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    Maraîchère à Rivarennes 

           
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    Maraîchère à Rivarennes proche de ses racines

    28/01/2013 05:38

    Marie-Laure Duveau a quitté son bureau pour cultiver des légumes Elle ne regrette rien à ce choix radical, en cohérence avec sa vision du monde.

     
    Marie-Laure Duveau cultive des légumes à Rivarennes depuis l'an dernier.

    Elle avait dans la tête la reprise des terres de ses parents depuis longtemps… Mais avant, Marie-Laure Duveau a eu une première vie professionnelle, dans la formation et le social. « Il y a deux ans, j'ai négocié mon départ. Je savais de quelles formations j'avais besoin, et je suis allée moi-même les chercher, notamment auprès de l'Association pour le développement de l'emploi agricole et rural 37. »

    C'est donc un retour à la terre, à Rivarennes, où ses parents étaient arboriculteurs. « Les pommes ne sont plus rentables et les terres en bord de l'Indre sont propices au maraîchage. C'est une culture accessible à quelqu'un, comme moi, qui connaît les contraintes du travail de la terre, mais sans expérience. » Avec 2 ha, la surface est suffisante pour permettre les rotations nécessaires en culture bio, même si elle n'a pas encore le label proprement dit. « J'ai aussi des serres froides pour amortir les températures trop basses ou trop hautes », précise la trentenaire. Les investissements n'ont pas été trop importants, grâce à du matériel récupéré ou fabriqué sur place.

    Engagement de vie

    Pour autant, ses premiers revenus ne lui permettent pas encore de dégager un Smic. « J'ai vendu toute ma production l'an dernier par l'Amap (*) de Pont-de-Ruan et un peu en vente directe, localement. Je suis maintenant mieux préparée pour augmenter mes productions. » En ce moment, ce sont les poireaux à arracher qui préoccupent Marie-Laure Duveau. Elle ne va pas tarder à faire des semis de tomates ou de courgettes à chaud. « Je n'utilise que des semences bio, de variétés anciennes. Cela veut dire un rendement moindre et des prix plus élevés, puisqu'on ne peut pratiquement pas traiter les parasites. C'est surtout de l'huile de coude ! Au-delà de ma reconversion, je voulais aussi m'engager à préserver la biodiversité, en étant dans la production et pas dans les discours. » Elle est aussi syndiquée à la Confédération paysanne.
    Sachant ce qu'elle a perdu – « Les vacances, le bureau et le salaire régulier » –, Marie-Laure Duveau ne regrette pas du tout son choix de vie. « Je n'en avais pas ras-le-bol, de mon boulot précédent. Mais c'est une vraie réflexion sur mon engagement par rapport à la terre et au monde rural qu'on a envie d'avoir. »

    (*) Association pour le maintien d'une agriculture paysanne, où les adhérents s'engagent à acheter la production.

    Agnès Aurousseau
     La Nouvelle République
     
     
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