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    « Oignons »

    Bonjour

    La terre qui va accueillir les bulbes d'échalote, d'ail et d'oignon a déjà été travaillée. Mais le climat persiste dans sa brouille avec les jardiniers. Y aurait-il un impudent qui aurait eu des propos irrévérencieux et blasphématoires envers sa majesté le soleil. Si tel est le cas, notre étoile n'est pas près de reparaître dans nos cieux. Hier la voute céleste était lourdement chargée de gros et menaçants nuages noirs, gorgés de pluies et d'ondées. Comme le vent n'était pas , lui non plus, de la fête à la grenouille, cette couverture nuageuse a persisté tout au long de la journée. De temps en temps quelques minuscules gouttes de pluie arrivaient à suinter et à s'échapper de cette grosse citerne céleste. Les autorités d'en haut nous ont rappelé qu'il fallait prendre le temps comme il venait, sans rechigner ni vitupérer contre ce climat. Tout cela est fort bucolique, mais n'arrange pas mes affaires. Il va falloir planter les échalotes, façon rizières de l'extrême Sud Est Asiatique. C'est justement ce qu'oignons et échalotes détestent le plus. Le terrain prévu pour cette culture est gorgé de flotte depuis des mois.  Avant-hier j'ai entrepris de planter les pommes de terre. Entreprise que j'ai pu mener jusqu'à son terme. Peut-être n'avais je pas offensé les puissances célestes par quelques gestes inconsidérés et cependant très explicites? Il va falloir plusieurs jours de temps sec pour arriver à planter tous ces bulbes. Espérons que le potager sera plein de gratitude en juillet prochain et nous rendra au centuple ce que nous lui avons prêté pour une saison. Cela me parait une conclusion furieusement optimiste. Si nous récoltons six à sept cuisses d'échalote pour un bulbe mis dans le sol, ce sera un succès. Les années trop humides peuvent se révéler catastrophiques pour la culture de ces bulbes. Au fait! Avez vous vérifié votre stock d'oignons et d'échalotes, récoltés l'été dernier?  Ces gros bulbes à la chair rosée commencent à développer de grosses tiges vert fluo. Une manière de nous dire adieu; car ces bulbes n'ont plus que la pelure pour enrichir nos plats. Cela aussi est dommageable pour conserver de la semence pour le printemps suivant. La culture de l'échalote est très rentable sur le plant financier. Un bulbe planté pouvant redonner dix nouveaux bulbes. Sur les étals, l'échalote est un condiment assez onéreux. Souvent la qualité de ces légumes cultivés aux antipodes, laisse à désirer. L'échalote ne demande pas vraiment de fumure, mais se contente des restes d'engrais des autres légumes .Si l'année est trop humide comme cette année, on la cultive sur une petite butte. Mais comme les printemps sont frappés régulièrement de sécheresses et de canicules, j'enterre assez profondément les bulbes à la plantation. Le sommet du bulbe étant dissimulé, cela évite que certains ravageurs viennent retourner la plantation. Cela se passant le plus souvent pendant la nuit, les merles et les vers de terre sont soupçonnés de ces travaux de terrassement; ainsi que certains mulots et autres souriceaux. Je sais que les merles sont capables de retourner un semis en barquette dans les serres, avec l'espoir de déterrer quelques vers de terre. Mais cette année la sécheresse ne fera pas recette dans les milieux médiatiques. Pour cette année,  On essaiera de planter plus de bulbes qu'il ne faut pour les besoins en cuisine. L'échalote ordinaire, contrairement à la grise, peut se conserver jusqu'en juin de l'année suivante. On peut replanter cet excédent en avril, sans avoir besoin de racheter de nouveaux bulbes en jardinerie. Cela c'était il y a longtemps, car il devient difficile de pouvoir conserver ce genre de bulbes au delà de l'hiver. Une nouvelles fois il a fallu faire appel au négoce pour planter ail, échalote et oignon. Un rapide coup d'œil vers l'extérieur m'indique qu'il va falloir travailler en serre où de nombreux plants de tomates et de roses d'Inde, attendent mon bon vouloir pour changer de contenant.
     

     

     

    Bonne semaine

    Notre plaine n'est pas la meilleure région pour récolter de grosses têtes d'ail. Les régions plus ensoleillées sont plus appropriées pour ce type de culture.

