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    Bonjour
    Au catalogue des bulbes de printemps il est un bulbe assez connu, mais très peu employé, c'est la fritillaire impériale. Cette liliacée est aussi appelée couronne impériale. Du fait de sa grande hauteur et de sa magnifique floraison, elle fut couronnée impératrice des bulbes du printemps, par l'assentiment unanime des jardiniers. Sa couronne est composée d'un grand nombre de clochettes qui se déclinent du rouge vif au jaune le plus pur, en passant par toutes les nuances de l'orange. Cet arrangement floral s'appelle un verticille. Ce qui caractérise le plus ce bulbe, c'est son odeur. Une odeur très forte qui ferait fuir taupes et rongeurs. Une réputation non vérifiée scientifiquement, mais que les catalogues de fleurs lui attribuent largement, dans le seul souci de nous faire acheter cette couronne impériale. Impériale par son prix, qui ne laisse pas indifférent. On se contente souvent de l'acquisition d'un bulbe ou deux, en prenant le risque que sitôt fleurie, cette couronne impériale, ne reparaisse plus le printemps suivant. Dépité par ce demi-échec, on ne renouvelle que rarement l'emploi de cette magnifique inflorescence. Ce bulbe qui est très gros et aussi très fragile, craint beaucoup les terres lourdes et humides. Ce qui fait qu'il disparait souvent au bout d'un an ou deux. J'en ai planté trois ou quatre fois, des jaunes et des rouges, qui ont fini par disparaitre  au bout de deux ou trois ans. J'en ai même un qui reparait une fois tous les deux ou trois ans. Cette année au printemps, il s'est manifesté au milieu de mes tulipes et de mes narcisses. Mais son allure n'a plus rien d'impériale. Lui qui peut facilement atteindre plus d'un mètre, arrive à peine à surmonter les tulipes, ses voisines. Un empereur déchu, en quelque sorte. Un retour à la démocratie. Son odeur très caractéristique, embaume, pour ceux qui les ont connus, tous ces petits magasins de fleurs comme Clause, par exemple, où je me fournissais encore dans les années 70, les grandes surfaces du jardinage, n'ayant pas encore fait leur apparition dans notre voisinage. Des grandes surfaces qui n'offrent plus que les parfums les plus envoutants des nombreux végétaux qu'elles proposent. J'apprécie toujours les effluves les plus délicates des petits magasins fleuristes, pour ceux qui ont survécu évidemment, et aussi la fraicheur de ces petites échoppes, ainsi que le doux gazouillement de l'eau qui s'écoule, si nécessaire à l'épanouissement de toutes ces fleurs, incomparablement plus belles les unes que les autres. Une fois de plus, il faut rappeler que ce bulbe est toxique. C'est peut être ce qui encourage nos rongeurs à changer de crémerie. Va savoir!
     

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    Bonjour

    Dans un peu plus de trois mois, ce sera la fin de l'année. Déjà! Crient les étourdis, qui ne jalonnent pas leur vie de ces petits repères, de ces petites attentions, qui font justement le charme de la vie. Ils foncent tête baissée, à toute vitesse, sans même se retourner ou observer leur voisinage. Accaparés qu'ils sont par le boulot ou les soucis, disent-ils. Bref, tout ceci pour dire que, après décembre prochain, c'est janvier 2018. Sur ce point je ne saurais donner tord à personne. Donc en janvier, déjà la nature commence à sortir de son engourdissement, de sa torpeur, et de son sommeil, pour nous offrir, en avant-première, une petite floraison si délicate, que parfois, on ne la remarque même pas. Une floraison sous la neige, selon la tradition. Ce bulbe c'est le perce-neige  qui se fait le messager avec ses petites clochettes blanches, d'un printemps encore très lointain. Il nous aide à évacuer cette langueur accumulée au fil des jours trop courts. Le perce-neige est une plante médicinale, mais c'est aussi un poison. Un poison violent, s'il est consommé en grande quantité. La rumeur publique rapporte que certains l'ont consommé en le confondant avec des petits oignons blancs. Ce ne fut pas, alors, aux «p'tits oignons» pour le parcourt gastrique de ces quidams imprudents. Ce poison s'en prend sauvagement à l'estomac et par la suite, en cas de grosses quantités absorbées, celui-ci s'attaque au système neurologique. Les jardiniers recommandent de le multiplier, une fois tous les trois ans. On procède alors juste après la floraison, car en ce moment, par exemple, difficile de localiser les bulbes. On divise les touffes pour augmenter le nombre de sujets dans le jardin et aussi pour éviter son déclin, car un trop grand nombre de bulbilles sur le même emplacement provoque une surpopulation néfaste à son épanouissement. Le nom de Perce-Neige  évoque aussi pour chacun de nous, une fondation en faveur des enfants handicapés, due à l'initiative d'un acteur très connu et toujours très apprécié. Pour respecter la tradition, espérons qu'il y ait un petit écrin neigeux pour accueillir la floraison de ce charmant petit bulbe hivernal. Bien que, en cette matière, je n'ose formuler de souhaits, car quelques petits centimètres de neiges, peuvent au petit matin, transformer le parcourt de ceux qui vont bosser, en galères monstrueuses. J'en profite pour souhaiter un bon courage à tous ceux qui, en ce moment, prennent les transports pour rejoindre un travail souvent très loin de leurs foyers.

