• Entre la chèvre et le pull mohair, la passion de la fermière

        
        Entre la chèvre et le pull mohair, la passion de la fermière       Déjections pour le jardin 
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     Aurélie Dumény, de la ferme d’'Auré à Roujan, a le sourire. Elle est enfin parvenue à trier ses 60 kg de mohair produit par son troupeau de 40 chèvres angoras. Le produit de sa première tonte de l’année. Cette production va maintenant partir à Castres, direction la Société d'’intérêt collectif agricole (Sica) Mohair, une société coopérative. Après être passée entre les mains des laveurs, cardeurs, filateurs, teinturiers tisserands, tricoteurs et autres façonniers, 70 % environ de ce mohair reviendra à la ferme sous forme de chaussettes, écharpes, ponchos, pelotes de laine à tricoter, couvertures... Le tout multicolore, soyeux et fait main.
    Pour l’'instant, Aurélie Dumény ne vit pas encore de sa production. "Aujourd’hui, j'’équilibre les charges. Il me faudrait 80 bêtes pour dégager un Smic. Je dois patienter deux ans !".
    Mais la passion est là. Comme l’'envie de vivre de son élevage. Alors la jeune femme patiente. Et ce, depuis 2008, année de la création de sa petite entreprise. "J’étais assistante commerciale à Montpellier. Mais j'’en avais assez de cette vie urbaine. J'’ai rencontré une éleveuse de chevaux qui m'’a donné l’impulsion". Coup de foudre, appel de la terre ? Elle ne sait pas mais lâche tout pour partir à Roujan et, dans un premier temps, élever des lamas, destinés à la vente. Puis, elle poursuit avec les chèvres . "Mais j’'avais des lacunes. J’'ai donc suivi une formation au CFPPA de Pézenas pour obtenir le diplôme d’'exploitant agricole polyculture, élevage". Quelques stages chez des éleveurs pour entrer dans le monde professionnel, et la voilà prête, fin 2009, à se lancer véritablement dans la production de mohair.
    Mais élever signifie aussi produire de jeunes animaux ayant la meilleure valeur génétique et productive possible. "Le but étant d'’obtenir du mohair fin et en quantité suffisante". Pour parvenir à ses fins, Aurélie s'’entoure donc de professionnels compétents. Elle adhère à l’Upra Caprine section angora, l’institut d’élevage qui l’aide dans la technique de sélection. Elle adhère aussi à la Sica Mohair de Castres, fait appel à une tonderesse de l’'Aveyron. "Ainsi, je peux m’'occuper des sélections, des soins, de la nourriture et du tri du mohair après les deux tontes, début février et fin juillet". Deux autres personnes participent à son aventure : une couturière et une tricoteuse, toutes deux de Neffiès, pour créer à partir des pelotes de laines fournies par la Sica, des confections vendues directement à la ferme, dans la boutique. Et sur son site internet, à l'’adresse www.mohair-et-lama.fr.
    Aujourd’hui, Aurélie Dumény est l’'une des trois éleveuses de chèvres angoras du département. Elle se dit heureuse de son choix de vie. "Je ne retournerai pas en arrière !".
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