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Par White Tendance le 26 Décembre 2023 à 17:18
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«Bientôt la fin de l'année»
Bonjour
Nous approchons de la fin de l'année et c'est l'heure des bilans qui s'annonce. Bilan d'une année qui fut dramatique. Dramatique pour la politique et la nature. Comme nous n'avons pas encore été bombardés par les hordes Poutiniènnes , il serait malvenu de se plaindre. Mais c'est la nature qui est à plaindre. En tant que jardinier responsable et complice de la nature, on est vraiment désolé par ces attaques climatiques de plus en plus oppressantes et ces agressions industrielles toujours plus polluantes et destructrices.
Déroulons le parchemin du temps qui passe et observons ce que Janvier dernier nous a laissé en souvenir. 63 mm de précipitations réparties sur douze journées de pluie. 31 jours de temps complètement bouché où le soleil n'apparait seulement que sept fois durant quelques minutes, et le plus souvent en fin de journée. 3,8° de moyenne dans les minimas et 7,4° dans les maximas. L'anticyclone qui regonfle durant les deux dernières semaines du mois nous noie sous les brouillards les plus tenaces. L'activité au jardin se résume à quelques heures, le temps de recouvrir de paille les dernières planches débarrassées de leurs légumes. C'est surtout du jardinage en chambre qui singularise cette période de frimas. L'inventaire des semences et la commande des graines demandent beaucoup plus de temps; même avec internet. En cette fin d'année on attend le catalogue de graines afin de sacrifier comme chaque année, à cette sorte de cérémonie qui consiste à feuilleter en tout sens cet almanach d'un nouveau genre.
Le thermomètre marquait 15° le premier de l'an de cette année 2023, qui va bientôt laisser la place à la nouvelle année. Ce même thermomètre n'a jamais osé afficher des températures plus basses que moins deux degrés. Aujourd'hui il indique 12° et 9° pour la nuit dernière. Dans le potager il subsiste encore quelques betteraves rouges, des navets et du radis noir. Des bettes et des carottes continuent encore leur développement. Les mauvaises herbes aussi. Les planches de mâches sont encore bien pourvues et fournissent toujours de bonnes salades. Dans les jours prochains on parlera de février 2023.
Bonne fin de journéeDe l'aube au crépuscule! La vie dans le village de l'Azerbaïdjan oriental et la fête de famille
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Par White Tendance le 3 Août 2023 à 16:38
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«Pousse de bambou»
Bonjour
Singing in the rain pourrions nous chanter. Les nappes phréatiques von déborder. Mais là je me moque! Car je sais bien que la nature prélève la quasi totalité de ces dons généreux dispensés par des cieux devenus prodigues en matière de flotte. Ce mois de juillet a déversé 82 mm d'eau dans le pluviomètre. Août se montre déjà jaloux de ses prérogatives et verse une rasade de 72mm dans le pluviomètre cité un peu plus haut. Alors que la journée du 3 août n'est pas encore terminée, il faut relever pression, température et hauteur d'eau. Depuis ce matin il pleut sans discontinuer. La tempête d'hier a fini par s'évanouir et la pluie peut ainsi se déverser généreusement, à son aise. Dommage pour les deux maçons qui doivent travailler sous la flotte afin de restaurer un des portails qui fut mis en pièces par un engin agricole, au cours du printemps dernier. Comme nous sommes obligés de laisser les clés du potager aux limaces, limaçons, gastéropodes et autres baveux en tout, on va en profiter pour parler des légumes nouveaux. Après avoir longuement disserté sur les légumes anciens à redécouvrir, on va s'intéresser aux légumes encore souvent inconnus dans nos potagers.
Bonne fin de journée
Ce sont ici des pousses de bambou que cette jeune Vietnamienne récolte au printemps dans la forêt toute proche. . Dans cette vidéo on peut se rendre compte du grand intérêt que porte le public du Vietnam, envers ce légume encore peu cultivé sur notre territoire 
Des pousses de bambou récoltées en France, qui sont de taille bien plus modeste. Avant de les manger il faut les cuire ! Les pousses de bambou contiennent une substance précurseur de l’acide cyanhydrique. Cette substance est éliminée avec l’eau de cuisson Préparer les pousses de bambou fraîches 
Bonjour 
Le jardin de l'Echassière Vous allez charger et transporter toutes sortes de marchandises à travers les Etats Unis.