     

    Un bon séchage est primordial pour les échalotes. Cette année là, Il allait falloir les conserver jusqu'en 2016; et si possible disposer, en mars 2016, de suffisamment de bulbes pour la nouvelle plantation. Mais on peut espérer en avoir, encore, en juin 2016 pour notre consommation.

     

     

     

     

     

     

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    « Patate »

    Bonjour

    Ciel plombé toute la journée. Hausse des températures. Pas de pluie  et vent nul. Tout cela était annoncé. La météo Nationale nous enlève le charme de l'incertitude. Le hasard est de plus en plus ignoré. Dans notre société tout doit être organisé; tout doit être planifié. Un cataclysme survient et les fonctionnaires de la météo sont mis aux arrêts et doivent s'expliquer sur leur aveuglement. La mécanique du climat est tellement compliquée, qu'entreprendre des prévisions relève du charlatanisme. Dès que le mauvais temps survient, les météorologues sont suspectés d'obscures tractations avec les divinités de l'enfer. La nature a horreur du vide. La civilisation a horreur du hasard. Les citoyens ont horreur du mauvais temps. Donc hier j'ai entrepris de planter les pommes de terre. Des fois que la météo se serait mélangé les crayons dans ses prévisions. Comme prévu, le ciel est resté opaque jusqu'au soir. La chaleur est devenue lourde à supporter. Le lilas est en fleur et une vieille recommandation stipule de planter ses tubercules avant que la floraison de cet arbuste ne s'achève. Ces tubercules doivent être plantés sur des rangs espacés de 60cm. Ces mêmes tubercules doivent être espacés de 40cm. Non pas pour éviter les bagarres, mais pour éviter que l'important développement des fanes ne vienne perturber l'espace dévolu à ces jeunes patates. Il faut aussi s'assurer que ces petits tubercules soient bien appareillés de petits germes nombreux et bien développés. Sinon la culture risque de durer beaucoup plus longtemps; le temps que chaque tubercule émettent ces petites antennes qui vont permettent à notre culture de nous offrir des patates en robe des champs que l'on mentionne si souvent, dans les menus de première communion. Je me sert de mon plantoir à bulbe pour creuser une petite niche que j'offre pour des longs mois, à ces petites racines. Recouvrir de 5 à 10 cm, recommande l'emballage des 100 plants que je me suis procuré en jardinerie. Depuis longtemps, j'ai renoncé à faire mon plan moi-même.  Trop souvent, cela a mal tourné. La culture des patates ne peut pas être ratée. Elle est trop importante pour notre alimentation. Voyez ce qui est arrivé aux Irlandais, il y a plus d'un siècle. Si en fin de saison, je ne récolte que des bulbilles, je ne tient pas à me retrouver aux Amériques. Les anciens conservaient une petite partie de leurs tubercules pour faire leur plan. Et chaque année, ils réussissaient. Avant de songer à extraire quelques racines et de confectionner une savoureuse purée, il faudra vaporiser sur les fanes, l'élixir de survie, couleur d'azur. Et même plutôt deux fois qu'une. Car les pluies du printemps pourraient entamer cette couche protectrice. Une culture de pommes de terre infestée par le mildiou offrira des tubercules qu'il sera impossible de conserver. Dans ce cas point de purée, ni de frittes croustillantes et encore moins de ces patates rissolées au beurre dans une poêle débarrassée de son revêtement assassin.
     

     

     

    Bon dimanche

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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    « Tourbe »

