Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

«Mâche»

Bonjour
Nombreuses averses durant la journée d'hier. Donc travail en serre. Arrosage de tous les plants et de toutes les cultures dans la serre. C'est toujours très cocasse d'arroser sous les serres, alors que la pluie se déchaîne au dehors. On a semé les betteraves rouges sur cube, faute de pouvoir les semer au potager. On pratique cela depuis de nombreuses années. Comme la mâche sur cubes et en barquettes. Dans des barquettes si possible cultivées en serre. Semis le plus clair possible. Pour repiquer, on ne repique surtout pas plant par plant. Ceci est un travail fastidieux et pas rentable. Dans deux mois les semis en barquette auront formé un matelas de racines que l'on peut découper à la main pour garnir le sillon du repiquage dans le potager. C'est pour cela qu'il faut semer le plus clair possible. Fin juillet on trouve déjà en jardinerie du plant semé sur cube. Une seule rosette de mâche par cube. Seuls les semoirs agricoles très perfectionnés permettent ce travail. Quand à nous quand on repique, si l'on trouve qu'il y a trop de plants au mètre linéaire, on peut facilement en éliminer. Et aussi repiquer des plants en novembre, voire en décembre, demeure une opération très aisée; il suffit de repiquer dans le rayon, sans avoir besoin d'arroser. Depuis quelques années je repique en serre la plus grande partie de mes semis de mâche sur cube à cause des hivers neigeux. Sous la neige, impossible de faire quoique ce soit au jardin. Mais dans un hiver normal, on griffe sommairement la terre et on dépose notre plant dans le sillon. Si ce sont de bonnes variétés d'hiver, les mâches peuvent se récolter jusque fin mars. La mâche adore ce climat de fraîcheur encore présent aujourd'hui. J'ai même remarqué que les mâches se développent mieux au potager, qu'en serre. C'est une salade très bien adaptée à nos régions du nord. D'ailleurs vous devez savoir cela; nos grand-parents ne semaient pas de mâche dans leur jardin, mais allaient la récolter dans les champs non labourés pendant l'hiver. Ce n'est plus le cas aujourd'hui; la récolte sur notre plateau vient à peine de se terminer  et déjà on voit les tracteurs transformer la paille en gros ballots et aussitôt déchaumer la pièce. Surtout pour éviter les incendies. Car depuis quelques décennies ce sont les années trop sèches qui dominent. Donc dans ces conditions peu de chance de voir notre doucette bonne à récolter en octobre/novembre. Avec 3 à 4 barquettes j'arrive à former une route de mâche. Mes routes font en général 6 mètres. Au potager comme en serre. Ce sont les maraîchers professionnels qui m'ont donné l'idée de cette culture dite à " contre-saison". La mâche, avec l'endive sont les 2 seules salades que notre région nous permet de disposer en hiver. . Certains considèrent que c'est une perte de temps cette culture, qui est offerte sur tous les étals pendant l'hiver. Mais celles que l'on cultive, moins grosses, n'ont pas du tout le même gout que celles du commerce. Et elles sont gratuites. La mâche est toujours d'un prix élevé.

Bon week end    

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La mâche (Valerianella locusta) est une plante. Elle est consommée sous forme de salade.

À l'origine la mâche était une mauvaise herbe qui poussait spontanément dans les champs de céréales.

La mâche est la salade qui porte le plus de noms courants : blanchette, boursette, clairette, raiponce, oreillette ou oreille-de-lièvre, valérianelle, valérianelle cultivée, herbe des chanoines, salade de blé (en Belgique), doucette, gallinette, rampon, ramponnet (en Savoie). Wikipédia

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«Virgo»

