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Journal Ordinaire de Juillet 2017
Samedi 1er Juillet 2017
Bonjour
Avec ce rafraîchissement le jardin se remet de la canicule. Fleurs et légumes avaient marqué le pas. Le sol est toujours suffisamment humide, mais les trop fortes chaleurs ont entravé le métabolisme des plantes. Dans nos régions, des canicules de ce type sont inappropriées pour la croissance de toutes ces plantes qui sont encore dans leur enfance, ne l'oublions pas. Ce sol humide est en train de refaire ses réserves; car depuis ce matin il pleut, et cela ne devrait pas s'arranger par la suite.D'après mes observations météo depuis janvier 1995, la période qui s'annonce jusqu'au 14 juillet, est souvent perturbée et humide. Le 14 juillet est très souvent sous la grisaille, quand ce n'est pas sous la flotte. Le 14 juillet prochain, le Président Trump pourrait très bien mouiller ses godasses. Certains diront que cela lui ferait les pieds. Â ce Président qui refuse de voir les réalités climatiques de notre globe, qui se dégrade plus vite que prévu. Que le ciel lui tombe sur la tête, diront les Gaulois que nous sommes. Nous ne visiterons pas les jardins de l'Élysée, si remarquables fussent-ils. Pas de «Garden-party»; annulée depuis longtemps à cause de la crise. De plus, cette année ce sera le premier anniversaire, douloureux, de l'attentat de Nice en 2016.
Demain ce sera «jour de fête» au village. Coté climat, cela semble bien mal parti pour le défilé. Un défilé d'anciens véhicules militaires. Les forains de ces petites fêtes ont beaucoup de mal à survivre à coté des parcs de loisir comme celui de Saint Paul ou de Saint Léger, d'Astérix ou de «La mer de sable» à Ermenonville. Notre département est fort bien pourvu en parc de loisir.
Bonne visite.À demain
Dimanche 2 juillet 2017
Bonjour
À peine 18°C, hier; du vent fort de Nord-ouest; de la pluie; 7 mm dans le pluviomètre. De la pluie programmée pour aujourd'hui. On va être contraint de travailler dans les serres et de s'occuper des tomates. Il y a des variétés de tomates grappes qui ont déjà donné et une variété style beefsteak qui commence à mûrir. Il y a des plants à remplacer, car ils n'ont pu supporter la canicule, même en arrosant tous les jours. En serre pas encore de trace de mildiou, mais il faudra bien traiter un jour, si cette période humide et froide s'aggrave. Parce que même bien protégés, les plants risquent de subir la condensation à l'intérieur des serres. Leur feuillage constamment mouillé risquant de favoriser ce champignon qui entraîne le mildiou, par la suite.
135 variétés semées à partir du 2 mars. Des variétés comme «Voyage» très spectaculaire. Des variétés jaunes en grand nombre comme «Citrina». Des variétés grosses et bien en chair comme «Érika d'Australie»; une variété ajoutée récemment à la liste de mes variétés. Et aussi toutes les variétés de tomates noires; Russes pour la plupart. Des variétés qui donnent souvent des tomates au gout plus doux; des variétés, maintenant, très connues du public et fortement demandées sur les étals. Mais des variétés qui ne sont pas exemptes du mildiou, contrairement à la croyance populaire. Les variétés nouvelles et F1, vantées dans les catalogues, par les professionnelles, comme «Résistantes au virus» finissent par succomber au mildiou; surtout les années très humides. C'est vrai, elles résistent plus longtemps que les variétés traditionnelles, mais si elles ne sont pas protégées de la pluie, ni traitées au sulfate de cuivre, dans nos régions, elles ne parviendront pas à faire murir leur production. C'est le mois d'août qui est déterminant dans la réussite de la culture des tomates en extérieur. Un mois d'août «pourri» ne permet plus d'entreprendre des traitements à la Bouillie Bordelaise. Malgré une belle arrière saison, on se retrouve avec de nombreux cadavres décharnés dans sa planche de tomates, sur laquelle on a fondé tant d'espoirs de récoltes juteuses et savoureuses. Et il ne sert à rien de piquer du fil de cuivre dans les membres des plants de tomate, en pensant leur épargner le développement du virus. Le cuivre métal et le sulfate de cuivre contiennent tout deux un atome de cuivre, mais chimiquement ce sont deux corps très différents. L'eau, par exemple, contient un atome d'oxygène et deux atomes d'hydrogène; pourtant ces trois corps n'ont pas du tout les mêmes propriétés. En matière de mildiou, il est indispensable d'adopter une attitude préventive, plus que curative.
On en reparle demain, si vous le voulez bien.Lundi 3 juillet 2017
Bonjour
Le crachin bien connu de nos régions s'est abattu, hier sur notre plaine. Pas un souffle de vent; nuages très bas; humidité totale. Pas un temps à mettre une tomate dehors. Il va falloir traiter ou protéger ses tomates, tant ce type de temps est dommageable pour nos Pommes en or comme disent les Italiens. Finalement, le vent s'étant levé, le beau temps est revenu dans l'après-midi sur notre région. Revenons, donc, à nos tomates. Au repiquage, pas d'amendement au pied de chaque plant, parce que cet hiver, j'avais répandu 2 m3 du contenu d'un de mes tas de compost, dans les 3 serres où je fais la culture de mes tomates. J’ai abandonné le purin d'orties, parce que le jardin est envahi d'orties. Comme je ne fais pas la course à la plus grosse tomate, la qualité de l'amendement est, pour moi, secondaire. Je recherche plutôt une collection de variétés de tomates; la plus éclectique possible, tant le nombre de variétés est considérable, de part le monde. Tous les 2 arrosages je mets aux pieds de chaque plant, un engrais liquide Bio à base de vinasse de betteraves. Cela semble convenir à mes tomates, car dans la serre N°3, la production a commencé depuis plus d'une semaine et la hauteur des plants atteint déjà le plafond de la serre (2 mètres). Dans quelques temps, il faudra éliminer une partie des feuilles. On élimine déjà les bourgeons qui apparaissent à l'aisselle des branches retenues pour la fructification. En terme de variété, j'affectionne plus particulièrement «Aunt Ruby's German Green» qui est une grosse tomate verte, au gout très appréciable. Et aussi, «Summer cider », une grosse jaune au gout très fin et légèrement sucrée. D'habitude, seules les tomates rouges retiennent l'attention du public; avec ces 2 variétés, ce n'est pas le cas.
À demainMardi 4 juillet 2017
Bonjour
Ces derniers jours, la pluie s'est invitée dans nos jardins; les gastéropodes aussi. Ils s'étaient tenus à l'écart de nos cultures, en attendant des jours meilleurs. Je ne les ai vu à l'œuvre que dans mes serres, où je devais arroser quotidiennement. J’utilisais, alors, un anti-limace réputé Bio, composé de phosphate de fer. Avec ce produit, on ne retrouve pas d'escargots ou de limaces se tordant de douleur, dans nos plantations. Au début on crie à l'inefficacité du produit. Mais le fabricant précise que le phosphate de fer, qu'il a dénommé «Ferramol», dessèche limaces et escargots, et les confine dans leurs caches, d'où ils ne peuvent plus s'extraire, par manque de mucus, et où ils finissent par mourir. C'est pour cela que l'on ne retrouve pas de cadavre. J'ai observé sur Internet, qu'un nouveau produit a été développé. Un produit plus préventif que répressif. Ce produit reprend à son compte un vieux truc que tout le monde a du expérimenter; à savoir: l'emploi de coquilles d'œufs pillés. Procédé efficace dans les petites cultures, dans les petits jardins. Mais dans un potager de 300 M², il faut faire une consommation d'œuf digne de la cantine municipale; une efficacité très limitée, donc. C’est pourquoi, ce nouveau produit naturel, sans molécule chimique destructrice, a retenu mon attention. Il est composé d'éclats de coquilles de coquillages savamment pilées. Des éclats qui constituent des milliers de mini-rasoirs, très agressifs pour nos gastéropodes. Quand on a l'estomac dans les talons, on évite alors quelques divagations dans des cultures ainsi protégées. De plus ce produit naturel, en se décomposant, participe à l'amendement des terres de culture. Ce qui peut paraître comique, c'est que des coquilles de gastéropodes marins, servent de repoussoir à des gastéropodes terrestres. Moi, je n'utilise les coquilles de gastéropodes que dans mes jardinières, pour limiter la pousse des mauvaises herbes et réduire le nombre des arrosages; et cela est décoratif, en plus. J'emploie aussi des coquilles d’huîtres ou de moules. Autrefois, pour dissuader limaces et escargots à venir voyager dans les plantations potagères, on employait du son; du son vendu par le boulanger, en grand sac de jute. Ce son était surtout destiné aux élevages de lapins, en guise d'aliment sec.
La trop grande consommation de verdures excessivement fraîches pouvant mettre en péril la santé de nos «Jeannot Lapins» .Il était fort amusant de voir ces limaces dérapant en tout sens, sur leur unique pied et toutes couvertes de ces résidus de la mouture du blé. Un peu comme ces escrocs souvent vus dans les westerns, que l'on a reconduit à l'extérieur de la ville, après les avoir trempé dans du goudron et les avoir roulé, par la suite, dans un lit de plumes. Trop drôle!
À demainMercredi 5 juillet 2017
Bonjour
28°C hier. On revient dans les normales saisonnières, comme disent les météorologues. Sur la plaine, cela bouge beaucoup. Les agriculteurs viennent estimer si les pièces de céréales sont mures et si le degré d'hygrométrie permet d'entrer dans la parcelle avec une moissonneuse-batteuse. La rosée du matin étant néfaste à la mécanique de la moissonneuse. C'est pourquoi, le travail de la moisson se prolonge tard dans la nuit; tant que la rosée n'est pas tombée. Vous ne verrez jamais une moissonneuse, opérer aux aurores, dans les champs; heure pourtant habituelle du lever des cultivateurs.
En face de chez nous, de l'autre coté de la route, c'est un champ de maïs qui grandit de jour en jour. On est toujours étonné de la rapidité de pousse de cette céréale. Dans le coin on a repéré un champ de lin; tout bleu. Et aussi un immense champ de petits pois. On ne voit plus beaucoup de champs de betteraves sur notre plateau. L'industrie sucrière, s'étant réformée, elle aussi, a fermé un grand nombre d'usines, dans un but d'économie. Mais du même coup, le coût du transport devenait prohibitif. Les quotas pour cette culture, furent largement diminués; les agriculteurs étant priés de se tourner vers d'autres occupations. Ce qu'ils ont fait en repeignant la campagne en jaune d'or, au début du printemps. La culture du colza devenant majoritaire, me semble-t-il; difficile d'évaluer, à vue de nez, la surface de chaque parcelle. Un superbe spectacle, chaque année, faisant le bonheur des photographes amateurs. Seules les personnes allergiques, de plus en plus nombreuses, ne sont pas à la fête.
