Bonjour Belle journée
17 jours sans une goutte d'eau. Des températures caniculaires; hier encore 26°C. Et aussi des vents assez violents pour la saison. Conclusion, il faut consacrer une bonne heure par jour aux arrosages. Car on arrose à la main; plus du tout comme autrefois, avec des arroseurs automatiques. Qui gaspillaient énormément d'eau. Aujourd'hui, l'eau est une denrée trop précieuse, pour négliger sa conservation. Même si 90 M3 par an de cette eau nous est gratuitement offerte par le ciel, l'économie réalisée en matière d'irrigation, viendra se retrancher de la facture finale de «Véolia». Dans le potager, l'arrosage est pratiqué juste dans le rang et seulement sur les nouveaux plants. Les autres cultures trouvent leur bonheur dans un sol encore gorgé d'eau. C'est l'ensoleillement massif sans nuage et ces températures caniculaires, qui sont néfastes aux tout jeunes plants. En ce qui concerne les plantations de fleurs en pot de terre cuite, c'est plus grave. Le soleil dardant ses rayons sur ces contenants de couleur rouge foncé, assèche en moins d'une journée, ces malheureuses plantations. Les poteries placées, une grande partie de la journée, à l'ombre, peuvent se passer d'arrosage pendant près de 3 jours. De plus, les vents très forts pour la saison, assèchent durablement toutes ces plantations. Ce qui a changé en terme de réchauffement climatique, ce n'est pas le nombre, de canicules, de sècheresses, de pluies catastrophiques ou de tornades dévastatrices, mais la durée dans le temps de tous ces phénomènes climatiques. On a bien connu, il y a encore une quarantaine d'années, un climat qui comportait ce type d'évènements météorologiques. Pour ne prendre qu'un exemple, on observe qu'en mai 2016, une très longue période de pluies affiche 211 mm d'eau dans les pluviomètres et que Paris a failli revivre sa dramatique crue du siècle. Le mois d'août 2016, quant à lui, a connu une longue période caniculaire; ainsi que septembre 2016; du jamais vu d'après les météorologues. Le climat de notre région n'est plus ce qu'il était. En Angleterre, on nous racontait, qu'il ne se passait pas plus de 3 jours, sans qu'une petite pluie ne vienne rafraichir les esprits. En Picardie, comme en Normandie, il était rare de rester plus de 8 jours, sans ce crachin si célèbre dans notre région. Cela permettait à la nature de souffler un peu pendant ces mois d'été .Aujourd'hui les cycles de ces sécheresses ou de ces pluies, sont beaucoup plus longs qu'autrefois. Pas étonnant que cela se solde par des catastrophes pour tout le monde. Originaire du Var, j'ai pu comparer l'évolution du climat en Picardie. En Provence les mois d'été y sont régulièrement chauds et secs. La nature de cette région est adaptée à ce type de climat; même s'il y a eu beaucoup d'incendies, certaines années. Les grandes cultures agricoles et céréalières de nos régions du nord ne peuvent supporter indéfiniment, ce type de climat sur un mode binaire; une saison des pluies, une saison de sècheresses et de canicules, et ainsi de suite; plus du tout ce climat si varié et si variable, que nous avons bien connu. Allez! On se souhaite un peu de pluie pour les jours prochains; pourvu que cela ne dure pas un mois. Â bientôt.
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Bonjour
bon lundi
c'est le temps le fautif,
oui tout s'etale dans le temps
et le temps est long
tres tres long LOL