Vous allez piloter les locos diesel EMD 70 sur toutes les voies de l'Amérique.
Vous allez rencontrer beaucoup de péripéties et d'embuscades sur les routes de l'Ouest.
Vous allez découvrir un jeu passionnant basé sur la réflexion et la mémoire.
Vous allez faire un voyage extraordinaire à travers les plaines du Middle West.
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Par White Tendance le 3 Juillet 2023 à 07:45
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«BRF»
Bonjour
Ce mois de juin s'est montré particulièrement chaud et sec. Un peu comme dans les banlieues en ce moment.
C'est devenu la coutume depuis plusieurs années, il faut tailler les haies de plus en plus tôt. Cette année tous ces arbustes sont particulièrement entreprenants. Quand la haie de troène qui côtoie le garage empêche la fermeture de la porte, il est alors temps de commencer à tailler les haies. Autrefois les haies se taillaient plutôt en juillet/août. Cette année ce fut début juin. 
Mais que faire de toutes ces taillures de haies? Sinon les diriger vers la déchèterie la plus proche. Cela serait fort aisé s'il ne fallait pas disposer d'une remorque pour envoyer ces déchets vers le recyclage. Il faut souvent faire plusieurs voyages. Dans des temps plus anciens, on pouvait bruler tous ces végétaux et intoxiquer tout le voisinage. Le danger croissant des incendies a poussé les autorités à interdire cette pratique dangereuse et nauséabonde. Quand on dispose d'un jardin assorti d'un potager, on a un besoin croissant de matières organiques. C'est un peu couillon d'envoyer tous ces débris se faire digérer par un méthaniseur tout proche, pour ensuite aller se procurer en jardinerie le produit de tous ces digestats. Car le jardin a besoin de cette nourriture. 
Pour pouvoir transformer tous ces résidus de végétaux en matériau de couverture ou en compost, il faut disposer d'un vieille tondeuse à gazon comme celle-ci. Après de bons et loyaux services, elle peut encore supporter de broyer les tiges ligneuses des rameaux que les ciseaux ont arraché à nos haies. Cette machine dispose d'un carter en fonte d'aluminium. Car il faut avoir un estomac costaud pour absorber sans broncher des brindilles aussi grosses que le petit doigt. Il faut alors entendre le tintamarre de toute cette végétation qui ne se laisse pas décortiquer sans gémissement. Je ne composte pas ce broyat, mais je le dispose sur les plates-bandes que j'ai débarrassé des mauvaises herbes et des végétaux défleuris. Cela participe efficacement à l'enrichissement de la terre de ces massifs. De plus cela procure une protection efficace contre les sécheresses estivales devenues habituelles. 
Coté potager cette plantation de potirons, de pâtissons et de courgettes se rient de ces longues semaines de sécheresses. Un seul arrosage à la plantation et ces cucurbitacées se répandent en tout sens de manière désordonnée. Une petite haie de tomates s'improvise en gardien de troupeau de manière à contenir la fougue de toutes ces courges si indisciplinées. 
La moisson est commencée, la saison des incendies aussi. Cela brulait fort du coté des Horgnes. Nos voisins ont gentiment partagé cette photo de «Oise-Infos» sur notre site de Facebook.
«Dis Monsieur! C'est quand qu'ils prennent des vacances nos pompiers, »
Bonne semaine à tous
Bonjour Le jardin de l'Echassière Vous allez charger et transporter toutes sortes de marchandises à travers les Etats Unis.
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Par White Tendance le 6 Juin 2023 à 06:58
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«Les doigts de notre Dame»
Bonjour
Depuis le 13 mai dernier, notre vaisseau climatique a mis cap au nord. Nuit et jour, un vent violent et glacé qui descend des contrées septentrionales. Fort heureusement, le 13 mai dernier la nature avait fait le plein. 27 millimètres dans le pluviomètre .
