Ce mois de juin s'est montré particulièrement chaud et sec. Un peu comme dans les banlieues en ce moment.
C'est devenu la coutume depuis plusieurs années, il faut tailler les haies de plus en plus tôt. Cette année tous ces arbustes sont particulièrement entreprenants. Quand la haie de troène qui côtoie le garage empêche la fermeture de la porte, il est alors temps de commencer à tailler les haies. Autrefois les haies se taillaient plutôt en juillet/août. Cette année ce fut début juin.
Mais que faire de toutes ces taillures de haies? Sinon les diriger vers la déchèterie la plus proche. Cela serait fort aisé s'il ne fallait pas disposer d'une remorque pour envoyer ces déchets vers le recyclage. Il faut souvent faire plusieurs voyages. Dans des temps plus anciens, on pouvait bruler tous ces végétaux et intoxiquer tout le voisinage. Le danger croissant des incendies a poussé les autorités à interdire cette pratique dangereuse et nauséabonde. Quand on dispose d'un jardin assorti d'un potager, on a un besoin croissant de matières organiques. C'est un peu couillon d'envoyer tous ces débris se faire digérer par un méthaniseur tout proche, pour ensuite aller se procurer en jardinerie le produit de tous ces digestats. Car le jardin a besoin de cette nourriture.
Pour pouvoir transformer tous ces résidus de végétaux en matériau de couverture ou en compost, il faut disposer d'un vieille tondeuse à gazon comme celle-ci. Après de bons et loyaux services, elle peut encore supporter de broyer les tiges ligneuses des rameaux que les ciseaux ont arraché à nos haies. Cette machine dispose d'un carter en fonte d'aluminium. Car il faut avoir un estomac costaud pour absorber sans broncher des brindilles aussi grosses que le petit doigt. Il faut alors entendre le tintamarre de toute cette végétation qui ne se laisse pas décortiquer sans gémissement. Je ne composte pas ce broyat, mais je le dispose sur les plates-bandes que j'ai débarrassé des mauvaises herbes et des végétaux défleuris. Cela participe efficacement à l'enrichissement de la terre de ces massifs. De plus cela procure une protection efficace contre les sécheresses estivales devenues habituelles.
Coté potager cette plantation de potirons, de pâtissons et de courgettes se rient de ces longues semaines de sécheresses. Un seul arrosage à la plantation et ces cucurbitacées se répandent en tout sens de manière désordonnée. Une petite haie de tomates s'improvise en gardien de troupeau de manière à contenir la fougue de toutes ces courges si indisciplinées.
La moisson est commencée, la saison des incendies aussi. Cela brulait fort du coté des Horgnes. Nos voisins ont gentiment partagé cette photo de «Oise-Infos» sur notre site de Facebook.
«Dis Monsieur! C'est quand qu'ils prennent des vacances nos pompiers, »