Bonjour les amis Bonne journée
Hier lundi, c'était la canicule qui s'avançait. 31°C à l'ombre et pas de vent, c'est du très beau temps. Dur à supporter pour ceux qui travaillent; la «clim» ne s'est pas encore invitée dans tous les locaux du travail. En parlant de travail, justement, voici comment on travaillait dans les années 50, dans nos campagnes. Durant les fortes chaleurs de juillet et d'août, il fallait procéder à la moisson; pas une mince affaire, car les moyens techniques différaient considérablement de ceux d'aujourd'hui. D'abord le monde agricole se divisait en deux; ceux qui avaient adopté le tracteur et ceux qui conservaient encore leurs chevaux. Les agriculteurs qui entendaient conserver leur cheval, étaient parmi les plus anciens; et, aussi, près de la retraite. Ils gardaient leur cheval, très souvent pour des raisons économiques; acheter du matériel agricole nouveau, représentait un investissement considérable pour des exploitations souvent trop petites. De plus, la plupart des Français avait été ruinés par la guerre; les agriculteurs, aussi. Donc, il y avait aussi d'autres agriculteurs qui ne pouvaient se plier à cette avancée du progrès, par crainte de ne pouvoir s'adapter à cette nouvelle motorisation des matériels. Savoir mener des équipages hippomobiles requiert de longues années de formation et d'expérience, et ils craignaient de ne pas être à la hauteur de ce modernisme. C'est pourquoi, sur la plaine, au moment des moissons, on pouvait remarquer toutes sortes de matériels, du plus ancien au plus moderne, en passant parfois par le plus hétéroclite. Le tracteur flambant neuf côtoyait encore la fière jument qui mettait toute son ardeur au service de son maitre. La machine pour entreprendre la récolte était encore, le plus souvent, la moissonneuse-lieuse. Une machine développée «avant-guerre»; une machine très sophistiquée, finalement, car capable de se passer de tout moteur, fumant et pétaradant. Cette mécanique précise et bien huilée fonctionnait grâce, et uniquement, à la traction du cheval, qui la tirait à travers les champs de blé. Cette mécanique avait remplacée au début du XXème siècle, les dizaines de faucheurs qui sous un soleil de plomb, couchaient sur le sol, des gerbes de blé, fruits du travail harassant du petit peuple de ce monde agricole. Demain il fera encore très beau, d'après la météo; on pourra, alors, continuer ce petit exposé sur l'agriculture des années 50.
Alors! Alors! Â demain les amis.
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bon mardi de canicule, 35 degrés ou plus annoncés en Lorraine
beau texte sur nos agriculteurs des années 50, j'attends la suite de demain avec impatience