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     «Cerisiers»

    Bonjour

    Ce beau temps d'arrière saison nous incite à jardiner en prévision du printemps prochain. Je continue à faire des boutures, car trop de mes arbustes sont disparus au fil de ces années de canicules. Il ne faut pas attendre que les buis soient terrassés par la pyrale, pour songer à les remplacer. Et puis les végétaux vieillissent aussi et finissent par mourir. Cette année ce sont deux poiriers qui sont morts au cœur de l'été. Lors de l'abattage de ces deux moribonds, on en a profité pour mettre par terre le grand prunier «Mirabelle» qui était devenu stérile et était rempli de branches mortes. Au fil des ans, sur un terrain de la taille de notre jardin d'agrément et de notre potager, nous introduisons souvent de grands arbres fruitiers et aussi de grands arbres d'ornement. Des arbres qui vont devenir des compagnons, voire des amis, car ils sont là pour des décennies, pas pour un an ou deux. Notre terrain de taille modeste a une superficie de 1500 m², ce qui était la moyenne, il y a cinquante ans, lorsque nos parents ont accédé à la propriété. Actuellement les terrains sont beaucoup plus petits. Paradoxalement, en zone rurale les nouveaux accédants à la propriété, n'entretiennent plus un potager de 300 m², comme pouvaient le faire nos parents, ainsi que ceux de ma génération. Aujourd'hui, par contre,  les potagers se développent beaucoup plus en ville et en banlieue. Pour des raisons économiques et aussi dans la recherche d'une alimentation plus naturelle. Â la campagne, les lotisseurs développent des lotissements où la surface des terrains est très souvent inférieure à 1000 m². Difficile de pouvoir produire ses fruits et ses légumes sur d'aussi petites surfaces. Tout au plus, les nouveaux propriétaires entretiennent-ils un petit jardinet d'herbes aromatiques et parfois de plantes médicinales. C'est pourquoi, nous avons pu planter des arbres de plein vent. C'est à dire de grands arbres sous lesquels il est facile de circuler sans baisser la tête. Sur notre terrain, se trouvait déjà deux énormes cerisiers d'âge séculaire et développés en haute-tige. Un de ces deux cerisiers nous a donné, pendant plus de 10 ans, une surabondance de cerises jaunes flammées de rouge. Leur taille qui flirtait avec les 7 mètres de la hauteur de notre maison, nous permettait des récoltes fastueuses, chaque année. Malheureusement, ce cerisier, qui était de la variété «Napoléon» a fini par mourir. Lorsque l'on voit apparaître des champignons en bout de branche, cela signifie que la fin est proche. Il faut se préparer à sortir la tronçonneuse, plutôt que le grattoir pour curer les plaies de l'arbre. Le deuxième cerisier était aussi un bigarreau, qui produisait de grosses cerises jaunes, blanches pour certains. Une variété, que l'on appelle souvent «Trompe-geai». Une variété que toute la cohorte de merles, sansonnets et autres affamés, nous laissaient, généreusement, disposer en toute quiétude, jusqu'au milieu du mois de juillet. Ceux-ci étant occupés à dévaster les variétés plus précoces, que notre région peut accueillir. Des variétés souvent situées chez nos voisins. Ce cerisier, aux belles cerises couleur jaune d'or, nous a permit de faire de magnifiques, savoureuses, et nombreuses conserves, chaque année, cela pendant plus de quarante ans. Les échelles demeuraient appuyées sur ce vénérable compagnon pendant plus de trois semaines, durant le temps des cerises. En 2016, comme tout a une fin, il fallut abattre ce vénérable compagnon. Le tronc et ses grosses branches étant creux sur plus de 50% de la surface, il pouvait s'abattre d'un seul coup lors d'une de ces tempêtes devenues coutumières dans notre région. Le tronc débité en bûches pour nourrir la cheminée, nous a permis d'en conserver quelques unes pour la déco du jardin.  Ce cerisier donnait depuis quelques années des signes de déclin. Quelques branches pourrissaient et mouraient. Et il ne fournissait plus de petites repousses dans ses parties basses. Il se contentait de renouveler ses branches les plus hautes. Difficile et périlleux d'aller cueillir des fruits à de pareilles hauteurs. Même pour les plus grands arbres, tout a une fin. Ainsi va la vie.