Bonjour

Après le bilan des arbres fruitiers vient l'inventaire des rosiers qui subsistent dans notre jardin. Certains ont disparu; soit touchés par la vieillesse mais aussi terrassés pendant les nombreuses canicules qui ont marqué ces dix dernières années. La haie de rosiers blancs qui longe la rue devant notre jardin n'a pas été épargnée. Ce petit rosier buisson de 1 m de hauteur pour 80 cm d'envergure a été dévasté depuis quelque temps déjà. Au fil des ans ces rosiers blancs n'offrent plus qu'une seule tige pour certains et finissent par mourir en silence un jour d'été. Ce rosier hybride de thé Virgo a été créé en 1947. Considéré comme un rosier moderne, il supporte toutes les critiques que l'on oppose souvent à ce type de rosiers. Je n'ai absolument pas à me plaindre de ces rosiers qui fleurissent abondement depuis leur installation vers le début des années 90. Le 17 novembre 1993, pour être précis. Trente exemplaires qui sont venus enrichir cette longue plate-bande établie sur le domaine public. Il en fut commandé six autres exemplaires pour installer une petite haie de rosiers le long du chemin de plaine. Tous ces rosiers cohabitent en ce moment avec la floraison des doronics qui ont fini par coloniser tout l'espace entre ces rosiers. Cette vivace, après avoir abondamment fleuri tout en jaune façon champ de colza s'efface dés la fin de la floraison et se terre à la manière des rongeurs au raz du sol pour redonner tout l'espace nécessaire aux rosiers qui vont fleurir de juin jusqu'aux gelées selon le terme consacré. Il suffit pour cela  de couper les longues tiges défleuries et rapidement desséchées pour ramener le calme dans cette longue plate-bande. Depuis la fin mars une population très dense de narcisses de diverses variétés étaient venues enrichir les lieux de toutes les nuances que ces bulbes magiques puissent offrir. Cette plate-bande héberge aussi trois grands rosiers Blancs «Queen Helisabeth» . Quelques plants d'arum y ont été plantés, mais leur progression reste très timide. Cet hiver j'ai introduit quelques plants de vivaces issus de mon jardin pour honorer l'emplacement des rosiers blancs défunts les années précédentes. Cette plate-bande de rosiers uniformément fleurie de blanc, va certainement devenir une composition de diverses teintes et de diverses formes. Un retour vers du naturel un peu en fouillis .Très à la mode en ces temps de virus.

Bon week end    

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Ce rosier hybride de thé Virgo avec son caractère accommodant, ses roses parfaites, son style sobre et chic, est indiscutablement une très belle variété pour la fleur coupée. Il trouvera aussi facilement sa place au jardin dans un grand massif de roses, en association avec des roses rouges 'Eric Tabarly', Cherry Lady®, blanches 'Fée des neiges', rose argenté 'Wedding Bells', ou mauves 'Blue Girl', dans une haie mixte ou encore en isolé dans un jardin soigné. Il s'adapte à tous les sols même relativement secs et pauvres et à tous les climats, ce qui permet de l'accueillir sans réserve du nord au sud de notre pays, même en moyenne altitude. Il s'associe à la perfection à de jolies vivaces très faciles à cultiver comme les géraniums vivaces, les campanules, les digitales, ou même des graminées dans un style très novateur.

Promesses de Fleurs

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«Conférence»

Bonjour

Ce temps maussade nous invite à faire le bilan de l'influence de ce printemps sur nos arbres fruitiers.Tout le monde se souvient de ces gelées qui ont été désastreuses sur l'ensemble du verger Français. Début avril sous un vent glacial et nordique le thermomètre descend à moins deux. Pas de quoi détruire un verger, me direz-vous; mais après les températures estivales du mois de mars, c'est un véritable assassinat climatique. Plusieurs nouvelles plantations de vivaces ont semble-t-il été détruites. Plusieurs jeunes plants d'hortensia n'ont pas supporté ces extravagances. Si l'on observe notre unique cerisier, ses jeunes cerises tiennent encore sur l'arbre. Les pommiers sont encore en fleur pour certains. Vieille prudence digne des ressortissants de notre vieux pays normand. Quand aux poiriers, difficile de faire un bilan; il va falloir attendre encore quelques jours. La principale variété de mes poiriers se nomme "Conférence". Au nombre de trois il n'ont jamais failli à leur mission. Malheureusement cette année, un jeune poirier d'une autre variété, n'a pas survécu à cet hiver. Il y aussi un autre gros poirier, de variété non identifiée mais qui offre des poires absolument succulentes et en très grand nombre, chaque année. Comme chaque année, si ces arbres ont conservé leurs fruits, il faudra se résigner à accepter la présence des guêpes et des frelons. Scénario habituel : Les oiseaux blessent la partie supérieur du fruit et, insatisfaits par le fruit, vont en goûter un autre. C'est, alors, le signal pour les mouches, les fourmis, les guêpes et les frelons de venir s'attabler dans nos arbustes. Bien évidemment, on les dérange durant ces agapes. Voici un poirier toujours chargé de fruits. Un des poiriers "Conférence" est particulièrement prolifique tous les ans. Certaines années, il a même fallu étayer les branches. Ce poirier était au départ une minuscule palmette avec 2 branches rabougries. 40 ans après il s'est étoffé, sans vraiment dépasser les 2m50. Arbre très peu vigoureux. Donc très peu de gourmands. Pratiquement pas de taille. Cette variété est considérée par beaucoup comme la variété la plus facile à conduire au verger familial. Sans pour cela être la meilleure variété de poires. D'autres variétés lui sont, quand même, supérieures. Donc rendez-vous cet automne pour venir récolter tous ces fruits, si le printemps et l'été ont été favorables à toutes ces productions.   

