Le lin file un mauvais coton  

 Le lin file un mauvais coton
Agriculture

La Normandie est le premier producteur mondial de fibres longues de lin. : Philippe Renault

  Les filatures chinoises contrôlent aujourd'hui 85 % des débouchés du lin français et tirent les prix vers le bas.
Les producteurs explorent de nouveaux marchés : isolation, portières...
Une conséquence directe de la crise économique mondiale. Les Chinois exportent moins de vêtements et donc achètent moins de lin.
Or, il est cultivé pour l'essentiel dans l'Ouest de la France.
La Normandie est le premier producteur mondial de fibres longues de lin.
Une culture assez technique bien adaptée au climat océanique.

« Notre filière traverse une crise qui peut être grave », estime Xavier Talpe, président de l'AGPL (Association générale des producteurs de lin textile).

« L'idéal serait d'arrêter de produire du lin pendant un an, mais ce n'est pas possible, car nous ne pouvons pas mettre en péril notre outil industriel », résume Xavier Talpe.
 Pour sauver les prix descendus à 119 €/q sur la campagne 2008-2009 contre 150 €/q les bonnes années, l'AGPL demande donc aux producteurs de baisser volontairement les surfaces de 20 % en 2010. Celles-ci tomberaient à 40 000 ha, soit la moitié du niveau de 2005.

Un kayak en lin

Xavier Talpe, qui souhaite réguler le marché du lin sur d'autres bases que le volontariat, milite pour « un Grenelle du lin » afin de mettre à plat les difficultés et les enjeux de la filière.
Car si les filatures chinoises contrôlent aujourd'hui 85 % des débouchés du lin français et tirent les prix vers le bas, la production est pleine d'avenir. « De nouvelles applications prometteuses émergent », analyse Christophe Mallet, directeur de l'AGPL.

Des meubles aux portières de voiture en passant par les matériaux d'isolation. La fibre de lin est capable de faire concurrence à la fibre de verre.
Dans le Morbihan, la société Plasmor a construit un kayak en fibres de lin.
 En Vendée, des agriculteurs de la coopérative Cavac ont semé 2000 hectares de lin. La production alimente une usine spécialisée dans les isolants naturels. À plein régime, l'usine peut fabriquer trois millions de mètres carrés d'isolant. De quoi habiller 6 000 maisons.

Valérie NOËL.

Les légumes gèlent, pas les initiatives

Céline, agricultrice céréalière 

Céline, agricultrice céréalière

Rond-point de Cauvillle-sur-Mer 

Marina Postic, l'aide soignante devenue agricultrice biologique 

Pour cette jeune femme, mariée et mère de deux enfants, c'était un vrai challenge qu'elle n'a pas eu peur de relever. Après un brevet professionnel productions horticoles et maraîchère, pendant trois ans, à la Lande du Breuil, à Rennes, elle s'installe sur l'exploitation familiale. « Mon père venait d'arrêter la location de ses terres, j'en ai profité. J'utilise aussi le même matériel, tracteur, planteuse de pommes de terre..., ce qui m'a permis de minimiser les investissements, raconte Marina Postic. J'ai toujours aimé vivre à l'extérieur. J'ai travaillé dans un établissement de personnes handicapées pendant six ans. Être enfermée tous les jours, quand on voit le soleil dehors, cela donne envie. »

Production bio dans trois ans

L'intéressée a mené son projet avec l'aide de la chambre d'agriculture et tous les organismes concernés, le réseau Gab bio, (groupement des agriculteurs bio). Elle prépare une production bio pour dans trois ans, car la conversion, le passage de agriculture conventionnelle à biologique, prend du temps. « Je ne suis pas encore en conversion, car cela ne fait que six mois que je suis installée », prévient-elle.

La jeune femme est enthousiaste. Ce qu'elle aime, c'est avoir les pieds et les mains dans la terre. Installée sur un hectare et demi pour l'instant, et une serre de 300 m2 pour la production hivernale, Marina cultive une grande diversité de légumes, sans engrais ni pesticide. « Pour les vers et la chenille du chou, je cherche la bête et je l'enlève. Pour les limaces, je vais essayer les canards coureurs indiens. Ils ont un long cou et sont friands de ces mollusques », s'amuse Marina.

Bref, sa production est gourmande, plusieurs variétés de tomates, de poivrons et de courgettes, ainsi que des petits pois et haricots verts, mettent l'eau à la bouche. « Je suis plutôt satisfaite j'ai de beaux légumes », se réjouit l'agricultrice biologique.

Marina Postic effectue une vente à la ferme le lundi matin et le jeudi, de 17 h à 19 h 30. « Le bouche à oreille fonctionne bien et j'ai aussi une clientèle locale des gîtes ruraux », confie l'intéressée. Elle compte aussi vendre sa production au panier, « ce qui va me permettre de mieux gérer mes semis ».

Contact : marina.maraicher.postic@gmail.com ; tél. 06 50 55 98 88.

Marina

Incident technique avec les images 

Fête du Potiron 2015 (Kürbisfàscht) à Logelheim 

Pour la Kürbisfàscht, des tableaux jalonnent les rues, avec pour principaux personnages, des potirons ! Le marché local propose aux visiteurs toutes sortes de produits du terrroir et surtout, des potirons !

Le samedi et dimanche soir vers 18h, tous les potirons s’illuminent sur le passage de la cavalcade... Après quoi, est servie la soupe de potiron, cuisinée avec pas moins d’une tonne et demi de potiron. Les festivités se poursuivent le dimanche, avec des animations pour tous, et l’élection du plus beau tableau fait en potiron.

Texte et Photo

Restons à l'heure d'hiver! 

 C'est le retour de l'hiver. Nous le pressentions depuis le début de l'automne avec ce mois d'octobre exécrable. Il est dommage de perdre une heure de lumière ce soir. Il serait souhaitable de conserver toute l'année cet horaire et de ne plus en changer. Nos contemporains ne préfèrent plus les longues heures d’été du petit matin, mais plutôt les quelques heures encore lumineuses de la fin de journée .Nos contemporains se lèvent d'aussi bonne heure que les générations précédentes; mais ne font plus l'apologie du «lever tôt», contrairement à nos Grands Parents. Aujourd'hui les conditions de travail sont tellement dures en terme d'horaire, de transport et de rythme,  que le travailleur aspire à quelques heures ensoleillées à la fin de sa journée. Nos grands parents devaient se lever tôt, non pas pour prendre un moyen de transport, car leur labeur harassant se trouvait sur place, mais parce qu’à l’époque, le confort des habitations était beaucoup trop vétuste. Difficile de se divertir à la lumière d’une bougie.

 Dites-le avec des plantes carnivores 

 En esperant quand meme qu'il y ait des bureaux où on n'a pas le temps de semer,bichonner,chasser les mouches....il faut quand meme en garder pour surfer sur le web et envoyer ses mails !!Avec les rtt,les journées sont de plus en plus concentrées,ça devient de la pure exploitation!

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