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    «Thymus Vulgaris»

     Bonjour

      La pluie est de retour. Douze millimètres dans le pluviomètre dans la journée d'hier. On en profite pour rentrer les géraniums en serre. Comme l'hiver dernier. Cela leur a réussi. Ils ont survécu à l'hiver. Si l'hiver se montrait agressif, on descendrait tout ce beau monde en cave. Chacun des plants sont replantés en pots de 2 litres. Les jardinières en terre cuite sont beaucoup trop lourdes pour toutes ces manipulations. Hier, on a récolté quelques tomates; quelques racines de betteraves rouges, très petites, mais qui n'ont jamais été arrosées. Un pied de bêtes qui a bien profité des pluies de septembre a fini dans le panier. Quelques haricots ont été cueillis, mais ne constitueront qu'une portion. La canicule a été sévère avec eux. De belles carottes très longues occupent une grande partie du panier. Elles ont considérablement allongé leurs racines, en quête de quelque humidité résiduelle. Du coté des condimentaires, pratiquement pas de dégâts. Les bordures de thym n'ont pas souffert. Elles sont très bien armés pour résister aux canicules et à la sécheresse. On en profite pour évoquer ce bouquet parfumé si souvent présent en cuisine. Thymus Vulgaris désigne une des condimentaires les plus employée, les plus estimée. Le thym est présent dans énormément de plats. Il s'y présente souvent en petits bouquets. Il honore de son parfum toutes nos marinades et nos viandes grillées et se réserve la meilleure place lors des parties de Barbecues. Très facile à cultiver, il est d'ailleurs très vivace. Quand nous habitions en Provence, avec mes parents, nous résidions dans le Faron et il suffisait à mes parents de monter sous les pins pour y trouver ce thym sauvage que l'on nomme thym serpolet. Du serpolet qui fait les délices des petits lapins que décrit si bien, un amoureux de la Provence: Alphonse Daudet. Pas besoin de faire la culture de cette aromatique. Dans ces montagnes on pouvait y trouver aussi, d'autres variétés d'herbes très recherchées en herboristerie, mais, dans ce cas, il faut bien connaitre les qualités de toutes ces plantes. On risque de rapporter des poisons à la maison. Dans pratiquement tous les jardins potagers, on rencontre ces fameuses bordures de thym. Des bordures que l'on développe au printemps, en faisant des boutures de cette plante facile à cultiver. Je sème au printemps cette aromatique que l'on nomme couramment «Thym d'Hiver». De minuscules plantules, déjà très odorantes, se développent rapidement à la surface du semis. Des semis que j'exécute en serre, cela va de soit. Il m'est arrivé aussi de cultiver du thym citron, mais celui-ci parait plus fragile et n'a jamais survécu aux hivers. Le thym a aussi des propriétés médicinales bien connues. C'est un formidable antiseptique. En Provence, il prend souvent le nom de «Farigoule». Une Provence qui évoquera toujours, pour nous, une terre de bonheur, de chaleur et de parfum sous le chant envoutant des cigales.

    Bonne journée

     

         

     

     

     

     
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    «Cerfeuil»

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    «Cerfeuil»

     Bonjour

      La sécheresse semble reléguée avec les souvenirs de vacances. Hier, de la pluie toute la journée. 17° au thermomètre. Peu de chose à faire dans le jardin. Les scaroles qui n'avaient pas réussi à se développer, rattrapent le temps perdu.Dans les nombreux conseils que prodigue Internet, sur les travaux à réaliser durant le mois de septembre, dans le potager, je remarque qu'il est encore possible de semer certaines plantes condimentaires. Le cerfeuil par exemple. J'en ai semé en pleine terre au début du mois.  En été il n'aime pas trop le plein soleil. S'il est en exposition trop chaude, il fleuri et monte très vite en graines. Certains laissent ces graines se ressemer en place, mais cette pratique est déconseillée, car on peut le confondre avec la cigüe, breuvage létal que Socrate s'administra lui-même. J'ai semé les deux variétés, à savoir: Le cerfeuil frisé et  le cerfeuil ordinaire. Ce cerfeuil est plus parfumé que la variété frisée. Mais celui-ci résiste mieux à la montée en graine. Donc dans le potager, le semis commence à croitre à côté des semis de mâche exécutés depuis la fin du mois d'août. Beaucoup moins long à lever que le persil, le cerfeuil est une plante condimentaire de grande utilité. Son léger gout d'apéritif méditerranéen bien connu, s'emploie souvent en alternance avec le persil. Cela permet de varier le gout et la présentation des plats de crudités. Le cerfeuil outre ses qualités de plante condimentaire, est aussi au catalogue des médicinales. Il est diurétique et  dépuratif. Il existe deux autres variétés de cerfeuil, qui sont le cerfeuil musqué à feuilles de fougère, très découpées et le cerfeuil tubéreux. Cette variété est un peu plus compliquée à cultiver; ses graines ayant une capacité germinative très courte. Ses racines ne peuvent être consommées qu'après un passage en cave. Quant à son feuillage, il est toxique. Au registre des plantes toxiques, ce sont les colchiques qui se caractérisent ce mois-ci. L'unique pied qui réapparait chaque année a survécu à la sécheresse. Son bulbe doit être profondément enterré.