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    Bonjour
    Après les crocus d'automne qui achèvent leur floraison, il va falloir penser à se procurer les crocus qui apparaissent en fin d'hiver. Des tout petits, qui n'en demeurent pas moins charmants. S'ils se plaisent à l'emplacement que l'on a décidé de les y logés, ils vont se naturaliser, comme beaucoup de bulbes à fleur, et réapparaitre à chaque printemps. Originaires des montagnes des Balkans, ils ont l'air d'aimer l'hiver. Du moins le supportent-ils très bien. Ils font merveille en étant plantés directement dans la pelouse. Pour donner un aspect plus naturel à cette plantation, certains mélangent les couleurs de ce bulbe et jettent le tout en l'air, et plante, alors, leurs crocus à l'emplacement de leur chute. L'inconvénient de cette plantation, c'est qu'il ne faudra pas tondre la pelouse tant que les crocus n'auront pas réabsorbé leur feuillage pour reconstituer leurs réserves. Et comme c'est un dur à cuire, cela peut durer assez longtemps. Il existe une variété de crocus qui peut être consommée, c'est le safran. Sa culture est possible en France, mais c'est une culture de longue haleine et assez compliquée. Plantés en juillet, les bulbes fleurissent en automne et la récolte des fleurs s'opère en octobre. C'est là que la difficulté de cette récolte se montre sous son vrai jour. Une véritable opération chirurgicale d'extrême précision. Après avoir cueilli les fleurs, il faut délicatement extraire le pistil rouge de la fleur, avec une pince à épiler et des minuscules ciseaux. Un labeur souvent confié aux femmes. Il faut 150 fleurs pour obtenir 1g de safran. Donc pour obtenir un kilo de cette épice si recherchée, si prisée, je vous laisse faire le calcul. Certains catalogues de plantes se sont mis au gout du jour, en vantant les qualités de la culture du safran. Tout en vous fournissant à prix d'or les bulbes de safran, ils ne s'appesantissent pas trop sur les grandes difficultés de cette plantation. Les amateurs sont généralement très déçus par les résultats insignifiants de cette culture. Là aussi, les campagnols ont mis en haut de leur menu, les bulbes ou les cormes de cette délicate iridacée. Les lapins de garenne, à leur tour, consomment en salade, feuillages et fleurs. Donc, visiblement c'est pas gagné. Quand à moi, je préfère m'en tenir à mes crocus de la fin de l'hiver. Il faut rappeler que seuls les stigmates du safran sont comestibles; tout le reste est toxique.

