«Iceberg & Jackmanii»
Bonjour
Une petite clématite, un petit rosier s'aimaient d'amour tendre, mais comment s'y prendre quand on a que des épines. Ce grand rosier arbuste prête sa colonne vertébrale à une clématite écervelée qui a entrepris de grimper sans se munir des crampons indispensables, façon lierre grimpant. Le rosier «Iceberg» bon prince assure à sa compagne un support doux et confortable, malgré sa réputation d'arbrisseau épineux. Le pétiole des feuilles de «Jackmanii» s'enroule amoureusement et harmonieusement autour des tiges robustes et rugueuses de «Iceberg», tout en évitant toutes ses épines acérées. D'habitude ces deux-là convolent chacun de leur coté, mais l'année est exceptionnelle et «Jackmanii» a besoin d'un plus grand support. Jusqu'à présent le grillage de la clôture convenait très bien à ses ambitions. Mais notre amie, qui n'est pas implantée dans notre jardin mais sur le domaine public, a décidé de s'offrir des vacances exotiques en cette année de toutes les folies. Elle se propage en tout sens, venant rehausser l'éclat de ce rosier «Iceberg». Ces rosiers Floribunda débarquent dans le jardin au nombre de quatre, il y a plus de trente ans, afin de tenir compagnie à la haie des rosiers «Virgo», couleur de neige, eux aussi. En cette fin de juillet, un autre résidant de notre jardin s'assurait la vedette pour plusieurs semaines. Cette vedette, c'était notre ancien cerisier qui donnait des cerises blanches. Les oiseaux n'étant pas beaucoup tentés par ces cerises blanches. Nous pouvions faire des récoltes abondantes et fastueuses de ces drupes chargées en parfum et en sucre. Des cerises très appropriées pour la mise en conserve. Ce cerisier, très vieux, pouvait produire énormément de cerises blanches; en réalité, elles sont plutôt jaunes. Malheureusement, comme tout a une fin, il a fallu nous séparer des largesses de ce vieux serviteur. Depuis plusieurs années, ses grosses charpentières se couvraient de champignons et finissaient, une à une, à s'effondrer, vaincues par la putréfaction. Il a été mis à mort, un jour de décembre 2016. Son tronc était creux sur la moitié de sa surface. Son élimination était donc justifiée. Il avait été remplacé depuis quelques années par un cerisier «Burlat»; une variété aux fruits rouges, qui se comporte très bien dans notre région. Depuis les récoltes s'intensifient chaque année. Le temps des cerises étant passé, on taille les bouts de branche qui ont bien fructifié. Comme c'est un arbre planté en demi-tige, il faut lui conserver un volume raisonnable. Il ne servirait à rien qu'il produise une centaine de kilos de cerises, comme c'était le cas avec l'ancien aux cerises blanches. Une variété propice à la conserve, qui demande une forte production. À l'heure actuelle, que ferions-nous avec une centaine de kilos de cerises rouges; même à 8€ le kilo sur les marchés, qu'en ferions-nous? Je vous le demande! Hier, après que le ciel se fut assombri, nous avons été cernés par divers orages qui ont du arroser les quelques villages au sud de notre pays. Pratiquement pas une goutte d'eau pour nous. La citerne attendra.
Bon dimanche
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mon passage du soir pour dire bonne nuit et bonne semaine!!!! comment ça va? moi ca va!!! peu présente mais j'ai pas mal de choses à faire à la maison!! bisous Sylvie
Bonjour Sylvie
Je vais bien
Effectivement beaucoup de choses à faire en ce moment
Bisous
Jean