Bon week end    

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Le Poirier commun (Pyrus communis L.) est un arbre fruitier de la famille des Rosacées, cultivé pour son fruit, la poire.

Originaires des régions tempérées d'Europe et d'Asie de l'Ouest, les poiriers domestiques sont extrêmement variables puisque plusieurs milliers de cultivars distincts ont été recensés et sont cultivés dans près de 80 pays. Wikipédia

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«Saint Pancrace»

Bonjour

Tremblez sur vos racines chers jardiniers; nous sommes en plein dans les saints de glace. Hier déjà ce fut l'Archevêque de Vienne, le bien nommé Saint Mamert qui avait pour divine mission de rappeler aux indécrottables terriens que nous sommes de ne pas confier à la terre nos plantations les plus frêles. Mais il est difficile de résister à la rumeur lorsque je pénètre dans les serres. De toute part ce n'est que récriminations, supplications, injonctions ou imprécations formulées par tous ces plants qui attendent impatiemment que Messire Printemps impose enfin sa loi avec vigueur face à cet hiver qui a pris le maquis et qui vient harceler les arrières gardes de notre saison préférée. Donc dans mes serres les plants corsetés depuis de nombreuses semaines dans  d'exigus godets en plastique noir recyclé, soupirent et gémissent auprès du jardinier que je  suis censé représenter pour cette année, encore . Des godets de 7 cm qu'il faut, face aux suppliques légitimes de toutes ces plantations, alimenter en breuvage sain et limpide soutiré de notre citerne. Opération à renouveler tous les deux jours tant les apparitions syncopés du soleil deviennent néfastes sur la bonne santé de tout ce petit peuple qui compte déjà plus mille individus. Ce sont déjà plus de cent vingt laitues qui se sont vues emménager dans le potager il y a déjà plus d'une quinzaine. Elles furent suivies par les plants de choux rouges et de fèves. Des légumes qui ne se prennent pas le choux quand on leur parle de Saint Mamert et consorts. Il sont en pleine forme et profite avec bonheur de ces pluies sporadiques qui entretiennent une humidité adéquate à leur croissance. Le problème c'est le sort des autres plantations qui débordent de toutes parts sur les étagères dans les serres. Hier j'ai donc transgressé le dicton en autorisant la sortie aux cent quatre vingt plants d’œillets d'Inde qui se bousculent joyeusement pour trouver leur place dans la vasque et dans les corbeilles en briques. Espérons seulement que toutes ces tagètes ne deviennent pas des œillets Dingues. Immédiatement ce sont près de quarante plants d’œillets de poètes qui ont profité de la cohue pour venir s'installer au sein de toutes ces plantations. J'espère ne pas encourir le courroux céleste après avoir organisé la sortie de toutes ces plantations iconoclastes. Aujourd'hui c'est Saint Pancrace qu'il va falloir tenter de berner et de duper. Ce Saint est incorruptible, mais dés qu'il aura tourné le dos, peut-être que..... Quatre vingt plants de haricots en godets à cinq graines, qui s'allongent démesurément, pourraient bien rejoindre les deux routes qui leur tendent les bras depuis des semaines. Ce sont aussi les plants de pétunias, de roses d'Inde, d'impatiens et de capucines qui tentent de séduire le jardinier pour aller s'égayer dans les massifs et les plate-bandes. Mais comme ces effrontées n'ont encore émis aucune fleur, il est difficile de délivrer le permis de floraison à des plantes qui n'ont encore aucune identité. Car il va falloir assembler judicieusement et avec gout, les formes et les couleurs de toutes ces plantes. On ne va pas taguer son jardin avec des couleurs ostentatoires projetées sans discernement ni poésie sur notre paradis. Demain C'est Saint Gervais ? (Servais) .Saint Servais, voulais-je dire! Eh là! Je vous raconte pas! 

