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    «Feu bactérien»

     Bonjour 

     C'est un véritable désastre qui s'abat sur le monde agricole. Même les champs de betteraves sont touchés. C'est stupéfiant, pourtant, de voir les moyens considérables déployés par les arboriculteurs et les viticulteurs pour tenter de protéger leurs exploitations contre le froid. Ce sont des moyens extrêmement onéreux pour beaucoup de ces professionnels. Même pour ceux qui ont réussi à survivre à cette calamité, il reste encore beaucoup de catastrophes qui peuvent encore survenir d'ici à l'époque de la récolte. Une affliction devenue coutumière depuis près d'une décennie se nomme la sécheresse. Une sécheresse toujours accompagnée de la canicule. De la canicule qui oblige souvent les viticulteurs à avancer les dates de vendanges et même de vendanger pendant la nuit. Les maladies peuvent toucher gravement toutes ces exploitations. Il suffit de se souvenir du feu bactérien qui décima les vergers français. Un feu bactérien propagé essentiellement par les plantations le long des autoroutes de toutes sortes de variétés de pyracanthas .Des pyracanthas qui enrichissent de mille feux, aux abords de l'automne, les talus de nos autoroutes. Le pyracantha étant lui aussi sensible au feu bactérien, il a fini par contaminer les vergers de notre territoire. Les autoroutes étant conçues pour aller plus vite, le feu bactérien s'en est accommodé et s'est très vite propagé à travers le pays, ne permettant pas aux professionnels de prendre à temps des mesures sanitaires efficaces pour lutter contre cette maladie. Avant la construction des autoroutes le feu bactérien se déplaçait chaque année de quelques dizaines de kilomètres. Ce qui laissait le temps aux arboriculteurs d'intervenir contre le développement de cette maladie. Le feu bactérien à l'instar du coronavirus, qui nous préoccupe tant aujourd'hui, a exploité  une faille dans notre système de production à tout crin. Nous n'avons pas respecté la biodiversité en ne plantant que des pyracanthas le long des autoroutes. La plantation de diverses essences aurait ralenti la propagation de cette bactérie. Ce qui est dramatique dans cette histoire, c'est la disparition de nos étals d'une belle et succulente poire. La Passe-crassane dont la propagation est maintenant interdite en France. Ah! Si seulement on avait tout simplement fait appel à la biodiversité pour fleurir nos autoroutes. Depuis ces événements les talus autoroutiers semblent héberger diverses variétés de plantes beaucoup moins ostentatoires que les pyracanthas.    

    À bientôt.

     

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    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 9 avril 2021 : Minima  5° - Maxima 15° - Temps variable et pluie - - Vent nul RAILWAY GAME    
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    Troène doré  Un buis taillé en boule  Dernière mise à jour  Samedi 10 avril 2021 6:18
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    «Biodiversité»

     Bonjour 

    Depuis quelque temps déjà, il n'est plus question que de biodiversité, à la Télé, à la Radio ou sur Internet.  Prendrions-nous conscience que la vie sauvage a encore une place sur notre planète? Notre planète, que tout un chacun a exploité et surexploité depuis des millénaires, se rappelle dramatiquement à nos obligations envers elle. Les milieux de la presse ne cessent de faire le décompte des morts provoqués par ce virus sorti de nulle part. Un virus sorti de nulle part selon les experts pris au dépourvu. Mais nous tous, pauvres humains que nous sommes, le savons bien d'une manière intuitive, où se trouve la tanière de ce virus de plus en plus viral. Essayez donc d'aller, au cœur de l'hiver, tenter de distraire un ours polaire ou autre, de son sommeil profond et légitime. Vous aurez intérêt, alors,  à avoir de très bonnes jambes pour vous mettre à l'abri du courroux et de la fureur du «nounours» en colère. C'est la même chose pour le virus à un détail près; c'est que ce coronavirus court beaucoup plus vite que nous, inconscients perturbateurs que nous sommes. Depuis toujours la sagesse populaire a conscience que la destruction de l'espace sauvage de notre pauvre terre se fait à chaque coup de butoir du bulldozer que l'on nomme affectueusement ou inconsidérément, le «Progrès» . Un progrès au nom duquel on s'est toujours permis les plus grands crimes et les plus grandes exactions envers notre milieu naturel. Des crimes contre l'humanité dont nous sommes les représentants, ne l'oublions pas, dans ce monde. Une humanité qui souffre, actuellement des désordres planétaires organisés par les inconscients de la race humaine, depuis la nuit des temps. Nous avons, depuis des lustres, par paresse, laissé le soin de tout détruire et de tout désorganiser, aux dirigeants de tout poil que nous avons élu, plébiscité, intronisé  ou même encouragé dans leur entreprise de malversation envers notre planète.  Au fil des mois, voire des années, que va encore durer cette pandémie, il va nous falloir négocier âprement avec le tissu sauvage de notre terre. Du moins avec les quelques lambeaux qu'il en subsiste encore. Pas question d'arrêter brutalement le progrès en cours, car il va bien falloir nourrir une humanité de plus en plus exigeante et de plus en plus nombreuse. Mais il est urgent de restituer au monde sauvage, partout où cela est possible, la place légitime dont il n'aurait jamais du être frustré. Il est urgent de revoir à la baisse nos prétentions et nos préoccupations de grandeur, d'expansion et de développement, pour accéder à un monde qui nous permettra de vivre dans un milieu en plein accord avec la vie sauvage. Une vie sauvage que l'on nomme aussi la «biodiversité».   

