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    La vallée des wapitis

           
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    Elles sont à la mode, branchées, et n’ont pas encore 30 ans. À première vue, personne ne peut se douter qu’elles sont propriétaires d’une ferme. À leur façon, elles sont en train de changer l’image de l’industrie agricole.

    Première escale à Saint-Bernard-de-Michaudville, en Montérégie.
     Christine Langelier ne ressemble en rien à l’image que l’on se fait d’une productrice agricole. Avec son mascara, ses ongles manucurés et ses habits sportifs, la jeune femme de 27 ans est pourtant copropriétaire de la ferme La vallée des wapitis. « Avant, j’étais esthéticienne, mais j’ai tout quitté pour prendre soin des animaux. Disons que les animaux chialent moins que les humains », lance-t-elle en riant.

    En cinq ans, Christine et son copain, Mathieu Lavallée, sont parvenus à avoir un cheptel d’une cinquantaine de wapitis. Cet été, ils sont même en train d’agrandir leur parc animalier pour pouvoir accueillir une centaine de bêtes. « Ce n’est pas évident de lancer une entreprise d’élevage de wapitis. Comme c’est un animal sauvage, il doit avoir l’impression de vivre en forêt, sinon il est malheureux. Alors, il nous faut beaucoup d’espace », raconte la jeune femme.

    Pour acheter 65 arpents de forêt et 25 arpents de terre, Christine reconnaît qu’elle a eu recours à ce qu’elle appelle un « prêt papa ». « Nous avons acheté un terrain et une maison qui appartenaient à mon père. C’est lui qui a accepté de nous financer pendant cinq ans parce que la Financière agricole nous réclamait 25 % de mise de fonds, ce qui était évidemment impossible pour nous », explique-t-elle.

    « Nous avons donc convenu avec mon père de le rembourser au fur et à mesure que notre entreprise grandira. Et nous le gâterons après! », dit-elle.

    À plus ou moins long terme, l’élevage de wapitis peut devenir rentable, puisqu’il y a encore peu de producteurs au Québec. Alors qu’elle attend son premier enfant, Christine a donc passé les derniers mois à développer une série de produits alimentaires.

    Elle a, entre autres, mis sur le marché de grands classiques comme des steaks, des rôtis, et des cubes de viande, mais elle a aussi créé des saucisses avec différents assaisonnements. « Les clients ne veulent pas vraiment de produits transformés. Lorsqu’ils achètent du wapiti, ils veulent vraiment goûter le wapiti », dit-elle.

    Le goût de cette viande est d’ailleurs souvent décrit comme étant plus doux que l’orignal, mais plus prononcé que le bœuf. « Le wapiti d’élevage goûte moins le résineux parce qu’il est nourri avec de la moulée, alors que les chevreuils et les orignaux se nourrissent avec tout ce qu’ils trouvent en forêt, explique Christine. Mais l’avantage, c’est que c’est une viande très maigre et riche en protéines. »

    En fait, la viande de wapiti est plus riche que le poulet et le bœuf. Le seul problème, c’est qu’elle coûte encore très cher. Christine reconnaît que ses coupes se vendent en moyenne entre 30 $ et 40 $ le kilo, tandis que son filet mignon vaut au moins 57 $ le kilo. La nouvelle productrice vous met toutefois en garde, si vous avez envie de vous payer ce petit luxe culinaire. « Ne demandez jamais du wapiti bien cuit, ce sera dur comme une semelle de botte. » 

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