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La jardinière de Royaumont va ressusciter le navet de Viarmes

       
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La jardinière de Royaumont va ressusciter le navet de Viarmes

 
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 Asnières-sur-Oise, le 27 mai 2014. Justine Marin, chef jardinière et maraîchère du domaine de l’abbaye de Royaumont, va tenter de faire revivre le fameux navet de Viarmes, autrefois populaire mais disparu des étals depuis 40 ans.
 Cette variété de légume, goûteuse et violacée, originaire du Val-d’Oise, mijotait encore dans le courant des années 1970 au fond de toutes les marmites familiales de soupe ou de pot-au-feu. Au fil du temps, pourtant, le navet de Viarmes a totalement disparu des jardins et des étals des marchés.

Quarante ans plus tard, l’abbaye de Royaumont, située à Asnières-sur-Oise et à deux pas de Viarmes, la chef jardinière et maraîchère, Justine Marin, s’est lancé un défi : « Je vais ressusciter cette espèceet la planter dans le potager des jardins de l’abbaye », sourit-elle.

Une aventure au long cours. « J’ai réalisé des investigations afin d’essayer de me procurer des graines de cette espèce disparue, au profit d’autres, plus productives et à la meilleure qualité de conservation », explique la professionnelle. Pourtant, il y a 50 à 70 ans, le navet de Viarmes était très réputé. D’ailleurs, Nathalie Le Gonidec, l’archiviste de Royaumont, a pu retrouver des cartes postales anciennes illustrant la cueillette des navets, ainsi qu’un catalogue de 1973 du grainetier Vilmorin qui proposait le navet. « Mieux, ma collègue a déniché un bon de commande, rempli en 1936 par le chef jardinier de l’abbaye, qui mentionnait l’achat de 60 sachets de graines de navets de Viarmes, pour nourrir les habitants du domaine ! »

Les recherches de Justine se révèlent finalement fructueuses. « J’ai eu l’idée de contacter l’Inra (NDLR : Institut national de la recherche agronomique), raconte la chef jardinière. Il m’a envoyé les fameuses graines, conservées au Domaine de la Grange-la-Prévôté à Savigny-le-Temple (NDLR : Seine-et-Marne), qui possède un potager de sauvegarde des légumes oubliés d’Ile-de-France. »

Pourra-t-on alors bientôt goûter ce fameux légume ? « Je vais les semerdans le potager de l’abbaye en juillet, parce que c’est la meilleure période, promet la chef jardinière. Je vais en laisser certains monter en graine. Mon objectif est de les multiplier pour les mettre en démonstration chaque année au potager de l’abbaye. J’espère que le résultat sera à la hauteur. »

 Textes et photo Le Parisien
 
 

  

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