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         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «Cubes & Mottes»

    Bonjour

    Retour de la pluie dans la journée d'hier . On a donc déporté notre activité dans les différentes serres installées dans mon jardin. Dans la serre N°1 et dans la serre N°2 ce sont près d'une centaine de plants de laitues qui ont été plantés, il y a quelques jours. Dans la serre N°3, il reste encore de la mâche et des laitues «Lollo Rossa» qui ont bravé cet hiver mou de la gâchette, et qui recommencent leur développement. Dans la serre verte, je fabrique des cubes avec un appareil spécial mais simple. Les cubes ont 3,8cm de coté et sont de taille suffisante pour offrir un nid douillet aux nombreuses graines de tomates que je vais leur confier. Je peut ainsi ranger 24 cubes dans une barquette en polystyrène qui peut  se ranger facilement dans les bacs de propagation, qui sont chauffés par des câbles chauffants. En maintenant ainsi 20°C pendant au moins 8 jours, dans les prochains jours, on pourrait, peut être, observer la tendre germination de quelques plants de tomates déjà pressés de rencontrer son «Altesse Le Printemps». Les cubes sont fabriqués avec un mélange de bonne terre fine du jardin, récupéré dans les jardinières de l'année dernière. Une terre déjà tamisée et et qui recèle, en principe, un reliquat d'engrais Bio qui a assuré la croissance des géraniums durant  l'été dernier. A ce mélange j'incorpore de la tourbe finement tamisée, destinée à retenir l'humidité et à favoriser le développement des racines. Pourquoi tamiser la tourbe du commerce? Me direz vous! Pour éliminer des débris de végétaux gros comme des petits pois et qui risqueraient de bloquer l'appareil à fabriquer les mottes. Après avoir bien mélangé ce substrat, j'incorpore de l'eau avec parcimonie; car avec trop d'eau, les mottes s'effondreront sur elle même, façon crème au chocolat et ne pourront être manipulées; en revanche, avec un mélange trop sec, les mottes tomberont en poussière. Donc hier j'ai fabriqué et ensemencé déjà 245 mottes qui coulent des jours heureux dans les bacs de propagation. Pour la suite j'ensemencerai des cubes avec des graines de poivrons et d'aubergines. Ces mottes seront conservés dans un bac chauffé à 25°C, parce que ces cousins de la tomate ont besoin de beaucoup plus de chaleur pour germer et que leur vitesse de germination est beaucoup plus lente.

     

    Bon  dimanche

     

    «Cubes & Mottes»

     Démarrer ses plants sur mottes pressées permet de contrôler la germination, l’enherbement et le repiquage sans stress de la plante car, n’ayant pas de racines abîmées ou recourbées, la reprise du plant est immédiate.

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    «Cubes & Mottes»

    La tomate Absinthe est une tomate originaire des USA, commercialisée à partir de 2005. Elle a été obtenue par le célèbre collectionneur Alan Bishop à partir d'un croisement entre Aunt Ruby's German Green x Emerald Evergreen. Son nom fait référence à sa teinte si particulière qui fait penser à la liqueur.

     

    «Cubes & Mottes»

    GREEN GIANT
    Origine Allemande.. Gros fruit vert devenant légèrement ambré à maturité, de type beefsteak..

     

     

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    «Une serre verte»