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    Bonjour
    Les corvées d'arrosage sont suspendues pour un temps. Tempêtes et pluies nous oblige à rester à l'abri. On ne sort que pour nourrir les poules et récupérer les quelques œufs que ces volatiles mettent à notre disposition. Du fait des conditions climatiques, elles pondent très peu. 3 œufs par jour pour une dizaine de pondeuses, ce n'est pas très réjouissant. L'humidité ne favorise pas beaucoup la ponte. De plus le grand âge (8 ans) de certaines pondeuses a entrainé leur mise à la retraite. On les garde jusqu'à leur mort naturelle. Elles ne pondent plus qu'un œuf tout les 3 ou 4 jours. Parmi les moins âgées, 3 ont entamé leur mues et arrêtent leur ponte pour de nombreuses semaines. Le mois dernier on est allé acheter de nouvelles pondeuses au marché aux volailles de Gournay en Bray en Seine Maritime. 7 Poulettes «Prêtes à pondre» comme disent les négociants. Elles devraient commencer leur ponte dans quelques jours, car elles se nourrissent maintenant, correctement. L'introduction de nouveaux sujets dans un poulailler soulève de nombreux problèmes. Les autres poules les tabassent sans discontinuer. L'absence de coq dans mon poulailler favorise cette attitude. Habituellement, dés l'arrivée de ces jeunes poulettes le coq va tout droit sur elles pour présenter ses hommages et commencer sa besogne de reproducteur. Il assure, ainsi, en quelque sorte, leur protection. Les 7 poulettes que j'ai ajoutées à la population de ma basse-cour, étant chassées par les plus anciennes, sont restées prostrées dans leur coin pendant plusieurs semaines. Pendant ce temps-là elles ne se nourrissent pas correctement. Â chaque fois, je remarque que ces poulettes issues de grands élevages, ont  une alimentation qui pose souvent un problème, même si leur comportement traduit le fait qu'elles ont été élevées en plein air. Ne touchant pratiquement pas aux grains de blé, ni au maïs et encore moins à la verdure, cette attitude permet d'en conclure, qu'elles ont été nourries avec des granulés ou des poudres. Même d'origine naturelle ces aliments ne favorisent pas le passage à une nourriture nouvelle. Elles regardent avec curiosité ces gros grains de maïs, s'en saisissent, les retournent plusieurs fois dans leur bec et répugnant à les avaler,  les recrachent aussitôt. Tout cela pendant que les plus anciennes pondeuses font leur sieste ou leurs ablutions dans la poussière. Maintenant ce comportement frileux et peureux  n'est plus que du passé. Elles se sont acclimatées et sont capables, le cas échéant, de filer une «rouste» aux anciennes pondeuses. Je constate, journellement, que leur jabot est bien rempli, en fin de journée. Les anciens disaient, que leur «gave» devait atteindre la grosseur d'un œuf, si l'on voulait se voir gratifier d'une coquille dument remplies dans les heures suivantes. La fabrication d'un œuf demandant beaucoup d'énergie et de nourritures. Je n'ai plus de coq dans ma basse-cour, parce que je ne mets plus d'œuf à couver et aussi pour préserver le sommeil de mon voisinage.

    COCORICO!

    Â demain  

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    Bonjour
    Les Hauts De Hurlevent, hier toute la journée sur notre plateau. On se croirait revenu dans le roman d'Émilie Brontë. Rien à voir avec la Floride; heureusement. Déplacer 6 millions d'individus, n'est certainement pas une entreprise que le Président Donald Trump avait envisagée, avant de prendre le pouvoir. Gérer le climat n'est pas aussi aisé que de créer et d'exploiter des sociétés, souvent off-shore. Aujourd'hui, 11 septembre, nous amène à penser que les États Unis, ne sont plus isolés en matière de guerre, de terrorisme et de calamités climatiques. Rien ne sert de se cacher la tête sous terre, comme certains volatiles, on est vite rattrapé par le naturel des événements.

    Dans le jardin, rien de tout cela. Ce qui nous amène à évoquer le printemps prochain avec ses nombreux bulbes printaniers. Un qui ne passe pas inaperçu, c'est le bulbe de la jacinthe. Un parfum merveilleux, mais qui peut se révéler très entêtant. Surtout lorsque ce bulbe est cultivé en intérieur. Le propre d'un parfum c'est sa subtilité, sa discrétion, son élégance; rien à voir avec certains après-rasage. En dehors de cela la jacinthe est vraiment une fleur remarquable dans les jardins de la fin de l'hiver. Seul son prix ne nous permet pas de massives plantations. Comme elle se tient très près du sol, elle ne subit pas trop les aléas du climat. Les grandes tulipes supportent mal les effets des tempêtes, encore fréquentes en fin d'hiver. La jacinthe possède un gros bulbe, qui par sa couleur, laisse souvent augurer de la teinte de la future fleur. Ces bulbes peuvent être colorés de bleu, de blanc, de jaune ou de rose. Il est conseillé, après avoir laissé le feuillage se dessécher, d'arracher les bulbes et de les stocker au sec, jusqu' à la fin de l'automne, date de la plantation des bulbes de printemps. On peut aussi les laisser en terre, afin qu'elles se naturalisent. Mais elles perdront souvent de leur allure et surtout de leur taille. L’inflorescence en grappe perdra beaucoup de ces multiples petites fleurs qui la composent. Elle aura tendance à se rapprocher de la jacinthe sauvage que l'on trouve en grand nombre dans les sous-bois. Il faut aussi rappeler que la jacinthe est une plante toxique. Moins que les colchiques ou le muguet, mais dangereuse en cas d'ingestion. Donc si vous avez décidé de planter de magnifiques jacinthes dans votre jardin, rendez-vous au printemps 2018. Dans votre jardin, ce sera alors la fête du printemps; nous n'en doutons pas. 