     

     

    Bon week end

     

         

     

     

     

     
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     «Mâches & Laitues»

    Bonjour

    Temps radieux hier et absence totale de vent. Pas de pluies non plus. Celle-ci furent trop souvent  diluviennes durant ces derniers jours. On en profite pour travailler dans le potager. Récolte des tomates. Comme le mildiou a pratiquement anéanti tous les plants de tomates installés dans la serre N°3, on a arraché tout ce qui subsistait encore. Le sol de la serre a été entièrement nettoyé et débarrassé des repousses d'oxalis et des quelques plants d'orties qui avaient réussi à s'introduire dans cette serre. Les pondeuses ont commencé leur travail de valorisation de tous ces déchets. Certains ont souvent préconisé de brûler les plants  touchés par le mildiou. Mais comme maintenant, il est interdit de brûler les déchets végétaux, il est plus indiqué de pratiquer le compostage; les voisins n'étant  plus enfumés et ne subissant plus cette odeur détestable de végétaux encore verts qui se consument lentement. Comme cette serre est maintenant inoccupée, on y a semé 6 routes de 6 mètres de mâche. Et on y a  repiqué des laitues pour le printemps prochain. Des semis pratiqués le 27 août dernier. De la laitue «Appia» et de la laitue d'hiver «Val d'Orge». Une championne capable de résister aux hivers très rudes de nos montagnes. En plus j'avais semé une laitue d'origine italienne «Lollo Rossa». Une laitue rouge très fine et très ciselée, qui résiste très bien à la sécheresse; une laitue, surtout, qui est vraiment délicieuse. Les choux cabus semés ce jour là ont déjà été repiqués dans le potager. Donc dans la serre ce sont «Appia» et «Lollo Rossa» qui s'y trouvent installées pour passer l'hiver confortablement. Les laitues «Val d'Orge» vont passer l'hiver dans le potager. Rendez-vous en avril/mai prochain.

     

    Bon week end

     

         

     

     

     

     
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     «Citrouille»

    Bonjour

    Dans quelques jours ce sera la fête des potirons, la fête des citrouilles. Ces grosses courges très bonasses et au gout insipide pour certains. Alloouinne (Halloween) puisque c'est le nom d'une fête un peu exotique à notre culture, va ravir les enfants avec tout ce cérémonial surtout très commercial. En attendant Noël, cela fera patienter les plus petits. Car dans quelques jours, les véhicules équipés de nacelle vont assaillir les poteaux télégraphiques pour y accrocher leurs messages de Noël, et diffuser la bonne parole, devenue surtout le chantre du négoce. À l'heure des économies d'énergie, ces illuminations de la nuit, représente un certain coût. Les maires se disent scandalisés par les coupes drastiques faites dans leur budget municipal, mais n'ont-ils pas, dans le passé, donné dans des dépenses superflues, dispendieuses et trop souvent inutiles. Pour nos sympathiques courges qui continuent de croître tranquillement au fond du jardin, cette fête va les vider de leur contenu, pour les transformer en personnages grimaçants jusqu'au bout de la nuit. Autrefois, dans les potagers de notre région,  c'étaient avec les concombres et les cornichons, pratiquement les seuls cucurbitacées que l'on cultivait. Dans les années 50, dans les potagers de ma famille, on ne rencontrait pas encore ces sympathiques courgettes.  Des légumes que les populations venues du sud firent connaitre dans les contrées du nord. Donc on cultivait la citrouille pour assurer un légume facile à transformer en soupe au cœur de l'hiver. Comme les  congélateurs n'avaient pas encore été invités dans les familles aux revenus toujours très modestes, cet apport de légume frais en plein hiver, permettait de se passer, pour un temps, des nombreuses conserves que l'on avait élaborées  tout au long de la bonne saison. Seuls les poireaux et la mâche permettaient aussi cet apport vitaminé. Et encore quand le potager n'était pas recouvert de son long linceul blanc et poudreux. Les hivers froids de cette époque, avec leur cortège de gelées nocturnes de plus en plus glaciales, avaient pulvérisé tout espoir de verdure fraîche. Pour semer des citrouilles, il faut attendre le mois de mai. En revanche pas de problème avec les graines de citrouille, elles sont plus grosses que les graines de haricots, mais plus légères. Cette courge de très grande taille, était pratiquement la seule courge cultivée dans les petits jardins populaires de notre région. Cette grande roue de carrosse si chère à Cendrillon, constituait une grande réserve de légume pour les glacials hivers des années d'autrefois. Citrouilles et Potirons sont souvent confondus. Alors qu'il ne sont pas de la même espèce. Le potiron a une chair légèrement sucrée. Alors que celle de la citrouille est filandreuse. Pas étonnant que l'on réserve cette grosse courge pour la fête d'Halloween. La culture de ces deux légumes est assez aisée, mais demande beaucoup de place. Le sol doit être très riche en nutriments. Autrefois, ces courges étaient cultivées au fond du jardin sur un vieux tas de fumier bien décomposé. Ces deux légumes ont été détrônés par les courgettes, les pâtissons et les potimarrons. 