    Bonjour

    Encore une belle journée. On en profite pour travailler dans le potager. Fin de l'implantation des nouveaux fraisiers. «Madame Moutot», une variété ancienne, assez grosse, acquise cgez Baumaux. «Surprise de halles», encore une ancienne variété commandée chez «Fraisiers de France». Ces deux variétés ne sont pas remontantes et produisent beaucoup en une seule fois. J'ai aussi planté «Mara des bois» achetée en promo chez Leclerc. L'année 2023 a été funeste pour mes cultures de fraisiers. Les fraisiers aiment bien l'humidité raisonnable  et la canicule de juin dernier leur a été fatale. J'ai planté sur un film noir en polyéthylène. Cela évitera aux mauvaises herbes de venir s'installer parmi mes fraisiers. Le film opaque aura tendance à favoriser le réchauffement de la terre et à préserver l'humidité du sol. Ce qui n'est pas négligeable pour des plantes qui ont besoin de chaleur et d'humidité. Du coté des serres, j'ai commencé la fabrication des cubes qui vont recevoir les semis de tomates et de poivrons. En parlant de serre, j'en ai une,  installée depuis 2006, sur l'emplacement bétonné de la cabane des enfants. En réalité, elle est constituée de 2 serres raccordées par le fond. Les panneaux ainsi récupérés ont servi au montage du poulailler. Ces 2 serres ont été achetés au moment des promotions du jardinage chez Leclerc. En alu et en plastique, une partie du toit est constituée de plaques en plastique opaque. Le constructeur proposait à l'origine la construction d'une cabane de jardin assortie d'un local à usage de serre. J'y ai cultivé des tomates et des fraises pendant quelques années, en attendant de disposer des serres en polycarbonate, dans les années  suivantes. Des serres achetées en promo chez Leclerc. Mais, par la suite j'ai réservé cette serre verte au stockage du matériel et de certaines denrées potagères. Les parois latérales en plastique vert et opaque provoquait une hausse des températures peu favorable à la culture des spécialités potagères un tantinet délicates. Les tomates ont besoin de chaleur, mais il ne faut quand même pas exagérer. Une grande table en bois permet en février de travailler au sec à l'abri des intempéries. Cette serre a permis aussi de loger la volaille lorsqu'il y avait encore des hivers très froids. De structure légère, cette serre a bien résisté aux diverses tempêtes qui se manifestent de plus en plus souvent dans notre région. Ce qui n'est pas le cas des serres en polycarbonate. Au fait! Ce sont les promos sur le jardinage en ce moment.

     

    Bon week end

     

     Elle est constituée de 2 serres raccordées par le fond

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    J'y ai cultivé des tomates et des fraises pendant quelques années

     

    Plusieurs sortes de plantes en pot s'y sont bien adaptées

     

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    «Bordures creuses en béton»

    Bonjour

    Journée de printemps et journée radieuse. Matinée un peu fraîche et ciel repeint en bleu. Un soleil de mars déjà très haut, éblouissant et arrosant le paysage de ses rayons ardents. La nature se défait d'une partie de ses frusques d'hiver. Beaucoup de feuilles nouvelles éliminent les vieux feuillages et des objets à caractère ornemental  que l'on appelle des bourgeons qui resurgissent débarrassés de leur cocon floral. Mais attention l'hiver a encore cours légal et peut encore tenter une contre offensive façon «Poutine». Une partie de mes plate-bandes sont ceinturées par des bordures en pavés, en pierre calcaire ou en grès. Le reste est entouré avec des bordures creuses en béton. Beaucoup de béton dans ce jardin, me direz vous, mais ces bordures artificielles sont vite intégrées dans le jardin. Je dirais même digérées par les plantations de mes plate-bandes. Ces bordures de béton teintée dans la masse imitent très bien la couleur rougeâtre des poteries en terre cuite. Autrefois ce genre d'article aurait été proposé et fabriqué en terre cuite. Mais aujourd'hui le coût d'acquisition de ces éléments réalisés dans ces matières naturelles deviendrait prohibitif. Quelques poteries individuelles sont encore accessibles financièrement parlant, mais quelques dizaines d'objets de ce type, quand ce n'est pas quelques centaines, deviennent très vite très onéreux. Une fois posées sur le sol dont ils ont la mission d'établir la frontière avec les allées et le gazon, ces bordures sont rapidement phagocytées par Dame nature qui ne s'en laisse pas compter par ces intrus qui embaume encore le doux parfum du ciment frais. Notre climat de réputation humide, lui facilite grandement ce travail de maquillage. Au sortir de l'hiver, algues et lichens s'agrippent à la surface rugueuse de ces bordures, bien décidés à embarquer pour un voyage printanier et estival. Leur frimousse rose s'est recouverte rapidement de ces minuscules plantules verdâtres qui leur assurent une patine à l'épreuve du temps. Même teinté dans la masse, le béton perd de sa superbe au fil du temps, ne risquant plus de ternir l'éclat incomparable des floraisons qu'il est chargé de convoyer tout au long de la bonne saison. Disposant de quatre alvéoles que l'on nourrit abondamment avec de la bonne terre bien enrichie, cet objet en béton tient tout seul par son propre poids et sans aucun artifice. Il retient efficacement une levée de terre d'au moins trente centimètres de hauteur. Les bordures plates en béton qui délimitent les planches de mon potager doivent être enterrées sur au moins dix centimètres, sinon ces objets s'inclinent rapidement du coté que l'attraction terrestre leur a décidé de les attirer. En ce moment on peut admirer les jacinthes confiées à ces bordures creuses; pas plus d'un bulbe de jacinthe par alvéole, car la place y est comptée. Le résultat est spectaculaire une fois le printemps survenu. Comme il est préférable de récupérer ces gros bulbes de liliacés, une fois la floraison terminée, il est facile de planter un pied d'annuelle dans chacun de ces volumes. J'ai déjà essayé avec bonheur la plantation d’œillets d'Inde et de gueules de loup. Ces mufliers, très satisfaits de leur nouveau logis se sont même installés pour plusieurs années dans ces douillets contenants. On peut aussi les farcir avec des crocus et y planter toutes les plantes basses et annuelles de son choix. Les mauvaises herbes s'y établissent aussi avec bonheur. Il existe aussi de plus grosses bordures de ce type destinées à retenir de véritables talus en terre. Ces bordures installées depuis plus de vingt ans dans mon jardin supportent très bien les effets du gel, contrairement aux poteries auxquelles on a oublié de retirer la terre.