Une clématite «Cristal Fountain» vient de développer ses étamines. 
j'ai planté dans le jardin une fleur monstrueuse par sa taille et si charmante par ses fleurs en forme de tubes ou de doigts. Cette scrofulariacée que l'on nomme aussi Doigt-de-Notre-Dame est une bisannuelle qui se plait en de nombreux endroits du jardin. Comme elle peut mesurer près de deux mètres, difficile qu'elle puisse échapper à notre contrôle. Il faudra se résoudre à ressemer cette herbacée qui refuse encore et toujours le statut de vivace. Comme ses fleurs produisent des capsules remplies de milliers de graines, on rencontre facilement cette grande et belle fleur à l'orée des bois. Cette reine des sous-bois est plus connue sous le nom de digitale. C'est une empoisonneuse qui propose de la digitaline à ceux qui veulent se soigner sans aucune assistance médicale. Elle peut se cacher sous divers pseudonymes comme Doigtier, Gant-de-Notre-Dame, Gant-de-bergère, Gantelée, Gantière ou Gantillier. Je vous recommande de faire entrer dans votre jardin cette belle et noble dame. Néanmoins, refusez toujours ses avances en matière de tisanes ou de macérations. Vous ne vous en remettriez pas. 
Les plantes qui nous entourent constituent pour certaines d'entre elles de puissants médicaments mais peuvent aussi se révéler de funestes poisons. La grande digitale, par exemple, qui peut atteindre les deux mètres, contient la digitaline, qui soigne très bien les maladies cardiaques. Pour cet usage, elle fut, dans le passé, employée en automédication et a conduit à de graves accidents, le plus souvent mortels. La grande digitale est extrêmement mortelle pour l'homme; 40 g de ses feuilles suffisent à terrasser un être humain. Elle fut aussi employée, par les criminels, comme poison violent. On la retrouve dans des feuilletons et des séries célèbres de la Télévision. La grande digitale supporte divers appellations comme : digitale pourpre, digitale commune, grande digitale, gants de Notre-Dame, gantelée, gantière, queue de loup, pavée, dé de Notre-Dame, gandio, péterolle ou claquet, gobe-mouche. Un nombre si important et si varié de noms, permet d'augurer de sa popularité. Elle constitue, néanmoins, une des plus belles fleurs à installer dans nos jardins. Cette bisannuelle nous offre sa floraison sur deux années consécutives. La deuxième année constituant sa plus belle floraison. Malheureusement, cette plante de port royal, ne reparait plus au jardin à l'aube de la troisième année. Produisant un nombre incroyable de petites semences brunes, cette bisannuelle engendre une descendance assurée à coup sur, de sa survie, les années suivantes. On peut, chaque année, la remarquer, toujours plus belle, à la lisière des bois et des forêts. Nous faisant bien comprendre, qu'elle n'a pas besoin de notre concourt, pour illuminer de ses doigts sacrés, chacun de nos printemps.
(Article publié le 4 septembre 2017)
La grande digitale, par exemple, dont j'ai de nombreux plants qui peuvent atteindre les deux mètres, contient la digitaline, qui soigne très bien les maladies cardiaques. Pour cet usage, elle fut, dans le passé, employée en automédication et a conduit à de graves accidents, le plus souvent mortels. La grande digitale est extrêmement mortelle pour l'homme; 40 g de ses feuilles suffisent à terrasser un être humain. Elle fut aussi employée, par les criminels, comme poison violent. On la retrouve dans des feuilletons et des séries célèbres de la Télévision. La grande digitale supporte divers appellations comme : digitale pourpre, digitale commune, grande digitale, gants de Notre-Dame, gantelée, gantière, queue de loup, pavée de Notre-Dame, gandio, péterolle ou claquet, gobe-mouche. Un nombre si important et si varié de noms, permet d'augurer de sa popularité. Elle constitue, néanmoins, une des plus belles fleurs à installer dans nos jardins. Cette bisannuelle nous offre sa floraison sur deux années consécutives. La deuxième année constituant sa plus belle floraison. Malheureusement, cette plante de port royal, ne reparaît plus au jardin à l'aube de la troisième année. C'est ce qu'elle a fait dans mon jardin. Quand on s’aperçoit au printemps de sa disparition, il est trop tard pour la voir fleurir dans l'année. C'est pourquoi, il faut la semer dès cet été pour obtenir sa floraison l'année prochaine Produisant un nombre incroyable de petites semences brunes, cette bisannuelle engendre une descendance assurée à coup sur de sa survie les années suivantes. On peut, chaque printemps, la remarquer, toujours plus belle, à la lisière des bois et des forêts. Nous faisant bien comprendre, qu'elle n'a pas besoin de notre concours, pour illuminer de ses doigts sacrés, chacun de nos printemps.