    Bonjour

    La nouvelle série de semis de tomates, opérée il y a huit jours, commence à émettre des signes de germination. J'utilise de la terre de récupération pour fabriquer les cubes qui vont constituer mes petites mottes. C'est vrai, je l'ai déjà expliqué; cette terre de récupération provient des jardinières que je soulage de leur contenu courant octobre. Ce contenu contient une terre fine exempt de cailloux; une terre qui a déjà été enrichie avec de la tourbe; une terre où les mauvaises graines ont déjà germé depuis longtemps; une terre qui peut encore contenir des reliquats d'engrais liquide bio; à condition que les géraniums et les roses d'inde de la saison dernière, n'ai pas  bu  tous ces nutriments essentiels dans la vie des plantes. Je stocke cette terre dans des grands contenants en plastique de près de 40 litres. Des pots entreposés dans la serre verte à l'abri des mauvaises graines et de la pluie. Cette année, je ne suis pas arrivé à obtenir une terre pratiquement sèche. L'humidité ambiante dans laquelle nous baignons depuis juillet dernier, s'y est opposée. J'arrive cependant à travailler cette terre pour confectionner mes cubes. J'ajoute un peu de tourbe pour favoriser la rétention en eau qui va venir nourrir les nouvelles plantules de tomates. Lorsque tout cela est bien mélangé, j'ajoute un peu d'eau pour donner un peu de cohésion aux petites mottes, afin de pouvoir les manipuler aisément. Cela demande souvent un petit réglage de l'apport d'eau. Trop d'eau on reçoit un petit tas de boue au démoulage; pas assez d'eau, on est gratifié d'un petit monticule de poussière. Alors c'est seulement au bout de ces petits travaux que l'on peut confier une graine à chacun de ces cubes. Une seule graine, car au moment du repiquage il faudra séparer ces plants dont les racines sont inextricablement emmêlées. Il vaut mieux disposer d'un seul plant sain et en bonne santé; que trois plants blessés ou stressés. Cette chirurgie séparatrice entraine souvent des traumatismes à ces plants qui sont encore dans la première enfance. En ce qui concerne la tourbe, il existe encore des jardiniers qui ne connaissent pas l'usage de cette substance blonde, noire ou brune. Un jour, dans une jardinerie, j'ai demandé une balle de tourbe au vendeur, qui a cru que j'avais prononcé une insulte envers sa personne. Je l'ai envoyé se faire voir chez Wiki, rue des Bonnes Questions. Voici ce que Wiki proclamait «Qu'est-ce que la tourbe ? Issue de matière végétale fossile, la tourbe provient des tourbières qui sont connues pour être très humides. Au jardin, elle est souvent utilisée pour transformer des sols lourds en sols plus légers et enrichir la terre.» Dans le processus de formation du charbon, les tourbières sont en quelque sorte l'antichambre de cette transformation de diverses sphaignes, en combustible ou  comme fertilisant organique ou substrat horticole. Déjà ce matin, il faisait 13°C, mais le ciel est complètement bouché et le vent est toujours là. Comme le veut la tradition, on plante les pommes de terre quand le lilas est fleuri; à condition que le réchauffement climatique délivre son autorisation. Mais ce n'est pas encore le cas pour cette année. Le lilas est fleuri, mais le potager demeure un bayou malodorant privé de ses crocodiles.

     

     

    Bon weekend

    «Alain Baraton»

    Je prépare les racines habillées à 20 cm, après avoir raccourci les feuilles à 4 cm. Je place ces racines dans de grands pots de plastiques noirs garnis de tourbe

     

     

     

     

     

     

     

     

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    « Perturbations »

    Bonjour

    Les perturbations se pressent à nos frontières. Des frontières qui laissent passer sans contrôle toutes ces excentricités climatiques. Halte là! Notre climat est en danger.  Le temps est toujours dans l'humidité, disais je, il y a quelques jours. Travailler la terre est devenu une mission impossible. Tout est trempé et le potager n'est qu'un champ de boue. Pourtant il faut planter les pommes de terre; il faut repiquer les échalotes et les oignons. L'ail fait partie de cette culture. Ces légumes détestent les terrains trop humides. Hier, encore la énième tempête avec de la pluie. Ces jours ci, mon pluviomètre me regardait avec un air hilare; 25 mm de pluie, cela doit rendre heureux un pluviomètre. La citerne est, elle aussi, aux anges. Toujours au maximum, elle finit par vomir son trop plein vers le puisard, son voisin. Mais le puisard est épuisé lui aussi par cette saison complètement épuisante et déréglée. Dans les serres j'ai repiqué 190 plants de rose d'Inde. «Gold Lady et Orange Lady» sont les deux variétés proposées par Baumaux. 100 graines par paquets et pas une de plus. Le taux de germination est vraiment très honorable pour cette année. Alors que la pluie fouette les carreaux et les parois de la serre, je doit m'assurer que toutes les plantations conservées dans les serres, reçoivent bien leur quota quotidien distribué en pluie fine avec un vaporisateur détourné de son usage habituel. Pas de produits illicites à régurgiter vers les plantations, mais une eau pure qui provient du récupérateur installé chez les poules. Cela évite de mettre en service les trois robinets extérieurs. Car jusqu'en mai des gelées peuvent survenir. Hier en fin de journée le climat honteux de nous avoir accablé dés le début du jour, s'est radouci et a permis de nettoyer une des planches de vieux fraisiers. Là aussi il y a du dégât. Le mois de juin de l'an dernier a été funeste pour la culture des fraises. Mai et juin sont les  vraies saisons de la fraise dans notre région. Dans les grandes surfaces, la saison des fraises, c'est toute l'année. Visiblement on ne leur a pas dit que dans la fraise normalement cultivée, il y a du sucre et du parfum. Dans une grande surface bien achalandée, au rayon fraise, le kilo de sucre est toujours très présent, prêt à vous sauter dessus. Il faut sucrer les fraises, dit on. Mais le diabète enjôleur et pervers, vous guette et vous offre avec malice ce saccharose cristallisé. Dans notre région, la culture des fraises demande du temps et des nutriments d'origine naturelle. Le concours des insectes est le bienvenu, lui aussi.