     

    Bon week end

     

     Les jacinthes s'y trouvent très bien
    Dans quelques semaines il sera nécessaire de récupérer ces gros bulbes f

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    Les primevères sont venues s'adosser à cet artifice en béton.
    Certaines de leur sécurité à l'ombre de ces bordures,
    une fois la première tonte  venue, elles seront décapitées impitoyablement.

     

    Bordure creuse en béton 

     

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    «Les couvre-sols»

    Bonjour

    Baromètre qui remonte et thermomètre au mieux que la saison peut nous offrir. Hier matin aucun souffle du moindre zéphyr qui pourrait nous débarrasser de cette gangue blanchâtre et humide. Le brouillard règne en maître toute la matinée en noyant les contours du paysage dans une espèce de soierie à l'aspect cotonneux. Ce temps stable m'a permis de bien avancer dans la plantation des fraisiers. des dizaines de brouettes bien pleines de compost et de fumier des poules sont transportées depuis plusieurs semaines. Des mauvaises et indésirables herbes ont figuré au menu des poules. Les groseillers arrachés ont été transformés en fagots destinés à mettre en route la cheminée quand l'hiver montre le bout de son nez. Dans mon jardin, j'ai introduit des couvre-sols et du lamier en divers endroits, car  cela sert de couverture au pieds des clématites qui aiment bien avoir la tête au soleil, mais garder les pieds au frais. Le lamier est présent dans tous les jardins sous la forme d'une invasive qui suscite la méfiance quand ce n'est pas la répulsion. Cette variété de lamier c'est le lamier blanc, plus connu sous le nom  d'ortie blanche. Cette ortie est dépourvue des cellules urticantes qui couvrent toutes les feuilles de la grande ortie. Lorsque l'on veut se séparer de ce lamier blanc, il est parfois difficile d'extraire complètement toutes les parties de la plante, car elle se reproduit à la manière des fraisiers et des boutons d'or. Il reste souvent un petit bout de stolon qui se planque à l'abri de nos plantes favorites. Le lamier que j'ai planté au pied de mes clématites a une allure plus sympathique. Sa carte d'identité porte la mention de lamier maculé de la variété «Red Nancy». Pourquoi donc cette appellation de Nancy la rouge? Je ne peut guère me prononcer. Mais en cette époque de grande méfiance envers tout ce qui émigre ou immigre, je l'ai accrédité pour figurer en bonne place dans mon jardin. Ses feuilles sont vert clair et très découpées, ses fleurs violettes ajoutent du charme à cette plante couvres sol. Ce ressortissant de la famille des lamiacées est comme la grande ortie, très comestible. C'est le cas de tous les autres variétés de lamier. Un autre couvre-sol que j'ai introduit, c'est la pervenche, qui fleurit dans les teintes bien connues de tous. Même durant l'hiver, elle conserve une partie de ses feuilles. Des fougères récupérées dans les bois du voisinage, prolifèrent chaque année et se comportent en excellents couvre-sols. Elles se disputent la place avec la doronic qui montre déjà sa présence et vient s'installer un peu partout dans le jardin. Un autre couvre-sol figure en bonne place dans mon jardin; c'est l'herbe aux goutteux, vivace très robuste et très prolifique. Avec des  fleurs blancs crèmes qui ne gâchent rien. Elle peut perdre son feuillage en hiver.
    Allez Faites, s'il vous plait, un bon accueil à ces plantes à l'allure si insignifiante mais néanmoins très utiles.