( article publié le 18 septembre 2021»)
Petite incursion dans le potager pour admirer le pied de sauge tout en fleur du coté des condimentaires. Avis aux amateurs de barbecue, cette lamiacée parfume profondément toutes les viandes. Ce pied de plus d'un mètre provient d'une bouture réalisée il y a deux ans. Ces années de sécheresse sont profitables à toutes ces condimentaires. Du coté des sauges, j'ai fait un semis de sauge ornementales. Celles-ci sont encore en serre, en train de terminer leur puberté en godets de 7cm. Rendez-vous en juillet pour les rencontrer dans le jardin. Cette fois ci elles seront de couleur rouge.
Bonne semaine à tous
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Par White Tendance le 21 Mai 2023 à 06:27
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«Panégyrique»
Bonjour
Vraiment du très beau temps. Comme nous n'avons pas pu travailler au jardin durant cet hiver très humide et glacial sur la fin, on remédie à tout cela en ce moment. C'est fou ce qu'il y a comme boulot en hiver, pour un jardinier expérimenté. Le citadin «Lamda» pense toujours que le jardinage est une occupation du printemps et de l'été. Que nenni ! Ma bonne Dame! L'hiver et l'automne sont l'envers du décor; les coulisses de l'été et du printemps. Les grandes décisions, les grandes orientations, les nouvelles cultures se décident et se mettent en place vers la fin de l'automne. En novembre/décembre en quelque sorte. Au printemps, il sera bien tard pour formuler de nouveaux projets et ensuite de les mettre tout de suite en pratique. Planter un arbre est un des exemples les plus significatif de projet à mettre en chantier durant la mauvaise saison. Essayez donc de planter un arbuste au moment de la floraison du muguet. Pour faire survivre le malheureux, futur compagnon de vos siestes et de vos barbecues, il faudra transformer votre lopin de terre en marécage, en cloaque, en grenouillère ou en bayou; les alligators en moins. Cet infortuné arbuste devra dans le même temps panser les plaies et les contusions que son arrachage auront provoqué à ses racines et aussi se mettre à fabriquer de nouvelles feuilles, quant ce n'est pas de devoir développer une magnifique floraison. Un challenge trop lourd à relever pour un seul homme; pour un seul arbre, devrais-je dire. Malheureusement, au cours de l'été, devant son mutisme mortel, vous serez contraint d'exhumer l'objet insensé de votre funeste projet .Il ne vous restera qu'un cadavre squelettique et rabougri à mettre à la cheminée, au cours d'une de ces longues soirées hivernales. Heureusement, me direz vous, les nouvelles techniques agricoles permettent de déplanter, de transplanter et de replanter des végétaux de toutes sortes et même de très grandes tailles. Mais ce service à un coût considérable et il est bien plus économique de planter à racines nues au moment propice. C'est à dire dès novembre. La sagesse populaire nous enseigne qu'une certaine Catherine pourrait insuffler de bons augures pour la croissance et la survie de nos plantations. En réalité, on peut planter pendant tout l'hiver. Mais comme autrefois, les hivers étaient bien plus rudes que de nos jours, ils était recommandé et même judicieux de planter dés la fin novembre. Il faudra lorsque l'on déplante le végétal , s'assurer de préserver ses racines et tel Samson , de ne pas le priver de sa chevelure salvatrice; plus précisément du chevelu de ses racines. Donc, rendez-vous dans les jours prochains, afin de dresser le panégyrique de tous ces travaux exécutés durant l'hiver.
À demain et bon dimanche
À L'Aube Du Poète Bonjour Webcam Le jardin de l'Echassière 
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Par White Tendance le 11 Mai 2023 à 06:51
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«Promenade au bois joli»
Bonjour
Entre deux averses, il sera certainement possible de se promener dans le jardin. Une promenade actuelle et dans le passé.
Fidèles parmi les fidèles, ces petites tulipes frangées reviennent chaque année près de la porte d'entrée. Histoire de se faire remarquer par quelques visiteurs éventuels. Quand on les 'interroge, elles déclarent se nommer «Sorbet» . 
2023 et toujours fidèle, la petite tulipe aux délicates pétales. Avec ce nom de dessert, elle nous ravit chaque année. Elle réapparaît toujours avec toutes ses caractéristiques. Ce qui peut paraître une gageure pour ce genre de tulipe. Souvent ces variétés de tulipes très sophistiquées perdent rapidement au fil des années ces caractères qui nous ont tant séduits. Pour nous restituer une charmante grosse tulipe de type Darwin, rouge ou jaune. Sympathique bulbe, au demeurant, mais beaucoup trop répandu dans notre jardin, pour ne pas lui réserver la meilleure place dans notre cœur de jardinier.