Bonne journée    

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Il faut remonter jusqu'en 500 ans après Jésus-Christ pour retrouver les premières traces de ces croyances liées aux saints de glace. À cette époque, les gens priaient saint Mamert pour qu'il protège les cultures et les plantations. N'obtenant pas toujours gain de cause, ils constatèrent que le temps se dégradait, cette baisse des températures intervenant toujours à la même période et pouvant aller jusqu'au gel. Initialement, ce furent saint Mamert (archevêque de Vienne), saint Pancrace, saint Servais et saint Urbain les premiers saints de glace. Les saints de glace changèrent de nom au fil de l'évolution des religions et des calendriers. Aujourd'hui, les saints de glace sont : sainte Estelle, saint Achille et sainte Rolande ou Fatima.

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«Déjections»

Bonjour

Hier, temps perturbé et vent fort qui souffle sur la région. Un peu de pluie et des températures assez douces. Les tulipes ayant fini leur floraison, on en profite pour nettoyer les plate-bandes. Les seules floraisons du moment sont les doronics et les iris. Comme l'hiver a été humide et que les plate-bandes sont régulièrement recouvertes de BRF, les adventices y ont alors trouvé un terrain propice à leur expansion. Tout cela rejoint par brouettes entières le parcourt des volailles. Un parcourt qui a été débarrassé du fumier et du compost au cours de l'hiver dernier. Un compost surtout composé des déjections des poules. Les déjections de poules sont si fortes en engrais, que bien souvent elle peuvent griller certaines plantations fragiles. Seuls les poireaux qui sont souvent arrosés avec la dissolution de ces déjections,  s'en portent très bien. De plus le parcours des volailles, constamment enrichi des mauvaises herbes du jardin, des plate-bandes et des chemins, procure au bout de moins de 3 mois, une terre très fine, enrichie et bien décomposée. Cela sur 20 cm de haut  sur plus de 100m². Les volailles consomment énormément de verdure. En ce moment ce sont surtout les herbes envahissantes du potager qui constituent leur ordinaire. Autrefois, du temps de mes parents et de mes grand-parents, la plupart des potagers étaient assortis d'une basse-cour et d'un élevage de lapins. Cela dispensait, alors de l'achat d'engrais chimiques. On faisait seulement rentrer en hiver, une ou deux remorques de fumier de bovin, qui constituaient l'engrais de fond au potager. Certes, l'élevage de lapins représente beaucoup de soins. (approvisionnement en aliments frais (Herbe à lapin), hygiène rigoureuse et maladies dures à maîtriser). C'est pour cela qu'il a cédé le pas aux basse-cours, de gestion plus aisée, à condition de disposer de grands terrains clos, bien sur. L'hiver, le cheptel se réduit aux seules pondeuses (et au coq), les poulets de chair ayant été abattus. Elles ne pondent plus, généralement. Diminution de la lumière du jour... Une poule donne en moyenne 200 œufs par an.. Dans les élevages en batterie, c'est 300 œufs par an. Tout cela au détriment du confort des poules (impossible de bouger), de la nourriture( farines hyper enrichies( avec quels produits, c'est là tout le problème)). L'hiver,on laisse parfois divaguer les poules sur le potager..Les dégâts sont alors insignifiants. Il arrive aussi que l'on n'ouvre pas le poulailler, les jours très froids et très pluvieux. Les poules craignent beaucoup l'humidité excessive.

Bonne semaine

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 Choisissez votre poulailler sur Internet.........

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Un poulailler est un bâtiment d'élevage de volaille, en particulier de poules, de taille modeste. Le terme peut désigner également l'enclos d'élevage à ciel ouvert pour les gallinaces. Les volailles aiment vivre à l'extérieur mais le poulailler procure un abri contre la neige, les prédateurs et pour la nuit. Chaque poule doit pouvoir disposer d'au minimum 0,5 m² de bâtiment.

Les poulaillers sont une forme d'agriculture vivrière, souvent entretenus à l'échelle familiale, comme ressource d'appoint, pour les œufs qu'ils permettent d'obtenir, comme loisir ou pour les deux. Ils peuvent être considérés comme complémentaires à un jardin potager, car les oiseaux peuvent être nourris des surplus ou déchets verts issus du potager. Wikipédia

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«Binette»