    Â demain  

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    Bonjour
    17°C hier, c'est la meilleure température de la journée. Les nuits ne sont vraiment pas chaudes. Mais on ne va quand même pas démarrer le chauffage. On est obligé de se vêtir comme au mois de novembre. Point positif: Les précipitations. 10 mm, hier, dans le pluviomètre. Le potager apprécie beaucoup, car les quelques mm des pluies tombées depuis fin juillet ont été très vite effacés par les vents qui soufflent jour et nuit en permanence. Sous les arbres fruitiers, la terre n'était même pas mouillée. Les semis de mâche qui désespéraient de ne pas pouvoir lever dans cette météo chaotique, sont en train de sortir de terre. Bien sur accompagnés du traditionnel mouron blanc. Qui pourrait très vite étouffer tout espoir de cette salade hivernale, que même les gelées les plus tenaces n'arrivent pas à détruire. Le mouron blanc très facile à arracher sert de nourriture privilégiée pour mes pondeuses. D'ailleurs ce mouron blanc est très apprécié des oiseaux, car au XIXème siècle, dans Paris, des vendeurs de cet envahisseur de nos jardins, en proposaient aux Parisiens, pour garnir leur balcon et ainsi s'attirer les bonnes grâces de tous les oiseaux du ciel. Ce végétal en se propageant dans les planches de notre potager dénonce une trop forte présence d'azote dans le sol. L'amendement en azote étant le plus facile à réaliser, on se retrouve très vite en overdose dans le potager. Les salades et les poireaux apprécient beaucoup, mais les autres légumes ont besoin d'équilibrer leurs repas quotidiens avec de la potasse et du phosphate. Sinon ces légumes montent en feuilles et ne fournissent pas les beaux légumes tant convoités. Dans le potager, ce sont les planches de haricots, très nombreuses, qui commencent à produire. Très en retard, car le haricot à besoin de chaleur, mais aussi réclame une humidité soutenue. Le haricot en filet peut produire 60 jours après le semis, à condition de réunir ces bonnes conditions pour prospérer. Bon dimanche

     

    Â demain

      

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    Bonjour
    Un autre habitué des catalogues d'automne, c'est le narcisse, ou la jonquille, si vous préférez. C'est vraiment un dur à cuir, ce gros bulbe printanier. Et le nombre de variétés augmente chaque année. Contrairement aux tulipes, les narcisses offrent une floraison plus généreuse l'année suivant celle de leur première floraison. Et d'année en année, ils continuent de se multiplier. Il est alors nécessaire de dédoubler les pieds des bulbes et ainsi de pouvoir les propager en d'autres emplacements du jardin. Au printemps, après la fin de leur floraison, il faut attendre que leurs feuilles soient bien fanées pour les couper. Sinon leur floraison au printemps suivant sera très médiocre. Certains nouent ce feuillage, pour hâter le dessèchement de ces feuilles. Un peu comme on le faisait pour l'ail dans le potager, avant l'arrachage de celui-ci. Il existe plusieurs types de narcisses et de différentes tailles. Les narcisses botaniques, très charmants, sont de très petites tailles. La plupart des narcisses sont toxiques. Il ne faut pas faire comme certains l'ont fait, se balader avec la fleur à la bouche. Gros ennuis gastriques et aussi cardiaques. Les narcisses n'aiment pas les terres trop humides. Chez mes parents, leur jardin étant très prés du marais, ne favorisait pas la culture du narcisse. Ces bulbes après avoir fleuris une saison ou deux, ne reparaissaient plus par la suite. Tandis que dans notre jardin, situé sur un plateau, les terres y sont souvent bien drainées pour accueillir ce bulbe printanier. C'est certainement la plante à qui la terre de notre jardin convient le mieux. On peut mettre, à partir de maintenant, des bulbes en végétation dans un pot. Dans un  pot garni de terreau, entreposé à l'ombre dans un local frais (15°). Ces bulbes fleuriront aux cours de l'hiver. Le bulbe des narcisses n'est pas la proie des rongeurs. Nous l'avons vu plus haut, il contient des substances néfastes. Étant situé pratiquement en plaine, notre jardin, du fait de la culture des céréales, est visité régulièrement par un grand nombre de rongeurs de tout poil, qui viennent aussi visiter nos poulaillers et font leur quotidien des restes que nos pondeuses n'auraient pu avoir le temps de consommer avant la nuit. Refusant, avec politesse les bulbes de narcisses qui s'offrent à eux, ils jettent, alors, leur dévolu sur les bulbes de tulipes fraichement plantés, car pas assez plantés profondément. Le bulbe de tulipe en se naturalisant au fil des années, s'enfonce de plus en plus. Son odeur échappant alors à l'odorat subtil et très développé de nos amis rongeurs. Des amis rongeurs...  J'en doute un peu. Je dirais plutôt des voisins souvent très indélicats.


