Semis de pois mangetout en serre le 7 mars 2009
Carouby de Maussane


80 godets en bas à droite le 20 mars 2009 - 4 graines par godets

Godets prêt à être repiqués le 30 mars 2009

Régularité de la levée des graines

Mise en place rapide

Repiquage sur route de 5 mètres de 40 godets par route
 Avantage:
Grande économie de graine
Levée absolument régulière
Pas de parasites ou d'oiseaux pour boulotter les graines (tourterelles)
Pas de ralentissement de végétation à cause du froid (Mars 2009 ensoleillé mais froid)
Reste la moitié du paquet de graine pour une 2ème culture.

Culture 2008
En 2008 le même semis directement en terre en mars, ne donna même pas le quart de ce semis.
Trop d'eau en mars et avril 2008
Tourterelle en permanence aux abords du semis.
Graines avariées ou pourries.

 Posté le: Sam 6 Juin - 18:05 (2009)    
Sujet du message: Semis de pois mangetout en serre

La planche de petit pois mangetout avec à gauche une rangée de groseilliers, 1 route d'asperges, 2 routes de pois, 2 routes de fèves, 1 route de choux de printemps et 4 routes d'asperges
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les fèves et les choux ont été aussi semées en serre

Les pois sont tuteurés sur du treillis à béton (1m10)




Bientôt la récolte




Tout ce petit monde, excepté les 4 routes d'asperges, ne reçoit plus le soleil à partir de 3 heures de l'après-midi (Ombre de la maison) (Exposition nord-Est)
et ça pousse et ça murit en plus (les groseilles).

Évidemment, je ne met jamais de tomate sur cette planche.
En 2007 j'y ai très bien réussi mes pommes de terre.
Et en plein été les laitues y montent beaucoup moins vite.

Barquette si possible en serre.
semis le plus clair possible.
pour repiquer, on ne repique surtout pas plant par plant.
Travail fastidieux et pas rentable
Dans deux mois les semis en barquette auront formé un matelas de racines que l'on peut découper à la main pour garnir le sillon du repiquage dans le potager.
C'est pour çà qu'il faut semer le plus clair possible.
fin juillet on trouvait déjà en jardinerie du plant semé sur cube.
1 seule rosette de mâche par cube.
Seuls les semoirs agricoles très perfectionnés permettent ce travail.
quand à nous quand on repique, si on trouve qu'il y a trop de plants au mètre linéaire, on peut facilement en éliminer.
Et repiquer des plants en novembre, voire en décembre, est une opération très aisée; il suffit de repiquer dans le rayon, sans avoir besoin d'arroser.
depuis 2 ans je repique en serre la plus grande partie de mes semis de mâche en serre à cause des hivers neigeux.
sous la neige, impossible de faire quoique ce soit au jardin.
Mais dans un hiver normal, on griffe sommairement la terre et on dépose notre plant dans le sillon.
Si ce sont de bonnes variétés d'hiver, les mâches peuvent se récolter jusque fin mars.
Cette année même début mai; mais ce fut une année exceptionnelle; trop fraiche en début de printemps.
et justement la mâche adore ce climat de fraicheur.
J'ai même remarqué que les mâches se développent mieux au potager, qu'en serre.
C'est une salade très bien adaptée à nos régions du nord.
D'ailleurs vous devez savoir cela; nos grand-parents ne semaient pas de mâche dans leur jardin, mais allaient la récolter dans les champs non labourés pendant l'hiver.
Ce n'est plus le cas aujourd'hui; la récolte sur notre plateau vient de se terminer hier et déjà on voit les tracteurs transformer la paille en gros ballots et aussitôt déchaumer la pièce.
Surtout pour éviter les incendies.
Car depuis quelques décennies ce sont les années trop sèches qui dominent.
donc dans ces conditions peu de chance de voir notre doucette bonne à récolter en octobre/novembre.

Avec 3 à 4 barquettes j'arrive à former une route de mâche.
Mes routes font en général 6 mètres.
Au potager comme en serre.

Ce sont les maraichers professionnels qui m'ont donné l'idée de cette culture dite à " contre-saison"

La mâche, avec l'endive sont les 2 seules salades que notre région nous permet de disposer en hiver.
J'ai déjà, en ce moment plusieurs routes d'endives très bien développées.
Certains considèrent que c'est une perte de temps cette culture, qui est offerte sur tous les étals pendant l'hiver.
Mais celles que l'on cultive, moins grosses, n'ont pas du tout le même gout que celles du commerce.