     

     

    Bon weekend

    Cette variété de rose d'Inde se décline aussi en jaune. Extrêmement résistante cette année; alors que beaucoup d'œillets d'Inde ne fleurissent pratiquement plus. Épuisés par cette sécheresse..

     

    On dispose une couche de coquilles pour retarder la pousse des mauvaises herbes. Cela fonctionne bien; les coquilles ont été déposées il y a plus d'un mois, après un désherbage sévère, tant le mouron blanc avait tout envahi. Aujourd'hui ce mouron se manifeste, mais avec grande difficulté. Ces coquilles conservent durablement  l'humidité. Avant je mettais des coquilles d'escargots; trop légères, celles-ci s'envolaient au vent. Sur notre plaine, les vents sont puissants.

     

     

     

     

     

     

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    « Vigne du Diable »

    Bonjour

    Le temps est toujours à l'humidité. Impossible de travailler la terre. Rien ne sèche et le potager n'est qu'un champ boueux. Pourtant c'est maintenant qu'il faut planter les pommes de terre; qu'il faut installer les bulbes. Hier, encore une tempête avec de la pluie. Les arbres fruitiers sont en fleur. Ne pouvant nous occuper de nos légumes, nous allons une nouvelle fois passer en revue le catalogue des mauvaises herbes. Ce document accueille de nouvelles candidates chaque année. Nous allons parler de la bryone. Vous ne l'avez peut-être pas encore rencontré au détour de votre jardin. Si vous ne l'avez pas remarqué, cette bryone n'est surement pas restée indifférente aux délices de votre jardin. Comme c'est une plante grimpante, elle va s'installer dans un de vos arbustes ou dans une de vos haies. On va tout de suite la dénoncer : C'est une plante toxique. Le danger vient surtout de ses multiples baies rouges qui pourraient provoquer la convoitise et la gourmandise des jeunes enfants. Elle est de la famille des cucurbitacées qui ne comprend pourtant pas beaucoup de plantes toxiques. Elle peut atteindre six mètres lors de son ascension d'un de nos arbustes. Ses feuilles ont une allure très caractéristique. Sa fleur est elle-même très remarquable. Dans mon jardin, elle a décidé de s'attaquer à un de mes ifs. Lui aussi un arbuste très toxique. Très toxique par toutes ses parties et lui aussi capable d'offrir aux bambins de jolies baies bien roses qui telles la pomme empoisonnée de l'héroïne immaculée des contes de Grimm, les plongera dans un profond sommeil, mais éternel, celui-là. Donc ces suppôts de Satan se sont acoquinés pour nous empoisonner l'existence. Lui offrant sa ramure en guise de support, elle, tel un arbre de Noël, accrochant dans ses branches, des feuilles et des fleurs très décoratives. Intrigué par cette invasive, j'ai décidé de la laisser gravir et envahir l'arbuste sur lequel elle a jeté son dévolu. Après avoir observé l'apparition des premières baies rouges, j'ai pris l'initiative de me débarrasser de cette encombrante plante grimpante. Opération très aisée; il suffit de tirer sur l'une des nombreuses tiges et toute la plante vient d'un coup comme le liseron. Les fleurs fanées et les feuilles défraîchies n'ayant plus aucun caractère décoratif. Plus tard en saison, je me suis aperçu que cette envahisseuse était accompagnée d'une complice. Dans le grillage d'une de mes haies, un autre pied de bryone avait prospéré à l'ombre des troènes. Plus de fleurs ni de feuilles, mais des guirlandes de baies bien rouges et bien appétissantes. Ressemblant fortement à des groseilles, ces baies se forment plus tard que les fruits de nos arbustes à confiture. Au XIIeme siècle, Hildegarde de Bingen indique : « Pour se garantir de l'ivresse, boire du jus de bryone avec autant de vinaigre, ainsi toute la semaine on ne sera point ivre ». Une médication que je ne recommande surtout pas. Poursuivant mon œuvre de dénonciation, je vais révéler les nombreux pseudos sous lesquels se dissimule cette perfide cucurbitacée. «Couleuvre», il est remarquable de la voir se faufiler parmi le branchage des arbustes lui servant de support; «Fausse coloquinte», Les coloquintes étant tout une famille de petites courges ornementales de diverses formes proposées dans un grand choix de couleurs. Ces petites courges ne sont pas comestibles. «Gros navet» bizarre distinction qui ressemble plutôt à une insulte. «Herbe aux femmes battues» voila une identité bien en rapport avec l'actualité. «Navet du diable» on comprend, ici, facilement l'allusion au Malin. «Racine des vierges» difficile de voir le rapport avec notre plante mais l'ingestion  des racines provoque des vomissements, de la diarrhée et peut avoir des conséquences graves (délire, crampes…) voire la mort. «Vigne blanche», «Vigne du diable» la généreuse production de ses baies rouges nous rappelle ainsi ses accointances avec Lucifer. Donc pas de pacte diabolique avec cette plante qui pourrait très bien vous envoyer en enfer.  