    Â demain

      

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    Bonjour
    La rentrée est à peine effectuée, que déjà les catalogues et les jardineries nous invitent à nous procurer les bulbes à planter pour le printemps prochain. C'est le propre du jardinier, qui doit toujours avoir au moins deux saisons d'avance, quand ce n'est pas une année. Les catalogues mettent toujours en avant les bulbes de tulipes. Ce sont les plus beaux, les plus variés, mais aussi les plus chers. Au début de son introduction en Europe, le bulbe de tulipe valait une vraie fortune que seuls les rois pouvaient s'offrir. Pour nous aussi, cela représentera une petite fortune, si l'on se laisse séduire par toutes ces variétés, toutes ces formes, toutes ces couleurs. La tulipe a la particularité de dégénérer assez vite. Pour revenir à son aspect premier de la grande tulipe Darwin, jaune ou rouge. L'année suivante de la floraison, le nombre de bulbes plantés a déjà diminué. Mauvaise situation ou pourrissement des bulbes ou tout simplement maladies. Attaque de certains parasites et aussi copieux déjeuner pour les rats surmulots et autres campagnols, familiers de nos campagnes. Pour tenter de préserver les caractères de la variété et de soustraire nos bulbes à la voracité de tous ces affamés, on déplante les bulbes, au printemps, sitôt la floraison terminée, en ayant attendu que le feuillage soit bien sec et desséché. Car la particularité de ces bulbes, c'est qu’ils vont consommer la substance contenue dans leur feuillage pour se refaire une santé, en vue de survivre et de résister pendant la longue attente du printemps suivant. Souvent on arrache les bulbes, avant la disparition du feuillage, car l'on a besoin de l'emplacement pour y planter les annuelles de l’été. Donc on arrache les bulbes avec leur feuillage pour les mettre à murir à un emplacement exposé à la chaleur du soleil, mais soustrait à l'humidité ambiante. Ensuite, une fois bien sec, je les stocke dans des filets à pomme de terre, suspendus pour éviter la visite des rongeurs. Des rongeurs de plus en plus nombreux chaque année à cause des hivers de plus en plus doux. Les anciens prétendaient que les hivers rudes et longs éliminaient la vermine. Le climat, avec tous ses dérèglements, semble leur donner raison. De plus tous ces ravageurs ne sont plus éliminés par les prédateurs de tout genre que l'on a trop hâtivement voulu éradiquer, par méconnaissance des mécanismes de la chaine alimentaire du monde animal sauvage qui nous entoure. Loups, renards, rapaces, belettes, fouines et autres serpents, ayant été pourchassés pour diverses raisons très discutables quant à la nécessité de s'en débarrasser. On cherche, maintenant, à réintroduire certains grands prédateurs comme le loup, mais les conditions ont changées et souvent la niche écologique ne correspond plus aux critères du passé. Le loup, par exemple, a modifié sa manière de chasser. Pour notre «Isengrin» du Roman de Renard, il est plus aisé de faire son marché dans les rayons bien approvisionnés de la bergerie locale. 