Depuis son arrivée dans notre jardin, à l'instar de la rose du Petit Prince, elle ne nous donnait qu'un exemplaire unique. Fin avril de cette année, ce sont quatre exemplaires de cette charmante liliacée qui balancent au gré du vent, leurs émouvantes frimousses.
On peut, comme chaque année, lui donner, à nouveau, rendez-vous pour l'année prochaine!
Une tulipe qui fait penser à un célèbre film d'aventure. Le noir n'est pas fréquent dans le jardin. C'est pourquoi, on invite cette liliacée à se répandre dans nos plates bandes. 
Un réservoir en fonte détourné de son usage coutumier. Des coquilles pour dissuader les mauvaises herbes d'y faire leur nid. Cette technique limite l'évaporation pendant les chaudes journées d'été. Cela participe favorablement à la décoration. 
Sonnez matines et angelus! Une cloche qui ne risquera pas de vous réveiller. La terre cuite n'émettant pas de son cristallin quand on la frappe. 
Au pied d'un bouleau, ces iris ordinaires jouent des coudes pour hisser leurs frimousses au-dessus de leurs voisines très entreprenantes. J'aime ces décors un peu chaotiques, qui rappellent les promenades au bois..... Les promenades au bois joli.
Adieu! Veaux, vaches, cochons.... Voici un ustensile qui fut abondamment présent dans le paysage agricole. A une époque révolue. Révolue à jamais.
Dans notre petit village, matin et soir, devant pratiquement chaque foyer, quelques bidons attendaient patiemment le camion de ramassage de l'usine Gervais. Il n'y avait pas de crise du lait, à cette époque. Même de petites maisons avec une petite étable et une modeste pâture, parvenaient à entretenir une vache ou deux.
Les citadins d'aujourd'hui, qui n'ont pas connu cette époque, se trouvent souvent éjectés de leur banlieue, pour se retrouver, du jour au lendemain, assignés à résidence dans nos plus belles campagnes de France. Des citadins, dont certains, venant de sombres banlieues bruyantes, vandalisées et polluées, se mettent en tête, sitôt débarqués, de faire taire le carillon du clocher de nos communes, qui fleurent toujours aussi bon la France. Quand ce n'est pas une radicalisation démoniaque envers les gallinacés, patrons de nos basses-cours; toujours emblèmes de notre pays. Ils n'ont jamais entendu, ces banlieusards, le boucan que peut provoquer, à l'aube, (car les paysans se lèvent toujours de très bonne heure), ces camions chargés de collecter le meilleur de notre alimentation. Cela faisait un bruit de ferraille et «d'accident de la route» qui ne manquait pas de nous réveiller. Venait ensuite le bruit de tous ces bidons métalliques qui s'entrechoquaient, car le chauffeur devait ranger les précieux bidons, qui allaient, par la suite, alimenter nos desserts; Il devait de plus rendre les bidons vides à chacun des producteurs de lait. Après tout ce tintamarre, on se levait, bon gré, mal gré, sachant qu'en cuisine nous attendait un petit déjeuner bien chaud, toujours à base du meilleur de ce que peuvent nous donner ces paisibles ruminants. Certains citadins ont perdu le souvenir d'une France essentiellement agricole, et dont les bienfaits furent si souvent enviés de nombre de ses voisins, et néanmoins, désormais, devenus ses amis.
Une solution qui permet de gagner de la place. Des potées beaucoup mieux visibles aux alentours. Dans un jardin, encombrés de nombreux arbustes, souvent persistants, cette technique de culture permet d'offrir au regard, une touffe de plantations multicolores. Une plate-bande située au pied de ces petits arbustes, ne serait visible que dans l'environnement immédiat de ces plantations
Une meule que j'ai trouvé sur le bord de la route dans les fourrés. Son bac à eau en fonte était fendue. Ce défaut a du entrainer sa disgrâce. C'est une meule qui repasse avec de l'eau. Mon Oncle avait une meule comme celle-ci. Mais ce que nous aimions tourner 2 fois par jour, c'est la manivelle de l'écrémeuse. Il fallait lancer le gros bol de l'écrémeuse à la main et ensuite mon oncle embrayait la courroie de l'écrémeuse sur un gros moteur électrique. Une opération à risque; mais on aimait tant regarder et participer à ces travaux. 
