2023 et toujours fidèle, la petite tulipe aux délicates pétales. Avec ce nom de dessert, elle nous ravit chaque année. Elle réapparaît toujours avec toutes ses caractéristiques. Ce qui peut paraître une gageure pour ce genre de tulipe. Souvent ces variétés de tulipes très sophistiquées perdent rapidement au fil des années ces caractères qui nous ont tant séduits. Pour nous restituer une charmante grosse tulipe de type Darwin, rouge ou jaune. Sympathique bulbe, au demeurant, mais beaucoup trop répandu dans notre jardin, pour ne pas lui réserver la meilleure place dans notre cœur de jardinier. Depuis son arrivée dans notre jardin, à l'instar de la rose du Petit Prince, elle ne nous donnait qu'un exemplaire unique. Fin avril de cette année, ce sont quatre exemplaires de cette charmante liliacée qui balancent au gré du vent, leurs émouvantes frimousses. On peut, comme chaque année, lui donner, à nouveau, rendez-vous pour l'année prochaine! |
Adieu! Veaux, vaches, cochons.... Voici un ustensile qui fut abondamment présent dans le paysage agricole. A une époque révolue. Révolue à jamais. Dans notre petit village, matin et soir, devant pratiquement chaque foyer, quelques bidons attendaient patiemment le camion de ramassage de l'usine Gervais. Il n'y avait pas de crise du lait, à cette époque. Même de petites maisons avec une petite étable et une modeste pâture, parvenaient à entretenir une vache ou deux. Les citadins d'aujourd'hui, qui n'ont pas connu cette époque, se trouvent souvent éjectés de leur banlieue, pour se retrouver, du jour au lendemain, assignés à résidence dans nos plus belles campagnes de France. Des citadins, dont certains, venant de sombres banlieues bruyantes, vandalisées et polluées, se mettent en tête, sitôt débarqués, de faire taire le carillon du clocher de nos communes, qui fleurent toujours aussi bon la France. Quand ce n'est pas une radicalisation démoniaque envers les gallinacés, patrons de nos basses-cours; toujours emblèmes de notre pays. Ils n'ont jamais entendu, ces banlieusards, le boucan que peut provoquer, à l'aube, (car les paysans se lèvent toujours de très bonne heure), ces camions chargés de collecter le meilleur de notre alimentation. Cela faisait un bruit de ferraille et «d'accident de la route» qui ne manquait pas de nous réveiller. Venait ensuite le bruit de tous ces bidons métalliques qui s'entrechoquaient, car le chauffeur devait ranger les précieux bidons, qui allaient, par la suite, alimenter nos desserts; Il devait de plus rendre les bidons vides à chacun des producteurs de lait. Après tout ce tintamarre, on se levait, bon gré, mal gré, sachant qu'en cuisine nous attendait un petit déjeuner bien chaud, toujours à base du meilleur de ce que peuvent nous donner ces paisibles ruminants. Certains citadins ont perdu le souvenir d'une France essentiellement agricole, et dont les bienfaits furent si souvent enviés de nombre de ses voisins, et néanmoins, désormais, devenus ses amis.
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Une solution qui permet de gagner de la place. Des potées beaucoup mieux visibles aux alentours. Dans un jardin, encombrés de nombreux arbustes, souvent persistants, cette technique de culture permet d'offrir au regard, une touffe de plantations multicolores. Une plate-bande située au pied de ces petits arbustes, ne serait visible que dans l'environnement immédiat de ces plantations
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