     

     

     

    Bonne journée

     

         

     

     

     

     
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     «L'ami jardinier»

    Bonjour

    Ne vous méprenez pas, ce n'est pas «l'ami Ricoré» qui vient vous tirer du lit, mais «l'ami jardinier» qui vous sussurre à l'oreille, qu'il va falloir encore une fois braver les éléments qui se déchaînent depuis une semaine.  L'ami jardinier résiste bien aux caprices du temps. Sa composition en terre cuite ordinaire, peut se trouver éméchée par un hiver humide et froid; le gel faisant éclater la structure poreuse de ses pots. C'est souvent là le destin des articles en terre cuite qui se retrouvent éparpillés façon puzzle, une fois le printemps revenu. J'ai remarqué qu'il y avait différentes qualités parmi les poteries. À condition de les débarrasser du substrat terreux qui constitue leur intérieur ventru. L'humidité contenue dans le terreau, sous l'effet du froid, se transforme en glace et la terre cuite retourne à son origine, la terre. Certaines de mes poteries résistent depuis plus de quarante années.L'emplacement semble lui convenir à notre ami. Surtout en ce printemps sous le couvert du cerisier du japon tout de rose revêtu. Installé parmi les buis et les conifères nains, il offre en tout temps sa frimousse sympathique. La venue de ce personnage dans mon jardin repose sur une idée trouvée sur Internet. Les pots de fleur en terre cuite, sont progressivement remplacés par des pots en matière plastique. Les pots en terre cuite sont plus fragiles, mais conservent un charme indéniable. C'est ce qui fait le succès de ce genre de composition. Certainement plus décorative que les nombreux amis de Blanche Neige, qui se posent , souvent, sur de trop nombreuses pelouses. Notre ami n'est pas seul parmi les objets en terre cuite qui garnissent mon jardin .On y trouve une jatte garni non pas de crème, mais nourrie d'un riche terreau. Un saloir détourné de son usage porcin se signale surtout par sa taille. L'invention du congélateur l'a expédié au jardin pour y couler une paisible retraite. Il y a pire comme destinée. Il y a aussi sept vases Médicis qu'il faut débarrasser de leur contenant chaque année, avant l'hiver. Les intempéries actuelles ont entraîné la fin de la floraison de toutes ces annuelles qui ont assuré le décor et le charme de notre jardin, depuis le printemps dernier. Une fois que le temps sera redevenu plus calme, (On peut encore rêver) il faudra vider tous ces objets qui viennent embellir le jardin. Qui a dit qu'il n'y avait plus rien à faire au jardin en ce moment? 