     

     

    Bonne journée

     

    Herbe aux goutteux

     L'herbe aux goutteux
    Des fleurs blanc crème qui ne gâchent rien.

    Le lamier Maculé Red Nancy

     

     

     

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    «Plan de jardin»

     

    Bonjour

    Retour de la pluie sur la journée d'hier. Des températures proches des moyennes saisonnières. On continue le repiquage des plants de fraisiers sur la planche des groseillers. Comme promis nous allons parler de l'implantation du jardin. Avant d'aménager son jardin, il est impératif de faire un plan. Un plan coté, si cela est possible. Il faudra définir la situation des allées et des pelouses; des espaces fleuris et des arbres et arbuste; des vergers et des haies fruitières. Il faudra choisir avec soin l'emplacement du potager, si cela est prévu au programme. Il faudra aussi choisir le type de revêtement des allées et des terrasses. Avoir un plan sur le projet d'aménagement de son jardin présente d'indéniables avantages. Souvent sur un terrain neuf, la construction de la maison peut prendre plusieurs années. Avec un plan on peut déjà planter des arbres d'ornement et des arbres fruitiers. Comme cela on ne perd pas de temps dans la réalisation de son jardin. Il faut cinq années pour qu'un jeune arbre développe ses qualités ornementales; cinq ans aussi pour qu'un arbre fruitier offre ses premiers fruits; cinq longues années pour qu'une haie procure l'intimité souhaitée. Trop souvent le petit espace dévolu au jeux des enfants n'est pas prévu dans la réalisation du jardin. Il est recommandé qu'il soit implanté près de la maison. On peut parfois observer des portiques ou des grands bidules déposés au hasard sur les pelouses. Au moment de la tonte de ces gazons, il faudra alors déplacer ces matériels gênants et encombrants. Ce qui constitue l'ossature du jardin est à définir rapidement; c'est à dire les allées et l'espace réservé aux véhicules. Il est à l'évidence que les allées et ces espaces soient rapidement carrossables; le reste peut attendre, car il y a beaucoup à faire lorsque l'on s'installe sur un nouveau terrain et dans une nouvelle maison. Pour implanter un potager, ce qui est important, c'est l'exposition. A condition de pouvoir la choisir (Grand terrain). L'idéal :Sud Sud-Ouest. Pour des raisons évidentes d'ensoleillement. Quoique, parfois un peu d'ombre l'après-midi, sur certaines cultures peut être bénéfique. Ce fut le cas en cette année 2022. Les plantations situées en partie à l'ombre ont survécu à cette sécheresse record. Laitues, scaroles et frisées, plantées fin août, sont encore en production. En été on peut bénéficier d'une certaine fraîcheur en fin de journée. par exemple. Les semis des vivaces ou des bisannuelles sont ainsi facilités. Et travailler à l'ombre en plein été, n'est pas négligeable. C'est le cas de mon potager. A partir de 15 h00 en été la maison projette une bande d'ombre de 4 à 5 mètres sur une longueur de 15 à 20 mètres sur le potager. Il est placé au nord de la maison.
    Ce qui est important lors de l'implantation du potager, c'est la qualité du sol. Bien que cela puisse paraître évident à tout le monde, il n'est pas toujours aisé d'implanter son potager sur le meilleur substrat que pourrait comporter son terrain. Surtout dans le cas de très petites surfaces. Sur les grands terrains, il est souhaitable de ne pas trop éloigner les parcelles du potager du domicile. Les visites au potager sont pratiquement quotidiennes et il faut alors éviter de trop éloigner de la maison, ses planches de légumes. Il faut éviter aussi le voisinage des grands arbres, car si leur ombre peut être dommageable pour les légumes, la couronne de leurs racines qui est souvent encore plus importante, devient une concurrence déloyale pour notre potager. Ce qui permet à ces grands feuillus de capter goulument humidité et nutriments, au détriment de la santé des légumes voisins. Cela devient de plus en plus important, dans une époque où les canicules et les sécheresses deviennent de plus en plus fréquentes.
    Un autre facteur est important dans la situation du potager, c'est son exposition aux vents dominants. Surtout si son terrain se trouve à la périphérie du village et en bordure de grandes plaines. Ce n'est pas parce que les céréales sont continuellement exposées aux caprices du vent, qu'il faut négliger l'action néfaste du vent sur ls cultures potagères. Ces cultures agricoles sont adaptées aux dures conditions de la plaine. Nos légumes, pour la plupart ne le sont pas. Il est souhaitable leur aménager un nid douillet pour pouvoir croitre dans de bonnes conditions. Dans notre régions, les grandes exploitations agricoles implantées au milieu des grandes plaines, comportent toujours de grands potagers ceinturés par de massifs murs en briques de plus de 2 mètres de haut. Comme la plupart des nouveaux potagers sont implantés sur d'anciennes terres agricoles situées en dehors des villages, il m'apparait peu utile de m'étendre sur l'implantation des potagers à l'intérieur des villes et des villages. Des potagers qui ont déjà de nombreuses décennies, voire des siècles d'existence.