    Prenez soin de vous.

     

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    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 8 avril 2021 : Minima  2° - Maxima 11° - Temps variable - - Vent nul RAILWAY GAME    
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    Troène doré  Un buis taillé en boule  Dernière mise à jour  Vendredi 9 avril 2021 5:32
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    «Acanthes»

     Bonjour 

    . Le  printemps  a commencé avec un mois d'avance. Mais ensuite il s'est assoupi et l'hiver qui l'attendait au coin du bois, lui a asséné un grand coup sur la tête. Donc hier on se réveille dans un jardin fleuri mais couvert de neige. Tout est congelé, tout est surgelé même. Les narcisses auront bientôt fini leur floraison. Les tulipes déploient déjà leur magnifique appareil de séduction. Ces bulbes proviennent de régions au climat frais. La nature du climat actuel ne les perturbe pas beaucoup. Le reste de la végétation se développe de manière exponentielle, depuis ces chaudes journées de la fin mars. Les acanthes qui n'ont pas été gelées cet hiver, se garnissent de nouvelles feuilles encore plus grandes et qui recouvrent les malheureux cœurs de Marie tout blancs. Comme on peut le voir sur la photo ci-dessous. Il va falloir supprimer une partie de ces grandes feuilles qui ont inspiré  les artistes et les architectes de l'antiquité. Cette plante est capable de produire une fleur gigantesque. Elle a déjà offert une fleur de plus de deux mètres de haut; mais pas loin des trois mètres. Une fleur garnie de pétales acérées, rudes au toucher, mais pas vraiment piquantes. Si au loin, sur la plaine, un champ de colza est en train de tendre son décor aux accents aurifères, le jardin est littéralement envahi de cette marguerite en or; de cette doronic, plus précisément. Doronicum orientale, pour les puristes. Elle se multiplie toute seule dans le jardin et une fois sa floraison finie, elle se fait oublier jusqu'au printemps prochain. Même les forsythias de mes haies en font une crise de jalousie. Tous les arbres fruitiers sont couverts de fleurs, mais cela ne présage pas forcément une année riche en production fruitière. Le gel actuel peut réduire à néant tout espoir de belles corbeilles de fruits débordants de parfums et de saveurs. De fortes pluies peuvent ruiner, pendant la floraison des cerisiers, ce temps si cher au cœur de chacun. Les gelées du mois de mai, peuvent précipiter au sol des myriades de petites pommes qui ne garniront pas les compotiers de nos desserts. Mais heureusement cela ne se produit pas chaque année. 

    En attendant, bonne journée et sus au virus!.

     

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    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 7 avril 2021 : Minima  -2° - Maxima 13° - Neige - - Vent faible du nord RAILWAY GAME    
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    Troène doré  Un buis taillé en boule  Dernière mise à jour  Jeudi 8 avril 2021 5:24
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    «Nursery»