    Â demain

      

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         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour 
    «Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent, Colchiques dans les prés : c'est la fin de l'été». Hé oui, l'été semble toucher à sa fin. Avec des températures inférieures à la moyenne, on a maintenant une ambiance de début octobre. 26°C le 7 septembre 2016, c'est mieux que les 19°C d'hier. 
    «La feuille d'automne emportée par le vent  En ronde monotone tombe en tourbillonnant» Du vent on n'en manque pas. Les bouleaux commencent à jaunir leurs feuilles. Les érables ont eux aussi leurs feuilles arrachées par la violence du vent. Rien à voir avec les 300km/h d'«Ema». Encore un cyclone qui dépasse les normes. Cela devrait donner à penser à Donald Trump, en matière de sauvegarde de la planète, plutôt que de passer son temps à rabattre son caquet au Président de la Corée du Nord, certes un dictateur comme on  voudrait ne plus en voir.
    «Châtaignes dans les bois se fendent, se fendent  Châtaignes dans les bois se fendent sous les pas» C'est bientôt l'époque de ramasser les châtaignes et aussi de continuer à explorer bois et forêts en quête de carpophores comestibles plus savoureux les uns que les autres. Dans les pâtures, on va bientôt aller locher les pommes destinées à préparer le meilleur des cidres. 
    « Nuages dans le ciel s'étirent, s'étirent  Nuages dans le ciel s'étirent comme une aile.» Bien sur, le ciel est gris et les nuages, chargés des grosses pluies annoncées, s'étirent en se faisant la course vers les régions du nord.
    «Colchiques dans les prés fleurissent, fleurissent....... Au fait, j'ai pas dit! Mon unique pied de colchique est fleuri depuis plusieurs jours. Il faut se dépêcher de le photographier, tant sa floraison est fugace. Rien à voir avec la magnifique floraison des crocus de la fin de l'hiver, ce crocus d'automne réserve sa floraison à quelques privilégiés. J'allais oublier de dénoncer les méfaits  toxiques de ce liliacée. «Colchicum autumnale» est un dangereux empoisonneur. Peut-être le plus violent que nous avons eu l'imprudence d'héberger en nos jardins. Son suc venimeux contient la colchicine qui s'en prend à nos précieuses cellules en interdisant la division de celles-ci. Tout un programme.
    « Et ce chant dans mon cœur murmure, murmure, Et ce chant dans mon cœur appelle le bonheur.» Le bonheur... Pour aujourd'hui, c'est là tout le mal que je vous souhaite.


    Â demain

      

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         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    Bonjour
    Taxus baccata, tel est son nom. Derrière ce nom latin se cache un de nos arbres les plus admirables. Un arbre qui peut remplacer les thuyas en voie de perdition à cause d'un parasite. Il est très facile à tailler. C'est pour cela qu'il est très présent dans l'art topiaire. Il se reproduit par semis, très facilement. Il affiche toujours sa bonne santé. Mais, enfin, pourquoi un tel arbre avec de telles qualités est il si peu présent dans nos jardins? Â cause de sa toxicité. Qui est très grande. Tout est mortel chez lui, sauf la petite couronne rose qui entoure sa graine. Un petit bijou rose que les spécialistes nomment un arille. Cet écrin rose étant surtout destiné à séduire les oiseaux. C'est là que réside le danger, car ce petit bonbon tout rose et si appétissant, peut convaincre les jeunes enfants d'en consommer un spécimen chipé sur l'arbre. Il parait que son gout est si amer, que le joyeux bambin le recrache à toute vitesse. Mais le problème demeure, et le public lui a préféré d'autres essences. Dans mon jardin, il y en a trois, qui se sont propagés par semis. Car je n'en ai jamais planté. Ce sont les oiseaux qui colportent cet arille et sont responsables de la dissémination de ce conifère à travers la campagne, car la graine reste intact dans leur tube digestif, et peut servir de semence, sans empoisonner leur hôte. Son bois est très dur et imputrescible. Il peut atteindre 20 mètres de hauteur. Son écorce est utilisée par les chimistes pour extraire une substance utilisée en chimiothérapie dans le traitement des cancers. S'il fut massivement utilisé dans l'art topiaire, l'if, car c'est de lui qu'il s'agit, a disparu de tous les endroits où peuvent évoluer, ruminants et chevaux. Même des cimetières il fut retiré, car la légende raconte, que les chevaux chargés de tirer le corbillard, pouvaient être amenés à consommer les tiges de cet arbuste, pendant que l'on officiait aux obsèques du défunt et que le curé prononçait son homélie. 
    Â demain

      

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