Sous ce tintamarre orchestré par les tulipes et les narcisses, depuis le début de ce printemps, une discrète bisannuelle tente de faire valoir ses atouts. La giroflée résiste aux hivers les plus froids. comme elle est vivace, elle peut revenir plusieurs années de suite. 
Et pour terminer un des nombreux bouquets confectionnés et offerts par «Scrophu»
Belle journée à tous
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Par White Tendance le 9 Mai 2023 à 06:29
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«Iris de Hollande»
Bonjour
Les narcisses et les tulipes ont très bien profité de ce temps clément et humide. C'est le tour aux iris Hollandais de venir proposer leurs nuances du «Bleu de Delph»
Un seul petit bulbe fut planté sur cette butte bien exposé. L'année étant très favorable à toutes les plantes, a permis à cet iris de proliférer en tout sens. Un allié précieux au jardin, qui arrive après la saison des tulipes. 
Un lilas encore jeune offre cette année une floraison éblouissante. Il a végété durant plusieurs années à cause de ces printemps trop secs. 
Plusieurs lilas blancs offraient chaque année leur floraison immaculée et leur parfum énivrant. Ils n'ont pas aimé ce nouveau climat plus favorable aux cactus plutôt qu'aux pauvres lilas blancs. 
Cette année, résurrection d'un de ces lilas qui ont propagé depuis longtemps, leurs rejets en tout sens. Pour l'instant il faut se contenter d'un simple petit bouquet blanc. Ces lilas séjournent parmi divers arbustes sur un emplacement défavorisé. Seules les doronics ont réussi à survivre dans ce lieu ingrat et difficile. 
Une tulipe double s'attarde encore parmi les plates bandes débarrassées de toutes les graminées envahisseuses. Elle tente de reculer l'inexorable. C'est la condition de ces bulbes printaniers, qui avant de disparaitre, récupèrent une partie des nutriments contenus dans leurs feuilles, afin de développer un bulbe entouré de toute une petite famille de bulbilles. Le printemps prochain ce devrait être une nouvelle naissance; une renaissance, en quelque sorte. 
Encore un arbuste qui se signale par une débauche de floraison. Lui qui fut si discret tout au long de ces années de sécheresse. Certainement un weigélia qui a échappé à toutes ces années de turpitude. J'ai pu remarquer que dans le jardin au moins 5 arbustes ne reparaîtront pas. Pas de bourgeons à fleurs, pas de feuilles, un bois desséché sans sève et sans vigueur. Un constat sans appel.
De nouveau, un petit passage par le pied de soucis apparemment sans soucis. Il a résisté à la canicule de l'été dernier et aux rigueurs de cet hiver. Actuellement il surmonte gaillardement les attaques des invasives de toute nature
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Par White Tendance le 7 Mai 2023 à 06:59
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«La Tulipe Noire»
Bonjour
Un temps humide très favorable aux adventices. Celle-ci grandissent plus vite, au grand dam de la binette qui ne parvient pas à les contenir toutes. La nature en profite alors pour se livrer à quelques excentricités.
N'ayez pas peur! Ne vous sauvez pas! Cela ne mord pas! Ça ne pique pas, non plus! C'est pas méchant! Je vous l'assure! 
Les coquines se dissimulaient sous les rejets d'un grand lilas blanc qui ne nous offre plus, au printemps, que ses feuilles. 
Elle nous ouvre tout grand son cœur de tulipe noire. Elle fait partie du lot de tulipes commandées chez Baumaux en octobre dernier. Dans cet envoi de tulipes ordinaires on trouve de vraies petites pépites. 
Ce n'est pas une tulipe spéciale, mais la clématite «Crystal Fountain» qui s'apprête à taguer le mur de briques avec ses pétales bleues azur. Encore une qui a fait son chemin. 16 ans après, elle refleurit de mieux en mieux chaque année. La tête au soleil et les pieds sous le couvert d'un sapin nain taillé au carré. 
Clématite à fleurs doubles, Crystal Fountain redonne une floraison en septembre. Donc rendez-vous à l'automne prochain. Cette fontaine de jouvence nous aspergera de nouveau avec grand bonheur. 
Non la saison des tulipes n'est pas encore terminée. Elle illumine encore une fois, un arrière plan blafard. Cette année la plaine est souvent noyée sous la ouate d'un brouillard tenace. Cela permet aussi à l'eau du ciel de garnir de nouveau nos nappes phréatiques, beaucoup trop sollicitées, ces dernières années. On ne va quand même pas s'en plaindre.