    Salut à tous 

    Froid anormal pour la saison. Dans l'ordre des préoccupations, le virus semble marquer le pas. Bien fait pour lui! Hier, les cultivateurs, les vignerons et les maraîchers ont fait les titres de l'actualité. Comment se protéger du retour incongru de cet hiver désespérément trop long. Beaucoup risquent d'y laisser des plumes. Les plantations ont beaucoup végété dans les serres, privées du moteur fourni par le rayonnement de notre étoile. Maintenant il y a surabondance de soleil, mais ce sont les nuits qui sont glaciales. Hier, repiquages des pétunias semés sur cubes . Si la germination a été assez rapide, la croissance de ces plants a été fastidieuse, parce que privée de lumière en février et mars. La chaleur fournie par les câbles chauffants ne suffit pas pour assurer le bonheur de ces jeunes pousses. la plupart des variétés semées sont repiquées en godet. Maintenant il ne reste plus qu'à souhaiter que notre ami le soleil revienne réchauffer toute cette nursery. Car beaucoup de plants replantés en godets, par manque de place, ne profitent plus du chauffage des bacs de propagations.  Ils doivent se contenter de l'ambiance des serres. Donc si l'ambiance tombe à deux degrés sous zéro, certaines plantations ne vont pas s'en remettre.  Tous ces plants, comme chaque année, pourront aller embellir potées et jardinières vers la fin mai, si tout va bien.Il reste encore de nombreuses fleurs à semer sur cubes. Les capucines, par exemple, sont semées sur de gros cubes de 3 cm de coté. La taille de la graine ne permet pas un semis sur des mini-cubes. Bientôt les semis des légumes vont commencer. Directement en godets de 7 cm et dans l'ambiance des serres. Fèves et haricots germent très vite et demandent rapidement à être transplantés en pleine terre. Pratiquement aucune perte de graine avec ce système. Navré pour les pique-assiettes en tout genre, mais rats surmulots, tourterelles et parasites de la pire espèce devront une fois encore respecter l'époque du carême.

      

    À bientôt

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    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 6 avril 2021 : Minima  -2° - Maxima 7° - Temps variable - - Tempête du nord RAILWAY GAME    
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    Troène doré  Un buis taillé en boule  Dernière mise à jour  Mercredei 7 avril 2021 6:12
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    «Réchauffement climatique»

    Salut à tous les confinés

    Quel est le farceur qui a fait dérailler le calendrier? Aujourd'hui 6 avril, ne serait-il pas le 6 février ou le 6 novembre ; l'équinoxe de printemps ne serait-il pas déjà terrassé par la contre-attaque de l'hiver? La météo nous assure que non. Plusieurs anticyclones verrouillent notre climat et nous mettent hors d'atteinte de ces perfides et méchantes perturbations océaniques.En bref, plusieurs anticyclones viennent paresser sur l'Europe. Voici, au moins, une immigration dont personne n'aura à redire ou à se plaindre.  Si certaines régions de l'Europe sont agitées par un climat social et politique très perturbé, le début du printemps est lui aussi peuplé de soubresauts hivernales.... Les sept années qui viennent de s'écouler sont toutes émaillées de sécheresses et de canicules, si néfastes aux cheveux blancs. Des années réputées comme étant les plus chaudes depuis plusieurs siècles. L'année présente a déjà pris pas mal d'avance, et il serait bien surprenant qu'elle ne soit pas, elle aussi, consacrée l'année la plus chaude. Y aurait-il eu un faux départ dans cette course au réchauffement climatique? Certaines personnes nous demandent toujours si nous croyons au réchauffement climatique; j'ai coutume de répondre que le «réchauffement climatique» n'est pas une religion, mais un constat. En ce domaine seul le thermomètre fait foi, et lui seul!

      

     bientôt

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    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
    Bonjour Bonjour    
    Bonjour Bonjour 5 avril 2021 : Minima  3° - Maxima 6° - Pluie - - Vent fort du nord RAILWAY GAME    
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    Troène doré  Un buis taillé en boule  Dernière mise à jour  Mardi 6 avril 2021 6:05
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    «Mort des thuyas»

