«Variant français»
Bonjour les confinés
C'est aujourd'hui la fin du troisième confinement. Plus d'un an que dure cette comédie Heu! Je me suis trompé. Vous allez rire de ma distraction. je voulais dire pandémie. L'année dernière le 16 avril, j'avais déjà formulé un petit texte sur ce sujet qui est devenu notre principale préoccupation, notre principal souci et notre principal drame.
«A tous les confinés. A tous les confinés dans leur jardin. Pour ceux qui n'ont pas de jardin, nous ne pouvons que déplorer leur situation dramatique, cloîtrés dans un petit appartement exigu dans une banlieue bruyante. Notre Président nous a donc annoncé que nous rempilions de trente jours, si tout va bien. Sinon, on prolonge le confinement! Bande de petits canaillous! Avis à tous les amateurs de la balade! Le virus, lui, n'a pas l'air d'être décidé à rentrer à la maison. Il s'est offert des vacances dans tous les pays du monde. Mettant à son profit les nombreuses lignes aériennes qui sillonnent notre ciel, si serein d'habitude. Près de 4,3 milliards de voyageurs dans le ciel en 2018, criaient à tue-tête les médias, qui auraient mieux fait de ne pas ébruiter ce score. Le virus n'était pas au courant. C'est fait! Maintenant il est au parfum, et comme il est pas bête du tout, il s'est donc embarqué en classe touriste sur tous les gros porteurs de notre planète. Et nous voilà tous renvoyés à nos chères études sur nos terres dans cette France de plus en plus profonde.»
Après trois confinements les jardins doivent maintenant être "nickel-chrome". Le virus lui est au top avec ses copains les variants britanniques, brésiliens ou indiens. Il va être difficile de le déloger de notre territoire avec quelques petits vaccins pas très propres sur eux. Tiens! Tiens! C'est curieux cela! On ne parle jamais de variant français. Pourtant avec notre façon «merdique et bordélique» de gérer cette pandémie, on aurait du accoucher d'un nouveau variant extrêmement casse-pieds. Même pas! Pas le moindre bout de petit variant «Frenchy» à l'horizon. Ou alors comme d'habitude, dans les moments de crise, nous sommes à la bourre, derrière tous les autres pays. Comme en 14 et en 40 nous partons à la guerre en ordre dispersé, pour ne pas dire en désordre et dans la plus grande confusion. En tout cas nous attendrons encore quelques années que tout cela rentre dans l'ordre. Nous attendrons encore cent ans. Mais pas plus!
Salut les jardiniers!
Les carnets de Jules Hostouley
|
Tu m'as fait sourire !! et c'est tellement bien dit