Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

Bonjour 
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«S'il pleut à la Saint-Médard, Il pleut quarante jours plus tard». Certainement le dicton le plus connu en matière de météo. Voici pour le 8 juin prochain, un dicton ou personne ne s'accorde vraiment. Les uns pensent qu'il va pleuvoir pendant quarante jours; les autres, qu'il pleuvra le 18 juillet prochain. Les dictons brillent par leur imprécision. Finalement tout le monde y trouve son compte. Tous ces dictons remontent très loin dans notre histoire; au début du Moyen Age, nous dit-on. Ils reflètent le grand intérêt que les populations ont toujours porté à la météo. Et aussi une grande qualité dans les observations des uns et des autres. Mais rien ne permet d'affirmer que le 8 juin prochain sera pluvieux, alors que le 8 juin 2016, le fut. En juin 2016, il y eut 18 jours de pluie et 89mm de pluie dans le pluviomètre. Mais chacun se souvient du désastre climatologique en mai 2016. Et si l'on pousse l'investigation un peu plus loin, juin 2015 fut un mois très beau et très sec; 4 jours de pluie et 15mm dans les pluviomètres; 15 jours de beau temps; du vrai beau temps sans nuage dans un ciel bleu profond; une rareté en Picardie. Il faut dire que ce mois de juin 2015 fut très venteux, avec 9 jours de tempête. Les vents très forts nettoient pratiquement toujours le ciel de ses nuages. Ceux qui connaissent le midi de la France, sous un fort Mistral, me comprendront.
Donc pour le 8 juin prochain, rien n'est définitif. En matière de prévision, c'est bien connu, on a toujours une chance sur deux d'avoir raison, ou de se tromper.
Je ne suis pas l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux, mais j'ai un tuyau de première à vous susurrer à l'oreille pour le 8 juin prochain; «ciel couvert mais pas de pluie».
La pluie, c'est pour demain, parait-il; et en Picardie; à condition que nos amis de la météo n'est pas consommé tout le contenu du lave-glace avant de venir bosser.

... demain! Si vous le voulez bien  

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Bonjour 
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La pluie est là. Elle est tombée, hier, toute la journée, sous forme de crachin; si célèbre dans nos contrées «Picardo-Normandes». Nous sommes loin d'Amiens, la capitale Picarde; mais bien plus près de Gisors et de Gournay (20km), petites bourgades Normandes, si pittoresques.
Toutes les nouvelles plantations du potager se réjouissent déjà de ce nectar pluvial qui apporte toute sorte de bienfaits pour nos légumes. Cette pluie s'est abattue en douceur sur notre jardin, sans la fureur si coutumière aux pluies d'orage; qui sont souvent le lot des précipitations du mois de juin. Comme à chaque fois après une période humide, il va falloir battre le rappel des binettes et autres scarificateurs; la croisade contre les mauvaises herbes étant, de nouveau, promulguée. Dans une grande poterie décorative, j'ai découvert, la semaine dernière, toute une compagnie (une vingtaine) de mollusques à coquille grise, déjà bien dodus, et qui pratiquaient, en sourdine, une profonde sieste, en attendant des jours plus humides. J'entends déjà les petites mâchoires «escargotières» en train de mastiquer mes œillets d'Inde les plus prestigieux. On peut très bien se venger de ces ripailles d'individus baveux, en les collectant dans un panier à salade, en vue d'un festin de coquilles garnies de bon beurre normand, assaisonné de l'ail et du persil que produisent nos jardins; le tout bien poivré et salé. Je sens déjà, quelques inquiétudes dans la communauté «Hélix pomatia», à l'énoncé de ces noirs desseins.
Sous cette pluie de vœux les plus pieux pour les croyants, je vous souhaite un bon dimanche de Pentecôte.
Sous vos applaudissements.... demain