Donc dans quelques jours le ballet des moissonneuses et des tracteurs va remplir notre atmosphère de ce ronronnement caractéristique du batteur de chaque moissonneuse. Un ronronnement qui nous rappelle que pour nous, c'est le temps des vacances.À demain
Jeudi 6 juillet 2017
Bonjour
Cela n'étonnera personne, mais c'est les vacances...Les jardins petits et grands se parent de leurs plus beaux atours pour recevoir les nombreux visiteurs de cet été.
Même le plus modeste des jardins se visite aujourd'hui, souvent sur rendez-vous.
Preuve de l'intérêt du public. Toujours plus nombreux. Attiré vers des plaisirs, des sensations, des parfums plus naturels.
Quel bonheur d'être jardinier...... C'était la réflexion du mois dernier.
La visite de tous ces jardins, petits ou grands, royaux ou publics, nous amène à se rappeler que le jardinage a toujours été une des vitrines de la magnificence des puissants de ce monde; la survie des plus modestes; la satisfaction et le bien-être du plus grand nombre.
Des jardins de Babylone aux splendeurs de Vaux-le-Vicomte, en passant par le square de la gare et après avoir médité dans nos petits jardinets, nous pouvons être assurés, quoiqu'il arrive, de la pérennité de notre passion du jardinage.
Dans le style jardin à thème, le jardin de l'Échassière est un véritable enchantement. Chaque jour on y découvre quelque chose de nouveau.
Pas un jardin-musée, mais un jardin bien vivant, qui quotidiennement nous conte une histoire nouvelle. Dans ce jardin la mémoire des vieux objets, car ils en ont une, est mise en valeur grâce au charme de toutes ces fleurs, si intelligemment déposées dans ce monde de rêve et de merveilleux.
Je pense que je vais clore l'article ici, car j'entends un orage qui monte dans le lointain. C'était prévu par la météo. Hier ce fut une chaude journée; 31°C à l'ombre.
Bonnes vacances à tous!À demain
Vendredi 7 juillet 2017
Bonjour
L'art topiaire qui avait un peu disparu dans les années 60/70 est revenu en force à partir des années 80. Les buis taillés en diverses formes ne s'autorisaient plus que les grands jardins nationaux. La mode étant alors à la découverte du jardin de style «Anglais» et à la plantation massive de haies principalement constituées de thuyas. Dans les années 70 la promotion du thuya se faisait tapageuse et à grand renfort de papier dans les boites aux lettres. Un nouveau sport commercial que dénonçaient déjà les premiers écologistes. Couper des arbres pour faire la publicité d'un grand végétal, extradé des Amériques, cela peut paraître cocasse; mais c'est en définitive, fort triste. C'est que, ce nouveau «béton vert» qui faisait pousser des cris de douleur aux «écolos» a remis en selle la pratique de l'art topiaire auprès des particuliers. De plus, la gestion des nouvelles haies de thuyas, s'est vite transformée en corvée. La coupe de ce type de haie avec un taille-haie électrique est extrêmement pénible, car la puissance de ce type d'engin est très limitée. Tailler une haie de thuyas avec des ciseaux à tondre, dépasse, alors, l'entendement; je vous raconte pas! Si la pratique du jardinage doit s'apparenter à une occupation de bagnard, autant retourner dans son HLM; la tonte de la moquette y étant beaucoup moins laborieuse. Heureusement le développement du taille-haie thermique a fait baisser le coût de ce type de matériel. Beaucoup de jardiniers amateurs ont pu s'équiper de ce nouvel outil. Il suffit pour cela d'entendre le vacarme engendré par cette machine pour pouvoir estimer l'étendue de la dotation dans notre voisinage, de ce digne représentant de la motoculture de plaisance. Ceux qui n'ont pu accéder à l'achat de ce matériel, toujours assez coûteux, ont fini soit, par arracher leur haie, soit à s'atteler à la fin de l'été, à la plus dure corvée à entreprendre dans nos chers petits jardins. Un autre facteur est intervenu et s'est fait l'allier des écologistes: c'est le bupreste. Une famille de coléoptères qui ravagent les thuyas et aussi d'autres espèces d'arbres. On peut observer, dorénavant, dans de nombreuses haies de thuyas, plusieurs exemplaires qui vont conserver pour toujours un feuillage roux à cet arbuste, qui finit par tomber en poussière. Un feuillage roux qui peut s'apparenter au feuillage d'hiver d'un thuya de type «occidentalis», beaucoup moins répandu que le type «Atrovirens», que tout le monde connait.
À demain pour la suite de cette transformation dans nos petits jardins.
Samedi 8 juillet 2017
Bonjour
33°C hier, à l'ombre; donc, on travaille à l'ombre. C'est l'époque normale où l'on commence à tailler les haies, mais depuis plusieurs années, il faut commencer début mai. Cette année c'est donc la deuxième tonte. Du travail en plus. Comme j'ai de nombreux buis disséminés à travers tout le jardin, cela demande beaucoup plus de temps que la taille des haies. Autrefois, une seule taille par an suffisait; cette année ce sera vraisemblablement trois interventions. Au début les buis étaient tout petits; tous issus du même pied. Mais ils ont grandi et l'ampleur de la tache aussi. Mais quand on aime.... Comme ils sont taillés dans des formes naturelles pour la plupart, la taille s'en trouve grandement facilitée. J'ai aussi des troènes dorés, des loniceras nitida et des charmes. Au fil des années j'ai éliminé les haies de thuyas. Deux haies de plus de trente mètres de long qui ont été remplacées, pour l'une par une haie dite «champêtre», pour l'autre par une palissade en bois; plus facile à tondre. J'ai gardé symboliquement un seul pied de thuya. Quand nous sommes arrivés dans cette nouvelle maison, les clôtures se résumaient à des barrages en fil de fer et à des haies de troènes très mal entretenues. La haie mitoyenne faisait 4 mètres de large. On l'a ramenée à 50 cm de large; le troène supporte très bien cette chirurgie, pas le thuya, car il dépérit par son centre. Une autre haie de troène, placée au centre du terrain, faisait 3 mètres de haut, 1 mètre de large sur 20 mètres de long. Pour créer la nouvelle haie de 50 mètres qui nous sépare du chemin de plaine, j'ai arraché, à la barre à mine, cette haie de troènes et je l'ai transférée dans la nouvelle haie. Cela représentait au moins un poids de près de 100 kilos par pied. Entre ces différents pieds, j'y ai établi des plants de houx et de noisetiers, dont j'avais préalablement, quelques années auparavant, fait des boutures. J’y ai aussi adjoint des plants de charmes et de hêtres que j'avais subtilisés dans les bois environnants. J’avais aussi commandé en jardinerie des noisetiers pourpres pour donner de la couleur à cette haie. Dans le même esprit, j'y incorporais des ribes de couleur rose, des troènes dorés de couleur jaune et des forsythias de la même couleur; tous issus de mes boutures. À l'époque j'étais un précurseur, car tout le monde plantait du thuya; le troène étant considéré, par chacun, comme «ringard». Nos anciens, qui ne disposaient que de ciseaux à tondre, ne s'amusaient pas à planter des thuyas en guise de haie, dans leur jardin d'ornement. Ils retenaient toujours pour cet usage, le troène taillé au cordeau sur une faible hauteur. Comme cela se passait principalement à la campagne, dans des exploitations agricoles, ils connaissaient la difficulté à entretenir ces haies dites «défensives»; défensives au bétail, et non, comme aujourd'hui, au regard des voisins. Ces haies étaient très souvent composées d'épines et de houx et aussi de toutes sortes d'essences un peu disparates; car beaucoup d'entre elles, avaient plus d'un siècle; la taille des têtards qui en composaient la base, témoignait du grand âge de ces haies, qui pouvaient faire une dizaine de mètres de haut.À demain pour continuer à décrire ce que fut le travail d'entretien de ces haies.
Dimanche 9 juillet 2017
Bonjour
Le problème de la haie auprès du public, se pose toujours au moment de son entretien. Très souvent, dans ces petites propriétés, la haie ou le mur sont mitoyens. Donc, ce qui veut dire que l'entretien doit se faire également de chaque coté de la haie. Une haie qui ne doit pas dépasser 2 mètres. Une haie que l'on s'efforce de maintenir à 50 cm en largeur. Autrefois, les petits jardins de ville se résumaient à un long boyau, de la même largeur que la façade de la maison qui donnait sur la rue. Bien souvent ces petites parcelles étaient closes par un mur d'au moins 2 mètres de haut. Mais à partir des années 50, la mode des haies s'est imposée un peu partout. Pourquoi? On ne sait pas exactement; besoin de nature, peut-être? Ou développement promotionnel des professionnels du jardinage. Dans les années 50/60, le concept des jardineries tel que nous le connaissons, aujourd'hui, ne s'était pas encore imposé. Dans les villes on ne trouvait que des marchands grainetiers, dont les échoppes étaient parfumées de toutes ces odeurs si caractéristiques. Ces commerçants ne proposaient que des graines ou des bulbes et divers matériels de jardinages; plants en conteneurs ou en godets n'existaient pas encore dans ces magasins; où ces professionnels auraient-ils pu entreposer ces milliers de plants en godets? Il faudra attendre la décennie suivante, pour voir les premières grandes jardineries, venir s'implanter à coté des nouvelles grandes surfaces; ces temples de la consommation. Dans les années 50 pour acquérir les plants destinés à la réalisation des haies ou à la création d'un verger, il fallait passer une commande par correspondance, auprès de pépiniéristes réputés; ils n'étaient pas nombreux, sur le marché, dans ces années là. La commande expédiée, était le plus souvent à prendre dans la gare la plus proche. Tout cela était long, fastidieux et coûteux, et ne favorisait pas le développement de ce négoce. Avant de clore son terrain, on réfléchissait aux diverses possibilités offertes par les professionnels. Soit on faisait réaliser un mur, mais en cas de grande parcelle, cela se révélait très ruineux pour les nouveaux accédants à la propriété. Soit, alors, on passait commande de plants, souvent à racines nues, auprès des pépiniéristes, cités plus haut. Soit, en désespoir de cause, on plantait des pieux en fer, sur lesquels on fixait un grillage, encore galvanisé, à l'époque. C'est à partir des années 70, que les plants d'arbustes en container, ont largement diffusé, par leur coût modique, et par leur simplicité de plantation, la mode de la haie auprès du public. Planter des végétaux à racines nues présente toujours quelques risques. Il faut souvent combler les vides à la saison suivante.