    Bonne journée

     

         

     

     

     

     
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    «Cerfeuil»

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    «COCORICO»

     Bonjour

     Les corvées d'arrosage sont suspendues pour un temps. Tempêtes et pluies nous oblige à rester à l'abri. On ne sort que pour nourrir les poules et récupérer les quelques œufs que ces volatiles mettent à notre disposition. Du fait des conditions climatiques, elles pondent très peu. 3 œufs par jour pour une dizaine de pondeuses, ce n'est pas très réjouissant. La canicule, puis l'humidité ne favorise pas beaucoup la ponte. De plus le grand âge (8 ans) de certaines pondeuses a entraîné leur mise à la retraite. On les garde jusqu'à leur mort naturelle. Elles ne pondent plus qu'un œuf tout les 3 ou 4 jours. Parmi les moins âgées, 3 ont entamé leur mues et arrêtent leur ponte pour de nombreuses semaines. Au mois de juillet dernier, on est allé acheter de nouvelles pondeuses au marché aux volailles de Gournay en Bray en Seine Maritime. 4 Poulettes «Prêtes à pondre» comme disent les négociants. Elles ont déjà commencé leur ponte depuis quelques semaines, car elles se nourrissent maintenant, correctement. L'introduction de nouveaux sujets dans un poulailler soulève de nombreux problèmes. Les autres poules les tabassent sans discontinuer. L'absence de coq dans mon poulailler favorise cette attitude. Habituellement, dés l'arrivée de ces jeunes poulettes le coq va tout droit sur elles pour présenter ses hommages et commencer sa besogne de reproducteur. Il assure, ainsi, en quelque sorte, leur protection. Les 4 poulettes que j'ai ajouté à la population de ma basse-cour, étant chassées par les plus anciennes, sont restées prostrées dans leur coin pendant plusieurs semaines. Pendant ce temps-là elles ne se nourrissent pas correctement. À chaque fois, je remarque que ces poulettes issues de grands élevages, ont  une alimentation qui pose souvent un problème, même si leur comportement traduit le fait qu'elles ont été élevées en plein air. Ne touchant pratiquement pas aux grains de blé, ni au maïs et encore moins à la verdure, cette attitude permet d'en conclure, qu'elles ont été nourries avec des granulés, des farines ou des poudres. Même d'origine naturelle ces aliments ne favorisent pas le passage à une nourriture nouvelle. Elles regardent avec curiosité ces gros grains de maïs, s'en saisissent, les retournent plusieurs fois dans leur bec et répugnant à les avaler,  les recrachent aussitôt. Tout cela pendant que les plus anciennes pondeuses font leur sieste ou leurs ablutions dans la poussière. Maintenant ce comportement frileux et peureux  n'est plus que du passé. Elles se sont acclimatées et sont capables, le cas échéant, de filer une «rouste» aux anciennes pondeuses. Je constate, journellement, que leur jabot est bien rempli, en fin de journée. Les anciens disaient, que leur «gave» devait atteindre la grosseur d'un œuf, si l'on voulait se voir gratifier d'une coquille dûment remplie dans les heures suivantes. La fabrication d'un œuf demandant beaucoup d'énergie et de nourritures. Je n'ai plus de coq dans ma basse-cour, parce que je ne mets plus d'œuf à couver et aussi pour préserver le sommeil de mon voisinage.
     