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Bonjour 
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La récolte des cerises et des fraises bat son plein. Le temps des cerises ne durera pas toujours; il faut en profiter. Notre ancien cerisier qui donnait des cerises blanches, pouvait encore être en production  aux alentours du 14 juillet. Les oiseaux n'étant pas beaucoup tentés par ces cerises blanches. Des cerises très appropriées pour la mise en conserve. Ce cerisier, très vieux, pouvait produire énormément de cerises blanches; en réalité, elles sont plutôt jaunes. Malheureusement, comme tout a une fin, il a fallut nous séparer de ce vieux serviteur. Depuis plusieurs années, ses grosses charpentières se couvraient de champignons et finissaient, une à une, à s'effondrer, vaincues par la putréfaction. Il a été mis à mort, un jour de décembre 2016. Son tronc était creux sur la moitié de sa surface. Son élimination était donc justifiée. Il avait été remplacé depuis quelques années par un cerisier «Burlat»; une variété aux fruits rouges, qui se comporte très bien dans notre région. Depuis les récoltes s'intensifient chaque année. Le temps des cerises étant passé, on taille les bouts de branche qui ont bien fructifiés. Comme c'est un arbre planté en demi-tige, il faut lui conserver un volume raisonnable. Il ne servirait à rien qu'il produise une centaine de kilos de cerises, comme c'était le cas avec l'ancien aux cerises blanches. Une variété propice à la conserve, qui demande une forte production. Â l'heure actuelle, que ferions-nous avec une centaine de kilos de cerises rouges; même à 8€ le kilo sur les marchés, qu'en ferions-nous? Je vous le demande!

Hier, après que le ciel se fut assombri, nous avons été cernés par divers orages qui ont du arroser les quelques villages au sud et au nord de notre pays. Pratiquement pas une goutte d'eau. La citerne attendra.

 demain  

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Bonjour mes Amis
Bienvenue 

En juin ce sera bien, disait la petite musique; les vacances approchent; le jardin commence à produire fruits et légumes; les roses ont déjà déployé toute leur splendeur.
Moins de semis, mais toujours beaucoup d'entretien dans le potager et dans les plates-bandes. Les semis de vivaces et de bisannuelles pour 2018 doivent déjà être pris en considération. On peut déjà profiter de la splendeur de son jardin. Les vivaces se succèdent les unes aux autres. Les rosiers entament une nouvelle série de bourgeons.
Il ne faut pas oublier les arrosages par ces chaudes journées. Hier, on a enregistré 26°C; cela devient banal; on est habitué à cette chaleur.
Dans les champs qui nous entourent, le jaune est disparu. C'est le vert qui a pris la place; un vert fluo pour certaines cultures. Il va falloir reprendre la tonte des haies et des topiaires; des petits buis qui sont assez nombreux dans mon jardin; des arbustes à faible développement, qui permettent de modeler l'aspect du jardin avec des formes parfois originales. Mais on nous annonce une maladie qui se développe sur le buis, depuis quelques temps déjà. Il faut reconnaitre que le retour en grâce du buis, a largement favorisé sa propagation dans les jardins. Certains ont déjà entrepris de remplacer leurs buis par des loniceras nitida. Un arbuste qui rappelle de loin la silhouette du buis; mais qui n'en a pas toutes la caractéristiques. Cet arbuste pousse beaucoup plus vite; donc des tailles plus nombreuses. Plus grave: Sa structure assez faible résiste mal à des tempêtes assez violentes; qui ne sont plus rares à notre époque. J'ai déjà vu une petite haie composée de cet arbuste, en partie couchée, à la suite d'une violente tempête.

Bonne journée

 demain  

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Bonjour mes Amis
Bienvenue 
Voici un nouveau mois qui commence. Un des dictons de ce mois est plein d'optimisme : «Prépare autant de tonneaux qu'en juin tu compteras de beaux jours». C'est dire si le vin sera riche cette année.... Â condition que cette prédiction se réalise. Je me suis laissé dire qu'il y a un mois ou deux, quelques vignobles ont été décimés par des gelées nocturnes. Dur! Dur! Le métier d'agriculteur. Juin est, aussi, un mois important pour le jardinage. Les premières récoltes ont déjà commencées. Surtout en matière de fruits. Les fraises et les cerises, sont déjà présentes dans nos desserts depuis plus d'une semaine. Les merles et les sansonnets font des overdoses de fruits rouges; et titubent sous l'empire de l'ivresse, sous le joyeux chant  des hirondelles, qui, elles, ne s'adonnent pas à ces bacchanales. Comme les pluies ne se sont pas signalées depuis plusieurs jours, on 'est pas obligé de partager nos fraises avec les gastéropodes, au pied glissant. Mais cela devrait évoluer, si les pluies annoncées interviennent sur notre campagne.
Hier, les températures clémentes pour la saison (22°C), nous ont permis de travailler sous le soleil de l'après-midi.

