Bonjour les amis Bienvenue
Quel beau temps, encore, hier. 27°C à l'ombre; pas de vent sur la plaine. On travaille à la fois au potager et dans le jardin des fleurs. Au potager, la saison des pois a commencé; et aussi celle des pois mangetouts. Celle des fèves va commencer, car elles grandissent très rapidement. Malgré la tempête, ces légumineuses donnent toute leur énergie. Elles sont en grande partie couchées au sol. Heureusement, il ne pleut pas; pas de risque de pourriture. Quand on parle de pois mangetout «Carouby de Maussane» ou de fèves d'«Aguadulce», on évoque, pour certains, des légumes oubliés. Oubliés, mais pas pour tout le monde. Mes Parents et ma Grand-Mère, mettaient ces «pois gourmands» au menu pour accompagner de jeunes carottes très sucrées ou aussi des patates nouvelles, non épluchées. Tout cela fondant dans la bouche, avec délice. Les jardiniers des villes, que je côtoyais au boulot, avaient en partie éliminé de leur catalogue de graines, ces variétés de pois grimpants, que l'on n'écosse plus. Seuls, les collègues de nationalité Portugaise, s'amusaient de l'ignorance de leurs compagnons de travail. On ne sait pas très bien pourquoi, on s'est mis, à une certaine époque, à ôter de son potager ces excellents légumes. Pour les rutabagas, pas besoin de faire un dessin; tout le monde a compris pourquoi. Tout le monde a compris du dégout résultant de la consommation, pendant plus de 4 ans, de ce chou-navet en lieu et place de succulentes pommes de terres; pommes de terres que nos futurs Amis Allemands, avaient détournés à leur profit sous forme de «Kartoffel»; détournement puissamment aidé par certains «collabo» dont nous préférons oublier l'existence. Warum? Mêmes raisons pour les topinambours. Qui sont d'excellents légumes au gout très fin d'artichaut, mais qui en cas de consommation excessive, deviennent très vite écœurants, voir entêtants. On peut même faire un déni de ce légume, qui propose, pourtant, au cœur de l'été, à plus de 2 mètres de haut, de grandes marguerites jaunes. En ce qui concerne les fèves, le souvenir de ces préparations un peu «bourratives» n'a pas joué en faveur de ces fabaceae; un peu comme l'évocation des purées de pois cassés n'ont pas toujours ravi nos chères têtes blondes, dans les cantines scolaires des années 50. On trouvait encore les fèves au menu dans les départements du sud, mais plus beaucoup dans les assiettes du nord; sauf quelques champs destinés à la nourriture animale. Il faut reconnaitre que les grands progrès, très récents, de la gastronomie ont largement contribué à la réhabilitation de ces légumes mis à l'index du bon gout. Demain nous contribuerons, modestement, à la résurrection de ces variétés, en feuilletant nos catalogues de graines.
Donc, à demain, si vous le voulez bien.
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bon jeudi
chaleur encore ce jour en Lorraine et orages qui arrivent l'ap midi, cela va un peu rafraichir nos heures