BEAUVAISIS Une saison en demi-teinte pour les fraises Dimanche 20 Juin 2010
Avec des variétés remontantes, Philippe et Angélique Colombier produisent des fraises de mai à fin septembre. Pour eux qui cultivent sous serre, la saison s'annonce bonne. Mais en terre, la production est plus réduite.
Gariguette, charlotte ou encore Mara des bois, la fraise est le fruit phare du retour des beaux jours. Peu cultivée dans le Beauvaisis, le premier bilan de sa récolte reste très mitigé en cette fin de printemps.
À Marseille-en-Beauvaisis, Philippe et Angélique Colombier ont commencé la culture de la fraise depuis trois ans et cette année, le fruit rouge est au rendez-vous sous les trois serres. Pratiquant une culture dite hors sol, le couple cultive des charlottes et des Anabelles, deux variétés remontantes qui permettent de produire des fraises de début mai à fin septembre. Sous les 1 900 à 2 000 m² de serre, les 13 000 pieds plantés offrent en ce moment leur rendement maximum et cela s'étalera jusqu'à la mi-juillet. Mais la récolte a été excellente dès le début : « Pendant le mois de mai, nous étions ouverts tous les jours car il fallait écouler la production, le rendement par pied était déjà très important », explique Philippe Colombier. Commençant à bien maîtriser la culture de ce fruit qui demande beaucoup de rigueur, les époux Colombier vendent leur production essentiellement à des particuliers ou des pâtisseries et entreprises des environs. La fréquentation du petit local de vente de la ferme ne cesse de croître. « Nous vendons beaucoup aux habitants des alentours, mais des fois, des gourmands viennent de plus loin... La dernière fois, une dame venait exprès de Méru pour nos fraises ! », s'étonne Philippe Colombier. Mais au début de l'année, les époux Colombier ont eu une petite frayeur. « La saison a mis du temps à démarrer avec des gelées très tardives, il y avait donc un peu de retard durant l'hiver, mais les pieds ont vite pris du volume », avoue Philippe Colombier. Une saison tardive Chez les particuliers possédant un petit coin de verdure à la périphérie du centre-ville dans les Jardins familiaux la fraise s'est fait également attendre. « Cette saison, la récolte de fraises dans les différents jardins est très bonne et nous sommes sur le même chemin en ce qui concerne les cerises, mais la saison a été tardive », commente Joël Josselin, président des Jardins familiaux de Beauvais. Alors, en ce mois de mai, même si la fraise est présente sur les étalages des marchés et se vend sur les pas-de-porte de certains particuliers, la saison globale reste mitigée. Les gelées tardives ont été néfastes pour de nombreux producteurs cultivant la fraise en pleine terre. Cette mauvaise saison est synonyme de hausse des prix. « Cette année les producteurs de Picardie et du Nord-Pas-de-Calais vendent le kilo de fraise à 5 € environ. Mais à Rungis, les fraises françaises ne font pas le poids à côté de celles provenant d'Espagne : », explique Michel Déprés, conseiller spécialisé en fruits rouges travaillant pour la Chambre d'agriculture de l'Oise et de Picardie. « En général, certaines variétés donnent 500 grammes de fruits par plant. Cette année certains d'entre eux ne produisent que 192 grammes de fraise, c'est loin d'être satisfaisant, on n'est même pas à la moitié des chiffres d'une saison estimée bonne », se désole-t-il. La fraise picarde, et plus largement la fraise française, se fait donc capricieuse cette année, même si certains producteurs et particuliers semblent satisfaits de leur production. Reste à voir comment se porteront les récoltes des autres fruits rouges présents sur les étals durant l'été.
JUSTINE BRIOT
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1€ les fraises Espagnols Il a fallu attendre la crise de ces dernières semaines pour que l'on reconnaisse que ces pays se fichent du monde et en particulier des pays les plus riches de l'Europe. Ils se sont ruinés et ruineront leur pays, leur agriculture et au final leur peuple. On les a laissé trop faire n'importe quoi depuis qu'on les a accueilli en Europe. Ils ont reçu çà comme un cadeau et n'ont pas fait les efforts nécessaires pour rejoindre durablement notre niveau de vie en Europe. Et aujourd'hui, il faudrait que l'on casse notre tirelire pour les tirer de la mouise où ils sont enlisés. 10 €, peut-être un peu cher les fraises Françaises, mais elles sont certainement produites avec un minimum de respect de l'environnement. Si des acheteurs locaux viennent les acheter, c'est qu'ils ont remarqué une certaine qualité. Pas forcément bio mais comme autrefois Des fraises qui ont le gout de la fraise...sucrée. Il y a longtemps que j'en avais gros sur la patate Et j'ai dit ce que je pense. Une consommatrice et citoyenne révoltée
bisous quand même à tous Patricia |