     

    Bonne journée

     

         

     

     

     

     
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     «La fin des haricots»

    Bonjour

    Phaseolus! Pas de panique! Ne vous sauvez pas! Revenez! Non, ce n'est pas un nouveau virus. Seulement un charmant petit légume qui se décline en filet, en grain ou en gousse. Une grosse graine que, enfant, on nous faisait cultiver sur un morceau d'ouate dûment humidifié. Sa forme médical en inox ou plastique sert abondamment en ce moment dans la lutte contre le coronavirus (connard!). Avez-vous deviné le nom de ce représentant de la famille des fabaceaes ou des papilionacées? C'est le haricot, bien sur!. Un légume assez facile à cultiver. D'abord le semis est très aisé. Peu de risque de semer trop de graines vu la taille de la semence. Les semis de carottes ou de navets sont souvent trop drus et il faut alors démarier la culture. Avec les haricots on met 5 à 6 graines par poquet tous les 30 centimètres sur des lignes espacées de 40 centimètres. Ces distances peuvent varier selon les régions. De toute façon les graines de haricots sont vendues en boite de carton et sur ces boites sont inscrites toutes les distances et les quantités à utiliser. Il est impératif de ne pas semer avant la mi-mai dans notre région, car le haricot «gèle de peur» selon le dicton populaire. Il faut compter, si tout va bien, 60 jours pour récolter des filets sans fil ( c'est curieux çà des filets sans fil). Et pour récolter des flageolets, comptez au moins 90 jours. Pour récolter des gros haricots genre lingot il faut faire appel à tout une architecture. Il faut se procurer des rames en bois de prés de 3 mètres, car le haricot peut grimper à plus de 5 mètres. Le haricot apprécie de prospérer sur fumure ancienne. Il serait désolé de croître dans un terrain gorgé de fumier frais. Les rangs de culture doivent être butés, de façon à ce que les tiges ne soient pas culbutées, un jour de tempête. Des tempêtes de plus en plus fréquentes et très puissantes dans notre région. On cultive souvent le haricot en grande quantité, car il est très facile et très rentable de faire de la conserve avec ses filets. Son séjour en congélateur est un peu moins heureux sur le plan gustatif. Le haricot à sa sortie du bocal, au cœur de l'hiver, garde pratiquement toute la saveur de l'été précédent. C'est donc la fin pour la culture des haricots. Le 29 septembre dernier de nombreuses gousses de haricots ont été invitées à se tasser dans les bocaux de verre pour entamer un long voyage jusqu'au cœur de l'hiver. Rangés sur les étagères en cave, ces légumes de l'été attendent paisiblement leur entrée en cuisine pour accompagner les meilleurs plats de viandes qu'il nous soit donner de déguster. Les pluies récentes et la tempête ont bousculé ces rangées de haricots en fin de production. Beaucoup de rangées sont arrachées et constituent une excellente nourriture pour les pondeuses qui ne pondent plus (Un œuf par jour, tout au plus, et encore seulement les jours fastes). Quelques pieds garnis de gousses encore trop jeunes, sont conservés pour une récolte tardive. Les variétés cultivées cette année sont «Contender», les grosses gousses les  plus connues de tous, «Purple Teepee» avec ses gousses toutes noires, «Satelit» vert et ultra fin, «Fructidor» Jaune aux gousses longues et charnues. Donc rendez-vous fin mars, l'année prochaine, pour le semis de haricot. Pas dans le potager, bien évidemment, mais dans la serre, en godets de 7 cm garnis de 5 graines. Cette année j'ai semé directement en pleine terre, en juillet la deuxième culture de haricots. Cela a été funeste pour deux routes sur les huit qui ont été semées. Des bandes de moineaux sont venues  retourner les semis récents et ont laissé sur le sol les graines qui avaient commencé à germer. Les chauds rayons du soleil de l'été ont détruit irrémédiablement ces jeunes embryons sortis sans ménagement de leur milieu naturel. Ces moineaux peuvent surgir par centaines. Il n'est pas difficile de se représenter les dégâts occasionnés aux cultures.   