À suivre..
Bon dimancheLundi 10 juillet 2017
Bonjour
De l'orage toute la nuit; des pluies assez faibles. Hier 29°C; la terre commence à avoir besoin d'eau. Première récolte consistante de tomates. Mais les pieds de cette variété ont le feuillage jauni. Hier, arrachage des pommes de terre; environ une quinzaine de kilos sur 20 plants; pas d'engrais. Cette culture aurait mérité un peu plus d'eau au mois de juin. C'est une variété rouge et précoce : «Jeannette». Coté courgettes, c'est le plein succès; plus d'une dizaine d'exemplaires stockées en cave attendent leur passage en cuisine. En plus de ma variété traditionnelle de courgette, j'ai semé quelques graines de la variété «San Pasquale» que Baumaux m'a envoyé en cadeau. Une variété très prolifique; plus de 30 fruits par pieds, selon Baumaux. Les courgettes de Nice ont déjà donné 5 exemplaires. Les cultures de courges sont très en avance cette année. Les courges spaghettis sont déjà passées par la cuisine. Des pâtissons sont déjà arrivés à la bonne taille. Des potimarrons bien gros sont en train de passer du jaune au rouge. Les concombres se font un peu désirer; ils sont pourtant régulièrement irrigués. Le reste des légumes souffre de la sécheresse et de la trop forte chaleur; ce qui n'est pas tout à fait la même chose; les rayons du soleil, trop ardents, grillent les feuilles des salades. C'est pour cela que laitues, radis, navets et carottes sont cultivés en exposition ombragée. On a encore quelques laitues à consommer. Seuls les radis ne supportent vraiment pas ces canicules à répétition. Des poivrons ont déjà fourni quelques exemplaires dans les châssis. Poivrons et aubergines sont des cultures assez difficiles à conduire dans notre région. Cette année, le climat leur convient parfaitement.
À demainMardi 11 juillet 2017
Bonjour
Record de pluie sur la région Parisienne; Métro inondé; rues envahies par des torrents tumultueux; le climat ne s'exerce plus que par ses excès; dans une région du globe que l'on disait «Tempéré». Donc, pour la journée d'hier, 17 mm dans le pluviomètre; de la pluie douce, sans cataracte. Toutes les plantations sont humidifiées à cœur. L'air ambiant, rafraîchi ; 20°C maxi, malgré du soleil dans l'après-midi. La citerne est remontée à 60 cm, ce qui est la moitié de sa capacité; environ 8 m3 pour tenir pendant la prochaine canicule. Dans notre département, il est toujours interdit d'arroser les jardins et de laver les voitures. Le changement de climat nous a obligés à nous adapter. Surtout en matière d'arrosage. Il y a encore une trentaine d'années on pratiquait l'arrosage automatique. Je disposais, alors, de deux arroseurs automatiques. On branchait le tout sur la citerne, en soirée après 20 heures; jusque vers 23 heures. Quand la citerne était vide, on passait sur le réseau d'eau de ville; l'eau ne coûtait presque rien à l'époque. Maintenant, je ne déploie plus le gros tuyau d'arrosage, muni d'un pistolet; 30 mètres de tuyau de gros diamètre et rigide; donc, difficile à manipuler. J'ai remplacé le tout par 6 petits enrouleurs, qui comportent, chacun, 10 mètres de tuyau très fins et très souples. Même en raccordant 3 de ces petits tuyaux, la perte de charge est minime. Chacune de mes 3 serres, sont alimentées par un enrouleur de ce type. Très pratique à mettre en œuvre. Si je veux arroser tout le jardin dans son intégralité, cela prends près d'une heure. Un binage vaut deux arrosages, mais en période de canicule cet adage n'a plus cours. Un principe efficace au temps de l'ancien climat dit «Tempéré». Actuellement, au plus fort de la journée, le soleil très ardent, grille une partie des feuilles des plantes pourtant bien irriguées. Seul le paillage permet de lutter efficacement contre cette sécheresse. Si les merles, aussi en grand nombre, ne viennent pas éparpiller cette couche végétale, afin d'y dénicher de petits vermisseaux. Les petits plants de salade que j'avais repiqué, avant la dernière canicule, sont pratiquement tous disparus, malgré un arrosage quotidien. De plus par manque de verdure fraîche et de point d'eau, les oiseaux, en très grand nombre, viennent terminer le peu de plants qui ont survécus à la canicule.
Me voici, donc, délivré de la corvée d'arrosage, pour un temps.À demain
Mercredi 12 juillet 2017
Bonjour
Des fromages à chier ! Non ! À puer.
Je me souvient que le vrai fromage Français vraiment populaire était le camembert.
Le "calandosse" comme on dit encore de nos jours.
Seulement voilà ! Depuis, on a voulu goûter tous les Fromages et se dispenser de l'odeur.
Plus prosaïquement, le fromage n'est qu'une espèce de substance tirée du lait animal, que l'on a mis a pourrir, pendant un temps, bien déterminé, en fonction de la variété du fromage.
En terme concret !Bonjour l'odeur! Mais malheureusement, les nouveaux fromages ont tous des appellations très ronflantes; mais sont dépourvus d'odeur et par voie de conséquence de gout.
Si l'on ne veut pas manger de fromage qui pue, il faut se rabattre sur le yaourt nature, le Petit Suisse ou le fromage blanc, la Caillebotte ou la Jonchée .
Rassurez-vous ! Les qualités nutritionnelles sont sensiblement les mêmes.
Et surtout arrêter d'en interdire l'usage aux autres, au nom d'une "soi-disant" hygiène alimentaire.
Il a suffit que depuis la guerre, un quarteron de " Bonne-femmes" en mal de diététique, agissent contre les productions de ces fromages au lait cru, pour que le Camembert y laisse le meilleur de lui-même : Son gout! Et du même coup, son odeur, bien évidemment. L’un n’allant pas sans l’autre.
Les Américains ont aussitôt emboîte le pas pour éliminer toutes productions non aseptisées, non pasteurisées et non stérilisées. Au profit de la crème glacée sucrée. Ils n'ont vraiment pas de leçon à nous donner, quand on voit la largeur que le «cul» de leurs «bonnes- femmes», a pris en moins d'un siècle.. Rappelons que les Américains consomment près de 10 fois plus de crème glacée que les européens. Aujourd'hui on est obligé de se rabattre sur des fromages plus élitistes en terme de gout, mais bien plus cher... Roquefort, Maroilles , Munster, Pont l'Évêque et autres Crottin de Chavignol.
Bien évidemment tous les Normands et aussi tous les Picards savent bien que le Camembert , ne peut se consommer, immédiatement, après l'achat; mais qu’il doit faire l'objet d'un affinage familial de quelques heures, voir de quelques jours, pour que cette production laitière renommée, développe tous ses arômes les plus subtiles. Le Camembert a cette vertu suprême, de pouvoir être consommé à divers stades de son évolution. Livré dans son emballage papier et sa boite si caractéristique, par le fromager, le Camembert n’a pas encore vraiment d’odeur, ni de gout. Il comblera, avec bonheur, l’appétit des tout-petits et aussi celui des adultes qui craignent de puer de la gueule par la suite. Certains puent déjà de la gueule, quand on les entend s’exprimer dans la vie courante ou sur les réseaux sociaux ; alors bouffer du Calandos surfait, ne doit pas les effrayer beaucoup. Ensuite ce Camembert peut passer par tous les états de la matière ; les fragrances coutumières, le suivant de peu. Des variétés allotropiques, en quelque sorte… Bien connues des chimistes. Sa pâte molle et blanchâtre, encore de bonne tenue dans les heures qui suivent l’achat, peut se transformer, alors, en un sirop épais, un torrent crémeux, de couleur jaunâtre, aux effluves pédestres. Et cela, surtout en cas de fortes chaleurs. Â ce stade il est souvent traité de « coulant ». Par la suite s’il n’a pas débordé de son emballage, il va prendre une consistance bien plus ferme et colorer son épiderme de toutes sortes de nuances d’orange de noir et de jaune, et parfois aussi…De veèèèèrt !. Dans les cas les plus extrêmes.
Il m’est arrivé, en des temps plus anciens, de me délecter de cette substance très élaborées, que quelques asticots frétillants s’étaient, déjà, offert en guise d’amuse-gueule. En été, en Normandie, dès l’apparition des premières pommes, nous mangions souvent des pommes épluchées, en accompagnement de notre cher camembert tartiné sur de grosses tranches de pain confectionnées à partir de ce « 4 livres » qui semble avoir, maintenant, déserté les rayons de nos boulangeries, qui n’en demeurent pas moins et pour longtemps, encore, les temples, du savoir-faire, du bon gout et de la qualité.« Comment voulez-vous gouverner un pays qui a plus de 300 fromages » Charles De Gaulle.
À demain
Jeudi 13 juillet 2017
Bonjour
Moins cher que moins cher. Petites réflexions en ces temps de crise. Malgré la crise nous ne réformons pas nos habitudes d'acheteur et de consommateur. Toujours le moins cher possible et, si possible en grande quantité. Regardons un domaine que je connais bien : Les outils de jardinage. Les outils de nos grands-parents étaient très solides mais aussi très chers. La preuve: ils ne nous laissaient jamais les utiliser. De crainte que nous cassions le manche. Aujourd'hui, les aciers sont encore de meilleure qualité qu'autrefois. Et ils le seront encore plus dans l'avenir. Et on peut fabriquer des outils encore plus solides que ceux des anciens. Mais il faut, mettre le prix qu'il faut. Les consommateurs que nous sommes, ont été habitués à acheter tout au moins cher possible. Mais la qualité est à la hauteur du prix et inversement. Nos grands-parents quand ils achetaient une bêche, par exemple, se rendaient dans l'unique grande quincaillerie du chef-lieu de canton, dans le bourg voisin. Ils demandaient une bêche et le vendeur leur apportait souvent l'unique modèle en magasin. Nos grands-parents ne s'inquiétaient du prix qu'au moment de passer à la caisse. Ils avaient de toute façon grand besoin de cet outil et ils savaient que celui-ci leur ferait de l'usage pendant des années, voire pendant des décennies. Et comme les prix ne variaient que très peu, à l'époque, ils avaient en permanence le souvenir du prix réel. Aujourd'hui, si on doit acheter une bêche, on consulte les montagnes de pub déposées dans les boites aux lettres. On fait le tour des jardineries, des grandes surfaces, à la recherche du moins cher que moins cher. Tout en évitant le petit magasin du vrai professionnel. Et on achète un outil à 9€99, par exemple. Très important çà 9€99...On n'a pas payé 10€00! La belle affaire! Et par la suite on s'étonne que l'outil commence à rouiller au bout de quelques mois; que le manche perd sa rectitude à la fin de la saison; que l'outil se démanche au bout d'un an ou deux; qu'une dent casse ou se tord sur un effort un peu plus violent. Il en est ainsi pour tous nos achats. La faute en est aux consommateurs que nous sommes (et dont je fais partie); toujours à la recherche d'un produit le moins cher possible. A chaque promo de grande surface, on s'encombre d'objets ou de produits de faible qualité, que l'on n'utilisera jamais, pour la plupart. Mais on a l'impression d'avoir gagné de l'argent. Il nous faut des grandes maisons pour stocker tous ces achats. Si l'on n'achetait que des produits de bonne qualité, à un prix raisonnable, mais forcément plus coûteux, que tout ce qui se vend habituellement, on rentabiliserait cet achat coûteux sur un temps forcément plus long mais finalement rentable à long terme.