Bonjour

La météo n'a pas menti. Le thermomètre a dépassé les vingt degrés.  Toujours un vent chaud et soutenu venu du sud. On a profité de cette météo très clémente pour nettoyer les parcelles du potager. Il ne faut pas laisser les herbes indésirables envahir le potager. IL faut procéder par temps sec, car les herbes décapitées par la binette, façon guillotine,  et laissées sur place sont rapidement mises hors de combat; le soleil faisant rôtir toutes ces indélicates adventices. De plus la binette est un matériel de motoculture très performant et absolument silencieux. Ce qui est pratique pour œuvrer le dimanche. Son empreinte carbone est vraiment très négligeable. Ce matériel de motoculture est mis en mouvement par un moteur non polluant de marque «Biceps And Biscoteaux». Un concept très développé dans nos petits jardins de France. Le nettoyage de la parcelle des pommes de terre me rappelle qu'il faudra épandre prochainement un engrais de type bio. Un engrais composé de vinasses de betteraves et de déchets des centres d'abattages de volailles. Cet engrais biologique servira surtout à nourrir les cultures qui vont succéder aux pommes de terre. Un engrais bio, contrairement aux engrais chimiques, se décompose très lentement. Les nappes phréatiques se voient ainsi privées de ces substances chimiques qui depuis plus de 50 ans, ont entraîné le juteux commerce des eaux en bouteille. C'est le fumier, les cendres de la cheminée et le compost des poules qui vont engraisser, pour cette année, les délicieux tubercules jaunes de cette culture. Une autre source d'engrais est le broyage des résidus des tailles de mes haies et de tous mes arbustes fruitiers ou d'ornements. Comme il sont grossièrement broyés, ils servent d'amendement au pieds des arbustes et de couverture sur mes plate-bandes. Lorsque je taille les haies, je n'envoie pas à la déchetterie les très encombrants résidus de cette opération. Je broie ces petits branchages avec la vieille tondeuse. En 2 passages. D'abord sans ramassage; puis ensuite, un passage avec le bac. Opération assez longue; mais ramasser toutes ces coupes; les mettre en remorque; les porter à la déchetterie; vider la remorque; et revenir à la maison; toutes ces manipulations prennent un temps considérable. Et souvent on doit faire un deuxième voyage. La déchetterie est à 4 kilomètres. Donc, finalement, on envoie vers cette déchetterie un sous-produit de nos jardins que l'on ira quérir en jardinerie sous forme de terreau composté, quelques semaines plus tard. En réalité on ne fait que trimbaler de la flotte, car les végétaux ne contiennent à peine que 5% de matières sèches. Les résidus d'épandages sur la photo ci-dessous, sont ici stockés en bac durant quelques jours en attendant leur épandage. Ce qui assure un début de fermentation. Une sorte de BRF.  

Bonne semaine

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 Choisissez votre engrais sur Internet.........

«Les engrais NK sont le plus souvent des engrais utilisés par les professionnels pour un usage ciblé à une période précise de la culture.

A un moment précis, où la plante aura moins besoin de phosphore.
Les cultivateurs qui utilisent de grandes quantités d'engrais, font là de grandes économies.
Pour eux et notre santé.
Il ne faut pas perdre de vue que la plante prend dans le sol, que ce qui lui est nécessaire à un moment donné.
Le reste part dans les nappes en cas d'engrais soluble.
Ou est conservé pour l'année suivante, en cas d'engrais naturel.
Seul l'azote ne répond pas vraiment à ce mécanisme.
En excès, il provoque un excès de croissance du feuillage au détriment du reste.

L'engrais (BINEK® engrais NK 15-0-7 + 50% SO3), est un engrais très soluble, donc d'action très rapide.
Qui ne sera plus utilisé par la suite, parce qu'il aura été entièrement consommé.
C'est pour cela qu'il faut juste la bonne dose sinon le surplus rejoindra immédiatement les nappes aquifères, parce que très soluble.

Ces engrais NK sont le plus souvent réservés aux professionnels

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«Une meule à eau qui repasse à sec»