     

    Bon week end

     

         

     

     

     

     
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    Lombart Illinois Pascal Poot  Dernière mise à jour  Samedii 10 septembre 2022 5.10
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    «Taxus baccata»

     Bonjour

     Taxus baccata, tel est son nom. Derrière ce nom latin se cache un de nos arbres les plus admirables. Un arbre qui peut remplacer les thuyas en voie de perdition à cause d'un parasite. Il est très facile à tailler. C'est pour cela qu'il est très présent dans l'art topiaire. Il se reproduit par semis, très facilement. Il affiche toujours sa bonne santé. Mais, enfin, pourquoi un tel arbre avec de telles qualités est il si peu présent dans nos jardins? À cause de sa toxicité. Qui est très grande. Tout est mortel chez lui, sauf la petite couronne rose qui entoure sa graine. Un petit bijou rose que les spécialistes nomment un arille. Cet écrin rose étant surtout destiné à séduire les oiseaux. C'est là que réside le danger, car ce petit bonbon tout rose et si appétissant, peut convaincre les jeunes enfants d'en consommer un spécimen chipé sur l'arbre. Il parait que son gout est si amer, que le joyeux bambin le recrache à toute vitesse. Mais le problème demeure, et le public lui a préféré d'autres essences. Dans mon jardin, il y en a trois, qui se sont propagés par semis. Car je n'en ai jamais planté. Ce sont les oiseaux qui colportent cet arille et sont responsables de la dissémination de ce conifère à travers la campagne, car la graine reste intact dans leur tube digestif, et peut servir de semence, sans empoisonner leur hôte. Son bois est très dur et imputrescible. Il peut atteindre 20 mètres de hauteur. Son écorce est utilisée par les chimistes pour extraire une substance utilisée en chimiothérapie dans le traitement des cancers. S'il fut massivement utilisé dans l'art topiaire, l'if, car c'est de lui qu'il s'agit, a disparu de tous les endroits où peuvent évoluer, ruminants et chevaux. Même des cimetières il fut retiré, car la légende raconte, que les chevaux chargés de tirer le corbillard, pouvaient être amenés à consommer les tiges de cet arbuste, pendant que l'on officiait aux obsèques du défunt et que le curé prononçait son homélie. 

     

     À demain

     

    Bon week end

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 8 septembre 2022 : Minima  16° - Maxima 23° -Pluie - Vent fort de sud Mon site de musique 
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    Lombart Illinois Pascal Poot  Dernière mise à jour  Vendredi 9 septembre 2022 5.40
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    «Un dimanche à la campagne»