Bon jardinage
 vendredi  

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Bonjour mes Amis
Bienvenue 
La journée d'hier a vu les températures baisser. 22°C pour le maxi. Toujours pas de pluie, mais un vent fort. Cela assèche beaucoup les fragiles plantations. On a pu travailler dans les serres; la température y devenant surpportable. C'est l'occasion de faire de nouveaux semis. Haricots verts, persil et basilic. Mise en godet des différentes variétés de choux semées il y a un mois. Les serres se vident petit à petit; les jardinières se parent de riches couleurs.
Cette année j'ai réussi le semis des impatiences, qui m'a donné un grand nombre d'exemplaires à replanter. Elles commencent, d'ailleurs, à fleurir.
Dans la famille  Balsaminaceae nous avons, dans la maison, l'Impatience Zaïroise; une plante qui fleuri sans discontinuer. La forme des fleurs est très particulière. C'est pour cela qu'on l'appelle «Bec de Perroquet». Une plante assez facile, si on ne l'expose pas au froid. En dessous de 16°C, elle prospère avec difficulté. C'est une plante tropicale; d'après son nom. Je vous invite à la découvrir.
Vive le jardinage!
 demain  

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Bonjour 
Bienvenue sur mon blog
Retour sur le mois de mai 2016. Totalement différent avec ce mois-ci, en matière de météo. Le pluviomètre totalisait, alors, 201 mm pour le mois. Cette année, en mai, le pluviomètre totalise 70mm; ce qui est un mois normalement humide. Température Maxi 2016 en mai : 24°C. Cette année en mai: 30°C. D'après les météorologues, on bat encore des records. Depuis des décennies, chaque année, on enregistre de nouveaux records. Dans tous les domaines du climat. Le temps semble déréglé, voir déréglementé; même si cela ne fait pas plaisir à Mr Trump. Il veut réhabiliter la chauffe au charbon des centrales thermiques des USA; mais c'est déjà le cas; sur le territoire Américain, on peut remarquer de très nombreux convois de charbon tractés par 5 ou 6 locomotives. Depuis que l'Amérique a conquit son indépendance énergétique grâce au gaz de schiste, Donald Trump peut se permettre un bras d'honneur au reste du monde; surtout aux autres pays producteurs; il suffit de voir ce qu'il advient au Venezuela, par exemple. Pas de gaz de schiste, pas de Donald Trump au pouvoir.
Je referme cette parenthèse politique et écologique, pour vous demander si vous appréciez ce petit épisode climatique en cette fin du mois de mai.

 Bientôt 

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Bonjour à tous
Bienvenue
Ce fut un beau dimanche. Ces quatre jours ont été marqués par de fortes chaleurs pour une fin mai. Non! Ce n'est pas une canicule; mais cela est exceptionnel, d'après les météorologues. En conséquence on a passé une partie de l'après-midi, à arroser dans les serres et aussi toutes les nouvelles jardinières. Au potager, les laitues récemment repiquées ont demandé un arrosage en attendant les pluies annoncées. Dans les châssis, il fait, aussi, très chaud. De beaux pieds de courgettes offrent déjà des petites courgettes de 5 cm de long. Cela va donner de beaux spécimens dans quelques jours, à condition de ne pas oublier l'arrosage. Il y a d'autres pieds de replanter sur la planche des courges, mais ces plants sont beaucoup plus petits; la première récolte intervenant dans quelques semaines. Je replante chaque année, courgettes, pâtissons, potirons et potimarrons, au même endroit; pas de rotation des cultures, car cette planche qui fait plus de 30cm de haut par rapport aux planches voisines, est une montagne de terreau. Recouverte, chaque automne par les feuilles de mes arbres, elle passe l'hiver sous une grosse couche de paille fraîche. Ensuite je la recouvre en fin d'hiver du fumier du parcours de mes volailles et je remets, de nouveau, une couche de paille. La terre y étant tellement meuble, qu'il n'y a pas besoin d'outil pour planter les jeunes plants; la main, seule, suffit à cet ouvrage.