On n'aurait plus besoin d'importer ces produits à bas coût fabriqués par un personnel bas de gamme, dans des pays encore sous-développés. On restaurerait des emplois manuels de qualité qui se sont exportés en Chine, par exemple. Et la Chine pourrait enfin travailler à plein pour son marché intérieur. Car seul 10% de la population chinoise profite, pour l'instant, pleinement du boum économique de ce pays.
Les Chinois, peuple très ingénieux, très courageux, très travailleurs, n'ont pas besoin qu'on leur ouvre notre marché de produits bas-de-gamme, pour faire tourner leurs usines.
Du coup, ils se contentent de produire bas-de-gamme, pas cher et en grand nombre.
Ils ne cherchent donc pas à faire plus de qualité et par voie de conséquence à proposer des salaires plus attractifs à leurs employés. Ils le feront un jour ou l'autre, n'en doutez pas; mais ceci n'est pas encore d'actualité. Cela représente une menace politique grave pour ce pays; les populations rurales très nombreuses et tenues à l'écart de cette expansion fabuleuse, ne se contenteront pas toujours d'être les spectateurs d'une société urbaine qui profite pleinement de cette réussite. Comme le Maghreb en a fait récemment la démonstration, qui peut encore parier pour un avenir serein de la Chine, dans les conditions où une partie très importante de sa population est laissée pour compte.
Six mois avant, personne n'avait pronostiqué la chute du mur de Berlin.
Et le monde n'a pas encore fini de tourner...Loin s'en faut!
Quand la Chine s'éveillera.....................À demain
Vendredi 14 juillet 2017
Bonjour
Aujourd'hui c'est la Fête de la France et des Français. Hé bien parlons-en des Français! Le Général De Gaulle, qui a tant œuvré pour la France, disait «Que la France est belle! Dommage qu'il y ait des Français». Nous allons évoquer nos petits travers, alors, qu'aujourd'hui les hommes politiques de tout bords, vont glorifier ce qu'il y a de meilleur, en nous, les Français.Prenons, par exemple le site sur Internet : Copains d'avant (Copainsdavant)
Pourquoi cette dénomination ? Plus copains maintenant ? 187 membres inscrits à Jouy sous Thelle. C'est pas rien! Une formule qui a du succès. Comme tous les réseaux sociaux d'ailleurs. Nos concitoyens seraient-ils en manque de reconnaissance ? Eux, qui bien souvent ne regardent même pas leurs voisins.
S'enfermant dans des bastions de mépris, des donjons de préjugés, des tours d'ivoire d'autosuffisance ou des culs-de-basses-fosses d'incivilités. Il suffit de regarder tous nos contemporains au volant de leurs véhicules, dans la file d'attente des commerçants, derrière les remparts de leurs haies, enfumant leur entourage aux gaz de barbecue, ratiboisant hebdomadairement leur moquette engazonnée à grand renfort de décibels, parcourant inlassablement (surtout le dimanche) les chemins communaux aux commandes de Bi, Tri ou Quadri bidules rugissants et polluants, enfin délestant quotidiennement sur le domaine public, le contenu nauséabond de l'appareil digestif de leurs compagnons choyés, adorés et à fourrure soyeuse, quand ce n'est pas à la mâchoire puissante et agressive. Bref, la vie contemporaine en communauté, serait-elle à ce point incroyablement pénible à supporter, pour aller à ce point se réfugier dans le virtuel, pour tenter de reconnecter des relations, si hâtivement balayées de leurs souvenirs.. Autrefois dans les quartiers et les villages ont se regardait (presque toujours), se côtoyait, s’appréciait, s'aimait, s'enviait, s’engueulait (assez souvent), se fâchait (parfois), se colletait (quelques fois)...Mais on vivait pleinement au sein de la communauté des Autres. L'Autre serait-il devenu un ennemi ? Un être puant et porteur de microbes, voire de virus ? On ose espérer que tout cela ne soit que fictions ou cauchemars. Mais il faut bien vite se rendre à l'évidence. C'est la réalité du quotidien. C'est pourquoi, on assiste sur le Net, à un fantastique engouement pour ces réseaux sociaux qui atteindront très vite leurs limites..Faisons un rêve, en ce vendredi 14 juillet 2017.... Si le retour en grâce de la politesse, du don de soi, de l'altruisme, de la bienséance et de la gentillesse pouvaient être le souci légitime de nos compatriotes et une réalité quotidienne...
I have a dreamÀ demain
Samedi 15 juillet 2017
Bonjour
Télépathie... « Télé pâti! » disait notre brave Camerounais, dépossédé de son téléviseur…. Hé oui !Télé partie en vacance. On nous assure que 45% de la population ne part pas en vacances. Pratiquement la moitié des Français. Du coup, toutes les grandes émissions de la télé sont, elles aussi en vacances.....Et c'est là le scandale; tout ceux qui restent à la maison doivent supporter des rediffusions, des séries américaines pour public de TF1... et j’en passe. Et pourtant tous ces téléspectateurs payent leur redevance comme les autres. Tous les grands réalisateurs, tous les présentateurs, ont droit aux vacances comme les autres. Mais ils sont provisoirement remplaçables.
Or, on ne le fait pas. Leurs émissions s’arrêtent pendant leur congé. Dans le meilleur des cas on repasse les meilleurs moments de ces émissions. Tout cela est un vrai scandale.
La moitié des Français s'éclatent en vacances. On nous le susurre quotidiennement dans les journaux d'information. L'autre moitié doit se contenter de la «merde» qui reste, tout en continuant de payer pour cette malodorante prestation télévisuelle. Heureusement pour notre plus grand bonheur, il y a le tour de France. Mais dans une semaine ce sera l'arrivée aux Champs Élysées. Et par la suite plus rien d'inédit à se mettre dans l'écran. Avec plus de 30 chaines, difficile de trouver une émission correcte. Obliger de se rabattre sur les spots publicitaires; les seules émissions qui auraient encore quelques qualités. Ou alors, dans le cas contraire, leurs créateurs seraient devenus complètement fous. Eux qui attendent des montagnes d'Euros de cette prestation; ces créateurs qui mettent leur talent au service de la publicité pour aliéner notre volonté, en nous susurrant à l'oreille des messages destinés à augmenter leur immense fortune. Quand je vois ces publicistes, venir à la télévision, se vanter de leur réussite prodigieuse en matière publicitaire, je me demande toujours par quel trou, ils comptent nous l'introduire, une fois de plus, la prochaine fois. La publicité n'est plus informative, voire instructive, comme l'on nous disait autrefois, mais destinée à surenchérir les profits de ces énormes agences de publicité.La télé : c'est la vision carrée d'un monde qui ne tourne pas rond. ( Franck Dhumes )
À demain
Dimanche 16 juillet 2017
God Save Our Garden
Bonjour Les Jardinautes ! En ces temps de fête, rendons hommage aux jardiniers Anglais, nos amis; des jardiniers dont l'influence s'est brillamment illustrée au sein même de nos jardins les plus chers.
Si tout s’est bien passé dans votre région et dans votre jardin, ce mois-ci c’est l’arrivée des premières grosses récoltes. Jusqu’ici laitues et radis, asperges et pois, épinards et fèves se sont inscrits au menu de nos cuisines ; maintenant c’est au tour des pommes de terre de se mettre dans la file des épluchables à l’entrée de la cuisine encombrée depuis maintenant deux mois, par toutes ces primeurs. Une cuisine, devenue un laboratoire où il faut déjà songer à sortir écumoires et bassines cuivrées ; pots, bocaux et étiquettes. Les rhubarbes ayant ouvertes depuis le mois de mai leurs ombrelles généreuses, pourvoyeuses de tartes acido-sucrées et de brunes confitures au gout d’enfance et d’autrefois. Même branle-bas au royaume des fruits rouges ; les fraises de pratiquement toutes les variétés donnent, déjà depuis un mois, généreusement, leurs gros bonbons sucrés qui viennent enrichir les yaourts et autres fromages blancs, les tartes et gâteaux nappés de chantilly. Les grosses non-remontantes, grâce à leurs productions abondantes, se trouvant transformées en coulis et confitures ; confitures souvent élus reines par les bambins, tant le gout prononcé de cet akène, le place, au royaume des saveurs, sur le même podium que le chocolat et la vanille. Pour les jardinautes les plus chanceux, maintenant, de généreuses gousses, s’agitant au gré du vent, vont faire onduler les planches de haricots semés en mai. Du coté des fleurs l’arrivée de la reine des jardins, le mois dernier, annonce une nouvelle floraison après toutes ces intempéries; avec des couronnes aux épines acérées, mais non mortelles; avec des nuances multiples et aussi variées que les atours royaux d’une Reine, britannique de son état.
Honnie soit qui mal y pense.À demain
Lundi 17 juillet 2017
Bonjour
C'est l'été; c'est aussi l'époque où l'on s'attarde un peu plus sur les marchés.