     

     

     

    Bonne semaine

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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     «Houx»

    Bonjour

    Le pluviomètre affiche 50 mm de pluie. C'est plus que les précipitations de septembre et de août en 2021. 42 mm et 33 mm pour ces deux mois d'été. Avec de surcroît une vraie tempête qui a réussit à arracher une des portes des serres. Chaque année les tempêtes arrivent à subtiliser un morceau de mes serres. C'est là le tribut à payer au monarque hivernale qui a remplacé les frimas, la glace et la neige par des tempêtes de plus fréquentes et de plus en plus violentes. Les haies qui ceinturent le jardin apaisent quelque peu le courroux  de cet automne qui débute en fanfare et en turbulence. Dans ces haies composées de nombreuses espèces règne un arbuste qui garde toutes ses feuilles toute l'année.  Il est dioïque, ses feuilles coriaces sont d'un beau vert sombre vernissé, ses fleurs sont blanches, ses baies sont toxiques, elles plaisent beaucoup aux oiseaux et il s'invite chaque année, fin décembre, dans toutes les bonnes maisons, pour accompagner les repas de fête. Cet animal aux feuilles piquantes, c'est le houx. L'ayant remarqué dans les haies dites défensives qui ceinturent nos herbages à l'herbe grasse, je me suis décidé à en planter dans ma future haie. Comme il se multiplie d'une manière naturelle, j'ai renoncé à en faire des boutures. Celles-ci se pratiquent, habituellement, en août. Quand au semis, il faut à peine y songer, car sa durée de germination porte sur deux ans. J'ai donc prélevé de jeunes plants qui poussent en grand nombre dans les sous-bois. Munis de quatre ou cinq feuilles, ils sont assez faciles à replanter en pépinière. Plus longs à se développer que leurs voisins, ils ont réussi, aujourd'hui, à surmonter tous leurs petits camarades, après bientôt quarante ans de présence dans la haie. Lors des opérations de taille, je suis même obligé de réduire leur ardeur pour donner de l'air aux ribes et aux forsythias qui cohabitent avec eux. Maintenant, ils s'invitent même dans le jardin, par l'entremise des oiseaux qui se font colporteurs de leurs graines. Je les ai laissés sur place, afin de les tailler, par la suite, en topiaire. Quand j'ai constitué ma deuxième haie champêtre à partir de 2008, je n'ai pas eu besoin de ratisser les sous-bois, lors de mes recherches de champignons. Une jardinerie offrait en super promotion des plants de houx de très bonnes tailles et en conteneurs. Comme il m'en fallait moins de dix plants, j'ai pu les acquérir pour un prix modique. Beaucoup pensent que si leurs houx n'ont pas de boules rouges en fin d'automne, c'est qu'ils auraient été victimes de la gloutonnerie des oiseaux. Cela est en partie exact, mais la vraie raison est la propriété dioïque du houx. Seuls les plants femelles donnent ces si célèbres baies rouges. Des baies rouges qui viendront, je n'en doute pas, orner, dans quelques mois, vos repas de fêtes, fin décembre. Et en bousculant gravement le calendrier, je vous souhaite de bonnes fêtes de fin d'année.

     

     

    Bonne semaine

     

         

     

     

     

     
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     «Troène»

