«Noël au balcon, Pâques aux tisons»
Bonjour
Profitons de ce très beau temps pour faire le bilan de ces derniers mois. Le vent est tombé, le ciel est d'un bleu intense et les températures en forte hausse. L'hiver qui vient de décéder récemment (pas du virus), a été fertile en bourrasques et tempêtes en tout genre. Tempêtes et pluies, cela devient presque monotone, rédhibitoire même. Une époque de l'année qui était encore traditionnellement calme il y a quelques décennies, se définissait par le dicton bien connu,«Noël au balcon, Pâques aux tisons», qui témoigne bien d'une époque climatique qui semblerait révolue. La sagesse populaire l'avait bien observé. La tempête du siècle n'a-t-elle pas eu lieu un 26 décembre de l'an de grâce 1999. Il y a toujours eu de fortes tempêtes sur notre continent, mais c'est leur puissance qui s'est accrue et surtout leur fréquence. À la suite de ces forts coups de vent, il y a toujours du bois à ramasser, car les bouleaux en profitent pour se débarrasser de leurs petites brindilles mortes, à la manière des singes pour épouiller et éliminer de leur fourrure tous leurs parasites. Des petites brindilles si pratiques pour démarrer le feu dans la cheminée, car non résineuses, elles ne dispersent pas à travers la pièce, des shrapnels enflammés. Comme il reste encore près d'une dizaine de bouleaux sur notre terrain, la récolte va être bien fournie. Quand ils deviennent trop grands, on se décide à les abattre, pour les remplacer par des arbustes de tailles plus modestes. J'ai planté ce type d'arbre au début, car le bouleau est un arbre emblématique des régions froides du nord. Les botanistes disent qu'il est le dernier arbre à feuilles caduques capable de survivre dans les régions glacées et septentrionales. Après il ne reste plus que les résineux bien connus qui peuplent les forêts canadiennes et sibériennes. Lorsque les États Unis ont été touchés par une vague de froid peu commune, il y a quelques années, cela a permis, encore une fois, au Président Trump d'afficher sa bêtise et son inculture. Quand les scientifiques parlent de réchauffement climatique, ils désignent la moyenne globale des températures de la planète. Cela engendre inévitablement un dérèglement global du climat de notre planète. Le Président Trump, avec sa mentalité isolationniste et impérialiste, ne préjuge du climat terrestre qu'à travers celui du territoire des États Unis, si grand fut-il. Une des craintes, formulée déjà depuis longtemps par les scientifiques, est que le réchauffement des océans qui est en marche depuis longtemps, pourrait inverser le cours des grands courants marins. Notre Gulf Stream pourrait très bien changer de sens. Dunkerque et Boulogne pourraient alors bénéficier des températures polaires de Stockholm, par exemple. Et le Labrador pourrait lui aussi, dépité par l'inconséquence des humains, changer son programme et mettre en hiver, Chicago à la mode et à la douceur de la promenade des Anglais.
Bon jardinage
Les carnets de Jules Hostouley
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J'ai bien aimé te lire, cela donne matière à réfléchir !!! pour ma journée
bonne continuation