     Bonjour

    Un dimanche à la Campagne. Tout le monde se souvient très bien du très beau film de Bertrand Tavernier et de la divine Sabine Azéma. Même s'il ne s'y passe rien, la campagne reste tout de même un havre de paix. Même si la motoculture de plaisance qui a révolutionné les pratiques et les procédés du jardinage, a débarqué avec tous ses arpèges et ses accords de nuisances sonores. Durant la période de grande sécheresse, que nous venons de traverser, les autorités ont interdit l'usage  de tout types de machines susceptibles de provoquer un incendie. Donc, habituellement, le dimanche ce ne sont plus les cloches qui appellent à l'office les pratiquants de la religion, mais le lancinant concert de la tondeuse toute proche. Fi de grasse matinée, le propriétaire de la dite tondeuse fort de son bon droit (la commune autorise cette symphonie dominicale jusqu'à midi, quand il n'y a pas de sécheresse et de canicule), a décidé de rafraîchir la taille de sa pelouse. Un peu comme le coiffeur qui nous offrait ses bons services le dimanche matin. Mais le cliquetis de ses ciseaux, le doux ronronnement de sa tondeuse et le crissement de son rasoir sur notre peau de lézard, façon toile émeri, étaient bien plus supportables pour le voisinage. Mais ce concert dominical n'est souvent pas de courte durée, comme la superficie apparente de la pelouse aurait pu le laisser supposer. Non, très vite le concert va s'accorder une pause, car le scarificateur de notre repos dominical n'avait pas vérifié le niveau du carburant dans le réservoir de la machine. Une machine qui essayait par quelques toussotements, pourtant si caractéristiques, de prévenir le pousseur de la tondeuse encore à moitié embrumé des vapeurs soporifiques, du barbecue entre copains de la veille au soir. Une tendre petite machine qui tente de faire comprendre que son petit réservoir est à sec de toute gazoline. Quelques jurons plus tard, le joyeux possesseur de la bruyante machine, se lance à la recherche du bidon salvateur aux effluves pétrolières. Seulement le précieux flacon est au plus bas de son niveau. Bref pas une goutte de ce précieux liquide destiné à se vaporiser dans les entrailles de la machine qui sert à raccourcir les gazons. C'est là qu'une autre machine va intervenir. Beaucoup plus grosse et tout aussi polluante. L’assassin de notre silence réparateur, va tenter la mise en marche de son véhicule préféré. Parfois celui-ci, fort de ses nombreux aller-et-retours de la semaine passée, s'accorde un légitime repos dominical. Il s'ensuit de nouveau, quelques jurons et claquements de portières et de capots. Un certain nombre de dizaines de minutes plus tard, réapparition du véhicule, avec à son bord, le bidon nauséabond, car notre tondeur du dimanche a raté avec le pistolet à un coup de la station qui vous rend service, l'embouchure du jerrycan en plastique. Le «Glouglou» caractéristique nous indique que la brave petite machine est en train de satisfaire sa grande soif de carburant. Nouveaux jurons, car notre jardinier d'occasion, dans sa grande précipitation, a fait déborder le réservoir; regard courroucé de la petite tondeuse à la robe toute tachée de cette essence si précieuse, je vous raconte pas! Après toutes ces péripéties, notre jardinier tire de nouveau et de toutes les forces qui lui restent sur la cordelette destinée à relancer, piston, bielle et vilebrequin de la petite machine. Seulement voilà! Tout le monde a pu le constater, ce type de petit moteur, ne repart qu'une fois sur deux, et encore, les jours de chance. Car le petit circuit compliqué de son carburateur étant complètement désamorcé, la pauvre petite machine tire une langue de dromadaire assoiffé. Il va falloir de nombreux jurons et de tractions de plus en plus désordonnées sur la minuscule cordelette en charge du démarrage de l'engin. Au risque de sectionner la minuscule cordelette, souvent arrivée à la fin de sa carrière. Enfin la symphonie dominicale reprend pendant quelques minutes encore, pour s'arrêter définitivement et nous rappeler qu'il est l'heure de l'apéro.
    Comme cela aurait été plus simple, si notre jardinier du dimanche, avait opté pour une tondeuse électrique, car la plupart des petites pelouses actuelles le permettent. À l'heure où la voiture électrique s'impose à tous, la tondeuse électrique n'apparaît pas encore, pour tous, comme une solution efficace, à condition d'avoir une pelouse de taille modeste et dépourvue de plantations gênantes pour le déplacement de l'engin. Aujourd'hui la plupart des petites pelouses sont de ce type. Il y a mieux maintenant, pour toiletter les pelouses, ce sont les robot-tondeuses électriques, qui tirent souvent leur énergie au moyen de panneaux solaires. Même plus besoin de pousser la tondeuse et le gazon finement coupé sert alors de «mulch» pour la pelouse.

     

     À demain

     

    Bonne semaine

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 7 septembre 2022 : Minima  16° - Maxima 23° -Temps variable - Tempête de sud Mon site de musique 
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    Lombart Illinois Pascal Poot  Dernière mise à jour  Jeudi 8 septembre 2022 5.20
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    «Compost»

     

    Bonjour
    Cet été très sec a libéré beaucoup de parcelles. Seuls subsistent quelques légumes squelettiques sur les parties épargnées par le soleil brûlant de ces derniers mois. La fin de l'été va libérer de grandes parcelles dans le jardin potager. Si l'on n'a pas ressemé de la mâche, des radis ou des laitues d'hiver, c'est l'occasion pour recouvrir ces parcelles libres de toute culture, avec diverses substances, toutes issues de la nature. Tout d'abord le terreau provenant des compostières pourra venir couvrir ces surfaces, au fur et à mesure de la fin des cultures dans ces parcelles. Les tontes de gazon et les taillures de haies finement broyées viendront elles aussi participer à ce paillage de longue durée. En raison de la sécheresse, il n'y a plus de tontes de gazon à composter. Les taillures de haies ultra-sèches, n'ont pu être broyées. Interdiction de se servir d'engin à moteur et risque d'incendie. Le retour de la pluie va permettre ce travail assez laborieux pratiqué avec la vieille tondeuse. Dans le compostage, il faut éviter les taillures de haie de conifères. Ce type de compostage en surface je le réserve sur les plates-bandes et au pied des arbres. Mais je n'ai pratiquement plus de conifère dans mon jardin. Ensuite l'automne étant célèbre par la chute des feuilles de tous les arbres et arbustes, va permettre de venir déposer une couche supplémentaire sur le potager débarrassé de ses légumes. Cette action permet de s'affranchir d'une lourde corvée de transport de matière d'amendement. Lorsque l'on transporte toutes les matières organiques vers le tas de compost, il parait évident qu'un jour ou l'autre, il faudra transporter, de nouveau, le produit de cette transformation organique. En procédant ainsi  au paillage des surfaces, on est exempté de cette corvée de transport. Une corvée fatigante et aussi dommageable pour le dos. On a mieux à faire dans notre potager. Le lent travail de décomposition qui s'opère traditionnellement à l'intérieur du tas de compost, va, dans cette pratique s'opérer pllus rapidement pendant les longs mois de la mauvaise saison, à la surface du potager. Enfin, pour parfaire ce procédé, il faudra recouvrir le tout d'une couche de paille assez importante. Certains parlent d'une couche de paille de 40 cm d'épaisseur. Mais il faut alors avoir à sa disposition énormément de ballots de paille. Seuls les jardiniers qui sont aussi agriculteurs, peuvent se le permettre. Comme je possède un poulailler, tous les déchets de cuisine vont invariablement sur le parcourt des volailles, qui après consommation sont mélangés aux déchets végétaux du potager et aux apports de paille destinés à éviter une humidité excessive sur le parcourt du  poulailler. Il se constitue au bout d'un an une couche d'un amendement qui peut atteindre 30 cm de haut, par endroit. À la fin de l'hiver, je transporte cet amendement sur les parcelles qui n'ont pas pu être compostés, à cause de la présence des légumes. Pendant l'hiver, il reste encore dans le potager des légumes comme les endives, les carottes, les navets, les choux et aussi beaucoup de  mâche. Les hivers très doux permettent dorénavant de conserver tout cela pendant une partie de l'hiver, sans prendre beaucoup de risques. 

