Bonjour
Nous voici en août et la sécheresse qui s'installe durablement. Dans le potager, il est devenu illusoire de faire pousser des choux. Les planter à la mode de chez nous, çà on sait faire. Mais arriver à les faire pousser, sans qu'ils succombent à la sécheresse, cela est devenu une performance. Les haricots verts, quant à eux, restent très malingres et très fins; c'est ce que d'habitude on leur demande; mais dans le cas présent, point de filets au gout de bon légume précoce. On a pu récolter quelques carottes, mais au prix de centaines de litres de cette denrée si banale en temps ordinaire, si précieuse en ces temps de sécheresse. Pour faire court: On arrose continuellement. Afin d'arriver à faire lever les nouveaux semis, il faut abondamment arroser et disputer son territoire aux moineaux, qui par centaines viennent prendre un bain de poussière, comme nos pondeuses le font si souvent en ce moment, tant les insectes indésirables trouvent un abri de choix sous ces ramages emplumés. Cela désorganise les semis et recouvre les jeunes plantules que l'on a confiées à cette terre devenue ingrate. Au vu de l'état d'avancement des semis de poireaux, il faudra se contenter des poireaux de l'étal du supermarché. De toute façon, cette culture ne produit plus rien, depuis quelques années, tant l'appétit de la mineuses des pays de l'est est considérable. Seuls les tomates, les poivrons et les courges sont en pleine forme; c'est la chaleur qui leur convient le plus au fil de ces canicules. Il faut dire que les courges sont installées sur une planche qui comporte une épaisseur de terreau de plus de 30 centimètres d'épaisseur. Depuis une dizaine d'années, cette planche reçoit le fumier des poules, les feuilles mortes de nos arbres, une grosse couche de paille et les cendres de la cheminée. Les courgettes peuvent puiser leur ration d'éléments nutritifs et aussi leur boisson quotidienne bien au frais sous cette couche protectrice de plus de trente centimètres. Les poivrons et les piments installés dans les châssis depuis des lustres, sont très généreux en fruits colorés. Les tomates, comme d'habitude, prennent leurs vacances dans les serres. Cela est devenu une habitude chaque année. Il faut impérativement se protéger du mildiou. Bien que ce temps très sec lui fasse mordre la poussière; et l'on n'en manque pas, cette année. Toutefois avec le mildiou il ne faut jamais crier victoire, tant la voracité de la bête immonde est toujours d'actualité. On a confié quelques pieds de tomates au jardin potager, en dehors des serres; qu'ils se débrouillent tous seuls, finalement. Des plants en pot viennent progressivement remplacer les quelques pieds qui meurent, en serre, après avoir donné tous leurs fruits; feuillages grillés, mais avec toutes leurs ramures encore bien vertes. Mais comme ils n'ont plus émis de fleurs depuis longtemps, ils sont condamnés à rejoindre les tas de compost. Si Saint Pierre a fait des tomates son plat préféré, au paradis des «Marmandes» elles sont seront très bien accueillies.
 demain
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Bonjour,
ce matin des 8h30 l'orage est apparu en Lorraine, dans mon coin
et laisse place au soleil et aux nuages passants
encore des annonces d'orages l'ap midi