     

     

    Belle journée

    Elle peut atteindre six mètres lors de son ascension d'un de nos arbustes.

     

    Ses feuilles ont une allure très caractéristique. Sa fleur est elle-même très remarquable. .

     Le danger vient surtout de ses multiples baies rouges qui pourraient provoquer la convoitise et la gourmandise des jeunes enfants.

     

     

     

     

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    « Thym parfumé »

    Bonjour

    Mars vient de nous laisser découvrir Avril, un mois révolutionnaire durant lequel nous accueillons l'heure d'été. Les températures sont encore basses pendant les nuits. Mais la nouvelle chaudière s'arrête dès que le soleil frappe aux carreaux de la maison. Les températures de ces derniers jours nous rappellent que la saison des tomates va bientôt arriver. Mais il ne faut pas qu'elles quittent tout de suite la douce quiétude de la serre. En ce moment mes plants de tomates ont 15 cm de hauteur pour les plus avancés. Hier j'ai encore semé des variétés de tomates qui n'ont pas vraiment levé dans de bonnes conditions. Cela arrive souvent quand la graine a plusieurs années de conservation. Il faut attendre la mi-mai pour confier nos plants à la terre nourricière du potager. Il ne faudra pas oublier la mixture bleue qui permet de s'affranchir des méfaits du mildiou. J'ai encore semé cette année une tomate à l'allure révolutionnaire, qui s'appelle «Voyage». La tomate des voyageurs dont les lobes peuvent se séparer pour assurer une consommation tout au long d'un voyage. Je cultive cette variété depuis de nombreuses années. En semant cette tomate, je pensais que j'avais aussi semé du thym en barquette qui m'a permis de disposer d'une longue bordure de condimentaire. C'était il y quelques années. Cette bordure est toujours présente dans le jardin. Il faut simplement éradiquer les nombreuses invasives qui sont venues demander asile et protection à cette épice parfumée à l'odeur des jours heureux. Thymus Vulgaris désigne une des condimentaires les plus employée, les plus estimée. Le thym est présent dans énormément de plats. Il s'y présente souvent en petits bouquets. Il honore de son parfum toutes nos marinades et nos viandes grillées et se réserve la meilleure place lors des parties de Barbecues. Très facile à cultiver, il est d'ailleurs très vivace. Quand nous habitions en Provence, avec mes parents, nous résidions dans le Faron et il suffisait à mes parents de monter sous les pins pour y trouver ce thym sauvage que l'on nomme thym serpolet. Du serpolet qui fait les délices des petits lapins que décrit si bien, un amoureux de la Provence: Alphonse Daudet. Dans cette contrée, pas besoin de faire la culture de cette aromatique. Dans ces montagnes on peut y trouver aussi, d'autres variétés d'herbes très recherchées en herboristerie, mais, dans ce cas, il faut bien connaitre les qualités de toutes ces plantes. On risque de rapporter des poisons à la maison. Dans pratiquement tous les jardins potagers, on rencontre ces fameuses bordures de thym. Des bordures que l'on développe au printemps, en faisant des boutures de cette plante facile à cultiver. Je sème au printemps cette aromatique que l'on nomme couramment «Thym d'Hiver». De minuscules plantules, déjà très odorantes, se développent rapidement à la surface du semis. Des semis que j'exécute en serre, cela va de soit. Il m'est arrivé aussi de cultiver du thym citron, mais celui-ci parait plus fragile et n'a jamais survécu aux hivers de chez nous. Le thym a aussi des propriétés médicinales bien connues. C'est un formidable antiseptique. En Provence, il prend souvent le nom de «Farigoule». Une Provence qui évoquera toujours, pour nous, une terre de bonheur, de chaleur et de parfum sous le chant envoûtant des cigales.

