«Courges et courgettes»
Bonjour
L'orage est en train de s'installer sur notre région. La pluie est en train de tomber après nous avoir oublié depuis plus de deux mois. Cette eau salvatrice ne va pas ruisseler, mais s'imprégner durablement dans le sol. La terre de mon jardin a été travaillée de nombreuses fois durant ces deux derniers mois et va accueillir avec bonheur cette liqueur d'ordre aquatique. Les nombreuses tentatives de semis et de repiquage ont favorisé la finesse de la terre du jardin. Tentatives toutes vouées à l'échec par manque de pluie sous une chaleur persistante et inhabituelle. Seules les courges semblent s'être tirées d'affaire dans cette canicule ostensiblement calamiteuse. Comme l'illustre la photo, la récolte de courgettes a été fastueuse. Les citrouilles ont déjà de beaux spécimens en préparation. Mais la liste des légumes récoltés s'arrête là. Du coté des tomates, ce ne sont que des petits fruits le plus souvent marqués par la nécrose apicale. Pas de salade bien évidemment. Dans le domaine des courges, on trouve aussi une courge très coureuse et très productive : La courge spaghetti. Mais celle-ci n'a pratiquement rien produit cette année. De toute façon le pied est mort depuis longtemps. Cette courge peut devenir très vite énorme, si on l'a perdu de vue pendant quelques jours. Pourquoi s'appelle-elle courge spaghetti? Parce que sa chaire est bourrée de filaments semblables aux pâtes qui composent un plat de spaghettis. Mais cette année il faudra se rabattre sur les spécialités culinaires d'origine italiennes. Les filaments de cette courge sont très fins et cette cucurbitacée est très différente des autres courges. Il paraîtrait même, que les jeunes enfants pourtant très peu amateurs de toutes ces courges, se laisseraient gagner par la dégustation de ce met assez particulier; à la condition express qu'il fut bien apprêté et bien cuisiné. J'ai cultivé pendant deux saisons, la courge de Nice, à ne pas confondre avec la courgette ronde de Nice. Mais la taille impressionnante de cette courge et ses qualités culinaires se sont révélées très médiocres, comparées à celles de la courgette. De plus, sa culture est plus longue que celle des courgettes. Quand on voit la taille du spécimen récolté, on comprend pourquoi. Sa culture est pratiquement aussi longue que celle des potirons. Une autre courge que j'avais tenté de cultiver, c'est la courge Turban. Plus connu sous le nom de Giraumon, dans les milieux très fréquentés de la courgette. Après l'échec de cette culture, je n'ai pas renouvelé les semis. Je ne peux donc pas émettre un avis sur le gout de cette courge. Une variante très connue de la courgette, est la courgette ronde de Nice. Cette année j'ai récolté quelques beaux spécimens. Sa saveur étant comparable à celle de sa grande sœur la courgette, c'est son aspect qui est surtout très intéressant en cuisine. Elle peut être farcie, avec bonheur, au moyen de toutes les denrées les plus appétissantes. Et elle ressort du four en meilleur état que les tomates farcies, qui souvent s'effondrent au fond du plat, quand celles-ci sont trop riches en eau. Comme quoi la sobriété est toujours payante. Cette année encore, pas de concombre. Les plants végètent longuement et finissent par mourir. Ils sont pourtant cultivés sur la même planche que les courgettes. Sur cette même planche quelques pâtissons développent tranquillement leur frimousse dentelée. Chez les potimarrons, je n'ai vu passer qu'un seul petit spécimen. L'année 2022 restera l'année des courges dans le jardin potager.
Bon week end
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