Marché de Noël ; Marché aux Fleurs ; Marché aux Chevaux etc…. Des lieux, des espaces d’humanité et de rencontre, face à ces grandes surfaces pourtant si utiles à notre économie, mais tant déshumanisées, elles aussi. Marché de Saint Paul ; Marché de Gournay ; Marché de Beauvais. Des marchés aux portes de nos villages. Des marchés qui ont toujours autant de succès. Le petit dernier ; celui de Saint Paul, a su adapter quelques-unes des recettes du marché de Gournay, sans lui porter ombrage, car distant de plus de 20 kilomètres. Un nouveau marché à caractère animalier, entre autre, qui avait disparu dans le Beauvaisis. La création, sous une halle, d’une commune dynamique, dans un cadre naturel de rivière et de zones marécageuses aménagées. Le marché de Beauvais n’a rien perdu de son lustre, au fil des années, même si ses deux journées hebdomadaires sont parfois contestées, par quelques commerçants sédentaires et riverains de la place des Halles. Le marché de Gournay, un peu éloigné de chez nous, n’a rien perdu de son importance, au fil des décennies. Sa halle aux volailles est toujours aussi remplie et surtout toujours aussi bruyante, qu’il y a cinquante ans. Gournay, une petite ville, un chef-lieu de Canton, fort de ses deux cent commerces et de ses deux marchés hebdomadaires, qu’animent plus de cent commerçants non-sédentaires. Une petite ville, à taille humaine, qui peut attirer des retraités, pouvant ainsi, pratiquement se passer de véhicule, tant sont divers et nombreux les commerces de ce petit bourg. Un réel enjeu des temps futurs, lorsque les couts et l’utilisation de l’automobile en zone urbaine atteindront des sommets pas encore vraiment envisagés. Nous avons, aussi, bien connu un marché un peu plus éloigné, mais très important ; le marché de Formerie ; le marché du mercredi. Ayant résidé à Formerie et dans les environs, nous avons gardé le souvenir d’un marché très divers et très animé. Avec sa Halle au Beurre, où se négociaient de gros paniers de beurre bien jaune ; des rasières débordantes des œufs pondus dans les poulaillers du canton. Son marché aux cochons très célèbre et aussi son marché aux veaux. Rien que trois halles pour abriter tout ce négoce. Nous avons, encore, bien connu un marché très coloré, très vivant, très bruyant, très odorant, très chantant. Un marché chanté par Gilbert Bécaud. En descendant le cours Lafayette, dans les bas-quartier de Toulon. Un marché plein d’odeurs et des injonctions amicales, mais fermes, des matrones maraîchères, qui vantaient leur étal magnifique de tous ces parfums, de toutes ces couleurs, de tous ces fruits, de tous ces légumes de ma Provence natale. On pouvait critiquer la marchandise, mais il fallait présenter de solides arguments, pour cela. De grands éclats de voix, de grands gestes, des jurons et finalement des éclats de rire. Tout çà « avé l’assent » C’est toujours ainsi dans le sud, sur le bord de la Méditerranée. Tous ces marchés qui ont survécus à la grande distribution, le doivent à la grande humanité de leurs acteurs, commerçants, camelots ou forains et aussi à la fidélité, l’assiduité, l’intérêt d’un public qui n’a jamais failli à son rôle.
Il y a tout au long des marchés de Provence Qui sentent, le matin, la mer et le Midi Des parfums de fenouil, melons et céleris (G Bécaud)À demain
Mardi 18 juillet 2017
Bonjour
Hier encore, un «Hoax» est venu s'inviter sur Facebook. Ma boite mail de Facebook m'invite à me méfier du dénommé «Jayden K Smith», qui pourrait m'envoyer un virus. Pratiquement tous ces messages de mise en garde, colportés par certains, sont des canulars; des fausses rumeurs. Ces messages circulent principalement sur Facebook. Des messages véhiculés par des internautes qui ne vérifient même pas leurs sources.
Facebook a été créé à l'origine par une poignée de gamins très doués pour l'informatique. Facebook était, au début, un réseau de communication inter-université aux États-Unis. Facebook est devenu la plus gigantesque escroquerie de tous les temps. Facebook sous couvert de développer l'amitié entre environ une vingtaine d'internautes (j'ai 5000 amis), espionne tous les aspects de la personnalité des internautes précités. Et cela pour revendre aux annonceurs et aux publicistes, tout ce qui constitue notre personnalité et nos désirs les plus intimes. Facebook s'est fait le complice des agences de publicité. Facebook a permis largement aux réseaux criminels «djihadiste» de se développer au su et au vu de la planète entière. Devant l'ampleur des dégâts, Facebook ayant, enfin, pris conscience de son immense légèreté en ce domaine, s'est mis à traquer ces terroristes de «Daech». Ceux-ci ayant déserté Facebook, se sont installés sur des réseaux clandestins, invisibles du public. Facebook, entreprise basée en Californie, a, donc, été incapable pendant longtemps d'assurer un minimum de modération sur ses réseaux. J’ai assuré la direction de plusieurs forums; j'ai toujours eu à l'esprit de modérer ces forums ou de le faire par l'entremise de mes modérateurs. Parce que ma responsabilité est engagée pour tout ce qui est publié sur le forum. Sur Facebook, pas de modérateurs connus; chacun peut publier en toute impunité les pires calomnies; c'est ce que tout le monde croie; en réalité chaque internaute sur Facebook, est responsable de ses actes; beaucoup ne s'en doutent même pas. La vieille classe politique traditionnelle a été débarquée du paysage politique actuel, par la voix des urnes. La plupart de ces braves gens avaient tout simplement omis d'aller voir sur les réseaux sociaux, ce que les internautes pouvaient colporter sur leur réputation. Sur Facebook, la seule manière de combattre la calomnie, est de répondre aux calomniateurs. Évidemment ce combat n'est pas gagné d'avance; ce sera une lutte de longue haleine. Ce personnel politique aurait-il agi par ignorance, ingénuité ou mépris à l'égard de ces réseaux sociaux? Allez savoir.....À suivre
À demain
Mercredi 19 juillet 2017
Bonjour
Depuis que nous sommes entrés dans cette vague d'orage, les micro-coupures se multiplient.
Non ! On ne vous interdit pas de causer ! Votre micro ne vous est pas confisqué ! Il n’est pas coupé. Rien de tout cela, mais il s’agit de toutes ces coupures de courant mortelles pour nos petits matériels électroniques et aussi dévastatrices sur l’électronique raffinée du gros électroménager ; comme on dit chez Darty. Des microcoupures dit-on, aujourd’hui. Qui sont occasionnées par le mauvais état du réseau. Pas de ces coupures occasionnées par les orages. Des coupures de quelques minutes à quelques dizaines de minutes. Non ! Mais des microcoupures que les responsables du réseau n’ont pas vraiment cherché à éviter, par manque d’entretien du réseau. Â la suite de la tempête 1999 le réseau a subit des dommages considérables. Les équipes d’EDF on fait un travail remarquable, à l’époque, dans des conditions effroyables, pour rétablir une distribution du courant sur les trois quart du territoire Français. Il fallut, alors, parer au plus pressé. Mais depuis EDF et ensuite ERDF ont négligé l’entretien de ce réseau fragilisé par les intempéries. Les Mairies, très frigides aussi dans ce domaine, n’ont que trop rarement, relayé les doléances des abonnés, auprès des services d’ERDF. Il aurait fallu engager des capitaux importants pour examiner point par point et en détail toute l’infrastructure du réseau, et remédier aux nombreuses séquelles, occasionnées par la tempête. Des séquelles qui finissent par entraîner des pannes à répétition sur une partie du réseau. Ces microcoupures sont le plus souvent occasionnées par un incident sur les lignes électriques ; malveillance, oiseaux, chute de branches, ruptures de lignes ou chute de la foudre. Ces incidents déclenchent automatiquement l’intervention des éclateurs qui provoquent des coupures qui ont pour tache de protéger le réseau. Un peu comme un disjoncteur. Hors ces éclateurs ont tendance à se déclencher plus souvent que nécessaire et provoquent ces microcoupures sur notre alimentation électriques. ERDF a depuis longtemps mis au point des dispositifs plus sécurisés en matière de protection du réseau. ERDF remplace les éclateurs par des parafoudres beaucoup plus performants. Mais elle le fait à une cadence beaucoup trop faible pour la sécurité des installations. Préférant investir les capitaux dans les centrales productrices de courant électrique, plutôt que dans la modernisation du réseau. Il aura fallu la catastrophe de Fukushima pour qu’ERDF revoie ses priorités en matière d’investissement .Depuis Fukushima rien ne sera plus comme avant dans le monde merveilleux de la « Fée Électricité » . Mais ERDF traînait encore les pieds, récemment, pour moderniser son réseau. Elle vient d’annoncer, il y a quelques mois, qu’elle allait mettre le paquet sur l’entretien, la modernisation du réseau et la sécurité des centrales. Elle a , en outre, chuchoté, voire murmuré, quelques semaines plus tard, que le kilowattheure allait augmenter de manière considérable dans les prochaines années. Donc nous sommes en droit d’attendre un réseau mieux entretenu dans les prochains mois, les prochaines années.
« Une panne d’électricité laisse l’aveugle indifférent. » (Grégoire Lacroix)A suivre
Jeudi 20 juillet 2017
Bonjour
La politique n'est pas partie en vacances. L'actuel Président l'avait promis; il tient parole. On peut lui suggérer la réforme suivante: Mettre certains Maires au Pôle Emploi. J'avais déjà publié cet article en 2012; il est toujours d'actualité.
«Notre pays compte actuellement 36783 communes ; donc logiquement 36783 mairies ; donc par déduction : 36783 Maires. (On est doué pour le calcul mental). N’y en aurait-il pas un peu trop ? Nous sommes en Europe, nous a-t-on précisé ; même si actuellement c’est le foutoir. Et en temps qu’Européen, nous pouvons observer nos partenaires et nos voisins. Prenons le cas de l’Allemagne, par exemple ; en ce moment elle est à la mode ! Donc l'Allemagne comprend 13 000 communes, soit en principe 13000 bourgmestres. Le système politique Allemand peut nous paraitre plus compliqué et nous déconcerter, quelque peu ; nous qui ne sommes pas dans une constitution Fédéraliste et nous sommes surtout habitués à centraliser la plupart des pouvoirs à Paris .Donc comment font nos amis Allemands pour administrer les collectivités locales avec seulement 13000 subdivisions communales pour un pays de 80 millions d’habitants récemment réunifié ? Alors que la France a besoin de 36783 communes pour administrer son territoire dans un pays qui compte un peu plus de 65 millions d’habitants. Spécificité Française ! Vous sera-t-il répondu, en cœur, par tous les élus, les Maires, les Députés, les Sénateurs, les Ministres et aussi le Président. Pas cons ces gars-là ! Pas envie de se retrouver au Pôle Emploi. Mais alors que les politiciens spéculent sur l’utilité ou non de certains postes de fonctionnaires, ne serait-il pas plus judicieux de faire l’économie de quelques Mairies, devenues obsolètes ? Et qui coûtent beaucoup de sous à la collectivité. Mais je crois que dans ce domaine on met le doigt sur un sujet tabou ; tabou dans les couloirs de l’Assemblée, comme dans ceux du Sénat. Un sujet très brûlant sur lequel nous allons revenir bientôt. Donc à très vite!…Si vous le voulez bien !»