     

    Bon mardi à tous

    «Oxalis»

    Des bordures que l'on développe au printemps, en faisant des boutures de cette plante facile à cultiver.

     

    2ème semis de thym d'hiver, le 21 juillet 2015.

    Levée assez rapide. ( plus rapide que le persil )

    Semis sur cube de 17mm.

    104 cubes par barquette.

    Il semble que le pourcentage de graines levées est bon ( environ 70%).

      Semis en août 2015 sur cube de 17mm (104)
    Replanté en grand godet (photo) en septembre 2015.
    80 godets, actuellement en serre.
    Le semis sur cube de 17mm permet d'obtenir un très grand nombre de plants dans un espace extrêmement réduit.
    Le repiquage est un peu délicat; mais le résultat est à la hauteur de la difficulté. 

     

     

     

     

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    « Fritillaire »

    Bonjour

    Tonnerre à Pâques! Quel dicton allons nous encore inventer? Dans plusieurs régions de France, c'est la circulation en barque qui se pratique le plus souvent. Notre époque est vraiment bénie pour les médias. A chaque jour sa calamité, son drame, son assassinat, son attentat. Monsieur Darmanin est devenu le présentateur vedette au journal de 20 heures. Tous les jours un crime à commenter. Un régal pour toutes ces chaines de publicités qui pratiquent l'info en continue et le débat en boucle. On n'a jamais vu autant de policiers, de gendarmes et de pompiers dans les fictions diffusées sur les chaines de publicités en tout genre. En ce qui concerne les policiers et les gendarmes cela compense peut être leur grande absence du tissus urbain. Une étoffe qui est la proie de tous les trafiquants, de tous les délinquants, bref, de tous les criminels de tout poil et de toutes nationalités. Ne risque-t-on pas à l'occasion de quelques chasses aux œufs dans les fourrés, d'exhumer au passage les restes d'une malheureuse victime qui a servi depuis plus de 6 mois, de matière à info à tous ces journalistes avides de sensationnel et de misère. Mon poste de publicités ne publie plus que quelques flashs d'infos, de télévision ou de films tronçonnés par petits bouts façon puzzle. A la fin de ce que l'on ose encore appeler un film, il faut tenter de rassembler toutes les pièces du puzzle pour comprendre et goûter le spectacle de ce qui fut l'œuvre de quelques réalisateurs talentueux, de quelques comédiens adorés et adulés. Depuis que l'on a supprimé la redevance, la publicité est venue gangréner les décombres de ce que l'on ne peut plus honnêtement appeler la Télévision. Je n'étais pas d'accord pour que l'on supprime cette taxe télévisuelle. Quand je m'assoie devant mon poste de publicités (télévision), je tient à payer ma place. Il serait peut être temps de parler de nos jardins qui demeurent un havre de paix. Mais pour combien de temps encore? Au catalogue des bulbes de printemps il est un bulbe assez connu, mais très peu employé, c'est la fritillaire impériale. Cette liliacée est aussi appelée couronne impériale. Du fait de sa grande hauteur et de sa magnifique floraison, elle fut couronnée impératrice des bulbes du printemps, par l'assentiment unanime des jardiniers. Sa couronne est composée d'un grand