     

    A demain et belle journée

     

     Les allées, les gazons, les haies sont bien matérialisés
    Dans le fichier d'origine, grâce à Visual Basic des macros pilotent trois zooms différents

    Un plan établi avec les moyens graphiques fournis par Excell.
    Certains de ces grands arbres ont déjà été abattus

     

     

     

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    «Tempêtes»

     

    Bonjour

    Quelle belle journée! Le soleil a du lire mon petit réquisitoire quant à son activité ces derniers mois. La journée a commencé par un saupoudrage de fine gelée blanche sur le jardin. Le soleil était déjà levé quand j'ai commencé le repiquage de la cinquantaine de laitues que j'avais acquises en jardinerie, la semaine dernière. Dans les serres qui ne sont pourtant pas réparées, règne déjà une douce chaleur. Je dois préciser que j'ai décidé de ne pas réparer les serres endommagées par la tempête «Aline», tant que les risques de tempête demeurent très grands. Depuis, deux autres tempêtes sont venues balayer notre région. C'est surtout la serre N°3 qui est la plus malmenée, car son exposition plein sud la désigne aux colères des tempêtes qui arrivent le plus souvent, des régions du sud. La réparation consiste simplement à récupérer les panneaux de polycarbonate qui sont dispersés par petits bouts façon puzzle aux quatre coins du jardin; comme on dit dans les milieux cinématographiques. Ensuite il faudra replacer les profilés en aluminium qui se sont déboités de la structure des serres. Et enfin on pourra replacer ces grandes plaques qui seront maintenues avec des clips spéciaux qui ne sont vraiment pas efficaces en cas de tempête. Ces clips étaient très efficaces lorsque les serres étaient recouvertes avec des plaques de verre. Mais les plaques de polycarbonate sont trop légères pour rester en place lorsque surviennent ces tempêtes de plus en plus fréquentes; de plus en plus violentes. Cela est prouvé par le fait que notre serre adossée à la maison, façon véranda, recouverte avec des plaques de verre de type «securit», n'a pas encore subi de dégâts au cours de ces tempêtes. C'est simplement le poids du verre qui oppose une résistance à ces tempêtes qualifiées d'hivernales. donc, hier on a pu s'adonner au jardinage. Depuis quelques semaines j'avais arraché les plants de groseillers et de framboisiers devenus trop vieux. Après bêchage de la parcelle, j'ai rapporté du compost issu du parcours des poules. Hier j'ai recouvert cet emplacement avec un film noir de polyéthylène. Cet écran est destiné à faire barrage aux invasives et sa couleur noire réchauffera plus rapidement le sol des fraisiers. Durant les mois d'été ce film retiendra plus facilement l'humidité du sol. Les principales variétés de fraisiers que j'ai planté sont: «Madame Moutot» et «Surprise des Halles». Ce sont des variétés anciennes qui conservent longtemps toutes leurs qualités. Les nouvelles variété le plus souvent proposées par le commerce, dégénèrent plus vite. On doit les renouveler plus souvent. En attendant le printemps, je vous souhaite une bonne journée. 

     

    Fraises de serre

     Une  belle promesse de succulents desserts

     Les bonnes années on peut cultiver les fraises en serre

    «Tempêtes»

     La saison des perce-neiges est déjà terminée
    A l'année prochaine!