    Bonjour

    Pluie d'automne et tempête d'automne. Tout cela arrive du sud et n'est pas très chaud. Il a fallu allumer le chauffage. L'année dernière, c'était le 25 septembre que  le chauffage a été redémarré. Au jardin les couleurs de l'automne viennent décorer tous ces végétaux qui vont dans quelques semaines s'organiser pour passer l'hiver sans trop de dommages. Les lanternes chinoises sont particulièrement décoratives, cette année. C'est aussi l'époque du bouturage. En ce moment le sol est humide et l'enracinement ne pose pas de problème de sécheresse. Les grandes époques du bouturage sont : mai/juin; Juillet/août et octobre/novembre. La bouture la plus facile que j'ai eu à pratiquer, est la bouture de troène. Comme je voulais composer mes nouvelles haies avec des arbustes originaires de nos régions, dans la fin des années 70, je ne sacrifiais à la mode des thuyas que sur 2 cotés de mon jardin. N'étant pas sûr de la réussite de ma future haie champêtre, que je désirais implanter sur cinquante mètres sur le coté du chemin de plaine, je préférais, par sécurité, recourir aux thuyas. Sur le quatrième coté, une belle haie de troènes, d'un âge canonique, s'étalait majestueusement sur quatre mètres de largeur. Celle-ci ayant été laissée à l'abandon pendant des décennies, était devenue littéralement obèse. L'année de notre arrivée sur cette propriété, une nouvelle maison fut construite sur la parcelle d'à coté. L'arpenteur chargé de l'implantation de la future maison, ne pris ses mesures qu'à la lisière de la haie et non au centre de celle-ci. Résultat une erreur de 2 mètres et par la suite, une grande difficulté pour accéder au garage enterré en sous-sol. Donc je prélevais dans cette haie, une grosse quantité de rameaux destinés à être bouturés. Le troène reprend très facilement et procure déjà au printemps des plants capables de supporter la transplantation. À l'époque le troène était très mal vu en termes de haie, car il perdait une partie de ses feuilles en hiver. Cela arrivait, effectivement, durant certains hivers. L'hiver de 1982, par exemple, fut particulièrement froid. Privé de courant et de chauffage pendant quatre jours, nous avons enregistré une température de - 23°C à l'extérieur. Seuls les congélateurs situés dans un bâtiment extérieur et privés de courant, se satisfaisaient largement de cette catastrophe climatique. Il y a eu une gigantesque panne de courant dans la région parisienne, car il s'était mis à pleuvoir dans cette région sur un sol très gelé. Résultat, même les gigantesques pylônes de la très haute tension, n'ont pu résister et se sont effondrés sous le poids du givre. Dans la plaine, devant chez nous, les pylônes de la moyenne tension étaient pour la plupart, cassés comme des allumettes. EDF, a alors mis en place de gros groupes électrogènes, afin que nous puissions disposer de courant électrique pendant quelques heures. Donc au printemps la haie de troène était devenue transparente, quasi inexistante. C'est ce défaut pour certains, qui fit préférer l'implantation massive des thuyas, à cette époque. Mais depuis, les hivers doux ont supplanté ces rudes hivers et le thuya, ayant lui aussi, démontré ses lacunes, est tombé en disgrâce. Le bupreste et la mauvaise presse organisée par les écologistes achevèrent de mettre à bas la réputation du thuya. 

     

    Bon dimanche

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 2 octobre 2021 : Minima  12° - Maxima 14° - Pluie diluvienne - Tempête de sud Mon site de musique 
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     «Coulemelle»