nombre de clochettes qui se déclinent du rouge vif au jaune le plus pur, en passant par toutes les nuances de l'orange. Cet arrangement floral s'appelle un verticille. Ce qui caractérise le plus ce bulbe, c'est son odeur. Une odeur très forte qui ferait fuir taupes et rongeurs. Une réputation non vérifiée scientifiquement, mais que les catalogues de fleurs lui attribuent largement, dans le seul souci de nous faire acheter cette couronne impériale. Impériale par son prix, qui ne laisse pas indifférent. On se contente souvent de l'acquisition d'un bulbe ou deux, en prenant le risque que sitôt fleurie, cette couronne impériale, ne reparaisse plus le printemps suivant. Dépité par ce demi-échec, on ne renouvelle que rarement l'emploi de cette magnifique inflorescence. Ce bulbe qui est très gros et aussi très fragile, craint beaucoup les terres lourdes et humides. Ce qui fait qu'il disparaît souvent au bout d'un an ou deux. J'en ai planté trois ou quatre fois, des jaunes et des rouges, qui ont fini par disparaître  au bout de deux ou trois ans. J'en ai même un qui reparaît une fois tous les deux ou trois ans. Cette année je viens de le redécouvrir à demi dissimulé par les vivaces ses voisines et aussi, il faut bien le dire, par les invasives de tout poil. Donc, il s'est manifesté au milieu de mes tulipes et de mes narcisses. Mais son allure n'a plus rien d'impériale. Lui qui peut facilement atteindre plus d'un mètre, arrive à peine à surmonter les tulipes, ses voisines. Un empereur déchu, en quelque sorte. Un retour à la démocratie. Son odeur très caractéristique, embaume, pour ceux qui les ont connus, tous ces petits magasins de fleurs comme Clause, par exemple, où je me fournissais encore dans les années 70, les grandes surfaces du jardinage, n'ayant pas encore fait leur apparition dans notre voisinage. Des grandes surfaces qui n'offrent plus que les parfums les plus envoûtants des nombreux végétaux qu'elles proposent. J'apprécie toujours les effluves les plus délicates des petits magasins fleuristes, pour ceux qui ont survécu évidemment, et aussi la fraîcheur de ces petites échoppes des fleuristes, ainsi que le doux gazouillement de l'eau qui s'écoule, si nécessaire à l'épanouissement de toutes ces fleurs, incomparablement plus belles les unes que les autres. Une fois de plus, il faut rappeler que ce bulbe est toxique. C'est peut être ce qui encourage nos rongeurs à changer de crèmerie. Va savoir! 

      

    Bon lundi à tous

    Dans quelques jours elle va nous étonner

    «Fin de l'été»

     Ce bulbe qui est très gros et aussi très fragile, craint beaucoup les terres lourdes et humides. Ce qui fait qu'il disparaît souvent au bout d'un an ou deux. 

    «Fritillaire»

     Du fait de sa grande hauteur et de sa magnifique floraison, elle fut couronnée impératrice des bulbes du printemps, par l'assentiment unanime des jardiniers. 

     JFaisons silence, car la Couronne impériale est en train de développer ces multiples têtes. En attendant de pouvoir admirer la floraison de cette Fritillaire Impériale, je vous souhaite une bonne journée

     

     

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    « Ficaire fausse renoncule »