Bonjour

Vingt degrés! Enfin le thermomètre a réussi à se hisser à la hauteur de cette valeur. On commençait à croire que le mercure était congelé ou que l'alcool avait été bu par je ne sais quels lutins, farfadets ou gnomes disgracieux. Cela paraissait mal parti hier pour atteindre le challenge fixé par les ingénieurs de la Météo Nationale. Pluie et temps couvert le matin avec un fort vent frais. Un vent qui se renforce, à la mi-journée  pour éparpiller, façon puzzle, les nuages aux quatre coins d'un ciel qui a ainsi retrouvé sa couleur d'azur. Ce vent venant du sud s'est alors chargé de chaleur nord-africaine; ce qui a permis au thermomètre d'honorer son contrat. On en a profité pour jardiner, sans pour cela confier nos petits plants fragiles et gélifs à ce vent soyeux et chaud qui pourrait très bien changer de costume dans les jours prochains. Nous en avons profité pour inspecter la déco du jardin. C'est devenu une habitude de confier aux jardins des objets usagés, surannés ou démodés, afin non pas de magnifier le spectacle des fleurs, qui n'ont pas besoin de cet artifice, mais de tenter de créer une ambiance dans nos jardins. Dans les jardins des châteaux, des œuvres d'art telles que les statues sont judicieusement placées en des endroits stratégiques pour le spectacle de ces somptueux massifs floraux. Sans pour cela sombrer dans la «nanomanie» qui est une offense à la beauté de tous nos arrangements floraux, j'ai placé dans le jardin cette meule à eau abandonnée, tel un chien, sur le bord de la route. Une meule à eau qui maintenant repasse à sec. Elle fut déposée sur le bord de la route en un temps où les déchetteries n'existaient pas; où les écolos ne discouraient pas.La faillite de son réservoir provoqua, non pas sa mise à la retraite, mais son extermination. La carcasse du réservoir, très solide, ayant du éclater au gel. Je lui ai donc offert une paisible retraite dans mon jardin. Maintenant, les nuits de tempête, on peut encore entendre les Elfes en armure, venus aiguiser leurs glaives et leurs épées. Depuis, cette meule, récupérée par nos soins, termine tranquillement une carrière largement repassée et affûtée, parmi les arbustes de notre jardin; parmi les fleurs de nos plate(s)-bande(s)*. Un jambage sommairement restauré accueille une jardinière de pétunia. La meule pourra, le temps d'un élagage reprendre un peu de service, comme au bon vieux temps, pour repasser le fil du temps et aussi le fil du tranchant de nos ciseaux anglais ou de nos sécateurs. Le tout à sec bien évidemment.

Bon dimanche

 * je ne sais toujours pas, où placer le (s) du pluriel. Mais je sais très bien que vous le mettrez à  ma place, là où il faut - Merci!

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 Choisissez votre nain de Jardin sur Internet.........

«Un nain de jardin est une représentation d'une petite créature du folklore (nain, gnome, lutin,  etc.) sous forme d'une statue de petite taille, utilisée pour décorer certains jardins. Un collectionneur de nains de jardin est appelé « nanomane » Traditionnellement, un nain de jardin possède une barbe blanche, un visage au teint rose et un bonnet rouge ; il est vêtu d'un pantalon et d'un tricot de couleurs différentes. Il existe diverses qualités de nains de jardin, de la véritable sculpture à la statue en plastique produite industriellement. Le concept du nain de jardin prenant vie est récurrent dans la littérature pour enfants et les séries télévisées.

Les nains de jardin apparaissent à la Renaissance : ils proviennent de l'image légendaire de pygmées travaillant dans les mines de métaux précieux de Cappadoce au xve siècle et auxquels les exploitants des mines inventent des statuettes en bois à leur effigie (bonnets rouges emplis de paille pour les protéger des éboulis, vêtements de couleur vive pour être repérables sous terre) jouant le rôle de gardiens protecteurs contre les forces maléfiques du monde souterrain.

Les plus anciens nains de jardin, conçus par Johann Bernhard Fischer von Erlach entre 1690 et 1695, sont des statuettes en marbre conservées au château Mirabell à Salzbourg.

La production industrielle de nains de jardin en céramique est apparue en Allemagne (notamment à Gräfenroda en Thuringe, avec Philipp Griebel et August Heissner vers 18724,5) et en Suisse au xviiie siècle, puis s'est développée en Rhénanie, Alsace, Autriche, au Royaume-Uni en 1847 par Sir Charles Isham, lorsque celui-ci rapporte 21 personnages en terre cuite d'un voyage en Allemagne, et les dispose pour orner le jardin de sa maison dans le Northamptonshire.

La diffusion des nains de jardin se développe en Europe avec le film Blanche-Neige et les Sept Nains (1937) dans l'immédiat après-guerre. En Allemagne, le nombre de nains de jardin est estimé à plus de 20 000 0001.

 Wikipédia»     

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«Serres»