Bonne semaine

 Bientôt 

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Bonjour 
Bienvenue sur mon blog

30°C à l'ombre. Donc, hier, une belle journée. Une belle journée pour procéder à la cueillette des premières cerises. Le cerisier «Burlat» est rempli de cerises; les oiseaux n'ont pas l'air de trop y toucher; il est vrai qu'il est situé très prés de la maison et qu'il est encore jeune. Du coté des fraises, la récolte a, aussi, commencée. Le paillis de lin préserve la qualité des fruits et dissuade limaces et escargots de venir visiter cette planche. La première récolte des framboises avait eu lieu, il y a déjà quelques semaines. Visiblement, il devrait y avoir une nouvelle récolte dans quelques jours. En ce qui concerne les asperges (le premier légume de l'année) ce n'est pas vraiment le "Top". Il est vrai que la plantation est arrivée en fin de vie; près de 10 ans. Une nouvelle culture est entamée depuis l'année dernière, dans une autre partie du jardin. On devrait peut-être pouvoir commencer à récolter quelques turions l'année prochaine, si tout va bien. Les premières griffes plantées l'année dernière, n'avaient pas du tout apprécié le mois de mai 2016, absolument catastrophique; suivi d'un été un peu trop sec. 
Ces chaudes journées ont "boosté" les cultures de pois et de fèves. Les pois Mangetout montent gaillardement à  l'assaut des panneaux grillagés, qui vont leur servir de support. Chez les fleurs, c'est aussi l'euphorie; les rosiers offrent des roses de grande taille; ce qui peut paraitre anormal; les digitales sont en très grand nombre.
Tout ce qui compose le jardin prend un développement comme je n'en avais encore jamais vu depuis que nous habitons dans cette région. L’année 2017 est en train de prendre sa revanche sur les deux années précédentes, qui ont été catastrophiques sur le plan jardinage. 

Bon dimanche

 lundi 

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Bonjour 
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Quel beau temps! Nous en avons pleinement profité. Mais nous avons remarqué un changement important dans la direction du vent; de nord les jours précédents, il est passé plein sud, avec parfois de violentes rafales. 25°C c'est la température maxi de ce jour. 
On continue l'entretien des plates-bandes et la plantation des plants élevés en serre. Une serre, à la quelle il faut consacrer 30 minutes d'arrosage par jour. Avec plus de 30m² de surface, cette serre héberge, encore, plus de 500 plants à transplanter. Cela peut paraitre exagéré, mais j'ai environ 160 plants d'œillets d'Inde spéciaux de couleur jaune, qui attendent le moment favorable pour occuper mes bordures de plate-bande. Au moins une centaine de roses d'Inde; plusieurs centaines de pétunias qui doivent prendre la place des pensées de mars, qui, elles, font de la résistance, en fleurissant de mieux en mieux. Il y a aussi des plants d'agératums bleus et de nombreux plants d'impatiences avec cette teinte rouge, qui allume l'espace sous le couvert des bouleaux.
Et en ce qui concerne les variétés potagères: 150 pieds de tomates, avec déjà quelques petites  tomates pour certains, des pieds de poivrons, de piments, d'aubergines, de melons, de concombres et aussi tous les semis en godets des variétés potagères courantes.
Bref, tout ce petit monde a soif pendant ces chaudes journées. La température des serres ne dépassant pas les 32°C. On n'est pas encore en été.
En ce qui concerne l'arrosage, il faut être très soigneux sur la qualité de l'irrigation; ces plants sont encore trop jeunes pour subir l'agression d'une pluie violente. Donc, cela prends du temps.
Bonne journée

 demain 

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