    Bonjour

    Comme Noël est une époque funeste pour les dindes, Pâques n'est pas de bon augure pour les jeunes agneaux. L'agneau pascal est un symbole religieux très présent dans les traditions juive et chrétienne. Il fait référence à l'agneau immolé lors de la Pâque juive. A Pâques, traditionnellement les œufs sont déposés dans les jardins par les cloches ou par un lapin; pas celui de Carol Lewis, mais un lapin très généreux dans les pays Anglo Saxons. Il fallait à une époque où l'on faisait encore carême, diminuer les stocks d'œufs accumulés et conservés dans les armoires. Il n'y avait pas encore de réfrigérateur dans les chaumières. C'est aussi l'époque où les poules pondent le plus. Il faut entendre la cacophonie  orchestrée par mes pondeuses, chaque jour dans le poulailler. Cinq œufs en moyenne par jour. Il y a même des pondeuses qui demandent à couver. Cela se manifeste par un gloussement caractéristique. Ensuite on peut observer que la poule ne pond plus et ne sort plus du pondoir. Pour ne pas réveiller le voisinage chaque matin, je ne possède pas de coq. Donc les œufs ne sont pas fécondés. Pas de poussins au bout des trois semaines de couvaison. Çà se passe comme çà dans la nature. Seulement il faut éviter que la poule couve des œufs stériles pendant trois semaines; et souvent plus. Surtout pendant cette période où les pondeuses sont les plus prolifiques. Car il ne faut pas oublier que les volailles arrêtent de pondre plus de 100 jours par an; lorsque le soleil se montre moins généreux. Donc je n'espère pas atteindre les 200 œufs par an. Contrairement aux élevages industriels qui se vantent de dépasser les 300 œufs par an. C'est pourquoi je doit empêcher la pondeuse de poursuivre sa couvaison. Pour cela je l'isole en pleine lumière sous un ancien panier à légume largement ajouré. Je la nourrie abondamment. Car une pondeuse qui couve, ne quitte pas son pondoir et ne se nourrit pas. Les anciens avaient des méthodes plus barbares pour stopper les couvaisons inopportunes. Ils trempaient la malheureuse pondeuse dans un seau d'eau. C'est bien connu, les gallinacés détestent le flotte. Ma méthode s'avère efficace, car au bout de trois jours la poule concernée a souvent rejoint ses copines et caquète, de nouveau, joyeusement, à la recherche de ces petits animalcules, si prisés par nos pondeuses. Dans quelques heures, vous allez partir, non pas à la chasse aux papillons, mais à la chasse aux œufs en.... Chocolat. Vous découvrirez peut être que votre jardin est envahi par une invasive tapissante et prolifique. Il s'agit de la ficaire fausse renoncule. Méfiez vous, elle pourrait bien dissimuler en son sein un de vos œufs en chocolat; non pas pour les croquer, mais parce qu'elle recouvre tout. Elle se reproduit par ses petites racines qui comportent des petits bulbilles. La plante pratique la nyctinastie : la fleur s'ouvre le matin et se ferme complètement le soir ; elle fait de même par temps humide ou très nuageux. La floraison éphémère a lieu entre février et avril ou mai, mais avec le réchauffement climatique, elle se décale en janvier, la Ficaire, printanière précoce, devenant une fleur hivernale. Pour plus de renseignement veuillez consulter le Wiki. Vous n'y trouverez point d'œufs en chocolat, mais de précieux renseignements pour lutter contre cette envahisseuse. 

      

    Joyeuses Pâques

    « Ficaire fausse renoncule »

    Son apparition dans le paysage est considérée par beaucoup comme un signe avant-coureur du printemps

    « Ficaire fausse renoncule »

     Couramment appelée bouton d'or, comme plusieurs espèces de renoncules à fleurs jaunes, on lui donne aussi le nom d'herbe aux hémorroïdes

    « Ficaire fausse renoncule »

     Quelques anémones se sont laissées surprendre

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     Joyeuses Pâques

     

     

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    Tasty Wine

      TASTYWINE
     

    type beefsteak BRANDYWINE, gros fruits charnus, rose foncé à maturité,150/300 g., belle saveur équilibrée, délicieusement sucrée, peu de pépins, feuillage rugueux type feuille de pomme de terre, assez bonne résistance aux maladies, variété issue du DWARF TOMATO PROJECT, semences reproductibles, 120 cm.

    photo : Baumaux
     
     J'ai cultivé cette variété en  2024
     Origine des semences : Envoi de Baumaux en 2024
    Fiche modifiée le 30 mars 2024       
     
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    Dwarf Beryl Beauty

     Peut être une image de fruit 
     

    Issue du Dwarf Tomato Project, création de Patrina Nuske Petit en Australie, développée entre 2006 et 2011. Une des obtentions issue du croisement de "Golden Dwarf Champion" et de "Green Giant", (Sneezy(Atchoum)F1).

    Fruit rond et/ou légèrement aplati, de 90 à 150 grammes, verdâtre se couvrant d'un blush orangé sur la partie apicale à maturation complète.

    photo : Baumaux
     
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     Origine des semences : Envoi de Baumaux en 2024
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