    Bonjour

    La pluie est revenue, hier, sur notre région. Cela va favoriser une nouvelle  pousse des champignons au plus profond des bois. Ce sera certainement la dernière. Si on a le courage de visiter le moindre recoin des bois de notre région, on peut tomber sur un nid de cèpes de Bordeaux. Avec un nom pareil, que fricote-t-il dans notre région, me direz-vous. Encore un immigré? Non, il a toujours été présent dans nos bois et nos forêts. Seulement, il n'est parfois pas au rendez-vous. Réputé originaire d'une région au climat plus doux, il ne figure pas au menu  chaque année. Il lui faut une conjonction particulière d'humidité et de chaleur. Il pousse fréquemment sous les divers conifères de nos régions. On ne peut le confondre qu'avec les autres cèpes, que l'on appelle aussi des bolets et qui ne sont pas mortels. Seulement toxiques et à éviter si l'on ne veut pas se ramasser une sévère indigestion qui nécessite presque toujours les soins des services médicaux. Il y a de rares années où on peut le rencontrer en grand nombre. Je me souviens que les années 60 furent propices aux champignons. Si ces années furent glorieuses dans le cœur des Français, elles furent désastreuses et calamiteuses sur le plan du climat. Beaucoup se souviennent de leurs vacances noyées sous des pluies et du crachin de type Normands. Et, Oh miracle! Fin août, l'anticyclone que l'on dit résider dans les Açores, sortait de sa torpeur, pour nous offrir un temps radieux et chaud à chaque rentrée scolaire. (À l'époque nous rentrions le 15 septembre)... Tout ce qu'il fallait à notre ami le cèpe bordelais pour parsemer chaque année, le sol moussu et duveteux du couvert des pins et des sapins de nos forêts. Et on en faisait, alors, des récoltes absolument fastueuses. Comme le malheur, le bonheur ne va jamais seul. Du fait de ces années fastes pour la pousse des champignons, il n'y avait pas que les cèpes pour faire une telle représentation. Les pâtures grasses d'herbes riches et vertes, se trouvaient, soudainement, parsemées des délicats petits chapeaux blancs de nos rosées des prés. Près des lieux de résidence de nos cèpes, se rencontraient aussi girolles et trompettes des morts en quantités anormalement abondantes. Malheureusement ces années de cocagne ne sont jamais réapparues au tableau des prévisions climatiques. Depuis les touristes ont pu passer d'agréables vacances en Bretagne, région réputée pourtant, très humide. Les étés chauds et secs ne favorisant pas la bonne prolifération des champignons. Dans ces années là, nous dûment recourir à la conservation en masse de tous ces champignons. La lessiveuse sollicitée durant tout l'été, pour les conserves de haricots verts, reprenait du service. Les étagères se remplissaient de bocaux aux couleurs multiples. À cette époque, on devait recourir à la pasteurisation pour conserver toutes ces merveilles. Seul le «Frigo» avait envahi les cuisines; le «Congélo» ne faisait même pas encore partie du vocabulaire. En fin de cette saison de ramassage, désabusés par cette surabondance, nous ne prêtions plus attention qu'aux nouveau-nés de ces bolets si avidement recherchés. Des nouveau-nés que l'on appelle couramment des «Bouchons de Champagne». Dans les années 80, quand les conditions climatiques le permettait, je trouvais beaucoup de coulemelles dans les petits bosquets qui avait échappé au remembrement dans notre plaine. C'est un champignon très grand, qui nous permet de remplir très vite le panier. Pas aussi célèbre et apprécié que les cèpes, les girolles et les morilles, ce carpophore gigantesque, au chapeau à l'allure mexicaine, figure honorablement en cuisine. Je trouvais aussi dans les pâtures des rosées des prés. Ces deux types de champignons sont souvent passés par le stérilisateur afin de venir parfumer les omelettes hivernales. Malheureusement beaucoup de pâtures ont été transformées en champs de céréales. Plus de courses dans la nature pour surprendre ces délicieux carpophores. Plus de cueillette chez les professionnels; la dernière champignonnière de notre région va très certainement fermer. Les grandes surfaces, malgré leurs promesses, ont préféré faire venir le champignon de Paris cultivé en Pologne. Pas vraiment la proximité, la République de Pologne, mais c'est ainsi à notre époque. La champignonnière de la Croix Madeleine à Laigneville sera sacrifiée, comme tant d'autres, sur l'autel de la rentabilité. Le champignon de Paris a fait place sur les étals au champignon de Varsovie. « Nous n'irons plus aux bois les laur......♪♪».

     

     

     

     

     

    Bon week end

     

         

     

     

     

     
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     «Thymus Vulgaris»

