• La mode de l'olivier est accessoire

     

     

      
        La mode de l'olivier est accessoire      
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      Sujet du message: La mode de l'olivier est accessoire. Le must est de cultiver son jardin.
       
      Posté le: Sam 26 Juil - 06:30 (2008)      
    La mode de l'olivier est accessoire.
    Le must est de cultiver son jardin.

    Rodez. Le grand retour du potager


      

      
     Une promo sur l'olivier, invite adressée aux Ruthénois, gens d'un plateau situé à quelque 700 mètres d'altitude et soumis aux frimas, cela vaut la peine de pousser la porte de «L'île au jardin», à La Primaube. Bernard Neuville, le patron, explique qu'après une fermeture de près de deux ans, parenthèse imposée par un incendie, il s'est trouvé confronté à une demande nouvelle, celle d'oliviers. D'oliviers et de palmiers, arbres qui aiment la chaleur.

    Le client est roi, commente sobrement Bernard Neuville qui rappelle cependant que l'olivier aime à garder les pieds au sec et que la terre du causse lui est la plus propice. Cette condition nécessaire n'est pas suffisante. Les températures d'ici imposent un voile d'hivernage pour protéger tronc et touffe. Quant aux palmiers, mieux vaut choisir les plus résistants au froid.

    Selon le même, ces demandes traduisent un besoin d'exotisme que conforte le goût actuel pour des arbustes de type médierranéen que sont albizia et lagerstroemia.
    La demande d'oliviers se calme, estime-t-on à la jardinerie de la RAGT à la Gineste où Murielle s'émeut de l'arrachage, en Espagne, d'arbres de belle taille qui peuvent valoir jusqu'à 1 000 €. La même préfère donc les oliviers d'élevage pour répondre à une demande qui intéresse aussi les palmiers retenus par les possesseurs de piscine pour leur absence de feuilles ; et les pins parasols synonymes de cigales et de soleil au cœur. «Les pluies des derniers mois ont freiné ces ventes», commente Murielle qui observe trois tendances d'aujourd'hui : le retour des vivaces, pérennes donc économiques, la percée des jachères fleuries, tant chez les particuliers que dans les collectivités locales, et, surtout, le boum des potagers.

    Même constat à la jardinerie Leclerc à Sébazac. Le responsable de la pépinière confirme l'énorme engouement pour les produits du jardin. «J'ai manqué de courgettes, de tomates cerise... Les fournisseurs étaient en rupture devant l'importance de la demande», témoigne encore Gaël qui n'a jamais autant vendu de fumier décomposé : «Des palettes et des palettes !»


    Les Aveyronnais savent

      
     Si, en Aveyron, ils sont beaucoup à s'intéresser aux oliviers, palmiers et autres arbustes en vertu d'une espèce de syndrôme méditerranéen, synonyme de besoin de soleil et de farniente, ils sont bien plus nombreux encore à raisonner salades, haricots verts, radis. Ce retour au potager, sensible partout mais omniprésent en Rouergue, obéit à une multitude de causes, selon nos interlocuteurs. Les causes ? La cherté des fruits et légumes, alliée à l'envie de manger des produits naturels, sont de puissantes motivations. Chez Leclerc, Gaël observe que ce retour du potager est quasi naturel et donc facile dans le rural Aveyron où l'on sait les gestes, où l'on possède les connaissances, où le voisin ou le grand-père vous délivreront volontiers un conseil, avec quelques salades à repiquer.
    lgcr
    Publié le 19 Juillet 2008 à 09h37
    Arrow http://www.ladepeche.fr/article/2008/07/19/464801-Rodez-Le-grand-retour-du-…
    l

     Les réflexions du forum

    Le Potager..
    Le Retour..
    Frappant, le nombre d'articles sur le potager.
    Foparévé Le prix des légumes ne repartira pas à la baisse..
    Plusieurs facteurs vont dans ce sens.

    A Le budget des ménages est de plus en plus étranglé.
    La raison...
    Se loger coute de plus en plus cher...
    Le transport va augmenter de manière durable.
    Tous les prix vont augmenter de manière significative.
    Cout des matières premières en hausse
    Crise et désordre financiers dont on ne mesure pas encore toute la gravité.

    B Le besoin de culture naturelle va fortement entrainer les couts de production à la hausse.
    Moins de pesticide et d'engrais chimique = beaucoup de main d'œuvre pour désherber, entretenir et fertiliser.
    Et notre main d'œuvre est très chère.
    Le rendement en culture Bio ou naturelle sera bien moindre.

    C Du fait du cout grandissant des transports..
    Disparition substantielle des importations de fruits et légumes à bas-couts .

    Tout nous entraine vers une alimentation peut-être plus naturelle, mais bien plus couteuse..
    Comment s'en sortir..
    Il va falloir payer son pain, sa viande, ses légumes et ses fruits, bien plus chère qu'avant.
    Pour cela il faudra dégager des économies sur le budget alimentation.

    C'est à dire:
    Ne plus s'alimenter avec ces substances prédigérées
    Tous ces plats préparés.
    Tous ces desserts multiples, variés et très sophistiqués.
    A très forte valeur ajoutée.
    Souvent néfastes à la diététique.
    On achète le hamburger au prix de la viande, pour recevoir un bout de pain farci d'une viande de très basse qualité.
    On consomme des extraits de pomme de terre soufflés et aromatisés (biscuits apéritifs) au prix du kilo de foie gras.

    Je pense que même les plus fondus de l'écologie ne sont pas vraiment prêts à de tels sacrifices.
    Car grands vont être les changements qui nous attendent.
    Seuls les gros revenus pourront continuer à consommer sans discernement et se payer en prime le Bio et les produits naturels...

    Bienvenue chez les riches..

    WS

     
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