Gouverne le mieux qui gouverne le moins. (Lao-Tseu)Vendredi 21 juillet 2017
Bonjour
Boucan et Pétarades hebdomadaires.
Avec le retour des beaux jours, les pelouses réclament de nouveau leurs soins hebdomadaires .Qui consiste principalement dans la tonte de celles-ci. Les haies développent très vite leur feuillage et surtout la longueur de leurs rameaux ; là aussi le taille-haie doit intervenir. Les potagers réclament, quand à eux, le passage du motoculteur. Tout cela pourrait très bien aller sans problème ; mais c’est sans compter avec la vie moderne. La vie moderne a développé et proposé aux jardiniers que nous sommes, toute une panoplie de machines vraiment très peu silencieuses. C’est le moins que l’on puisse dire. C’est pourquoi que la plupart des municipalités on prescrit des horaires très précis dans ce domaine. Proscrivant Le dimanche et les jours fériés, l’usage de ces petites machines, pourtant si bénéfiques à nos activités du Week End. Certaines communes tolèrent, cependant, le passage de ces engins, le matin des jours précédemment décrits. Pratiquement la plupart des propriétaires se plient, de bonne grâce, à cette petite contrainte. Car bon nombre des habitants travaillent toute la semaine et ne disposent plus que de la fin de la semaine pour procéder à ces petits travaux d’entretien. Mais voila, alors que le bruit est interdit Dimanche et fêtes, on assiste à un déchaînement de décibels qui n’ont rien à voir avec cette motoculture de plaisance. Toutes sortes d’engins tels que motos et quads, à moteurs souvent gonflés et surtout à pots d’échappement volontairement trafiqués ; afin de produire un vacarme assourdissant mais gratifiant pour les glandes, pour ne pas dire plus, de ces pilotes sans scrupules. Sans scrupules pour la tranquillité de nos villages. Et que fait l’autorité, pendant ce temps-là ? Rien, comme à son habitude ! Elle qui fustige et réprimande, par voie d’arrêté, le malheureux citoyen qui tondrait sa pelouse ; bénéficiant, le malheureux, de la seule éclaircie, sans pluie, depuis plus d’une dizaine de jours. Donc en fin de semaine, des pratiques, certes bruyantes, interdites par les autorités ; alors qu’elles ne s’exercent que dans un but utilitaire. Et que voit-on dans les chemins, quand ce n’est pas dans les champs, eux-mêmes, la libre circulation vrombissante de machines utilisées, à usage détourné, pour le déchaînement passionnel de quelques névrosés. Des machines qui sont toutefois très souvent utilisées pacifiquement à des usages sportifs et de loisirs, sans déchaîner de tels concerts de décibels. De plus l’usage dominical des chemins par les promeneurs perd complètement, son caractère bucolique et champêtre. La marche à pied dans la fumée, la poussière et le boucan, ne séduit plus les habitants de Jouy sous Thelle. Il y a encore quelques années on pouvait observer de nombreux groupes de visiteurs et de promeneurs dans les chemins ; chemins entretenus à grand frais par les Agriculteurs et aussi par le personnel communal. Chemins, faut-il le rappeler, destinés surtout et principalement à la circulation des machines et des remorques agricoles. Aujourd’hui, en fin de semaine, la campagne est vide de ses promeneurs, laissant la libre circulation à ces chevaliers du mépris de l’autre, caracolant sur leurs destriers mécaniques et tonitruants aux centimètre-cubes frauduleusement débridés. Mais l’heure n’est plus à la courtoisie et au respect de l’autre. Non ! Ce sont les apaches, les impolis, les indélicats, les sournois et les voyous qui ont pris le pouvoir. Dans notre canton, j’ai pu observer une commune qui avait pris des dispositions et engagé des frais pour interdire l’usage de ces chemins, aux véhicules qui ne présentent pas un caractère stricte d’utilité agricole. Cette commune c’est Beaumont-les-Nonains. Il y en a peut-être d’autres. Un habitant de Jouy sous Thelle a réussi à faire respecter les lois en matière de bruit dans les communes ; il en a résulté la remise aux normes de notre ancienne salle des fêtes. Pourquoi ne pourraient-on pas obtenir des autorités que l’usage des chemins par ce loisir hebdomadaire, se pratique avec des machines aux moteurs non débridés, non trafiqués. Cela deviendrait plus supportable pour tout le monde. Car en démocratie tout le monde a le droit de circuler, si tant est qu’il n’indispose pas riverains et promeneurs par cette débauche de pétarades assourdissantes, injustifiées, prohibées et inutiles.
Le silence est la sieste du bruit. (José Artur)Samedi 22 juillet 2017
Bonjour
Notre petit village a la chance de posséder une boulangerie. Une chance dirons-nous, car sinon il faut faire 7km aller-retour pour trouver une baguette; et une baguette industrielle, qu'il faut donner aux poules, le lendemain, tant cette pâte cuite est de mauvaise qualité. Seulement voilà, ces boulangers prennent de légitimes vacances chaque année. Le mois d'août se profile déjà à l'horizon, et la boulangerie sera fermée. Voici un petit texte que j'avais publié en août 2012.
««Plus de pain à Jouy sous Thelle. C’est les vacances, ma Bonne Dame ! Il y en a à Auneuil ou à Chaumont ! Â Beauvais, même ! C’est tout simple, vous prenez votre véhicule ; vous vous rendez en ces lieux ; recherchez la boulangerie la plus proche (ça se repère à l’odeur ( Mmmhhh ! la bonne odeur du bon pain cuit)) ; vous commandez 10 pains ; on vous fournira même le sac adéquat ; vous mettez votre congélateur en mode congélation ; vous ouvrez votre congélateur ; vous remplissez votre congélateur avec vos 10 pains ; et vous retournez à vos occupations ! Oui ! Fort bien ! Mais si vous n’avez pas de véhicule ? Si vous n’avez pas de congélateur ? Si vous n’avez pas de voisin bienveillant (Ils sont tous partis en vacances ou ils s’en « foutent de votre gueule ») ? Si votre mobilité est réduite ? Si ? Si ? Si ?. Que de « Si » ! ça me scie le moral tout çà ! Il fut un temps…Il fut une époque… Une époque, certes, révolue. Il fut un temps, donc, à Jouy sous Thelle, lorsque la boulangerie était fermée pour cause de vacances, s’organisait un dépôt de pain. De diverses manières ; soit dans les locaux de la Mairie ; soit chez un autre commerçant (il en reste encore) ; soit devant la boulangerie même, à bord du véhicule du boulanger d’un village voisin. On vit alors, un Maire se dépenser au sein du bâtiment communal, quelques heures par jour, pour procurer l’indispensable nourriture à ses concitoyens les plus démunis, les plus déshérités, les plus défavorisés. On vit aussi, un commerçant réorganiser ses rayons pour procurer une petite place à l’indispensable manne, et ainsi pourvoir quotidiennement ses clients de notre trop célèbre baguette nationale. On vit enfin, les boulangers s’organiser pour faciliter leur légitime congé annuel et pour assurer un minimum de ravitaillement, auprès de leurs fidèles clients, en baguettes, miches, flûtes, bâtards et autres parisiens. Aujourd’hui tout cela a disparu ; c’est le sauve-qui-peut général ; l’empire de l’individualité, le royaume de l’égoïsme. Vous n’avez plus de pain ? Mais vous pouvez jeûner, mon Bon Monsieur ! Voyez le Christ ! Quarante jours qu’il a jeûné ; et dans le désert, en plus ! Vous pouvez faire carême maintenant ! Alors ce ne sont pas une quinzaine de jours de privation « boulangeresque » qui vont perturber votre organisme ! !!!. Oui ! Vous feriez mieux d'acheter de la brioche, plutôt que de nous cassez les pieds avec votre baguette, nous aurait suggéré une certaine Autrichienne, qui n'avait plus toute sa tête, dit-on.
Bon! Je vous le concède ; tout cela est un peu excessif ; mais pourquoi n’y a-t-il pas un petit, mais un tout petit minimum d’organisation en faveur de nos concitoyens, pour qui la période des vacances, ajoute encore quelques problèmes à leur quotidien, déjà pas toujours facile. Une fois de plus, c’est la Mairie qui ne fait pas son boulot ; normal, elle est en vacances. Sans pour autant se charger du travail, elle peut s’informer, s’inquiéter, écouter, pour mieux administrer, organiser, informer et coordonner. C’est là tout simplement la mission pour laquelle, les électeurs lui ont donné carte blanche. Ce ne sera pas toujours les vacances ; la Mairie actuelle pourrait bien se voir remettre, un de ces jours prochains d’élection, un billet de troisième classe, en aller simple, pour des vacances de très, très longue durée. Tant l’administration, en ce moment, de notre cher village, s’est mise au vert et en congé de ses responsabilités. Bon voyage !À chacun son Gagne-pain. À chacun son pain et tout ira bien ! (White Tendance)»»
Dimanche 23 juillet 2017
Bonjour
Que la nature est belle. Que la campagne est belle. Mais ce bonheur est fragile. Tout pourrait basculer en une seule fois. Une catastrophe nucléaire pourrait très bien vitrifier notre environnement. C'est certainement ce qui a du pousser Nicolas Hulot à prendre ses responsabilités. Tchernobyl, Fukushima et ensuite….