     Â demain

     

    Bonne semaine

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 6 septembre 2022 : Minima  16° - Maxima 26° -Temps variable - Vent nul Mon site de musique 
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    «Septembre»

    Bonjour

     Le mois de septembre qui est traditionnellement le mois des récoltes de fruits et des vendanges demande beaucoup d'efforts aux producteurs et aux viticulteurs. Le climat très chaud et très sec de cet été 2022 est favorable  pour ces cultures, avancent les dates de cueillette de près de trois semaines. On nous dit que beaucoup de professionnels n'arrivent plus à recruter de saisonniers. Mais quand on interroge ces mêmes saisonniers, ils expriment leur désappointement, après avoir durement travaillé dans les exploitations. Venant souvent de très loin, ils doivent abandonner une partie de leur salaire de saisonnier dans le coût du transport. Sur place, ils doivent souvent financer leur logement. Finalement, ils sont venus travailler pour un misérable salaire. Beaucoup préfèrent rester chez eux, toucher le chômage et Basta!.
    En ce qui nous concerne, en tant que jardinier, le travail saisonnier, dans notre petite «exploitation» de jardinage se prolonge en septembre . Ceci dans une année normale, mais cette année pratiquement aucun semis n'a pu démarrer; aucun repiquage n'a pu survivre. La pluie de ces derniers jours va permettre de reprendre ses occupations de jardinier. Ce mois-ci on continue de semer la mâche, les choux de printemps et les laitues d'hiver, ainsi que les épinards d'hiver. Du coté des fleurs, on pourra continuer de semer les bisannuelles et certaines vivaces. Les boutures qui n'ont pu être faites le mois dernier sont à entreprendre ce mois-ci. On peut encore profiter de journées sèches et chaudes pour récolter les graines de ses plantes favorites. Du coté des fraisiers qui auraient échappé à la sécheresse, on continuera  de  procéder à la multiplication de ceux qui ont émis leurs stolons depuis de nombreuses semaines. Si le mildiou n'a pas terrassé les pieds de tomates, on continue la taille des tomates en enlevant une plus grande quantité de feuilles, car le soleil devient moins généreux en ce mois de septembre. Il faudra surveiller les dernières planches de haricots, car une gelée est déjà possible dans certaines régions.
    Vaste entreprise, notre petit potager.
    Vivement l'hiver pour que l'on se «repose» un peu.    

