (pas moi! Le terrain, j'ai dit!), nous avons du reculer la clôture de notre terrain de trois mètres sur quarante mètres de longueurs. La loi Française est une fois de plus mal foutue, car elle n'oblige les propriétaires à reculer leurs limites de propriété que s'il dépose auprès de la mairie une demande d'autorisation pour restaurer leurs murs et leurs clôtures. Même processus pour les bâtiments et les maisons. Le dépôt d'une demande de permis de construire pour entamer des travaux sur la façade de la propriété entraîne une procédure analogue si la propriété est frappée d'alignement. Les propriétés qui obstruent la visibilité des automobilistes ne seront jamais assujetties à cette loi, si les propriétaires ne déposent aucune demande d'autorisation en Mairie. La petite rue qui retourne vers le village ne dispose même pas d'un espace herbeux pour les piétons. IL faut utiliser l'autre coté de la route, lorsque survient un véhicule. Même inconvénient dans le village à cause de certaines maisons. Donc considérant que sentimentalement cette portion de terrain nous appartient encore, j'ai installé une plate-bande de plus de cinquante centimètres de large. Planté depuis plus de quarante ans de rosiers buissons «Virgo» et de rosiers arbustes «Iceberg», ce massif de rosiers m'a inspiré le nom de «Jardin Blanc» pour mon Forum et mon blog par la suite. Il faut préciser que ces deux variétés de  rosiers sont immaculées comme la neige. «Iceberg» étant une variété très connue et surtout très vigoureuse et très résistante, je l'ai aussi propagée dans mon jardin. Comme les jardins publics sont le plus souvent plantés de variétés de rosiers rouges ou roses, j'ai voulu sortir de cette monotonie en plantant du blanc. Mais il est parfaitement logique et compréhensible que les lieux publics soient plantés par toutes les couleurs que nous dispense l'arc-en-ciel, un jour de pluie. Le blanc étant la couleur symbolisant l'aristocratie et la monarchie, je prenais le risque d'être un peu pédant pour les piétons et les promeneurs. Il n'en fut rien heureusement. Les piétons disposent devant chez nous d'une bande de gazon de plus de deux mètres de largeur. Très pratique pour se mettre à l'abri des automobilistes qui deviennent de plus en plus fous ces dernières années. Au fil du temps, j'y ai introduit des narcisses blancs; il existe de nombreuses variétés de cette jonquille blanche. J'ai récidivé en incorporant des bulbes de tulipes tout blancs de la variété «White Christmas». Je me suis même obstiné à y mettre des gros oignons de jacinthes couleur de neige, afin d'apporter un peu de parfum sur le bord de cette voie. J'ai même installé une bignone qui est rapidement montée à l'assaut d'un des piliers de portail. Très entreprenante, elle n'a pas survécu plus de dix ans à cette entreprise. Comme j'avais réussi à obtenir deux boutures d'une de mes clématites, je les ai replantées près des piliers d'entrée. Beaucoup plus tard, j'ai déposé auprès de mes tulipes blanches de magnifiques tulipes noires «Reine de la nuit» qui subsistent encore en divers endroits, vers la fin mars. Malheureusement les rosiers «Virgo» sont en grande partie disparus; certainement atteints par la limite d'âge et par les conséquences funestes des canicules et des sécheresses de ces dix dernières années. Hier encore j'ai du en retirer trois exemplaires. Ils ne comportaient plus que quelques tiges malingres sans vigueur et un vulgaire morceau de bois en guise de racines. Les petites et nombreuses racines nécessaires à la vie de ces rosacées, ayant pratiquement disparues. Depuis quelques années j'ai commencé à implanter des arums blancs et des phlox de diverses couleurs. Des plants de doronics ont migré de l'intérieur de mon jardin vers cette plate-bande à caractère public. Régulièrement je dois extirper les quelques plants d'érables transportés grâce à l'appétit des oiseaux pour les graines ailées de mes érables qui s'épanouissent tout près. Peut-être est-ce même le vent qui force ces gaines à venir germer entre les rosiers. J'ai déjà retiré quatre brouettes de mauvaises herbes qui ont envahi cette plate-bande. Principalement d'énormes graminées étrangères au reste de mon jardin. Si le temps nous accorde sa permission, je vais essayer de continuer, aujourd'hui, cet ouvrage de nettoyage et de plantations.