Belle journée à tous les jardiniers et bon Dimanche
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Par White Tendance le 5 Mai 2023 à 07:27
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«Pensées»
Bonjour
Dans les potées les plants de pensée introduits en mars continuent leur floraison de fin d'hiver. On compte sur leur opiniâtreté pour qu'ils prolongent ce spectacle le plus loin possible dans la saison.
Ces pensées plantées en février supportent très bien le gel. Moins quinze degrés ne les effraient pas 
Celles ci cohabitent avec des bulbes de tulipes plantés en octobre dans cette suspension. Ces bulbes ont dèjà donné toute leur floraison. 
Plusieurs plants de pensées se partagent cette potée, pourtant étroite et exigue. Le temps chaud de ses jours deniers impose un premier arrosage. 
Cet arrosoir est assailli de toutes parts par les adventices en tout genre et par les herbes de mauvaise réputation. Bien que destiné à recueillir l'eau du ciel, cet arrosoir devra être irrigué prochainement. Sinon ces petites pensées bleues ne résisteraient pas à ce régime sec. 
Non! On ne l'oublie pas! Ce plant de myosotis se débat dans cette jungle d'herbes inappropriées à sa culture. Ce printemps très humides nous oblige déjà à nettoyer toutes les plates bandes. Selon une légende, un chevalier et sa dame se promenaient le long d'une rivière. Il se pencha pour lui cueillir une fleur, mais perdit l'équilibre à cause de son armure et tomba à l'eau. Alors qu'il se noyait, il lança la fleur vers sa dame en criant « Ne m'oubliez pas ! »
Don't forget me not
Des iris hollandais plantés il y a très longtemps, reviennent chaque année apporter leur touche colorée de blanc, de bleu et d'azur.
Bonne journée à tous et bon week end
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Par White Tendance le 30 Avril 2023 à 07:33
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
«La fête à la tulipe»
Bonjour
Des hordes d'envahisseuses, toutes venues des steppes de l'Europe centrale. C'est toujours agréable, chaque printemps, de se laisser envahir par ces prestigieuses liliacées.
C'est l'invasion dans le jardin. Les anciennes tulipes et les nouvelles, se mêlent au concert orchestré par le printemps 
Elles ont passé l'hiver, sans dommage, dans cet ancien saloir. J'ai bien connu l'infortuné animal qui dut emménager dans cet accessoire que l'on pourrait qualifier de cuisine. Très volumineuse poterie qui devait quand même contenir les abattis d'un cochon de taille respectable. Navré pour les adeptes du confort des animaux, et des «vegans», mais l'économie familiale des années 50, se devait de passer par ce type de sacrifice, au moins une fois dans l'année. 
Décidément encore un ustensile de cuisine qui offre ses généreuses proportions pour héberger un délicieux potage à la tulipe. Cette potée a eu tout l'hiver pour nous mijoter ce délicieux bouquet de diverses Darwins. La crémaillère est toujours pendues dans mon jardin. Ces matériels ont servi, en d'autres temps, en cuisine, dans ma famille. 
Ce fouillis au pied des bouleaux révèle l'incroyable invasion des mauvaises herbes et des invasives de tout poil. Le mois de février, extraordinairement clément leur a été très favorable 
Parfois des tulipes ordinaires offrent généreusement leur cœur sous forme d'étoile. Bien qu'il existe des variétés de tulipes qui peuvent exhiber un tel spectacle, nos tulipes au caractère ordinaire, n'ont pas à rougir de la comparaison. 
Toujours très en retard, cette poignée de tulipes frangées refleurie chaque année au même endroit, avec leur caractère originel . Dans quelques jours, elles dévoileront tout leurs charmes. 
Déjà quelques doronics, trépignant d'impatience, occupent l'arrière plan de cette scène printanière. Ces astéracées arrivent à étouffer sous leur parure aux couleurs du soleil, toutes les invasives qui se manifestent bruyamment depuis le début du printemps. 
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Blog d'un jardin blanc dans l'Oise
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Poules et canicule Nous avons un poulaillier
De 30 poules et poulettes
1 canard et 3 canes
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André Eve Le célèbre créateur de variétés de rosiers est
entré au Paradis
des roses .
Celui qui nous avait fait aimer les roses anciennes est décédé le 4 août 2015.
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