    Salut à tous les confinés

    En cette époque de pandémie, on est malheureusement obligé de dresser des bilans sur les dégâts commis par le virus, dont par superstition on va taire le nom. Pour les animaux on parle d'épizootie et pour les plantes de phytopathologie. Car les arbres et les arbustes aussi sont touchés par ce désordre planétaire qui touche tout ce qui vit sur notre terre. C'est de la mort de thuyas qu'il est question. Ce n'est pas un virus qui les transforme en bois de chauffage, mais un champignon qui les dévore doucement mais surement. Il y a aussi un  insecte qui attaque le thuya. Il creuse des galeries dans les rameaux. Ceci, particulièrement dans les départements du sud. La terre peut-être en cause.  Souvent dans les nouvelles constructions, on est obligé de planter sa haie sur de la terre extraite des couches profondes du sol (fondations). Enfin, l'humidité du sol peut-être en cause. Le thuya a besoin d'eau. Mes thuyas avaient bientôt quarante ans et 2 mètres de haut, et on trouvait des racines en surface à plus de 3 mètres du tronc. A moyen terme, les haies de thuyas semblent condamnées par le parasite. Les traitements étant difficiles. C'est la rançon du succès. Je remarque de plus en plus ce type de dégâts dans les haies d'un nombre croissant de propriétés. J'observe, aussi qu'un grand nombre de haies de thuyas sont arrachées et remplacées par des essences mieux adaptées à notre région. Bien qu'elles ne soient pas malades, depuis 2008, j'ai progressivement éliminé toutes mes haies de thuyas. Elles ont été remplacées par des troènes et du houx; des forsythias et des ribes; des noisetiers et des hêtres; et aussi du charme. Des haies bien plus faciles à tondre. J'ai même remplacé une de mes haies par ce type de clôture à clins en bois, que l'on voit sur  la photo ci-dessous. Plus besoin de la tondre! Il ne faudrait pas que le début de sécheresse de ce printemps, dure trop longtemps. L'année dernière, quatre conifères sont morts. Les conifères sont parmi les plus fragiles en cas de sécheresse et de canicule. Seul les buis semblent bien supporter les nouvelles péripéties de notre climat. Quand ils ne sont pas attaqués par la maladie, bien sûr. Si les canicules de l'été survenaient cette année, nous risquerions de perdre, de nouveau, des arbustes C'est le cas depuis sept ans.

     

       Bonne semaine

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    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 4 avril 2021 : Minima  2° - Maxima 11° - Temps variable - - Vent modéré du nord RAILWAY GAME    
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    Troène doré  Un buis taillé en boule  Dernière mise à jour  Lundi 5 avril 2021 6:05
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    «Laitues»

    Bonjour

    Belles journées mais glaciales, depuis quelques jours. Le thermomètre dépasse à peine les dix degrés. Le travail dans le jardin ne manque pas. Dans les serres il faut arroser pratiquement tous les jours. Car il ne pleut pas dans les serres. Les plants cultivés en godets ont une réserve d'eau très limitée. Les laitues ont bien profité du soleil. Les moineaux sont déjà venus estimer la qualité de ces nouvelles salades. On peut remarquer leurs feuilles finement ciselées façon dentelle. Ces passereaux ne s'en prennent qu'aux plus petites. Engageant gravement l'espoir de survie de ces plants ne possédant que deux ou trois petites feuilles. Du coté des bulbes il faut remettre en place tous les bulbes qui ont été éparpillés par les oiseaux ou par d'autres gredins non identifiés. Il doit se passer de sacrés parties de foot, chaque nuit, dans les planches d'échalotes. Car cela ne se passe que la nuit; je n'ai jamais surpris personne en train de déterrer mes bulbes en plein jour. De sacrés matchs de foot en nocturne, car parfois de gros bulbes d'échalotes sont shootés à plus de 80 cm de leur lieu de plantation. Dans ces plantations, il faut aussi remplacer les bulbes qui ont pourri. C'est à cet usage que l'on conserve, pendant quelque temps, les bulbes en excédents ou  trop petits. Même pratique du coté des planches de fèves. Il y a toujours quelques graines qui se retrouvent abandonnées en surface sur un sol très sec. Donc pas de germination possible dans ce cas là. Heureusement que quelques pigeons ou autres rongeurs ne faisaient pas leur marché ces jours-ci. Dans le sol, il y a vraiment tout un monde souterrain qui travaille pour nous, d'une façon le plus souvent très bénéfique. C'est pour cela que l'on évite de passer la fraise ou le motoculteur, qui dérangent ou font périr tous ces petits besogneux qui se mettent à notre service. Au moyen d'un outil spécialisé, maintenant, on aère la terre. On ne bêche plus comme autrefois. Au risque de tronçonner, façon saucisson sec, tout ce petit monde si utile. Imaginez un peu si l'on  retournait, une fois par an, tout notre environnement, cul par-dessus tête. Le but de la manœuvre est de ne pas déstructurer notre terre qui a déjà beaucoup de mal à vivre sans que l'on vienne l'agresser périodiquement. En plus, cette pratique est moins dommageable pour notre dos que le bêchage traditionnel. Il faut simplement apporter une petite correction à la fable du riche laboureur . Creusez, fouillezaérezne laissez nulle place où la main ne passe et repasse.......  Mais le Père fut sage de leur montrer avant sa mort que le travail est un trésor.