     

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    «Hortensias»

     

    Bonjour

     Hier c'était dimanche et le soleil est sorti de sa torpeur. La journée avait commencé sous un ciel gris et bouché mais sans flotte. Vers les dix heures du matin, c'est certainement notre ami le printemps qui l'a tiré par les pieds afin de l'extraire de son lit douillet. Depuis plusieurs année, pendant l'hiver le soleil se retire dans son antre, façon nounours. Comme le fond de  l'air est encore glacial, les rayons de ce soleil paresseux sont les bienvenus.  La vidange des jardinières avant l'hiver m'a permit de récupérer une terre exempte de cailloux et de mauvaises herbes.  Ce substrat contient encore des reliquats d'engrais bio pas  vraiment minéralisés. Donc dans ces jardinières en terre cuite, j'ai replanté des plants de pensées, achetés en jardinerie, il y a quelques jours. Ces plants déjà bien développés et en fleurs, ne risquent pas d'être terrassés par un retour intempestif de l'hiver. Chaque année je vais auprès des jardineries pour acquérir ces plants que je pourrais très bien semer au cours de l'été. Mais je n'arrive pas à cette époque de l'année à me concentrer sur cette culture. Cela tourne souvent au fiasco. Je ne récupère alors qu'une dizaine de plants à l'issue de cette culture. En cette fin d'hiver, il me faudrait plus de cent plants de pensée pour fleurir mon jardin. A l'occasion de ma visite chez Leclerc, j'ai pu acquérir deux  plants d'hortensias pour le prix de quatre euros le pot. Chez ce distributeur, un grand pot d'hortensia se négocie à plus de vingt euros. Trop cher pour courir le risque qu'il ne reparte pas au printemps  Les hortensias ont disparu de mon jardin depuis de nombreuses années à cause des étés trop secs. Depuis deux ans j'ai entrepris de replanter des hortensias. L'été dernier, un de ces plants a réussi à survivre à la sécheresse du mois de juin. Il a même fleurit abondamment. On ne peut pas fournir de l'eau à tous ces assoiffés pendant ces canicules qui constituent une entrave de plus en plus rédhibitoire à l'irrigation du jardin. Il faut réserver le peu d'eau que peut encore nous fournir la citerne, à la culture des légumes. Habituellement les hortensias fleurissent massivement et durablement le domaine public. Mais ce n'est plus le cas dans mes plates bandes. Les plants en pot que j'ai confié à mon jardin l'année dernière, sont déjà bien garnis de feuilles et permettent d'envisager une première floraison pour l'été prochain. On prétend que les hydrangeas n'aiment pas le calcaire, mais ceux de la commune ont l'air d'avoir fait leur affaire de ces carbonates de calcium. Notre plaine et notre plateau ont la réputation de recéler des roches sédimentaires composées de fossiles marins enchâssés dans des carbonates de calcium et de magnésium. Si l'on enrichi le sol de ces plantation avec beaucoup d'ardoise pilée, on peut espérer faire bleuir les inflorescences, à condition que le sol soit acide.

     

    Bonne semaine

    «Hortensia»

     Une belle bordure d'hortensias qui décore une maison où j'ai habité plusieurs années durant mon enfance

     Des plants d'hortensias avant les grandes canicules.

     Encore un qui n'a pas survécu à la sécheresse.

     

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    «La spirale de la pyrale»

     