Les catastrophes nucléaires de Tchernobyl et de Fukushima nous ont rappelé que la France est le pays le plus nucléarisé du monde. De telles catastrophes peuvent très bien survenir près de chez nous. Bien que tous les scénarios de catastrophe aient été envisagés, étudiés et même expérimentés, rien ne nous met à l’abri de la fusion d’un réacteur nucléaire. Un enchaînement de causes accidentelles et cataclysmiques peut très bien provoquer l’accident majeur qui était absolument imprévisible. On en apprend beaucoup à chaque nouvel accident. Mais on ne peut quand même pas souhaiter la mutation d’un réacteur nucléaire en bombe atomique, à seul fin d’enseignement. Jusqu’à présent avec ces trois accidents nucléaires, si l’on prend en compte celui de Three Mile Island, on avait appris beaucoup pour faire progresser la sécurité des centrales. Mais,il n'en demeure pas moins que toutes les possibilités d’accidents nucléaires majeurs, n’ont pas fait l’objet de leur démonstration en vraie grandeur ; heureusement ! On se répète; s’il faut faire sauter une centrale atomique pour vérifier que les simulations et les prévisions sur ordinateur se révèlent exact ; ce sont les populations voisines de la centrale qui ne vont pas du tout ; mais vraiment pas du tout goutter la plaisanterie. Plaisanterie qui nous rappelle que notre beau village de jouy sous Thelle se trouve entre les centrales de Nogent sur Seine, de Paluel et de Panly. Pas moyen d'y échapper. Nous n’avons plus qu’à choisir à quelle sauce nous serons irradiés. À Tchernobyl, toutes les populations ont été évacuées dans un rayon de 30 kilomètres ; à Fukushima dans un rayon de 20 kilomètres. À Tchernobyl, ce sont 15000 victimes dans les mois qui suivirent la catastrophe, qui seront officiellement déclarées. À Tchernobyl c’est toute l’Europe qui s’est retrouvée sous couverture radioactive, aux becquerels forts peu sympathiques pour nos globules blancs, entre autre ! La centrale de Penly se situe à 91 km de Jouy sous Thelle ; pas tout près pour une ballade à pince ; mais pour un nuage ensemencée de petits becquerels, par un vent de nord ouest, comme on en a si souvent, par ici ; une véritable promenade de santé, donc, pour ces cirro-stratus pollués et avides de foutre la zizanie dans notre ADN .Pas très réjouissant tout cela ; mais il faut bien l’évoquer un jour. Existe-t-il des plans de préventions, de communications et d’évacuations en cas d’accident nucléaire gravissime ? Il est permis d’en douter ; tant l’incurie de nos responsables, de nos élus est grande en ce domaine. On fait souvent des manœuvres contre les incendies, mais rarement les organismes de secours communiquent sur les précautions indispensables à prendre en cas de pollution par des résidus de matières fissiles. On ne peut que souhaiter que les techniciens et les ingénieurs du nucléaire, disposent de tous les moyens nécessaires pour assurer la pleine sécurité de nos centrales. On n’ose, quand même, espérer que les responsables politiques, ne fassent l’économie des remises en cause nécessaires, dans le domaine du nucléaire, à la suite d’un incident dans une centrale. En ces temps de crise financière, monétaire et politique, ces précautions absolument cruciales, risqueraient de passer au second plan.On les connait bien, nos dirigeants! Dans le domaine de la recherche, pour une meilleure sécurité des centrales nucléaires, un spécialiste des fusées, Von Braun, se disait très préoccupé à chaque lancement de fusée réussi. Non par sentiment d’auto-flagellation, mais parce qu’il craignait, disait-il, que la fusée n’emporte en son sein le défaut ou la faille qui feront certainement rater le prochain départ de sa copine, la suivante, sur le pas de tir. Il en est de même pour les centrales ; elles hébergent, encore, elles aussi, en leur cœur la faille, le défaut, la paille qui les feront partir en fusion, si les techniciens n’y prennent garde. C’est pourquoi il faut rester très vigilant, car les centrales nucléaires ont un cœur gros comme çà ; et qui peut battre très, très fort.
Le cœur à ses raisons que la raison ignoreLundi 24 juillet 2017
Bonjour
Chantons sous la pluie ! Il a plu hier; 2 mm dans le pluviomètre; 37 mm pour ce mois ci, alors que l'on doit récolter 700 mm dans une année. Mars s’étant avéré un mois humide, avril compense visiblement par un manque de précipitation; mai est moyennement humide et juin relativement sec. Bref! On est en déficit de précipitation.
Le climat semble bien avoir changé depuis quelques décennies. Comme notre consommation d’eau augmente sans cesse, il va falloir, soit économiser ; soit capter toute cette eau du ciel délivrée gratuitement. Quand on songe au tarif auquel on va payer le m3 d’eau à l’issu de l’implantation de notre futur réseau d’assainissement, à Jouy sous Thelle. On paiera cette eau javellisée au tarif de l’eau minérale. Donc il va falloir songer à installer une citerne ; et une grosse citerne ! Car il faut pour alimenter les robinets de l’habitation, stocker les eaux pluviales sur un cycle d’au moins un an. Et disposer d’une capacité minimum de 15 m3 au moins. Les tarifs d’installation peuvent atteindre au moins 10000€, actuellement pour une cuve enterrée de 15000 litres. Pas du tout rentable par rapport au tarif actuel de l’eau javellisée fournie pas Veolia, à Jouy sous Thelle. Mais si la consommation annuelle d’un ménage de 4 personnes, qui a besoin annuellement de 150 m3 d’eau, revient à 1500€ par an, de telles installations sont, alors, à envisager. L’investissement pouvant être amorti sur 7/8 ans ; car il faut quand même pouvoir disposer de l’eau potable javellisée Veolia, dans la maison, sur au moins 2 robinets ; la cuisine et la salle de bain. La citerne se réservant tous les autres usages de l’eau domestique. WC, machine à laver, jardin etc…Disposant d’une grosse citerne enterrée de 15000 litres, il nous arrive de n’avoir qu’une consommation annuelle de 40 m3 d’eau du réseau. Le reste étant fourni par la citerne. Dans notre région, on peut espérer récupérer 70 à 80m3 d’eau de pluie pour 100 m² de toiture ; ce qui est une économie importante, bien que nous soyons dans une région de France assez arrosée ; les régions montagneuses et du littoral se taillant la part du lion, dans ce domaine. De plus l’eau du ciel a des propriétés physiques et chimiques non négligeables pour nos installations. Maintenant c’est à vousde boirede voir, si vous pouvez supporter le coût de tels investissements, en attendant les développements de notre futur réseau d’assainissement ; que nous attendons depuis plus de 30 ans.
Singing in the rainMardi 25 juillet 2017
Bonjour
Temps agité hier. Pluie et vent très fort. Cela s'agite beaucoup sur le front des incendies. Chez les parlementaires, aussi. La réserve parlementaire est remise en cause; voire supprimée. Le Sénateur Marini est ou était en charge de la réserve parlementaire du Sénat. Jouy sous Thelle avait un sponsor ; le sénateur Marini. Déjà de nombreuses fois sollicité pour des réalisations, des travaux, des aménagements, des restaurations à Jouy sous Thelle. Marches de l’église, Chapelle de la Chaire à loup, salle socioculturelle ont déjà profité largement de la réserve sénatoriale ; dont le sénateur Marini était le gestionnaire. Le récent compte-rendu du conseil municipal fait état de nouvelles demandes de subventions. Pourquoi dans le passé les élus n’ont-ils pas fait appel plus souvent à cette manne sénatoriale ? Notre village ne serait pas autant en retard dans ses équipements. Dans le passé Jouy sous Thelle bénéficia des largesses d’un Cardinal pour construire son Église ; remarquable sur le plan architectural ; et classée par la suite. Ce cardinal c’était le célèbre cardinal de Péllevé, dont des membres de sa famille sont enterrés à jouy sous Thelle. Nous allons peut-être avoir, aussi, le soutien d’un député…. C’est ce que l’on chuchotait, pas plus tard qu’avant-hier, dans notre bonne commune de Jouy sous Thelle. Car un sénateur, c’est un député qui s’obstine. Alors deux sénateurs au chevet de Jouy sous Thelle ? Certainement pas, si notre nouveau Président met ses projets à exécution. Il va falloir que Jouy Sous Thelle compte plus sur elle-même, si elle veut financer ses projets. Mais là c’est une autre histoire…Bis dat qui cito dat
 demain
Mercredi 26 juillet 2017
Bonjour
Grosse inquiétude chez les autorités sanitaires. Un nouveau moustique aborde sur nos côtes.
Présentation : « Le Moustique Tigre » (déjà un nom à faire rugir). Il débarque donc dans la baie d’Arcachon avec dans ses bagages de nombreuses maladies infectieuses, comme la dengue, la fièvre jaune et le chikungunya. Aedes albopictus (c’est son nom dans les labos) est activement recherché, non pas par les douaniers, mais par l’Établissement public interdépartemental pour la démoustication du littoral atlantique (le temps de prononcer tout çà et hop ! Envolé le « tigre moustiqué »). En outre il est surveillé étroitement par l’ARS (Agences régionales de santé). Il en arrive des choses sur nos côtes ; après les méduses et les pauvres hères du Maghreb en quête de boulot, c’est maintenant un moustique très vorace qui s’installe chez nous ! Les nouveaux moyens de transport faciliteraient son exode ; le réchauffement climatique pourrait être un facteur de prolifération déterminant pour cet enragé; c’est ce qui se dit dans les labos. Déjà connu sur nos côtes méditerranéennes depuis quelques temps, il avait fait parler de lui, dans l’ile de la Réunion en 2010 . Cet été, vous aurez un loisir de plus, pendant vos vacances au bord de mer : Chasser le tigre ; pas un tigre en papier, mais une sorte de Messerschmitt qui aura tout le loisir de vous empaler et de se faire de fastueux cocktails avec votre sang. A vos tapettes !Bzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzzz
À demain
Jeudi 27 juillet 2017
Bonjour
Toujours de la pluie. On va en profiter pour parler des arbrisseaux qui composent nos haies. On l'a déjà fait.