     

    Bonne semaine

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
    Bonjour Bonjour    
    Bonjour Bonjour 4 septembre 2022 : Minima  18° - Maxima 28° -Temps variable - Vent faible Mon site de musique 
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    «Moineaux, Faisans, Merles et les autres»

    Bonjour

     C'est toujours agréable d'entendre le chant des oiseaux dans le jardin. Les hirondelles au vol très rapide ont un gazouillis caractéristique tout en embrochant des dizaine d'insectes. Les moineaux piaillent à qui mieux-mieux. Le merle déclenche l'alerte avec son sifflement bien connu. Pigeons et tourterelles roucoulent. Les mésanges titinent discrètement et les rouge-gorges émettent des petits gazouillis souvent plaintifs. Le coucou y va de son chant connu de tous qui annoncerait la pluie, selon certains. La pie jacasse et la corneille croasse. L'alouette chante tout en volant vers le soleil au dessus des champs dorés de céréales. Malheureusement, la liste de ces musiciens du ciel s'arrête là, car de nombreuses espèces d'oiseaux plus rares ont déserté notre plaine. Certainement, par manque d'arbres, de haies et d'arbustes. Les chats domestiques étant, eux aussi, responsables de leur disparition. Mais ce peuple ailé peut aussi être l'auteur de quelques dégâts, chapardages et autres indélicatesses. En cette période de canicule et de sécheresse, ce sont les moineaux qui se montrent les plus intéressés par nos cultures. Il faut protéger les rangées de laitues, de l'appétit de tout ces affamés qui  viennent régulièrement découper les feuilles vertes et appétissantes de toutes ces salades. Ces menus larcins n'ont aucune incidence sur la production, tant que la troupe de moineaux ne comportent que quelques passereaux. Mais depuis que les hivers sont de plus en plus doux, les hordes de moineaux se comptent par centaines; voire plus dans certains cas. La sécheresse ayant fait disparaître les sources traditionnelles de nourriture de cette population, mes laitues ont beaucoup de mal à atteindre une taille adulte. Elles aussi, souffrent énormément de cette sécheresse. Ces petits moineaux viennent jusque dans les pattes des poules et pratiquement à mes pieds, pour prélever quelques grains de blé. J'ai même vu un de ces chapardeurs, emporter un grain de maïs. Alors que mes nouvelles poulettes ont encore du mal à picorer ces gros grains jaunes et oranges. Cet écervelé a du abandonner son butin, bien trop dur pour un petit bec de moineau. Les oiseaux n'ont pas de dents, c'est bien connu. Ce grain de maïs a du faire le bonheur d'une tourterelle ou d'un rongeur. Un autre envahisseur pourrait très bien s'installer dans nos campagnes, c'est le «Nandou». Oiseau gigantesque, pas originaire des Indes, mais venant tout droit d'Amérique du sud. Un mètre soixante de haut et pesant  de vingt à trente kilos. J'ai découvert ce volatil à l'occasion d'un reportage télévisé. Cela se passe en Allemagne, un troupeau de ces grands oiseaux déambulent à travers  champs, venant se nourrir sur les tas de betteraves et pillant toutes les autres productions agricoles des plaines de l'est de l'Europe. En voie de disparition dans son pays d'origine, il ne l'est pas du tout dans les contrées de nos amis Teutons. On comprend parfaitement le courroux légitime des agriculteurs allemands dévalisés par cette espèce d'autruche américaine capable de gober une pomme sans aucun problème. Evidemment, une fois de plus, quelques individus de cette espèce, se sont échappés d'un élevage de ces oiseaux de type exotique. Plus de 250 nandous divaguent maintenant à travers la campagne d'un Länder allemand. Pourquoi, une fois de plus, a-t-il fallu développer l'élevage de ce ressortissant sud-américain, dans un pays européen. Après cela on va encore s'étonner que les virus se font la valise au travers de notre pauvre et vaste monde.    

     

    Bon dimanche

     

         

     

     

     

     
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    «Courges et courgettes»