    Bonjour

    Que d'eau, que de vent, que de mauvais temps! Le mois de mars, souvent humide, avait l'habitude d'organiser ses pluies sous forme de giboulées. Mais pas comme hier, sous une cataracte terriblement dommageable aux départements du nord, déjà gravement sinistrés depuis plusieurs mois. Autrefois, il y a encore quelques années, le mois de mars se singularisait par ses giboulées. Comme souvent les nappes aquifères avaient fait le plein, il n'était plus nécessaire d'avoir de grosses précipitations. C'était l'époque où l'on faisait le bêchage au jardin potager. Les terres étaient suffisamment égouttées pour entreprendre ce travail. Le soleil faisait de nombreuses apparitions et jouait à cache-cache avec les nuages venus de l'océan qui filaient promptement vers l'est; un peu honteux de nous avoir éclaboussé au passage. Heureusement la terre n'était pas transformée en cloaque, mais un vent raisonnable accompagnait toujours ces petites précipitations. On profitait de ces petites ondées printanières pour prendre quelques repos. Car le bêchage n'est pas une activité physique exempte de courbatures et  de fatigue. Il y avait toujours un ou deux  lambeaux de ciel bleu que le soleil avait oublié quelque part, sous nos cieux. Même les nuages n'avaient pas ce lourd aspect menaçant et gris des gros cumulus d'orage. C'était le plus souvent des cirrus stratus effilochés qu'un vent doux et caressant expédiait rapidement vers des contrées plus septentrionales. De temps à autre la météo nous offrait une éphémère volée de grêle vite effacée du sol par un soleil printanier sympathique et déjà chaud. Dans  les éphémérides, dans les almanachs et dans les calendriers ont a toujours chanté ce mois qui rit et qui pleure. Mais cela se passait au temps jadis. Un temps perdu et révolu à jamais. Aujourd'hui c'est un ciel sans soleil qui déverse des pluies diluviennes souvent accompagnées  de forts coups de vent. Après ce constat affligeant, il est temps d'évoquer une autre calamité orchestrée par le dérèglement climatique. A savoir l'invasion des buis par les chenilles de la Cydalima perspectalis. Plus connue dans les milieux phytosanitaires sous le vocable de pyrale du buis. Autrefois, durant les chaudes soirées d'été, dans la lumière des phares, il était fréquent de voir ces papillons blancs et nocturnes virevolter en tout sens et venir s'écraser sur les capots des automobiles. Cela ne nous affolait pas beaucoup, car c'était les malheureux agriculteurs qui faisaient, une fois de plus, les frais de ce lépidoptère nocturne. Mais depuis le début des années 2000, à l'occasion des nombreux transports et autres importations venus des lointaines régions asiatiques, un insecte clandestin est venu s'installer en Europe. C'était notre chenille croqueuse de nos vénérables buis. Depuis toujours le buis est très connu pour ses qualités d'arbuste, très  facile à diriger dans la conception des haies et dans l'art topiaire. Buxus est un arbuste persistant à croissance très lente qui se prête volontiers à toutes les formes de tailles, même les plus tarabiscotées. Beaucoup de prestigieux jardins aux abords des châteaux, ont déjà fait les frais des festins de ces bestioles venues s'installer sans véritables prédateurs. Par prudence, n'ayant pas communiqué mon adresse à cette espèce papillonnante, mon jardin s'est vu préservé de cette invasion de papillons nocturnes. Malheureusement l'été dernier, plus de la moitié de mes buis se sont retrouvés envahis par ces chenilles à l'aspect, somme toute, assez joli, mais à l'appétit particulièrement dévastateur. Certains pieds vont avoir de grandes difficultés à repartir au printemps prochain. D'autres plants moins ravagés, arborent déjà, imprudemment, leur nouveau feuillage. Il va falloir dans les jours prochains surveiller ce genre d'intrusions nocturnes. Les professionnels du phytosanitaire nous offrent déjà les armes destinées à combattre la chenille qui transforme nos vénérables persistants en arbustes à feuilles caduques. Après avoir envisagé et étudié les différentes stratégies de luttes offertes par le commerce, pourquoi ne pas accrocher un rameau de buis à un crucifix, comme dans temps anciens. Cette action de piété protégeait, parait il, contre la foudre, les tempêtes et toutes sortes d'autres calamités. Alors que pourrait contre cette arme, fortement teintée de superstition, ce malheureux petit papillon nocturne? Va savoir! Vieil ami jardinier.......

     

     

    Bon dimanche

    «La spirale de la pyrale»

     Un buis qui a subi les ravages de la pyrale

    «La spirale de la pyrale»

     Le cinéraire maritime se porte bien en cette fin d'hiver.

     

     

     

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    «Relevés météorologiques»

     

