|
![]() | ![]() | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
![]() |
Ma gamelle est vide |
![]() |
|||||||||||
Actualités |
|
||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
Magalie Petit a lancé en mars 2016 une activité de traiteur « végétarienne, saine et locale ». Basée sur l'agglomération rouennaise, elle rayonne là où le vent la porte. | |||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
Elle fait son petit chemin Magalie Petit. La jeune femme est la fondatrice de Ma gamelle est vide. Une activité de traiteur lancée en mars 2016, qui se trouve à la croisée de nombreux courants alimentaire qui sont dans l’air du temps : le locavorisme, le végétarisme, et les food-trucks… Et quelques mois seulement après le lancement de son activité, Magalie voit l’avenir avec optimisme. Un food truck pour les évènements festifs En gestation depuis longtemps, l’idée a germé chez elle il y a deux ans environ. Avec au départ l’envie de lancer une activité de traiteur végétarien uniquement. « Et complètement par hasard je suis tombée sur le food truck… cet objet tout rond et tout rouge qui m’a faite craquer et dans lequel je trimballe tout mon univers. » Au final elle s’oriente donc vers une activité multiple. Traiteur pour les repas de famille, les réunions d’entreprises ; des gamelles individuelles livrées à la commande le jeudi. Et bien sûr une activité itinérante tournée principalement vers les évènements festifs : fêtes nature, festivals de musique ou de théâtre… « Je ne fais pas food truck à proprement parlé, puisque je ne suis pas chaque semaine au même endroit…Mais j’ai la chance de cuisiner à des endroits qui me plaisent, qui correspondent à mes sensibilités. » A la base chargée de communication, Magalie Petit n’a pas fait de formation de cuisine. « La seule chose que j’ai faite c’est des formations à l’hygiène qui sont obligatoires ». Autodidacte elle s’est tout de même aussi initiée à la cuisine « sans » pour répondre aux demandes : sans gluten, sans lactose… sans produits animaux pour les végétaliens. Au début, elle cuisine dans son food truck, avant de faire aménager un vrai laboratoire de cuisine à Sotteville-lès-Rouen reléguant le drôle de véhicule à son utilité première : un espace de vente. |
|||||||||||||
![]() |
|||||||||||||
Une clientèle qui n'est pas végétarienne Et très vite la clientèle adhère à l’idée. D’abord issue du réseau d’amis de Magalie et notamment au sein du milieu culturel (théâtre et musique), elle s’étend petit à petit par le seul bouche à oreille. « Ce que je trouve formidable, c’est que la plupart de mes clients ne sont pas végétariens. C’est quelque de chose dont je suis très satisfaite car cela me permet de démontrer que cette cuisine est complète, variée et équilibrée. Et qu’on peut se faire plaisir à manger végétarien. » Pourtant, pour Magalie Petit, le végétarisme n’est rien d’autre que le prolongement d’une réflexion personnelle, basée sur la question environnementale. « Ce n’est pas le dégoût de la viande ou la cause animale qui m’ont conduite à cette cuisine. Mais une réflexion sur le bilan énergétique de ce que je mange. » Une réflexion qui devrait prochainement l’amener à revoir son système de livraison du jeudi. « C’est un peu bête d’avoir une démarche basée sur le bilan énergétique et de livrer en voiture. »
S'approvisionner en local Rien d’étonnant donc, à ce que la jeune femme choisisse aussi d’adopter une démarche locavore… Ses menus, elle les concocte d’après les légumes disponibles le jour même chez les agriculteurs avec lesquels elle travaille : principalement la Ferme Marcotte à Saint-Saire, en agriculture biologique, et Pascal Prévost à Quincampoix. Deux fermes proches de Rouen, et qui sont déjà amenées à venir sur l’agglomération pour des marchés ou des livraisons d’Amap (Associations pour le maintien d’une agriculture paysanne). En dehors des légumes et des fruits en saison, Magalie Petit se fournit dans une épicerie Bio sur Rouen. Une étape, avant, elle l’espère, pouvoir développer ses approvisionnements auprès d’autres producteurs locaux, par exemple pour la farine, les œufs, le fromage… « Mais il me faut des fermes qui aient une approche très artisanale, proche de la mienne. Avec Cécile, de la ferme Marcotte, c’est une vraie rencontre. On s’entend très bien. Notre relation est facile et naturelle. On a développé une vraie relation de confiance et de partenariat en nous adaptant l’une à l’autre. »
Buffet traiteur repas sur-mesure par Ma gamelle est vide En attendant la jeune femme essaie déjà de pérenniser son emploi. Pour l’instant à temps partiel, elle a conservé son emploi de chargée de communication, pour conserver une certaine sécurité financière au démarrage. D’autant que Magalie Petit n’a pas bénéficié d’aides à la création d’activité. « Je fais partie de SCOP 276, une coopérative d’activité et d’emploi. Ca a plein d’avantage, mais bien sûr il n’y a pas d’aide à la création d’activité, puisqu’on ne crée pas réellement d’entreprise. » Un choix qu’elle assume et qui correspond à sa philosophie personnelle. « Je me suis donné 1 an, pour passer à temps plein. Ça en prend le chemin… », assure-t’elle, avec probablement l’ouverture sur une nouvelle activité : des ateliers de formation à la « cuisine » dans son labo. |
|||||||||||||
Magalie Petit - 06 07 75 83 92 - magamelleestvide@gmail.com |
|||||||||||||
Ma gamelle est vide | |||||||||||||
![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() ![]() |
bonjour poule météo godefroy Jardin Blanc Oise Picardie Potager Fleur Légume Tomate Forum Animal Nature Terre | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
---|