    Bonjour

     L'orage est en train de s'installer sur notre région. La pluie est en train de tomber après nous avoir oublié depuis plus de deux mois. Cette eau salvatrice ne va pas ruisseler, mais s'imprégner durablement dans le sol. La terre de mon jardin a été travaillée de nombreuses fois durant ces deux derniers mois et va accueillir avec bonheur cette liqueur d'ordre aquatique. Les nombreuses tentatives de semis et de repiquage ont favorisé la finesse de la terre du jardin. Tentatives toutes vouées à l'échec par manque de pluie sous une chaleur persistante et inhabituelle. Seules les courges semblent s'être tirées d'affaire dans cette canicule ostensiblement calamiteuse. Comme l'illustre la photo, la récolte de courgettes a été fastueuse. Les citrouilles ont déjà de beaux spécimens en préparation. Mais la liste des légumes récoltés s'arrête là. Du coté des tomates, ce ne sont que des petits fruits le plus souvent marqués par la nécrose apicale. Pas de salade bien évidemment. Dans le domaine des courges, on trouve aussi une courge très coureuse et très productive : La courge spaghetti. Mais celle-ci n'a pratiquement rien produit cette année. De toute façon le pied est mort depuis longtemps. Cette courge peut devenir très vite énorme, si on l'a perdu de vue pendant quelques jours. Pourquoi s'appelle-elle courge spaghetti? Parce que sa chaire est bourrée de filaments semblables aux pâtes qui composent un plat de spaghettis. Mais cette année il faudra se rabattre sur les spécialités culinaires d'origine italiennes. Les filaments de cette courge sont très fins et cette cucurbitacée  est très différente des autres courges. Il paraîtrait même, que les jeunes enfants pourtant très peu amateurs de toutes ces courges, se laisseraient gagner par la dégustation de ce met assez particulier; à la condition express qu'il fut bien apprêté et bien cuisiné.
    J'ai cultivé pendant deux saisons, la courge de Nice, à ne pas confondre avec la courgette ronde de Nice. Mais la taille impressionnante de cette courge et ses qualités culinaires se sont révélées très  médiocres, comparées à celles de la courgette. De plus, sa culture est plus longue que celle des courgettes. Quand on voit la taille du spécimen récolté, on comprend pourquoi. Sa culture est pratiquement aussi longue que celle des potirons.
    Une autre courge que j'avais tenté de cultiver, c'est la courge Turban. Plus connu sous le nom de Giraumon, dans les milieux très fréquentés de la courgette. Après l'échec de cette culture, je n'ai pas renouvelé les semis. Je ne peux donc pas émettre un avis sur le gout de cette courge. Une variante très connue de la courgette, est la courgette ronde de Nice. Cette année j'ai récolté quelques beaux spécimens. Sa saveur étant comparable à celle de sa grande sœur la courgette, c'est son aspect qui est surtout très intéressant en cuisine. Elle peut être farcie, avec bonheur, au moyen de toutes les denrées les plus appétissantes. Et elle ressort du four en meilleur état que les tomates farcies, qui souvent s'effondrent au fond du plat, quand celles-ci sont trop riches en eau. Comme quoi la sobriété est toujours payante. Cette année encore, pas de concombre. Les plants végètent longuement et finissent par mourir. Ils sont pourtant cultivés sur la même planche que les courgettes. Sur cette même planche quelques pâtissons développent tranquillement leur frimousse dentelée. Chez les potimarrons, je n'ai vu passer qu'un seul petit spécimen. L'année 2022 restera l'année des courges dans le jardin potager.

     

     

    Bon week end

     

         

     

     

     

     
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    «Micro-coupures et coupures»