    Bonjour

    Si hier j'ai souhaité une belle journée à tous, je me suis peut-être aventuré sur un terrain qui est particulièrement boueux en ces temps de perturbations, de tempêtes et d'inondations. Je note chaque jour le temps qu'il fait et cela depuis des décennies. Loin de moi l'idée de vouloir procéder à des prédictions, même pas à des prévisions. J'organise mon travail dans le jardin en fonction des prévisions la Météo, toute Nationale fut elle. Mes relevés journaliers en matière de températures, de précipitations, de données barométriques et de tout ce qui compose notre climat de chaque jour, me servent à apprécier les progrès constants que fait le réchauffement climatique, au fil du temps qui passe. Vous me direz peut-être que cette petite activité journalière est un peu puérile, voire inutile, car les médias nous rappellent chaque jour en détail les effets désastreux de ce dérèglement sur notre planète. Ces relevés me servent aussi d'aide mémoire pour ma passion de jardinier. Mes échecs en matière de cultures potagères ne sont pas rares et il est intéressant de connaitre rétrospectivement les données météorologiques au cours de telle ou telle culture. De plus, j'arrive à un âge où l'on ne peut plus se fier à sa seule mémoire pour pratiquer le jardinage. Sur ce petit fichier Excell, je note aussi les quelques évènements quotidiens qui composent le déroulement de ces années qui passent. Mais ces annotations personnelles ne sortent pas du cadre de ce programme Excell. Je suis donc en mesure de vous indiquer que les  3 premiers jours de mars 2023 ont été absolument beaux, sans aucune présence nuageuse. Avec une moyenne de 8 degrés pour les températures maximales; et des températures minimales de moins deux degrés. chacun a pu se rendre compte que ce fut pas le cas ces jours deniers. A l'occasion d'un de ces si nombreux micros-trottoirs que nous servent quotidiennement et abondement les journalistes de la «Publicité», j'entendais des interviewés qui stigmatisaient la trop grande présence de nuages et de pluies depuis le début de l'année. En aparté, j'indiquerais que je passe plusieurs heures par nuit devant mon poste de «Publicité» qui ne diffuse plus que de très rares spots de «Télévision»; le plus souvent de qualité très médiocres. Je referme ici l'aparté pour indiquer que durant la journée d'hier j'ai bravé vents et tempêtes pour aller me fournir chez Leclerc, de divers articles à caractères floraux. Plus prosaïquement, j'ai tiré profit des promotions en jardinage, d'une grande enseigne qui fut si souvent malmenée ces jours derniers. J'ai sélectionné des plants de pensée pour remplacer les nombreux bulbes de tulipes qui ont été dévorés par les campagnols. J'ai aussi acquis des plants de laitues pour remplacer ceux qui n'ont pas survécu à cet hiver pourtant, jusqu'à présent très doux. J'ai trouvé des pots d'hortensias pour remplacer ceux détruits par les canicules. Voici de quoi occuper mon week end

     

     

    Bon week end

     Des tiges démesurées à cause d'un printemps précoce
    Difficile de résister aux tempêtes

     L'été dernier les buis ont subi l'attaque de la pyrale.
    Celui ci s'en sort très bien. Son feuillage est panaché.

     

     

     

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         Journal Ordinaire D'Un Jardinier Ordinaire

           

    «La fin des groseillers»

     

    Bonjour

    Malgré ce temps chaotique, les travaux de labour et de nettoyage continuent; surtout les jours où il ne pleut pas. Transporter le fumier des poules dans ce bourbier, n'est pas une tache aisée. La roue se bloque à cause de l'accumulation de la paille et de la boue. Heureusement je possède quatre brouettes. Le mois de février a été favorable aux nappes dites phréatiques. Le pluviomètre est satisfait; il annonce avec fierté, la  capture de 91 mm de cette eau venue du ciel. 19 jours de pluie en ce mois qui compte exceptionnellement 29 jours. Le soleil n'a fait que onze fois des apparitions très timides; et encore seulement en soirée, tant la couche nuageuse est épaisse et tenace. La moyenne des températures mini se situe à 7°C; Les températures maxi à 11°C. Maintenant les médias nous susurrent continuellement les records de températures accumulés par ce réchauffement climatique. Jusqu'où cela va-t-il aller? Les jours de pluies on a profité de nettoyer les serres et d'y étaler du compost et du fumier récupérés sur le parcourt des poules. Je n'ai pas encore entamé la réparation des serres, car l'époque des tempêtes hivernales n'est pas encore terminée. L'année dernière fut une année funeste pour les fruits. Mes planches de fraises n'ont pas échappé à ce désastre. De plus la sécheresse du mois de juin a entrainé la mort de nombreux plants. Durant le mois de février dernier, j'ai arraché tous les plants de groseillers et de framboisiers atteints par la limite d'âge. Un travail à pratiquer avec la barre à mine. A cause des sécheresses et des canicules, ces vieux pieds de groseillers ont produit des racines de plus en plus profondes. La bêche ne suffit plus pour cette entreprise. De plus les orties ont développé leur réseau de racines jaunes et tentaculaires, auxquels se sont joints les plants de lierre qui s'agrippent à tout ce qui arbore une allure verticale. Cette parcelle composée d'une terre fine comportent énormément de gros vers de terre. Un signe qui ne trompe pas quant à la richesse de cette terre. Cet emplacement va devenir la future planche dédiée aux nouveaux plants de fraisiers.

     

    Belle journée

    «La fin des groseillers»

     Les parcelles libérées de leurs légumes sont recouvertes de paille fraîche

    «La fin des groseillers»

     Le fumier et le compost issus du parcourt des poules sont en attente pour être incorporé à la terre, prochainement.

     

     

     

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