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Vendredi 8 septembre 2017
Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire
Bonjour
La rentrée est à peine effectuée, que déjà les catalogues et les jardineries nous invitent à nous procurer les bulbes à planter pour le printemps prochain. C'est le propre du jardinier, qui doit toujours avoir au moins deux saisons d'avance, quand ce n'est pas une année. Les catalogues mettent toujours en avant les bulbes de tulipes. Ce sont les plus beaux, les plus variés, mais aussi les plus chers. Au début de son introduction en Europe, le bulbe de tulipe valait une vraie fortune que seuls les rois pouvaient s'offrir. Pour nous aussi, cela représentera une petite fortune, si l'on se laisse séduire par toutes ces variétés, toutes ces formes, toutes ces couleurs. La tulipe a la particularité de dégénérer assez vite. Pour revenir à son aspect premier de la grande tulipe Darwin, jaune ou rouge. L'année suivante de la floraison, le nombre de bulbes plantés a déjà diminué. Mauvaise situation ou pourrissement des bulbes ou tout simplement maladies. Attaque de certains parasites et aussi copieux déjeuner pour les rats surmulots et autres campagnols, familiers de nos campagnes. Pour tenter de préserver les caractères de la variété et de soustraire nos bulbes à la voracité de tous ces affamés, on déplante les bulbes, au printemps, sitôt la floraison terminée, en ayant attendu que le feuillage soit bien sec et desséché. Car la particularité de ces bulbes, c'est qu’ils vont consommer la substance contenue dans leur feuillage pour se refaire une santé, en vue de survivre et de résister pendant la longue attente du printemps suivant. Souvent on arrache les bulbes, avant la disparition du feuillage, car l'on a besoin de l'emplacement pour y planter les annuelles de l’été. Donc on arrache les bulbes avec leur feuillage pour les mettre à murir à un emplacement exposé à la chaleur du soleil, mais soustrait à l'humidité ambiante. Ensuite, une fois bien sec, je les stocke dans des filets à pomme de terre, suspendus pour éviter la visite des rongeurs. Des rongeurs de plus en plus nombreux chaque année à cause des hivers de plus en plus doux. Les anciens prétendaient que les hivers rudes et longs éliminaient la vermine. Le climat, avec tous ses dérèglements, semble leur donner raison. De plus tous ces ravageurs ne sont plus éliminés par les prédateurs de tout genre que l'on a trop hâtivement voulu éradiquer, par méconnaissance des mécanismes de la chaine alimentaire du monde animal sauvage qui nous entoure. Loups, renards, rapaces, belettes, fouines et autres serpents, ayant été pourchassés pour diverses raisons très discutables quant à la nécessité de s'en débarrasser. On cherche, maintenant, à réintroduire certains grands prédateurs comme le loup, mais les conditions ont changées et souvent la niche écologique ne correspond plus aux critères du passé. Le loup, par exemple, a modifié sa manière de chasser. Pour notre «Isengrin» du Roman de Renard, il est plus aisé de faire son marché dans les rayons bien approvisionnés de la bergerie locale.
 demainLes carnets de Jules Hostouley
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Bonjour Le jardin de l'Echassière Si vous passez votre souris sur les petites flêches
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Commentaires
ce n'est pas faux ce que tu racontes là
bon jardinage et puis on va préparer tout doucement le printemps
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Bonjour,
bon jardinage des tulipes, donc
et bon weekend a lundi