• Un jardin en hiver

     

     

         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Sauge de Jérusalem»

    Bonjour

    Il m'arrive souvent de faire le tour du jardin. Ce nouveau climat ne nous autorise que cette occupation dans le potager durant l'hiver. C'est plus souvent l'occasion de constater certains dégâts après toutes ces tempêtes que l'Atlantique dirige sur nos régions. Les serres ont été mises à mal et les bouleaux ont perdu de leur superbe; ce fin feuillage qui peut servir à confectionner des balais ou à allumer le feu dans la cheminée. Ce qui est inquiétant, c'est que la nature a refusé de s'endormir pour l'hiver, comme c'était la coutume, autrefois. Elle a même pris de l'avance sur 2024. Des narcisses et autre bulbes de printemps pointent effrontément leur nouveau feuillage. Les perce-neiges ont déjà des fleurs. Les grandes vivaces ont conservé leur feuillage. Le thermomètre n'ayant atteint que les moins deux degrés durant quelques heures, on peut observer que certains feuillages continuent de croitre. Les acanthes recouvrent leurs voisines avec leurs grandes feuilles vernissées. Les arums conservent leur feuillage d'été, ainsi que les phlomis aux grandes feuilles pelucheuses et coriaces. A ne pas  pas confondre avec les courges de Jérusalem, cette sauge de Jérusalem est plus  connue aussi sous le nom de phlomis, cette vivace a l'air d'avoir adopté mon jardin. Quel curieux nom pour une fleur! Une fleur qui se décline au masculin d'après les manuels. Celle qui pousse dans mon jardin est jaune et blanche. Ses fleurs sont groupées en verticilles. Le phlomis de Russell ou sauge de Jérusalem est une plante méditerranéenne appartenant au genre Phlomis et à la famille des Lamiacées, dont les fleurs ont une corolle zygomorphe à deux lèvres. Pourquoi employer des termes aussi compliqués pour décrire notre fleur? C'est une grande vivace. Elle fait son entrée au jardin en 2014. Elle prend de l'ampleur chaque année. C'est sa floraison originale qui attire le regard. Jusqu'à l'année 2020, on l'a laissé vivre en paix. Elle fait près d'un mètre, quand même. Mais en 2020, on a essayé de la multiplier. On a pu  voir le résultat de cette entreprise, au printemps dernier. Une entreprise  toujours un peu risquée. Cette année j'ai prélevé quelques rejets qui s'étaient égarés auprès du pied mère. C'est une vivace qui se joue de la sécheresse et des canicules. Il fallait la voir, cet été, au plus fort de la sécheresse, se pavaner devant ses compagnons les phlox. Des compagnons qui supportent de moins en moins bien ces étés d'un climat complètement déréglé. On a même gardé de la graine, mais on sait bien que le semis des graines de vivaces n'est pas toujours évident. Cette année, on va encore tenter un semis. Cette sauge de Jérusalem ne fleurit pas très longtemps. C'est peut-être là le défaut principal des vivaces. Il faut en avoir toute une cohorte dans son jardin, si on veut les voir abondamment et durablement fleuries. C'est l'avantage des rosiers qui fleurissent plusieurs fois du début du printemps jusqu'aux gelées. Le seul regret c'est que la floraison de cette vivace est assez éphémère. Comme la plupart des vivaces, d'ailleurs.  

    A demain et bon  week end  

     

     

     

    «Pluviométrie»


     

     

     

     

     

     

     
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