Bonjour

Belle journée de printemps hier toute la journée. On a commencé à tailler les buis. Comme il y en a beaucoup, il faut s'employer à cette opération sans tarder. Dans les serres toujours quelques travaux de semis et de transplantation. J'évoque souvent le travail à effectuer dans les serres. Il est temps de les présenter. Elles sont au nombre de trois et de même type, accolées parallèlement sur le coté le plus long. Cela représente une surface d'environ 30 m². J'y cultive mes différentes variétés de tomates, ainsi que des laitues à partir de janvier qui peuvent être récoltées vers la fin mars. Il est possible de semer, certaines années, deux routes de haricots de 6 mètres de longueur, vers la fin mars. Ce qui permet une récolte de plus d'un mois d'avance. En serre les plants de haricots se développent plus vite; et en plus la serre gomme les aléas climatiques du printemps. j'ai aussi cultivé des plants de fraisiers en gouttière. Mais ces dernières années étant trop souvent marquées par la sécheresse et la canicule, j'ai renoncé à de type de culture. En dehors de la culture des tomates, je sème en bac chauffé toutes mes variétés de tomates et beaucoup d'autres variétés de légumes, ainsi que la plupart des nombreux plants floraux que je destine au jardin d'ornement. Actuellement plus de mille plants attendent d'être replantés en place définitivement. Ils occupent les bacs de propagation et aussi les étagères amovibles disposées dans chacune des serres. Ces étagères seront rabattues dans quelques jours lorsque tous ces plants auront pris leurs quartiers d'été. Actuellement la serre N°1 et la serre N°2 sont occupées par diverses variétés de laitues en pleine production. La serre N°3 est plantées de près de trente pieds de tomates. Sur ses tablettes elle accueille 80 godets de haricots semés à 5 graines, déjà bien développés, qui n'attendent plus que la bénédiction des saints de glace pour rejoindre les planches du potager. Il vaut mieux ne pas se fâcher avec ses lascars là et ne pas tenter de se passer de leur bienveillance en se risquant à confier à la terre du potager des cultures très frileuses. Dans ces serres j'y ai aussi cultivé de la mâche, des poivrons et des aubergines. Cette année pas d'aubergine ni de poivrons; les semis n'ont rien donné. L'année dernière j'ai réussi à intercaler avec les plants de tomates des cultures de carottes et de betteraves rouges. Mais le résultat est quand même très mitigé, car les tomates plus rapides en végétation leur bouffent une grande partie de la lumière. Chaque année je dépose dans ces 3 serres du fumier et du terreau issu du parcourt des poules. Je récupère une partie de la terre en excédent pour remplir les jardinières et les potées du jardin d'agrément.  

Bon week end

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 Choisissez votre serre sur Internet.........

«Il en existe différents types (serres froides ou serres chaudes), (avec ou sans tablettes) qui dépendront du budget et des légumes qu’on désire cultiver. Le verre est certainement le matériau le plus intéressant, parce qu’il laisse passer les rayons ultraviolets, ne donne pas de condensation et est moins froid que le plastique. D’autre part, les serres à parois inclinées sont préférables à celles à parois droites. Quel que soit le choix, il faudra toujours veiller à respecter certaines conditions: possibilité de ventilation par le haut et si possible aussi par les côtés ; à noter que le système d’aération permet aussi la pollinisation;  possibilité d’ombrager les parois; éviter les écarts de température (en hiver elle peut atteindre 20° en journée et descendre la nuit sous zéro); tous les 2 ans, il faudra changer toute la terre, devenue trop saline, sur une profondeur d’environ 25 cm. Voici quand même 2 astuces pour éviter ou simplifier cette corvée: soit cultiver en containeurs (il faut alors plus d’engrais et plus d’arrosages), soit procéder de la façon suivante, surtout valable pour la culture de la tomate: à l’endroit de la culture, creuser une tranchée de 30/30, recouvrir la tranchée et les côtés d’un voile, mettre la terre de jardin dans la tranchée, cultiver les tomates, jeter la terre après la culture.  Notons que la couche est le complément indispensable à la serre comme nous le verrons au point suivant et que tunnels ou cloches peuvent aussi servir à hâter les cultures. Notons encore que le rôle de la serre ne se limite pas qu’aux légumes et qu’elle assure la protection des plantes et des fleurs.»     

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«Diésole et Bisounours»