     

     

       Bon dimanche

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    Troène doré  Un buis taillé en boule  Dernière mise à jour  Dimanche 4 avril 2021 6:45
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    «Raphanus sativus»

    Bonjour

    Grand chambardement hier dans notre climat. Pas plus de onze degrés sur le thermomètre dans la journée du 2 avril 2021. On se moque de nous! Le thermomètre,  en grec  θερμός / thermós (« chaud ») et μέτρον / métron (« mesure »), ne passe son temps qu'à nous afficher des températures en dessous des moyennes saisonnières, selon la terminologie de la Météorologie Nationale. Quel serait donc cet appareil qui n'enregistrerait que les bonnes températures, puisque le thermomètre ne se souci que des mauvaises températures? On devrait alors appeler ce nouvel appareil un «cryomètre», du grec κρύος (froid) . Convenez au passage que le Y n'existe pas en grec en tant que tel. J'ai toujours remarqué que l'upsilon (ύ) devient un y en français; Le Y étant la majuscule de l'upsilon (ύ) . Le y français  étant aussi la lettre gamma du grec ancien. Donc notre y a pris la place du iota (ἰῶτα) qui s'écrit (\iota) et qui correspond à notre i minuscule sur lequel on n'aurait pas encore mis les points. Que ceux qui possèdent encore un peu de latin se rassurent, ils ne s'en trouve pas dépossédé, après ce petit exposé quelque peu tarabiscoté.  Donc il fait froid, mais les météorologistes nous ont promis des températures en hausse dans la journée. Comme si c'était eux les artisans de ce temps et de ce climat complètement déjantés. Le temps étant extrêmement sec, on va pouvoir continuer les labours dans le jardin. L'hiver s'étant dispensé de remplir convenablement les charges de son ministère, les gazons, herbes folles, adventices et autres mauvaises herbes indésirables, se sont empressés de croître et de progresser d'une manière anarchique. D'habitude, à cette époque, les gazons sont raz et souvent jaunis par la présence des chûtes de neige. Il faut, alors, les toiletter patiemment et amoureusement, pour réhabiliter ce magnifique tapis vert qui, dès le mois de mai, tapisse avec tendresse nos jours heureux. Justement, en évoquant les jours de bonheur, il est un petit légume qui s'invite avec délice sur nos tables. Si! Si! Vous savez bien; une petite racine ronde à la frimousse rose, que l'on grignote avec bonheur en amuse-gueule. Il peut être de dix huit jours ou National, il se croque souvent accompagné d'un bon beurre Breton à la fleur de sel. Michel Audiard le citait en ces termes  "On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui ne sauraient pas faire pousser des radis” . (Le Président). Vous avez deviné, c'est bien le radis que l'on va bientôt semer en priant que la canicule ne soit pas trop précoce, cette année. Car il déteste la sécheresse et la grosse chaleur, notre petite ami. Privé de fraîcheur et d'humidité, il développe une racine filandreuse et coriace. Pour passer au travers de tous ces inconvénients, il est préférable de pratiquer plusieurs semis échelonnés avec peu de graines à fois. Pour ceux qui, depuis ce matin, n'ont pas perdu leur latin, le radis se planque dans nos jardins, sous le pseudo de «Raphanus sativus» .

     

     

       Bonne fin de semaine ( Week End)

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    Bonjour Bonjour 2 avril 2021 : Minima  4° - Maxima 11° - Temps variable - - Vent fort du nord RAILWAY GAME    
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    Troène doré  Un buis taillé en boule  Dernière mise à jour  Samedi 3 avril 2021 5:45
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    «Carotte blanche»