     

     

    Bonne journée 

     

     

         

     

     

     

     
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     «Lampsane»

    Bonjour 

    Novembre se caractérise presque chaque année par ses brouillards très tenaces. Des brouillards à couper au couteau, selon l'expression populaire bien connue. On se demande bien avec quelles autres  instruments il faudrait pourfendre cette manifestation météorologique héritière du froid et de l'humidité. De fines gouttelettes d'eau qui rendent aveugles les automobilistes qui doivent se rendre à leur travail. Une fois que le ciel s'est débarrassé de cette nappe de nuages bas, on reprend les travaux de nettoyage dans les plate-bandes. Divisions des touffes des grandes vivaces. Divisions des petites vivaces aussi. Il n'y a pas de raison, tout le monde doit passer à la grande lessive. Cette année très humide dans ses débuts a largement favorisé le développement des adventices et des mauvaises herbes. Comme les migrants toquent à la porte de l'Europe, de nombreuses envahisseuses viennent prendre du bon temps dans mes plate-bandes, sans même tirer la chevillette du petit Chaperon. Autrefois, les hivers plus coriaces que de nos jours, détruisaient, à bon compte, certaines invasives incapables de se protéger du froid. Cela facilitait grandement notre tâche de nettoyage. Il faut soulever chaque pied de vivaces et littéralement éplucher le fin chevelu de ces multiples racines envahies par le liseron et le chiendent, pour les plus connus. Les galinsogas, si sensibles aux gelées d'habitude, continuent à se garnir de leurs petites capitules jaunes et blanches. Petites, mais incroyablement chargées de milliards de petites graines que le vent se charge de répartir dans le potager et dans les massifs. Je me souvient, il y a quelques années d'une nouvelle venue dans le potager. Elle était très grande; c'est pourquoi je repérais rapidement les quelques exemplaires qui étaient venus pique-niquer dans mes planches de légumes. Je ne connaissais pas son nom, mais un sympathique internaute m'a discrètement passé tous les renseignements sur son identité. Annuelle, elle a le tact de disparaître au cours de l'hiver. Elle est très facile à éradiquer. Elle mesure très vite un mètre de haut et dépasse rapidement les autres végétaux voisins. On la remarque donc très facilement; il suffit alors d'empoigner sa partie visible et de l'arracher sans ménagement. Toute la plante vient d'un seul coup ; rien ne se brise, comme savent si bien le faire les liserons et autres chardons. De plus une motte de terre gavée d'animalcules et de vers de terre se trouve emportée, lorsque l'on met la plante sur le compost. Moi je la donne à la basse-cour. Les poules se gavent de ses feuilles et les canards fouillent profondément les racines et y découvrent leur lot de vers de terre et de mini-limaces. Le Wiki nous renseigne gracieusement sur les divers pseudos de cette astéracée. Herbe-aux-mamelles, Poule grasse, Gras de mouton, Grasse Géline, Grageline, Lamproise. Difficile de passer inaperçue avec un tel pedigree. Je comprend pourquoi on l'appelle «Poule grasse» lorsque j'observe l'empressement de mes pondeuses à dévorer ces feuilles très charnues. Cette plante est comestible et demeure une plante fourragère de bonne qualité. C'est finalement une envahisseuse assez sympathique. Depuis toutes ces années je ne la remarque pratiquement plus dans mon jardin. Si, d'aventure, vous la rencontrez, faites-moi signe.    

     

    Bonne journée 

     

     

         

     

     

     

     
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