«Rudbeckia maxima »
Bonjour
Le temps va se rétablir progressivement dans les prochains jours. Tel est le message laconique délivré chaque jour par les vedettes de la météo sur le petit écran. Du moins, c’est ce que nous annoncent les services de la météo, en espérant qu’ils n’aient pas consommé tout le contenu du lave-glace, avant de venir bosser. Beaucoup moins de pluie durant ce mois d'août. Mais beaucoup de froid. Dans le potager, c’est l’envahissement par toutes les mauvaises herbes. Par les adventices, devrais-je dire, pour sacrifier à la mode actuelle. Qu’on les appelle mauvaises graines ou adventices, le résultat est toujours le même : Il va falloir ressortir binettes et serfouettes. Arracher tout ce mouron blanc, qui va constituer le menu végétal des poules qui ne pondent plus beaucoup, perturbées par ce dérèglement climatique, qui affiche des températures de début octobre. Leur parcourt est recouvert d’une épaisse couche de paille. Cela les oblige à travailler ferme. Elles retournent dans tous les sens cette paille fraîche qui pourrait cacher, encore, quelques grains de blés, oubliés par la moissonneuse, si sophistiquée fût-elle. Elles espèrent aussi y découvrir d’imprudents insectes qui auraient établi, préventivement, leurs quartiers d’hiver dans ce gros ballot rond de plus de 300kg. Une poule est une infatigable travailleuse qui retourne inlassablement le sol, à la recherche du moindre grain, du plus petit vermisseau, du minuscule gravier ou du dernier éclat de coquilles d’huîtres. Les petits graviers leur servent à remplacer les petites meules, qui au sein de leur gésier leurs servent à moudre toutes ces petites graines de céréales, patiemment ingurgitées. Les coquilles d’huîtres, de moules ou de divers coquillages, leurs servent à constituer la coquille de l’œuf qu’elles vont produire dans les prochaines heures. Une poule qui pèse en moyenne 2 kg500 produit quotidiennement un œuf de 70 grammes. Cela permet d’entrevoir le travail énorme que doivent accomplir, journellement, ces gallinacées. Alors qu’à l’aube de chaque journée, le coq plastronne et parade fièrement sur son tas de fumier, en espérant faire lever le soleil, chaque jour, de plus en plus tôt, tout en s’égosillant à tue-tête, d’un chant qui tire prématurément de leur sommeil, les honnêtes dormeurs que nous sommes. Il existe des fleurs géantes qui ressemblent à des soleils que Chantecler s'efforce de réveiller chaque matin. Des fleurs géantes que l'on appelle Rudbéckia Maxima. Elles se développent très rapidement; mais ne sont pas vraiment envahissantes. Elles ont été plantées en limite du potager. Au printemps il suffit d'arracher facilement les pieds qui sont sortis de leur enclos. On peut aussi les confondre avec les topinambours, qui ne vont pas tarder à fleurir. Mais ces rudbeckias de près de deux mètres de haut font maintenant partie des victimes des canicules précédentes. Cette astéracée va nous permettre, pour ceux qui en possèdent encore, d'aborder sereinement les rivages de l'automne qui se dessinent déjà à l’horizon.
Bonne semaine
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