    Bonjour

    Voici venu le temps des semailles dans le potager. Comme le temps est propice, il faut préparer les futures planches de légume. Et ne pas attendre que ce temps sec s'efface devant une période tourmentée et pluvieuse. Pas facile semer et de jardiner dans un bourbier. C'est donc le moment de s'intéresser à certains légumes anciens. C'est ainsi que l'on nomme les légumes que l'on a négligé et oublié depuis longtemps; voire méprisé le plus souvent. Dans le catalogue on trouve très souvent des carottes de différentes couleurs. Parmi celle-ci on trouve une une carotte blanche. Cette carotte blanche s'appelle le panais. Cette carotte blanche n'est pas une carotte au sens où on l'entend habituellement. Cette  carotte blanche  a laissé la place à la carotte traditionnelle et s'est trouvée reléguer au grenier des légumes anciens. Cette carotte blanche a mal supporté une époque qui avait ringardisé la consommation des légumes. Une époque où le public privilégiait la consommation de la nourriture industrielle, des viandes et aussi des prédigérés. Bref, on préférait les plats tout préparés et inévitablement on se détournait de la cuisine traditionnelle. Mais la science et la médecine ont stigmatisé les défauts de cette cuisine qui pouvait, à long terme, porter atteinte à la santé des consommateurs. Donc retour en grâce de tous les légumes du catalogue afin de faire reculer la consommaton de viande qui augmentait chaque année, surtout dans les pays riches. Comme en général tout ce qui est ancien a de la valeur ; cela est devenu vrai, aussi, pour la panais. Pourquoi son gout inimitable ne lui a-t-il pas permis de figurer en bonne place aux cotés de sa cousine : La carotte ? Seuls la Grande Bretagne et quelques pays nordiques continuaient d'en pratiquer la culture. On peut commencer à le semer en ce moment. Il est recommandé de ne semer que des graines très fraîches. Âgées d'un an tout au plus. Comme le panais supporte très bien l'hiver, il est conseillé de garder une racine pour provoquer la montée en graines et ainsi  posséder des graines à grand pouvoir germinatif. Il peut être conservé en terre tout l'hiver; le gel lui donnant un petit gout sucré. Son gout prononcé est très apprécié dans le pot au feu et dans les soupes. Mais il est souhaitable de ne pas  en consommer autant que la carotte ou la pomme de terre, car on pourrait en être dégoutté façon rutabaga ou topinambour.

     

     

       Bonne journée

     Les carnets de Jules Hostouley 

         

     

     

     

     
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         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «L'asperge du pauvre»

    Bonjour

    Vent nul. Du beau temps. De douces températures. Donc hier on a mis à profit ce temps serin pour réparer les dégâts causés par cette succession de tempêtes qui caractérise notre climat. C'était surtout la serre N°3 qui a le plus souffert. C'est la plus exposée aux vents des tempêtes. Qui viennent toujours du sud. IL ne faut pas le moindre zéphyr durant cette opération de reconstruction, sinon les grandes plaques de polycarbonate se transforment en grand voile de fringant trois-mâts. En avant! Braves marins et souquez ferme! Dans la partie des serres encore en bon état, j'ai semé des graines de poireaux en barquette en polystyrène, façon caisse à poisson. En ce moment on jette l'opprobre et l'ostracisme sur les plastiques, mais c'est fou ce que l'on peut utiliser comme plastique pour jardiner, même très naturellement. J'ai semé une variété dite d'été; «Jaune du Poitou». Variété précoce qui me permettra peut-être d'échapper aux insectes.  Donc c'est le meilleur moment pour semer  les poireaux. Le meilleur légume pour passer l'hiver. Il ne gèle pas et peut donc rester tout l'hiver dans le jardin jusqu'à l'arrivée du printemps. Tout cela c'était avant! Avant l'arrivée de la mineuse du poireau. Impossible de se débarrasser de cette mouche qui pond sur les poireaux. Pas de traitement connu pour éradiquer cette calamité. La mouche traditionnelle ne résistait pas à un traitement à l'eau de javel. Mais celle-ci est blindée contre tout traitement. Elle ne se connait aucun prédateur dans notre région. On peu, d'après les spécialistes, poser des filets anti-insectes. Mais le prix de revient et la manipulation dissuadent de recourir à cette méthode. Résultat c'est «Carrefour» qui nous les cultive nos poireaux. Comment font les producteurs pour remplir nos étals de ces magnifiques et très gros poireaux? Beaucoup trop gros à mon gout. L'année dernière, j'en avait repiqué une petite centaine. Dés l'arrivée des premières pupes (Peste brune) je les ai tout de suite arraché. Evidemment, ils étaient trop petits pour constituer une bonne récolte. On va encore, cette année, faire une tentative de culture, mais sans trop d'illusion. Depuis quelques temps, les virus prennent toutes sortes de visages différents mais très redoutables, pour nous embêter . On peut encore se confiner contre les virus; c'est chose faite depuis hier soir, 20h00. Mais on ne peut guère confiner nos cultures de poireaux.

    Bonne journée

       Les carnets de Jules Hostouley 

         

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