Le buis est l’arbrisseau bien connu mis à contribution le dimanche des Rameaux. Autrefois (il y a 50 ans), les enfants des villages (les enfants de cœur) passaient dans chaque maison pour collecter le buis auprès des propriétaires qui en possédaient. Pratiquement toutes les fermes, toutes les maisonnettes en possédaient. Donc les enfants ramassaient le buis , le samedi précédent les Rameaux, au moyen d’une petite remorque à lait, que l’on nommait bannette, et venaient le déposer dans l’Église du village. Le dimanche des Rameaux, le curé au cours de l’office, bénissait un tas de branches de buis, souvent très important .Nombreux étaient les fidèles ce dimanche là ; afin de récupérer leur petits rameaux de buis bénis. C’est dire l’importance que la population accordait à cette pratique, cette tradition, cette dévotion ; que certains ne manquaient pas de railler en la taxant de superstition. Les gens en mettait partout ; dans les maisons, les étables, les écuries, etc. etc. Il faut dire qu’à l’époque les compagnies d’assurance ne faisaient pas grandes recettes dans ces petites bourgades ; pauvreté oblige. Cela ne coûtait rien de disposer ces rameaux aux endroits stratégiques pour se protéger de la foudre, des tempêtes, des maladies, des incendies et des accidents. On n‘y croyait ou n’y croyait qu’à demi, mais c’était la tradition. Et l’après-midi du dimanche des Rameaux les enfants de cœur rapportaient les rameaux de buis aux habitants qui n’avaient pu se déplacer ;à cette époque il y avait énormément de travail dans les fermes, même le dimanche. En échange les enfants recevaient quelques piécettes pour leur peine, car les hameaux étaient souvent forts distants de l’Église. La plupart du temps les habitants se montraient forts généreux. Malheureusement tout a changé ; le temps a passé ; la ferveur des villageois a beaucoup diminué ; les vocations d’enfant cœur se sont raréfiés ; la tradition s’est perdu ; le besoin de protection, s'est fait moins sentir. Les massifs et les haies de buis ont été délaissés, voire arrachés. Le thuya a fait son apparition pour remplacer les murs de clôtures dans les habitations nouvelles ; le buis relégué dans les quelques parcs de châteaux ou de grandes demeures bourgeoises, avec une image passéiste et désuète. Le thuya véhiculant une image plus moderne. Et poussant beaucoup plus vite que le buis. Pratique pour avoir une haie rapidement .Ensuite les gens se sont enfermés derrière leurs haies de thuyas ; se sont progressivement désintéressés de la vie du village ; se sont détournés de leurs voisins. Bref, difficile pour les enfants, quand ils doivent solliciter les habitants pour quelques menues ventes à l’occasion des fêtes et des cérémonies du village, au profit de quelques causes caritatives et généreuses ; difficile, donc, dans de nombreux cas, qu’on face un accueil favorable à la modeste requête de ces enfants. Il reste, encore, heureusement, des demeures où l’on ouvre grand les portails. Et puis le buis a été remis à la mode ; taillé de diverses formes ; un art que l’on nomme topiaire ; il orne, maintenant, de nombreux jardins en apportant des formes très diverses, parfois chargés de mélancolie, souvent empreintes de nostalgie. Le thuya, lui, est tombé en disgrâce, bien qu’encore très présent partout. Ce sont les écologistes qui ont provoqué son déclin dans les esprits au profit des haies champêtres. Ils ont même parlé de « béton vert » à son endroit. En fait, le thuya est aussi victime d’un parasite, le bupreste, qui provoque le dessèchement de son feuillage, dans les départements du sud. Cette calamité progressant lentement vers le nord, certes, mais surement. On peut espérer que le retour vers ces recettes du passé (toutes ne sont pas bonnes à garder) permettra de remettre un peu de sociabilité dans nos cités. Que nos concitoyens se cacheront moins derrière leurs murailles de conifères toujours verts.Atrovirens Occidentalis…..
À demain
Vendredi 28 juillet 2017
Bonjour
Quatre rameaux dans le vent.
En plus de la pluie et de la fraîcheur des températures, c'est le vent qui souffle fort, nuit et jour. Le sud de la France s'enflamme sous le mistral. Le vent fait lui aussi, parti des dictons sur la météo. Par exemple le vent des Rameaux est particulièrement observé par les populations des campagnes. Le vent des rameaux est traditionnellement observé et ce depuis longtemps. La direction du vent ce jour là permettrait de prévoir la direction principale des vents dans les neufs mois à venir. Croyances ou véritable observation météorologique ; le débat est ouvert. Il est toujours facile de préciser dans les 10 jours qui suivent les Rameaux, que le temps prendra telle ou telle orientation dans les prochains mois ; en fonction de la direction du vent des Rameaux. Quelques mois plus tard tout le monde aura oublié ce pronostic. Et vous aurez fait votre petit effet. Il faut s’astreindre à noter le temps au jour le jour et jour après jour, pour pouvoir être en possession d’une documentation solide ; et cela sur de nombreuses années ; pour éviter de tomber sur une coïncidence ; fâcheuse, quand à la valeur de l’observation et des relevés. « Le vent qui a soufflé pendant l'office du dimanche des Rameaux sera le vent de l'année : c'est le coq du clocher qui en a décidé » Ce dicton rend bien compte de la connotation religieuse de cette observation. Quel crédit cela apporte-t-il en plus à ce genre de pronostic ? On reste un peu dubitatif sur le sujet. Retenez seulement une chose ; pour pouvoir faire des prévisions météos fiables il faut des gros ordinateurs très puissants ; tant les paramètres sont nombreux et complexes ; cela pour des prévisions à 10 jours ; alors sur neuf mois, je vous dis pas ! Si vous êtes croyant et pratiquant, que cela ne vous empêche pas d’aller à l’office dimanche prochain. Bonnes vacances !
Ce n’est pas la girouette qui tourne, c’est le vent ! (Edgar Faure)À demain
Samedi 29 juillet 2017
Bonjour
Caca Fopa
On nous annonce que le Coca aurait des propriétés cancérigènes. Le colorant principal qui imite la couleur caramel de la boisson mondialement absorbée, contiendrait des substances cancérigènes.En quantité limitée, heureusement. Mais le Coca a aussi d'autres propriétés ; des propriétés allergènes... La nature est devenue absolument allergique à tous ces dégueulasses qui balancent leur canette dans la nature. Le bord des routes est fleuri de ces boites multicolores. Car il n'y a pas que Coca qui agrémente et décore notre nature; toutes les bibines alcoolisées et gazeuses sont du voyage; et aussi les boites à Fast Food de Mec Crado.... De Mac Do aurait-je du dire! Ou encore des multiples cartons à pizza qui s'invitent sur les pelouses de la commune. Imaginez un peu, ces lascars et ces crouillats, en train de jeter leurs canettes au fin fond de leur salon, en évitant soigneusement de nourrir la poubelle de la cuisine. Ils seraient immédiatement dégagés de l'appartement à grands coups de pompes dans le cul par leur Légitime. De plus ces saligots consomment au volant des boissons alcoolisées. Voila qui pourrait intéresser les gendarmes, en matière d’ébriété routière. Songez au travail répugnant auquel les agents communaux doivent se livrer, pour aller récupérer les reliefs indignes des coupables passions de tous ces pollueurs ... Avec lesMerdescrottes de chien en plus . Les cantonniers, comme on les nommait autrefois, pourraient être employés à des tâches bien plus valorisantes et gratifiantes, pour eux et pour nous mêmes.. Enfin quelle image déplorable pour toutes ces marques, dont les emballages sont confiés aux caprices du vent. Un vent qui pourrait, un jour, souffler énergiquement aux oreilles de tous ces Salauds...Il n'y a pas d'autres termes!
Que tout cela ne vous empêche pas de continuer à consommer vos boissons favorites....Avec modération, quand même!
Bon Week EndÀ demain
Dimanche 30 juillet
Bonjour
Voici le mois d'août qui frappe à la porte. Juillet a été dominé par la sécheresse et par une canicule. Et maintenant des vents violents jours et nuits. Sans ces vents violents pas de catastrophe à Bormes Les Mimosas.
Fructidor.... C'est le nom du mois d'août dans le calendrier Républicain. La période des fruits. Juillet, Août et bientôt septembre, sont ces mois de cocagne où les récoltes battent leur plein, les greniers regorgent de richesses, les congélateurs débordent, les cuisines embaument des confitures multicolores, les caves se remplissent, les raisins se pressent dans les chais.....
Tout cela sous un soleil généreux et brûlant, avec cette période de détente, de temps retrouvé et souvent d'aventure.
Bref, comme déjà le mois dernier, c'est toujours les vacances .
Donc tous les travaux déjà recommandés en juillet sont à poursuivre...En août on continue de semer chicorée et mâche pour l'automne prochain, choux et laitues pour le printemps , épinards d'hiver.
Ne pas oublier les radis d'hiver, les bien-nommés, qui se récoltent à la fin de l'automne.
Du coté des fleurs, on pourra continuer de semer les bisannuelles et certaines vivaces.
Il va falloir songer à préparer les boutures ligneuses sur rameaux pourvus de feuilles, à mettre en terre à la fin de l'été.
Comme les rosiers et les buis, par exemple.
On profite de journées sèches et chaudes pour récolter les graines de ses plantes favorites.
On peut procéder à la multiplication des fraisiers qui ont émis leurs stolons depuis de nombreuses semaines.
On continue la taille des tomates et de toutes les cucurbitacées..
Bon dimancheLundi 31 juillet 2017
Bonjour
Tempête sur les «Hauts De France». Très fortes bourrasques, hier. Accompagnées de pluies éparses. Cela dure depuis plus de 10 jours au moins. Et le sol pleure son manque d'eau. Le peu de pluie qui arrive jusqu'à lui est immédiatement récupéré par ces vents chauds venus du sud. Aujourd'hui le vent tourne au nord-ouest. Les prévisions de la météo nous donnent un temps identique dans les 15 prochains jours sous une influence de secteur nord. Allons-nous être condamnés à subir ces vents chauds venus du sud, pendant encore des semaines? Hier encore, la télévision nous a gratifié, une fois de plus, de la rediffusion du chef d'œuvre de Marcel Pagnol et de Claude Berry. On ne va pas s'en plaindre, tant ces deux films nous rappellent à des réalités climatiques toujours actuelles et je dirais même de plus en plus cruciales. C'est lorsque l'on manque d'eau, que l'on saisi immédiatement la nécessité de l'eau dans l'accomplissement de toute vie sur notre planète. Une planète sérieusement mise à mal par un grand nombre de ses habitants. Ces trois années de climat chaotique, ne peuvent être considérées comme un accident dans le déroulement normal du climat. Cela annonce bien, maintenant, une tendance; une tendance durable. Les séquences du climat sont bien plus longues qu'il y a encore une quarantaine d'année. Des tempêtes, des canicules et de fortes pluies, il y en a toujours eu sous nos latitudes. Ce qui a changé, c'est la fréquence et la puissance de ces événements. En mai 2016, des semaines de fortes pluies, ont conduit nos régions au désastre climatique; la même année une canicule inhabituelle et de longue durée en septembre, a mis les agriculteurs en grande difficulté. Ces séquences trop longues d'aléas climatiques ne permettent plus vraiment à la nature de se rétablir. Elle ne peut plus, et n'a plus le temps, comme elle l'a toujours fait, de panser les plaies occasionnées par ces coups de colère de la météo. Ce temps changeant et varié, qui fait le charme de nos régions tempérées, aurait-il disparu du paysage de notre météo traditionnelle?
Pisser contre le vent, mouille les godasses ( Lao Tseu...Peut-être)À demain
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