    Bonjour

    Septembre vient de nous laisser découvrir octobre, un mois révolutionnaire durant lequel nous abandonnons l'heure d'été. Les températures sont basses pendant les nuits et il va bientôt falloir songer à aller sortir la chaudière de sa torpeur estivale. Celle-ci s'étant mise en vacance seulement le 27 mai qui restera un mois glacial et très humide constellés de catastrophes. La fraîcheur de ces derniers jours nous rappelle que la saison de la tomate va s'achever. Une tomate à l'allure révolutionnaire que j'ai cultivé pendant plusieurs années, qui s'appelle «Voyage». La tomate des voyageurs dont les lobes peuvent se séparer pour assurer une consommation tout au long d'un voyage. En semant cette tomate, j'avais aussi semé du thym en barquette qui m'a permis de disposer d'une longue bordure de condimentaire. Thymus Vulgaris désigne une des condimentaires les plus employée, les plus estimée. Le thym est présent dans énormément de plats. Il s'y présente souvent en petits bouquets. Il honore de son parfum toutes nos marinades et nos viandes grillées et se réserve la meilleure place lors des parties de Barbecues. Très facile à cultiver, il est d'ailleurs très vivace. Quand nous habitions en Provence, avec mes parents, nous résidions dans le Faron et il suffisait à mes parents de monter sous les pins pour y trouver ce thym sauvage que l'on nomme thym serpolet. Du serpolet qui fait les délices des petits lapins que décrit si bien, un amoureux de la Provence: Alphonse Daudet. Dans cette contrée, pas besoin de faire la culture de cette aromatique. Dans ces montagnes on peut y trouver aussi, d'autres variétés d'herbes très recherchées en herboristerie, mais, dans ce cas, il faut bien connaitre les qualités de toutes ces plantes. On risque de rapporter des poisons à la maison. Dans pratiquement tous les jardins potagers, on rencontre ces fameuses bordures de thym. Des bordures que l'on développe au printemps, en faisant des boutures de cette plante facile à cultiver. Je sème au printemps cette aromatique que l'on nomme couramment «Thym d'Hiver». De minuscules plantules, déjà très odorantes, se développent rapidement à la surface du semis. Des semis que j'exécute en serre, cela va de soit. Il m'est arrivé aussi de cultiver du thym citron, mais celui-ci parait plus fragile et n'a jamais survécu aux hivers. Le thym a aussi des propriétés médicinales bien connues. C'est un formidable antiseptique. En Provence, il prend souvent le nom de «Farigoule». Une Provence qui évoquera toujours, pour nous, une terre de bonheur, de chaleur et de parfum sous le chant envoûtant des cigales.

     

     

     

    Bon week end

     

         

     

     

     

     
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     «Basilic»

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    L'automne a entamé sa descente aux hivers. Le thermomètre plonge dans le froid. Pluies et rafales de vent hier toute la journée. S'il est une aromatique qui évoque facilement les vacances et la chaleur, c'est bien le basilic. Cette condimentaire accompagnant souvent les plats servis en Provence et aussi et surtout en Italie. Le basilic est une plante très forte en gout et ne laisse pas le consommateur indifférent. Il est le composant essentiel du «pistou», cet accompagnement des plats provençaux, composé d'ail et d'huile d'olive. Les spaghettis sont souvent accompagnés de cette aromatique. Seulement voilà, c'est la culture de cette condimentaire qui pose quelques difficultés, car c'est une plante de climat doux. Dans notre climat du nord de la France, cette plante ne supporte absolument pas l'hiver, mais peut être cultivée avantageusement en mai en pleine terre. Soit par semis, soit par plantation de plants bien développés en pots. Ayant la chance de disposer d'une serre, je sème 2 ou 3 variétés en mars dans mes serres. au moment du semis des tomates, par exemple. Contrairement au persil, le basilic lève assez vite, si on lui apporte la chaleur nécessaire. En mars il bénéficie de la chaleur de mes bacs de propagation alimentés par des câbles chauffants. Ces bacs sont alors particulièrement encombrés par les semis de tomates, de poivrons, de piments, de pétunias, d'œillets d'inde,  et de tous les légumes et les fleurs dont on veut s'assurer de la grande précocité. Il m'arrive de semer des haricots dans une de mes serres, qui seront, 2 mois après, remplacés par les plants de tomates et de poivrons. Donc le basilic que je sème en potée ou en jardinière ou parfois en petits godets, est transféré sur ma terrasse, à proximité de la cuisine. Au début du printemps, comme les conditions climatiques sont encore un peu fraîches, il va directement de la serre vers la cuisine, dans des potées à l'aspect décoratif. Il délivre, alors, généreusement, son arôme dans toute la cuisine. Il est nécessaire qu'il ait atteint son complet développement, car si ses feuilles sont trop vite consommées, la végétation de cette plante est mise en péril. Il est souhaitable de faire des semis échelonnés, car il fleurit rapidement. Une fois, ces bouquets de fleurs bien taillés, il repart de lui même. J'ai actuellement plusieurs jardinières en pleines production composées de 2 variétés. Deux variétés à grosses feuilles très charnues. En novembre ces contenants retourneront en serre, afin d'échapper aux gelées éventuelles. En mai de cette année on en parlait déjà ici. C'est dire l'importance apportée à cette condimentaire, symbole des beaux jours.

     

     

    Bonne journée

     

         

     

     

     

     
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