Bonjour à tous

Enfin de la vraie pluie. Mon pluviomètre mourrait de soif. Mis au régime sec depuis des semaines. L'abstinence n'est guère propice à la nature en ce début de printemps. Le pipi d'oiseau des jours précédents ne mouille que notre détermination à jardiner. Difficile de semer et d'entretenir une terre légèrement humectée. Heureusement la nature n'a pas attendu ces bacchanales et ces libations climatiques tardives pour se développer. Elle a accumulé en sous-sol de grandes réserves de liquide salutaire aux cultures et à notre environnement.
Les photos ci-dessous témoignent de cette grande vigueur. Dommage que toute cette production soit transformée en diester. Un carburant destiné à alimenter des véhicules affamés en mal de kilomètres. Les enfants de la terre peuvent  mourir de faim, pourvu qu'ils le fassent en silence. Les grosses machines assoiffées de cet or jaune n'en seront que plus opérationnelles et plus rentables. Le diester est aussi appelé «diésole». Vraiment désolant tout cela. Pour simplement alimenter les gros 4x4 qui sont ces véhicules très gourmands et somme toute inutiles sur notre territoire. Ces grosses autos ont été conçues pour circuler sur des pistes très sommaires  dans des régions dépourvues de toutes infrastructures routières. Ils n'ont rien à faire sur nos autoroutes, nos avenues, nos départementales ou nos chemins forestiers. Il fut une époque où l'huile de colza figurait à l'étal des épiciers, aux cotés de l'huile d'arachide ou de l'huile d'olive. Les besoins de l'alimentation mondiale sont en manque de céréales. Alors pourquoi développer ces cultures de colza, ces forêts de palmiers à huile ou ces plaines couvertes de betteraves sucrières. Le genre humain, afin de préserver sa santé, s'est mis à réduire sa consommation de sucre. Les lobbies du sucre ont alors cédé des parts de marché aux multinationales productrices de biocarburants. Certains «Bisounours»  croient encore qu'après la fin de cette pandémie, les lobbies et les multinationales auront pris du plomb dans l'aile. Que Nenni! Ma Bonne Dame! Au contraire! Ces salopards gorgés de dollars et d'euros ont déjà entamé leur métamorphose. Ils s’apprêtent à museler, de nouveau, les états, déjà très affaiblis, afin d'asservir les populations avec leurs sous-produits frelatés. Sur la photo, ces champs de colza sont sur le territoire de la Guerre de Cent Ans. Â cent mètres environ, droit devant, c'est le canton de Chaumont en Vexin. Ce canton pendant cette longue et moyenâgeuse guerre, était investi par les armées du Plantagenêt. Ha oui! Je sais! Par les armées anglaises, pour ceux qui ne connaîtraient pas. Sans rapport avec le conflit actuel sur la pêche, nous pouvons dire, façon Comte d'Anterroches à Fontenay : Messieurs les Anglais, tirez les premiers !        

Bon week end

   Les carnets de Jules Hostouley 

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     Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

«Pélargonium»

Bonjour à tous

Si le jardinage n'était pas notre passion, le mois de mai pourrait être, pour nous, un mois de forçat.
Il faut être présent sur tous les fronts; au potager pour  les semis et les repiquages et aussi l'entretien; au jardin d'agrément pour installer nos fleurs les plus fragiles; au verger pour être très vigilant, les ennemis de nos fruits étant déjà en campagne.
Un jargon un peu guerrier, mais c'est un peu un combat ce mois ci...
Un des plus beau de l'année; plein de promesses.
Le vent de sud ouest est toujours présent. Hier quelques chutes de pluies ont accompagné celui-ci. Comme il faut bien se résoudre à sortir les plantes fragiles et les annuelles, malgré ce temps délibérément frais, hier on a planté en jardinière des géraniums. Plus précisément des pélargoniums. Car les géraniums proposés dans les jardineries sont en réalité des pélargoniums. Les potées de géraniums peuvent à la fin de la saison se conserver à l'intérieur dans une pièce fraîche et même en cave. À cause de ces sécheresses à répétition, je renouvelle la culture de pélargoniums, plus résistants à la sécheresse que les pétunias. Donc plantation de géraniums zonales. Les géraniums lierres qui peuvent développer des cascades de fleurs, me semble un peu moins robustes sous ce nouveau climat devenu chaotique. Les géraniums lierres ont des tiges plus grêles que celles des zonales. Les géraniums zonales, même s'ils offrent une floraison plus modeste, arborent une charpente plus cossue et des fleurs groupées en ombelles. Dans les serres les nombreux plants d’œillets d'Inde présentent de nombreux bourgeons qui tardent à fleurir. La présence du soleil chauffe les serres, mais ces vents glaciales refroidissent les ardeurs de tous ces plants qui attendent d'aller s'égayer dans leur jardin favori. Là où habituellement on observe trente à trente cinq degrés, il faut, cette année, se contenter de vingt degrés dans le meilleur des cas. Pas besoin d'aérer les serres; juste assurer quotidiennement la ration d'humidité nécessaire à la bonne santé de tous ces plants. Depuis des semaines la météo nous assure une amélioration des températures en fin de semaine. Mais notre climat, depuis des mois, courbe l'échine sous les assauts répétés de ces vents à caractère nordique.

À demain

   Les carnets de Jules Hostouley 

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