    Bonjour

    C'est la rentrée! Bon courage les écoliers! J'ai connu une époque où nous rentrions le 15 du mois de septembre. Quinze jours de vacances supplémentaires. C'était souvent les jours les meilleurs. Il fallait pleinement profiter de ces dernières heures de liberté et d'insouciance. J'ai même connu une époque où la rentrée se faisait au 1er octobre; mais les vacances scolaires ne débutaient qu'après le 14 juillet.  Nous étions tenus de participer aux cérémonies de la fête nationale. Il était toujours émouvant d'entendre le maire et le garde champêtre égrener la liste toujours trop longue des enfants du village morts pour la France; morts à la guerre! L'accent Picard et la voix rocailleuse du garde-champêtre nous faisaient souvent sourire. Même si nous n'y comprenions pas grand chose, notre conscience de citoyen se trouvait éveillée de bonne heure. De plus l'actualité de l'époque ne pouvait pas nous laisser indifférents. Nous sortions de la guerre d'Indochine pour entrer dans celle d'Algérie. Dans pratiquement toutes les familles il y avait toujours une mère qui  craignait pour la destiné d'un fils parti dans des contrées lointaines et peu rassurantes.
    C'est aussi la rentrée pour tous les soucis qui nous attendent dans les mois prochains; dans les jours prochains, même. Les médias se sont collés depuis longtemps à cette tache de démoralisation du peuple français. Même le Président y va de son discours aux accents «Curchilliens». Ne voulant pas se laisser surprendre par une nouvelle cohorte de gilets colorés, bruyants et coléreux, investissant les rond-points pour de nombreuses semaines. Dans le menu des nombreuses calamités qui vont prochainement faire pleurer des larmes d'euros à nos cartes bleues, figure une nouveauté: La baisse du voltage du courant électrique que nous fournit ERDF, Engie et tous les autres. Quand on met les doigts dans la prise de courant, on reçoit un courant de 220 volt. (Je vous en conjure, ne faîtes surtout pas ce genre de manipulation. ERDF aurait un client de moins) Depuis longtemps le courant qui propulse la «Fée Electricité» dans nos foyers est de 230 volts. Un petit malin se propose donc de nous fournir qu'un courant de 220 volts fidèle a sa réputation. Autrefois le courant électrique fut «continu» puis devint alternatif sous une tension de 110 volts. Il est maintenant de 230 volts et alternatif. Ce courant alternatif qui ne sait toujours pas où aller, change de direction 50 fois par seconde. C'est pourquoi, il a la réputation d'être périodique. Courant de 50 périodes ou de 50 Hz (Hertz). Cette manipulation du troupeau des électrons aux bornes de notre compteur, permet de faire voyager le courant électrique alternatif dans des câbles beaucoup plus fins que le courant continu ne l'autorise.
    Depuis plusieurs mois , les micro-coupures se multiplient sur notre réseau.
    Non ! On ne vous interdit pas de causer ! Votre micro ne vous est pas confisqué ! Il n’est pas coupé. Rien de tout cela, mais il s’agit de toutes ces coupures de courant mortelles pour nos petits matériels électroniques et aussi dévastatrices sur l’électronique raffinée du gros électroménager ; comme on dit chez Darty. Des micro-coupures dit-on, aujourd’hui, en attendant les vraies coupures promises par les autorités. Donc des micro-coupures qui sont occasionnées par le mauvais état du réseau. Pas de ces coupures occasionnées par les orages. Des coupures de quelques minutes à quelques dizaines de minutes. Non ! Mais des micro-coupures que les responsables du réseau n’ont pas vraiment cherché à éviter, par manque d’entretien du réseau. À la suite de la tempête 1999 le réseau a subit des dommages considérables. Les équipes d’EDF on fait un travail remarquable, à l’époque, dans des conditions effroyables, pour rétablir une distribution du courant sur les trois quart du territoire Français. Il fallut, alors, parer au plus pressé. Mais depuis EDF et ensuite ERDF ont négligé l’entretien de ce réseau fragilisé par les intempéries. Les Mairies, très frigides aussi dans ce domaine, n’ont que trop rarement, relayé les doléances des abonnés, auprès des services d’ERDF. Il aurait fallu engager des capitaux importants pour examiner point par point et en détail toute l’infrastructure du réseau, et remédier aux nombreuses séquelles, occasionnées par la tempête. Des séquelles qui finissent par entraîner des pannes à répétition sur une partie du réseau. Ces micro-coupures sont le plus souvent occasionnées par un incident sur les lignes électriques ; malveillance, oiseaux, chute de branches, ruptures de lignes ou chute de la foudre. Ces incidents déclenchent automatiquement l’intervention des éclateurs qui provoquent des coupures qui ont pour tache de protéger le réseau. Un peu comme un disjoncteur. Hors ces éclateurs ont tendance à se déclencher plus souvent que nécessaire et provoquent ces micro-coupures sur notre alimentation électrique. ERDF a depuis longtemps mis au point des dispositifs plus sécurisés en matière de protection du réseau. ERDF remplace les éclateurs par des parafoudres beaucoup plus performants. Mais elle le fait à une cadence beaucoup trop faible pour la sécurité des installations. Préférant investir les capitaux dans les centrales productrices de courant électrique, plutôt que dans la modernisation du réseau. Il aura fallu la catastrophe de Fukushima pour qu’ERDF revoie ses priorités en matière d’investissement .Depuis Fukushima rien ne sera plus comme avant dans le monde merveilleux de la « Fée Électricité » . Mais ERDF traînait encore les pieds, récemment, pour moderniser son réseau. Elle vient d’annoncer qu’elle allait mettre le paquet sur l’entretien, la modernisation du réseau et la sécurité des centrales. Elle a , en outre, chuchoté, voire murmuré, quelques semaines plus tard, que le kilowattheure allait augmenter de manière considérable dans les prochaines années. Donc nous sommes en droit d’attendre un réseau mieux entretenu dans les prochains mois, les prochaines années.

    « Une panne d’électricité laisse l’aveugle indifférent. » (Grégoire Lacroix)

     

     

     

     

     

    Bonne semaine

     

         

     

     

     

     
    Bonjour   Bonjour    Le jardin de l'Echassière
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    Bonjour Bonjour 31 août 2022 : Minima  17° - Maxima 25° -Beau temps - Vent de Nord Ouest Mon site de musique 
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