«Compost»
Bonjour Cet été très sec a libéré beaucoup de parcelles. Seuls subsistent quelques légumes squelettiques sur les parties épargnées par le soleil brûlant de ces derniers mois. La fin de l'été va libérer de grandes parcelles dans le jardin potager. Si l'on n'a pas ressemé de la mâche, des radis ou des laitues d'hiver, c'est l'occasion pour recouvrir ces parcelles libres de toute culture, avec diverses substances, toutes issues de la nature. Tout d'abord le terreau provenant des compostières pourra venir couvrir ces surfaces, au fur et à mesure de la fin des cultures dans ces parcelles. Les tontes de gazon et les taillures de haies finement broyées viendront elles aussi participer à ce paillage de longue durée. En raison de la sécheresse, il n'y a plus de tontes de gazon à composter. Les taillures de haies ultra-sèches, n'ont pu être broyées. Interdiction de se servir d'engin à moteur et risque d'incendie. Le retour de la pluie va permettre ce travail assez laborieux pratiqué avec la vieille tondeuse. Dans le compostage, il faut éviter les taillures de haie de conifères. Ce type de compostage en surface je le réserve sur les plates-bandes et au pied des arbres. Mais je n'ai pratiquement plus de conifère dans mon jardin. Ensuite l'automne étant célèbre par la chute des feuilles de tous les arbres et arbustes, va permettre de venir déposer une couche supplémentaire sur le potager débarrassé de ses légumes. Cette action permet de s'affranchir d'une lourde corvée de transport de matière d'amendement. Lorsque l'on transporte toutes les matières organiques vers le tas de compost, il parait évident qu'un jour ou l'autre, il faudra transporter, de nouveau, le produit de cette transformation organique. En procédant ainsi au paillage des surfaces, on est exempté de cette corvée de transport. Une corvée fatigante et aussi dommageable pour le dos. On a mieux à faire dans notre potager. Le lent travail de décomposition qui s'opère traditionnellement à l'intérieur du tas de compost, va, dans cette pratique s'opérer pllus rapidement pendant les longs mois de la mauvaise saison, à la surface du potager. Enfin, pour parfaire ce procédé, il faudra recouvrir le tout d'une couche de paille assez importante. Certains parlent d'une couche de paille de 40 cm d'épaisseur. Mais il faut alors avoir à sa disposition énormément de ballots de paille. Seuls les jardiniers qui sont aussi agriculteurs, peuvent se le permettre. Comme je possède un poulailler, tous les déchets de cuisine vont invariablement sur le parcourt des volailles, qui après consommation sont mélangés aux déchets végétaux du potager et aux apports de paille destinés à éviter une humidité excessive sur le parcourt du poulailler. Il se constitue au bout d'un an une couche d'un amendement qui peut atteindre 30 cm de haut, par endroit. À la fin de l'hiver, je transporte cet amendement sur les parcelles qui n'ont pas pu être compostés, à cause de la présence des légumes. Pendant l'hiver, il reste encore dans le potager des légumes comme les endives, les carottes, les navets, les choux et aussi beaucoup de mâche. Les hivers très doux permettent dorénavant de conserver tout cela pendant une partie de l'hiver, sans prendre beaucoup de risques.
 demain
Bonne semaine
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